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I bleed it out Digging deeper just to throw it away [Scarlett&Stovan]
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Sujet: I bleed it out Digging deeper just to throw it away [Scarlett&Stovan] Lun 11 Nov - 16:40
C'était un dimanche matin, le matin d'un jour sans école, sans cours stupides où l'on apprend les mêmes choses depuis des années. Mais aussi le début d'une longue journée de travail à courir entre l'étable et les prés pour emmener les vaches manger un peu d'herbe verte. Elles au moins pouvaient se contenter de très peu et pourtant rester en forme et produire de la chair de bonne qualité. Il fallait ensuite que je les ramène à l'étable où j'allais devoir choisir celles que j’emmènerais à l'abattoir. Et puis, aller chez le boucher pour lui livrer la viande. J'allais devoir éviter les nombreux Pacificateurs un peu trop soupçonneux. C'est fou comme ils ont peur que les habitants des districts enfreignent la loi alors qu'ils ne se gênent pas dès qu'ils peuvent avoir un peu de viande ou de légumes en plus. Même les gens qui n'ont jamais rien fait de mal de toute leur existence ont parfois le droit à un contrôle pour savoir s'ils n'ont rien volé de leur production. Moi, depuis que mon père s'est fait exécuter, j'ai le droit a au moins un contrôle tous les mois, ce qui rend les choses difficiles pour récupérer de la viande car il tombe tout le temps quand je ne m'y attends pas. Ma grand-mère commence à être malade et ma mère ne bouge plus de son lit depuis la mort prématurée de mon père, comme si on lui avait coupé les jambes. Elle est effondrée et pleure tout le temps donc, je me charge de l'élevage, de la maison et de trouver de quoi remplir nos assiettes tout seul. Bien sûr, il y a ces gens qui viennent vendre leurs marchandises à petit prix en toquant aux portes des maisons les plus pauvres. Ils sont souvent à la recherche d'échanges. Mais, notre famille a de la chance car la viande est assez recherchée.
Juste après ma longue journée de dure labeur, je décidai de rentrer en courant jusque chez moi. Les Pacificateurs de la grand-place, où j'étais venu pour apporter notre production au boucher, me lançaient des regards pleins de suspicion mais, je continuai ma route. Intérieurement, je riais, je me moquais ouvertement d'eux, de leurs uniformes immaculés et de leurs grands airs. Extérieurement, je ne laissais rien paraître. Mon visage restait impassible et je continuai ma route. Le chemin était long pour arriver jusque chez moi, une maison parmi tant d'autres qui ne se différenciait en rien. Quand j'y arrivai enfin, je vis quelqu'un devant chez nous. C'était une fille, elle était de dos à moi et toquait à la porte avec une sorte de panier sous le bras. Je marchai vers elle, la contournai et me plantai là, devant elle. Son visage m'était familier. Une fille de ma classe sûrement. J'en fus certain après un long moment silencieux où je la regardai avec un visage neutre de toute émotion. « Qu'est-ce que tu veux ? » Demandai-je d'un ton distant. Je croisai les bras sur mon torse et m'adossai contre la porte d'entrée toujours fermée derrière moi. Je regardai le contenu de son panier de loin. Quelques fruits et légumes.
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Sujet: Re: I bleed it out Digging deeper just to throw it away [Scarlett&Stovan] Lun 11 Nov - 20:52
Dimanche, cinq heures du matin. Le soleil n’est pas encore levé, mais je sens Dina venir me chatouiller les pieds. Elle fait tout le temps ça, parce qu’elle sait que je vais me lever pour lui donner son pâté. Oui, un chat, vous imaginez bien. Pourquoi ? Parce qu’Anna n’a pas voulu qu’on le laisser errer à la rue. Une bouche de plus à nourrir, super. Je me lève du lit, de ce matelas qui est dur et me fait mal au dos, pour enfiler des vêtements descends et mes vieux souliers en cuir. Pas le temps de déjeuner, de toute manière il n’y a rien. Mon blouson attrapé, je sors de notre taudis de maison et marche dans les ruelles encore inanimées de la ville. Anémone habite à quelques ghettos de chez moi. Enfin, devant chez elle, je gratte à sa porte. Il vaudrait mieux ne pas réveiller son père, il se met vite de mauvaise humeur. Un peu comme papa quand il était encore en vie… Mais, Mr Baudelaire n’est pas comme mon père, c’est un homme bon. Toujours très gentil avec moi et ma famille. Il demande souvent des nouvelles de maman, mais son état est pareil depuis cinq ans. Mal, renfermée, dépressive,… barge. À l’école, les autres élèves doivent vraiment me prendre en pitié. Un père mort, une mère folle, un frère de six ans et une sœur de quatre. « Ô la pauvre Scarlett, avoir trois personnes sur le dos qui vivent en dépend de vous, ça ne doit pas être facile ! » Je les emmerde. Eux et leurs commentaires inutiles. Heureusement, il y a Nemo. Cette petite brune qui fait peur à tout le monde et qu’on admire pour sa beauté et sa force. Et aussi, pour son silence. J’aimerais tant être comme elle... C’est ma meilleure amie, je lui parle de tout. Elle sait même pour l’histoire avec papa, le… NON. Je ne peux pas dire ça. Si quelqu’un venait à le savoir… les pacificateurs viendraient pour moi et je serais condamnée à une mort atroce pour mon péché. Mon crime. La mort de mon père.
***
Le grillage séparant la ville de l’extérieur, de l’inconnu, comporte un trou. Assez petit, mais nous arrivons à passer par là pour sortir quand personne ne nous voit. À quelques kilomètres de l’extérieur nous avons planté quelques trucs, vraiment tout bête, mais c’est de la bouffe. Des légumes, qu’on revend. Le Dixième district est connu pour sa viande, pas sa végétation. Les champs sont froids, presque impossible pour la culture. Ce sont nous, les jeunes qui y travaillons. Boulot de merde, dans un pays de merde. Mais, en plus de cultiver, nous chassons. Nemo est tellement douée pour tirer ! Tandis que moi, je ne sais pas viser. Mais vraiment pas. Je m’occupe juste de faire quelques collets, ou ramasser des champignons. Il y a énormément de variétés, il ne faut pas les confondre. Certains peuvent rendre malade, voir donner la mort. Malgré mes capacités à la différencier –grâce aux nombreux bouquins que j’ai lu-, il faut toujours faire attention.
***
_ On se retrouve à dix heures à la Plaque! lui dis-je en nous quittant à notre retour au grillage. Elle part de son côté, et moi du mien. Je marche, encore, mais mes jambes ne sont pas engourdies. J’aime voir Nemo, c’est elle qui me rend le sourire. Elle ne parle pas beaucoup, c’est moi surtout qui complète les blancs, mais je sais qu’elle me comprend. On est un peu comme le Ying et le Yong, si vous voulez. Mes pas, un à un, me dirigent vers la petite ferme des Belvedere. Une gentille dame qui m’échange la plupart du temps ce que je lui apporte contre du lait ou des œufs. Pendant ce temps, Nemo doitt être à l’abattoir pour tirer un prix du lièvre qu’elle a chopé plus tôt. Après, on se retrouvera pour échanger ce que l’on a eu. Un regard en arrière, je me retourne, et PAF. Nez à nez avec un grand blond. Vachement costaud le mec… Ça ferait presque peur. Non. Il ne faut pas que je perde l’esprit comme ça, mon visage doit rester impassible de toute émotion. Comme le sien. Ça serait bête d’encore se mettre dans une mauvaise situation! Ses traits me paraissent si durs… Il-est aussi méchant qu’il peut en avoir l’air ? Sa voix, rauque et atrocement virile, me sort de mes pensées. Je reste assez ébahie face à la carrure du jeune homme, me gratte nerveusement le bras, et ne cesse de me tortiller. Vraiment gênant. _ Je… je… est-ce-que ta mère est là? dis-je en essayant de paraître sérieuse, et pas pour cette misérable fille, si petite, qui n’ose même pas lever la tête pour le regarder.
Sujet: Re: I bleed it out Digging deeper just to throw it away [Scarlett&Stovan] Ven 15 Nov - 21:06
Elle était là, debout devant moi. Pourtant, on aurait dit qu'elle avait vraiment besoin de s'asseoir. Elle avait l'air impressionnée et apeurée à la fois. Même si cela ne m’étonnait pas, car c'était la réaction de beaucoup de gens qui étaient amenés à se tenir face à moi longtemps. Elle ne devait pas s'attendre à ce que le fils de la femme douce, souriante et gentille qui lui ouvrait d'habitude soit une sorte d'armoire à glace. C'est vrai que ma mère était une femme plutôt aimée dans le district. Pas la plus populaire, ni même La plus aimée mais, la plupart des gens qui avaient eu l'occasion de lui parler avaient tous été plus ou moins charmés par sa personnalité et sa simplicité. De plus beaucoup savait ce qui lui était arrivé cinq ans plus tôt. Mon père, lui, avait été son exacte opposé. Il avait été quelqu'un de froid qui n'avait montré aucun amour pour personne de toute sa vie. Seul son métier lui importait et le fait d'avoir un enfant ne l'avait jamais enchanté. C'est en partie aussi un peu de lui que je tiens mon caractère de chien, même si pas mal d'autres choses ont aidé.
Elle, la brune, venait de me tirer de ma torpeur par quelques mots bredouillés. « Elle est fatiguée. » Je me grattai l'arrête du nez, un vieux tique que j'avais lorsque je me rendais compte que j'avais été désagréable. Je remarquai alors une petite feuille verte dans ses cheveux. Aurait-elle enfreint la loi ? Serait-elle allée dans la forêt pour ces quelques fruits et légumes ? Après tout, c'était logique. L'herbe avait beau être assez verte, il n'y avait pas grand-chose qui poussait d'autre ici. Alors que les terres aux alentours de la forêt étaient d'une qualité suffisante pour faire pousser quelque chose.
Je me redressai et mis mes mains dans les poches. Je la regardai droit dans les yeux. Ils étaient bleus, ce bleu que le ciel prenait par les plus beaux jours d'été. Celui que l'on ne voyait pas si souvent que cela dans cet endroit. Ceux de ma mère aussi étaient de cette couleur avant de prendre des nuances de gris à cause de la fatigue. Peut-être la tristesse aussi. Des cernes avaient même commencé à apparaître et ces joues ce creusaient de plus en plus. Personne n'aurait pu reconnaître la femme pleine de vie qui chantonnait en rentrant à la maison le soir, il y a à peine moins d'un an. Ma grand-mère pense qu'elle avait dû se sentir comme si on lui avait arraché une grande partie d'elle-même. Mais je n'avais jamais été vraiment là pour la réconforter, pour la prendre dans mes bras. Depuis des années je n'avais pas été là pour elle.
Regardant cette fille dont je n'arrivais pas à me rappeler le nom, je m'éclaircis la voix qui resta tout de même aussi grave et glaciale. « Tu viens vendre quelque chose ? » Je me demandais depuis combien de temps elle venait chez nous. Je ne l'avais jamais remarquée et ma mère ne m'en avait pas non plus parlé, même s'il faut dire que l'on ne se parlait pas beaucoup. C'est vrai que je me demandais souvent comment elle faisait pour ramener des œufs, sans pour autant être partie de la maison plus d'une ou deux heures.
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Sujet: Re: I bleed it out Digging deeper just to throw it away [Scarlett&Stovan]
I bleed it out Digging deeper just to throw it away [Scarlett&Stovan]