Danaé Tallis

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Je serai vieille, sans aucun doute. Je me vois idéalement mourir de vieillesse, là, dans ma petite maison qui donne sur les champs. Je ne me vois pas forcément mourir seule... J'espère ne pas finir seule même si la solitude ne me pèse pas tant que ça. La fenêtre serait ouverte, la journée serait belle... Une ultime brise caresserait mon visage marqué par le temps, un dernier rayon de soleil viendrait réchauffer ma peau...
Ma mort, je la vois paisible. Je me vois partir tranquillement, sereine d'avoir fait tout ce que je pouvais pour me faire une place ici, même infime.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Personne ne mérite ma vie actuellement. Mais je suis quelqu'un de dévouée, et je pourrais très certainement donner corps et âme pour protéger ceux à qui je tiens. Certes, ma nature réservée ne m'a pas encore permis de faire de telle rencontre dans ce monde si obscure, ce dont je me félicite. Enfin... partiellement seulement car j'aimerais malgré tout pourvoir avoir quelqu'un sur qui vraiment compter. Je ne défend pas de grande raison non plus, je suis une modeste habitante de District et je ne peux pas aspirer à de grandes choses, certainement.
Par contre, je pourrais très certainement mourir de tristesse si on venait à m'enlever ma liberté. Me retrouver seule, dans la nature, me délivre des entraves du quotidien et perdre cette immense source de bonheur m'affaiblirait clairement.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Je suis quelqu'un d'agile, de rapide et de discrète. Ces trois qualités me permettent de me déplacer facilement et silencieusement. J'ai développé ces capacités dans les prés et la forêt, avec lesquels la lenteur et le bruit ne sont évidemment pas compatibles. Vivant dans le Quatrième District, j'ai appris dès mon plus jeune âge à nager : je suis à l'aise dans l'eau et dans cet élément aussi, je sais me déplacer rapidement.
Je suis également apprentie guérisseuse. Certes, j'entame à peine ma formation, ce qui ne me permet pas de tout savoir, bien au contraire. Mais je connais tout de même l'essentiel en matière de soin, ce qui pourra peut être m'apporter un petit plus !

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Actuellement personne. Nous avons la chance d'avoir été épargné dans notre famille, et puis, nous sommes si peu nombreux que ça réduit un peu les risques, non?
Je n'ai ni frères, ni soeurs, ni même cousin, mes parents étant eux aussi enfants uniques. Je n'ai pas un grand nombre d'amis et eux aussi ont été protégés de la Moisson, Dieu merci.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

J'ai été assez surprise par cette annonce. Certes, je savais que des gens s'approchaient d'une révolte, les protestations s'amplifiant, notamment après cette terrible Expiation, mais de là a en venir si loin !
Savoir que le Treize existait toujours m'a quand même donné un peu d'espoir. Certes, je ne veux pas que des innocents meurent mais peut-être qu'on pourrait l'éviter ? Je ne souhaite pas rejoindre la rébellion pour l'instant mais je pense que cette affaire est clairement à suivre...!

JE VIENS D'UN MILIEU ni riche ni très pauvre, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE a été suffisante, bien que pas tout le temps abondante.. DU COUP, MON NOM A 7 RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'APPRENDS LE MÉTIER DE guérisseuse ET POUR TOUT VOUS DIRE, CA me passionne. JE SUIS DANS LE 4ÈME DISTRICT. AYANT 18 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

"Vous pensez qu'on sera libres un jour ?"

A peine après avoir prononcé le dernier mot de cette phrase, j'ai su que j'allais le regretter. Personne chez moi n'a ne serait-ce qu'une once d'espoir pour une révolte. Ni mon père, ni ma mère n'en n'ont réellement envie, en fait. Nous avons une vie tout à fait correcte dans le Quatre qui n'est certainement pas le District le plus pauvre de Panem. Ils ont toujours travaillé dur mais ils aiment ça. En fait, ils n’émettent aucune objection au système mis en place par le Capitole.
Alors, quand j'ai abordé le sujet de liberté, je m'attendais à de l'incompréhension de leur part.

"Mais, Danaé... qu'est-ce que tu entends par libres ?"

Evidemment, ils ne peuvent pas comprendre. Ils ne m'ont jamais réellement cernée... même si je suis leur seule et unique fille. Je sais qu'ils m'aiment, bien sûr... mais nos centres d'intérêts ne sont vraiment pas les mêmes. Ils n'ont jamais saisi ma soif de liberté, mon désir de vivre sans les contraintes que nous imposent le Capitole.

"Ben... je ne sais pas. Est-ce qu'on arrêtera la Moisson par exemple ?"

Cette année sera d'ailleurs ma première Moisson. Jusqu'à présent, je l'ai regardé sans grande émotion. Je n'ai ni frère, ni soeur, ni même cousins qui ait dû subir cette épreuve. Je ne sais pas vraiment ce que représente la Moisson pour ceux qui risquent de tout perdre. Je sais bien que c'est quelque chose d'horrible, mais je n'en ai jamais ressenti les vrais conséquences... jusqu'à présent. La Moisson approche de plus en plus, et je me sens chaque jour un peu plus emprisonnée. J'ai l'impression d'étouffer, de ne plus pouvoir respirer. Certes, je n'ai qu'un seul Tessarae mais on a déjà vu des jeunes de douze ans participer aux Jeux de la Faim... Sans qu'ils n'aient rien demandé.

"Ah... C'est de ça que tu parles... Danaé, écoute..."

"Non ! ... Je ne veux pas que tu me dises que tout va bien se passer. J'appréhende tellement cette journée, maman. Je ne veux pas quitter le District. Je ne me sens pas si mal ici... J'ai peur d'être appelée."

Voilà, c'est dit. J'ai réussi à lâcher ce que j'avais sur le coeur. J'ai pu en parler avec mes parents, ou du moins ma mère. On ne discute pas souvent, mais c'est vrai que la situation est assez exceptionnelle. Les premières fois sont toujours mémorables, que ce soit en bons ou en mauvais termes et il est clair que j'ai besoin de me confier.
Étonnamment, ma mère s'approche de moi et me serre dans ses bras. Etonnamment, oui, car l'affection n'est pas débordante chez nous, et le contact physique reste assez limité; c'est dire comme la situation est importante !

"Danaé, ma belle,... Nous sommes passés par là ton père et moi, et nous avons été épargnés. En plus, nous avons fait notre possible pour que tu n'ai aucun Tessarae a prendre. Les risques que tu sois piochée sont infimes !"

Et elle a raison. Elle a parfaitement raison. Nous sommes si nombreux dans le Quatre... Je ne suis pas la seule ici. Mon nom ne sera écrit qu'une seule fois après tout, non ? Une tout seule petite, petite fois. Et puis, je ne serai pas forcément seule. Mes amies seront là et nous nous serrerons probablement les mains, dans l'espoir d'être épargnées pour cette Moisson. Qui sait ?

☼☼☼

J'ouvre les yeux alors que je suis allongée dans ma chère, chère prairie et je me souviens... Six années ont passé et je n'ai pas été appelée à cette Moisson là, ni aux cinq autres qui ont suivies. Je ne sais pas à qui je dois cette chance, mais je sais que, qui que ce soit, je lui suis redevable.
Ma prochaine Moisson sera ma dernière et j'espère que le sort pourra m'être aussi favorable que ces dernières années qui, malgré tout, m'ont souri.
Je relève doucement le buste, pour pouvoir m'asseoir et profiter de ce qui m'entoure. La journée et belle : l'été se prolonge ici, dans le Quatre et je suis heureuse de pouvoir profiter de cette journée, sans contrainte. J'ai pu m'échapper du travail qui m'attendais pour venir ici, là où je me sens le mieux... et les conséquences seront sans doutes mauvaises mais qu'importe. Le Pacificateurs ne me prêtent pas attention. Ils pensent sans doute que je suis une illuminée, qui aime passer du temps seule dans la nature et qui rêve de pouvoir desceller tous les secrets que nous cachent les plantes. Mais qu'importe ! Au moins, je n'ai pas a subir leurs remontrances.

Je me relève alors et profite encore un peu de ces derniers rayons de soleils, si doux. La Moisson approche, certes, mais rien ne pourra m'enlever cette sensation de bonheur intense qui m'envahit pendant que je profite de ma liberté. Pas même une arène. Je me connais assez pour pouvoir l'affirmer.
Alors que la journée s'achève, je m'arrache, à contre-coeur à cette nature qui m'est si chère, pour rentrer chez moi. Certes, mes parents ne seront sans doutes pas encore là, trop occupés à gérer la poissonnerie, mais il faut bien retourner à la réalité à un moment ou à un autre... Ne pas s'enfermer dans cette solitude, aussi douce soit-elle.
J'attrape alors le petit sac dans lequel j'avais mis mes affaires et je rentre à la maison, le cheveux aux vents... La vie peut parfois être si belle quand nous ne sommes pas soumis à l'influence du Capitole !

Gemma K. Mubstin a écrit:

(Sud power Même si le Sud-Ouest c'est plusse mieux )

Ludmilla-Chuck Ameïthys a écrit:

Gemma K. Mubstin a écrit:

(Sud power Même si le Sud-Ouest c'est plusse mieux )

je n'aurais pas dit mieux.