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Le monde tourne, tourne, tourne, encore et encore, autour d'elle, mais elle reste là, impassible. Elle n'y peut rien. Il ne cesse de tourner, alors qu'elle, s'est arrêtée. Elle a arrêté de danser. Juste un instant, pour s'abreuver de ces quelques moments de calme, boire la vie, admirer la plénitude de son existence et de celle des autres.
Contemplez ce trésor; Jeune brune à la crinière rebelle et au regard océan plongé dans son verre. Elle a la beauté diaphane et la désespérance d'une beauté tragique. Dans l'ondulation de son corps, lasse, abondent grâce et volupté. Elle n'est pas faite pour trôner les tables de café. Quelques clients, elle ne les voit pas. Ils sont absents dans son ésprit. Dans le votre aussi. Ils n'existent pas, ils n'existent plus. Il n'y a que ça: La fille au verre d'eau. Personnage mystérieux de ce tableau, au centre, et pourtant... en dehors. Approchez. Voyez ce sourire fin et séraphique qui dessine ses lèvres, écarlates, et où la fatuité promène son extase. Ce long regard sournois, langoureux et moqueur. Désespéré, désespérant, et pourtant, si fière! C'est un mensonge. Une énorme supercherie, mise en place pour vous tromper. Ce visage éclairé d'une exquise grimace... un décor suborneur. Personne ne pourrait le deviner, personne ne pourrait voir ça. Cette rage en elle. Cette bête tenue en cage. Fauve. Personne ne voyait sous le masque d'or, sous les robes de taffetas et les strass. Il n'y avait qu'un sourire, hypocrite, hystérique.
Une catastrophe pourrait arriver, là, maintenant, juste sous vos yeux. Rien ne la ferait bouger. Un immeuble qui s'effondre, une maison en feu, le restaurant du coin de la rue qui explose, une météorite qui s'abat sur son monde. Rien. Un homme entrerait dans la salle, avec une arme à la main et crierait 'HOLD UP', elle laisserait son joli cul sur la chaise. Ou alors il viendrait l'accoster, elle bougerait finalement. Se lèverait posément, pour d'un geste rapide et surprenant lui éclater la tête contre le bar. Lui fourrer de le canon d'son flingue entre les dents, celui masqué sous sa veste. Elle s'amuserait à lui faire peur, rirait de la situation, et appuierait sur la gâchette, redécorant ainsi les mur avec sa cervelle. Puis, elle reprendrait place, comme si de rien n'était. Mais il n'y avait personne pour la déranger. Personne pour interrompre sa propre solitude. Les gens passaient, sans même lui jeter un regard. Ils ne la voyaient pas derrière la vitre du café. Une petite fille s'accrochant à la main de son père pour traverser... un couple de parfait adolescents capitolistes en train de s'embrasser... deux garçons dans le magasin de vieilles bandes dessinées, une dame âgée sortant de la bijouterie, un groupe de filles riant de la vie et portant un tas de sacs remplis provenant tous de boutiques de luxe.
La demoiselle avait quitté des yeux sont verre d'eau, et regardait au dehors. Elle avait oublié ce qu'était sa vie... juste en les observant, en s'imaginant la leur. Elle devait être facile, futile, ridicule. Comme toutes ces choses abstraites. Emmerdante à en crever! Mais en cet instant, elle se sentait étrangement bien... elle était le petit centre chaud autour duquel se pressait toute la vie de ce monde. La vie l'avait déjà dévorée dans le passé. Et maintenant, le monde l'engloutissait totalement. Elle n'existait plus.
Merde, j’étais content. Irrémédiablement heureux de reposer les pieds au Capitole après ce mois d’absence au district un, durant lequel j’avais renoué avec ma terre et mes proches. Mais quelle horreur ! Tywin1, qui se disait justement ça, venait de se passer une main sur le visage en soupirant d’un air désespéré, car l’autre crétin de Tywin2, le citadin qui souriait toujours aux caméras, avait littéralement permit à des étoiles d’apparaître dans mes yeux à l’ouverture des portes du train. J’arrivais pas à croire que je ressentais autant d’euphorie à cet instant précis, mais pourtant, je devais admettre que l’émotion qui bouillonnait dans mes tripes était exactement la même que lorsqu’on rentrait chez soi après des vacances à l’étranger… et j’étais parfaitement confus par ça. Mais ici, on n’avait pas le temps d’être confus, si bien qu’en faisant le pas qui me séparait encore du quai de la gare, je me donnais une petite claque mentale pour me remettre les idées en place. Rien à foutre, mec, profite juste d’être ici.
Ohhh et ma manager qui m’attendait juste là ! Je lui offris un grand sourire tout en m’approchant d’elle, tandis qu’elle trottinait aussi dans ma direction sur ses hauts talons. Encore une fois, tout cela me paraissait étrange à présent qu’il s’était récemment passé des événements marquants dans mon histoire, mais familier en même temps. Je crois… que j’aurais du mal à me passer de ce mode de vie privilégier. « Oh, Tywin, mon grand, j’ai cru qu’on n’allait pas te revoir avant les Hunger Games ! Quelle idée de retourner au district un et de nous laisser seuls par ici, tu n’imagines même pas les… » et elle continua comme ça pendant une demi-heure, mais je n’étais pas mécontent de l’entendre s’écouter parler toute seule. Bref, après m’avoir amené à la voiture qui devait nous conduire au studio photo où j’avais été sollicité pour le shooting de la saison automne/hiver de l’un des nouveaux stylistes préférés du coin, la jeune femme m’annonça rapidement l’ordre du jour qui n’allait pas me laisser une minute de calme jusqu’à ce soir. De mon côté, je me contentais de hocher la tête en regardant le paysage défiler derrière la vitre et faisais de temps en temps coucou à un visage qui m’avait reconnu et agitait la main à mon attention. OH GOD, I LOVE THAT LIFE ! Il fallait que j’amène Lilas ici pour qu’elle voie ça de ses propres yeux ! Ah, euh non, en fait… mauvaise idée. Mais quand même, c’était un endroit unique, le centre-ville. Ciel, je ne pouvais décemment pas être plus heureux qu’en ce moment-même et je croisais les doigts pour que ça continue.
* * *
Voila, boulot terminé. J’avais un peu mal à la tête à force d’avoir du changer 50 fois de tenue devant une lumière artificielle, mais ce n’était pas plus gênant que ça. J’y étais habitué, depuis le temps… néanmoins, une petite pause n’allait pas être de refus. Je décidais donc d’entrer dans le premier bar au coin d’une rue, ceci après avoir jeté ma cigarette dans le caniveau. Étrangement, l’endroit était étonnamment… vide, si ce n’est à l’exception d’une demoiselle plutôt charmante assise devant un verre d’eau et fixant les gens au dehors d’un air pensif. Scène… atypique, qui attira immanquablement mon attention. Et puis qu’est-ce qu’une fille comme ça faisait ici ? Je m’approchais donc de sa table en m’arrêtant à une distance de politesse raisonnable. Bras croisés calmement, sourire au coin des lèvres. « Il y a des fantômes dans la rue pour qu’elle vous semble si intéressante à observer ? »
(c) sweet.lips
Invité
Sujet: Re: You're a ghost ♠ Tywin et Fauve Sam 5 Avr - 0:50
« Tout se mange dans cette pièce, même moi, mais ça, ce serai du cannibalisme, et c’est très mal vu par la société. »
Rien ne pourrait la déranger? Faux. La réalité reprenait le dessus. Toujours. Une voix masculine la fit soudainement sortir de ses pensées, ou plutôt, de cette absence de pensées. Qui était-ce? Pourquoi était-il aussi entré dans cet endroit, vide de monde? ...Recherche de solitude? Non. Ça serait illogique, puisqu'il abordait une personne... -Et quelle personne!- Ou alors, il cherchait justement à se vider la tête, comme elle, à souffler après une longue journée, et le fait de trouver quelqu'un n'était pas recherché -s'il voulait cela, ses pieds ne l'aurait pas conduit ici- c'était étonnamment surprenant même. Sa curiosité le tiraillait bêtement, voilà la véritable raison. CQFD. L'équation s'était résolue en un fragment de seconde dans la petite caboche de Fauve, dès le moment où elle avait tourné la tête pour voir son interlocuteur. Grand, blond, un sourire de star. D'ailleurs, sa belle gueule lui rappela vaguement quelqu'un... Mais elle n'arrivait un mettre un nom dessus. Les pierres précieuses brodées sur sa veste de costard lui jetaient des étincelles de lumière au visage, trop pour qu'elle puisse laisser sa propre mémoire travailler à reconnaître l'homme. Tant pis, elle s'en souviendra bien à un moment ou un autre.
La jolie inconnue prit alors une posture convenable, non plus penchée et appuyée sur ses avant-bras comme une endormie de la vie. Le dos droit, les bras le long du corps, le menton relevé. Oui chef! Sans pour autant avoir l'air d'une coincée. Juste... Une bonne tenue, et non pas comme ces jeunes filles du D12 qui s'habillaient en guenille. D'ailleurs, elle n'était pas habillée en guenille. Absolument pas. Tout au contraire! Ses longues ondulations brunes tombaient en cascade sur ses épaules, douces, laiteuses et nues. Seul une robe rouge l'habillait, bustier et à la magnifique broderie, faite par les mains d'une petite couturière du D8. Ô comme c'était bon de pouvoir recevoir les meilleurs produits du pays! Pff. Si celle-ci n'était pas un cadeau de son frère, elle ne l'aurait jamais portée. Ou même atterrit dans sa penderie. Sa tenue blanche de pacificatrice, ses vieux jeans troués et sa bonne veste en cuir lui allait trop bien. Oh, et ses mitaines! En cuir, évidement, qu'elle portait tout le temps. Même en ce moment -oui, ça jurait un peu-. Mais Reth avait du goût, il fallait l'avouer! Ce bout de tissus mettait parfaitement en valeur le frêle corps de sa sœur. -Il avait sûrement fait les boutiques avec une de ses putes pour choisir...- Une des fines mains de Fauve passa dans ses propres cheveux pour remettre une mèche qui semblait la gêner, et ses lèvres s'étirèrent légèrement pour montrer un sourire doux, et paradoxalement, carnassier.
_ Ça dépend... Vous croyez au fantômes? surenchérit-elle à sa question d'un œil vif. Sachez que si la réponse est négative, je vous dirais que j'en suis un.
Juste pour le contredire... Et l'obliger à faire changer sa pensée. Incorrigible. Mais, s'il y croyait? Hein? Sa réponse se devrait d'être tout autre. La voix même de la jeune inconnue était différente, en effet. Différente de celles rencontrées au quotidien. Sa voix était impudique, mystérieuse, presque arrogante. Elle semblait pleine... Pleine de quelque chose d'étrange, d'indescriptible. Pleine de danger, de folie, d'argent! D'où sa fascination, le charme envoûtant des modulations, ce cliquetis, ce frémissement de cymbales... Elle avait une allure exquise. Ce pouvait être une dangereuse séductrice, une pauvre folle, fille de roi, princesse d'or, tout et n'importe quoi. Lointaine, en son palais de marbre. La mélodie de ses cordes vocales était divine et ensorcelante, comme un charmeur de serpent. Voilà. Ce devait être une charmeuse de serpent! Qui manipulait les notes, les mots, vous endoctrinait, tout à la perfection et sans même que vous ne le remarquiez.
Sujet: Re: You're a ghost ♠ Tywin et Fauve Jeu 17 Avr - 7:54
Oh not giving up has always been hard, so hard
Un jeu de pouvoir. Tout ceci n'était qu'un jeu sans fin pour nous autres, les animaux de proie, et il venait de débuter à l'instant où je vous parle. Nos attitudes, nos regards incisifs et nos postures... il s'agissait là du langage de ceux qui n'avaient pas besoin de mots pour s'exprimer, de ceux qui se savaient investis d'un pouvoir suffisant pour influencer autrui d'un simple sourire tellement confiant qu'il en devenait menaçant. Je l'avais senti dès que la jeune femme s'était redressée pour m'observer : ses yeux disaient tout, il ne s'agissait pas de n'importe qui. Marquant. Pourtant, même en cherchant loin dans mes souvenirs, je ne retrouvais pas le moindre flash de mémoire concernant son visage ou son prénom. Non, décidément, je ne l'avais jamais aperçue auparavant. Ni à une fête, ni même dans un cadre professionnel. Une énigme : qui était-ce ?
_ Ça dépend... Vous croyez au fantômes? Sachez que si la réponse est négative, je vous dirais que j'en suis un.
Je penchais légèrement la tête sur le côté en plissant les yeux avec un sourire intéressé au coin des lèvres à l'attention de la demoiselle en entendant ceci, puis pris la liberté de tirer une chaise pour m'asseoir en face d'elle, tandis qu'un serveur arrivait pour prendre ma commande. Je me trouvais donc face à une charmeuse qui semblait très bien savoir ce qu'elle voulait, indéniablement. Malheur à moi, je n'étais qu'un homme face à tout ça. Un homme qui connaissait sa position et qui avait des principes bien ancrés, mais un homme quand même. Et le Jeu était mon plus grand point faible, ici, au Capitole. J'avais du mal à résister à l'appel d'une partie d'échecs. Mon regard scruta encore quelques instants les traits délicats de mon interlocutrice qui n'avait, en apparences, absolument rien qui puisse exercer un pouvoir répulsif sur moi ou qui que ce soit d'autre. Ce qui clochait chez elle, c'était ce qu'elle dégageait. Une aura de prédation, capable de vous choper dans sa main et de vous emprisonner entre ses griffes acérées par surprise si vous ne faisiez pas suffisamment attention à vous arrières. « Je serais tenté de confirmer votre théorie. » Mademoiselle l'inconnue.
Non, vraiment, d'où est-ce qu'elle venait ? Je n'aimais pas du tout le fait de ne pas savoir qui j'avais en face de moi, car mon besoin de contrôle impliquait de pouvoir identifier tout danger potentiel qui se présentait. Après tout, j'étais peut-être un vainqueur pour les uns et un être médiatiquement influent pour les autres qui avaient réussi à oublier d'où je venais à la base, mais vu la manière dont on me traitait parfois en m'imposant des demandes dégradantes au possible, ça me rappelait assez qu'un seul faux pas de ma part pouvait m'éjecter hors de ma zone confortable et qu'au final, je n'étais « que » le passe-temps du Capitole. Plus ou moins remplaçable et surtout très exposé aux dangers qu'amenaient la popularité en cas de désobéissance au grand manitou tout puissant. Aujourd'hui, à présent que j'avais une famille à la maison, je ne pouvais plus prendre autant de risques qu'avant. Il fallait que je me conforme au maximum et que j'évite à tout prix de fâcher les grandes instances, puis-ce que mon immunité ne tenait vraiment qu'à un fil. Or là, tant que je ne saurais pas à qui j'adressais la parole, j'aurais du mal à savoir exactement comment me comporter. Tout ce que je sentais, chez la jeune femme, c'est qu'elle avait un truc. Evidemment, je trouvais ça terriblement sexy et c'était sans doute son but, mais j'en avais terminé avec les rapport du genre vis-à-vis des gens qui ne me demandaient pas de retirer ma chemise et de les rejoindre dans un lit par contrat.
Doucement, mon buste se redressa de toute sa hauteur sur la chaise et je croisais mes mains en les déposant sur le rebord de la table d'un air plutôt décontracté. Eh bien si mon interlocutrice voulait nous mettre dans la séduction, pourquoi pas, au final. Nous jouions, après tout, et c'était ma meilleure source de résistance sociale. « Vous n'êtes pas une habituée du Capitole, n'est-ce pas ? J'aurais eu tôt fait de retenir un regard pareil, si c'était le cas. »