ksenia blue svanhild daell

❝ WHAT ARE YOU WAITING FOR ? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Comme celle des autres : sans intérêt. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde redoute la mort. Je pense simplement que c'est une étape comme une autre pour chacun de nous. Les gens du Capitole mourront, les habitants des districts aussi, tout comme les pacificateurs; peut-être dans différentes conditions, certes, mais cela reviendra au même. Au final, on sera tous six pieds sous terre. Pas plus, pas moins. Alors ma mort, je ne la vois pas vraiment. Serai-je vieille et ridée ? Aurais-je eu le temps de vivre ? Ou bien serai-je entrain de courir dans l'arène des prochains Hunger Games, lorsqu'on me lancera un couteau et m'achèvera ? Je n'en sais rien, vraiment rien. En attendant, j'essaie de profiter de ma vie avec Yellow et les autres.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour Yellow. Pour ma mère aussi, et puis mon père, pourquoi pas. Mais pour Yellow. Un jour, j'ai fait un rêve plutôt étrange. Oui, étrange. C'était la Moisson à venir, la prochaine. Le nom qui était sorti était celui de ma soeur, de ma chère et tendre blonde. Sans savoir comment ni pourquoi, je m'étais retrouvée ensuite sur l'estrade, devant tous ces gens du district. Ma soeur criait et pleurait au loin, car on l'avait visiblement fait partir. Et j'étais là, plantée comme une imbécile, sur tous les écrans de Panem. Autant dire que j'aimerais que son nom ne sorte pas. Mais si jamais c'était le cas, alors je répéterai sans aucun doute mon rêve.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

C'est une bonne question. En fait, comme je ne viens pas d'un district très défavorisé, je n'ai pas dû m'en remettre à la chasse, ni au vol, pour survivre. Et n'étant pas non plus des districts de carrière, je n'ai pas vraiment eu d'entraînements secrets-même-si-hors-la-loi. Donc niveau survie aux Hunger Games, je n'aurais pas tenu longtemps ... si jamais je ne faisais pas au moins un peu de course avec ma soeur. Ouais, des fois quand l'envie nous prend, on n'hésite pas à aller des les plaines ou aux lacs, histoire de nager, de courir : de gagner un peu d'endurance. On dit que c'est pour nous préparer, si jamais le sort nous avait été favorable, mais je pense plutôt que c'est pour garder la ligne avant tout, si vous voulez vraiment mon avis. Et c'est durant ces petites phases de jeux communs (on les appelle comme tels car on s'amuse plus qu'autre chose, entre nous) que je me suis découvert une certaine rapidité. Alors que Yellow saute dans tous les sens comme un cabri, passe des planches à presque un mètre cinquante du sol (chose qui m'est absolument incapable de faire, à cause du vertige et à cause de ma non-souplesse dont je fais preuve), je peux atteindre des pics de vitesse qui l'impressionne. « Tu m'as encore mise dans le vent, soeurette ... Mais tu ne sais pas faire ça ! » Et là, elle s'était accrochée à une branche d'arbre, était montée puis avait redescendu en faisant un salto. J'en étais restée bouche-bée. Ce sont de petites anecdotes banales qui me remontent ainsi à la mémoire. Sinon, je sais que je peux passer inaperçue; vous me direz, la discrétion c'est mon fort. Pas très grande et pas très lourde, mon gabarit arrive à se nicher un peu partout : j'étais la meilleure au cache-cache, j'arrivais à trouver les plus belles planques auxquelles on n'aurait jamais pensé et ma patience faisait toujours dire aux autres enfants, dont ma soeur : « Bon, allez Blue ! T'as gagné, maintenant sors ! » Je suis plutôt le genre passif mais réfléchi, et je dois reconnaître que j'ai eu ma période plantes. Je sais donc celles qu'il faut éviter et celles qui permettent de survivre. Par contre, il faut avouer que je suis une vraie brêle en ce qui concerne le maniement d'armes, que ce soit l'arbalète, la massue ou autre objet à tuer. Enfin, c'est ce que j'aurais dit il y a peut-être quatre ou cinq mois de cela, avant que je ne rencontre Zadig. Maintenant, je sais utiliser et lancer des couteaux, même si ce n'est pas à la perfection, je me débrouille. Et surtout : le corps à corps. Je sais me battre à mains nues, chose efficace ... si l'ennemi est démuni d'arme.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Des proches ? Je ne crois pas, non. Ah, peut-être en y repensant bien. Oui, oui. Du côté de ma mère : c'était un Carrière du Un. Un cousin bien éloigné de ce que je m'en rappelle. À la fin du jeu, il ne restait plus que lui et la fille de son district : sa petite amie. La peste a profité d'un moment d'inattention de la part de mon cousin pour lui retourner la tête. Je revois encore ce grand sourire qu'elle a affiché, les mains en l'air pour crier victoire ... Sinon, pas de proches proches, non.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Ce débat m'importe peu, à vrai dire. Je ne suis intéressée d'aucune façon, et ce, d'aucun des deux partis en jeu. Même s'il est vrai que je ne suis pas pour les agissements du Capitole. En tout cas, vous ne me verrez pas prendre les armes et me jeter sur un Pacificateur, et à l'inverse, ne me verrez pas dénoncer un rebelle. Ça les regarde, eux. Et nous, d'accord, mais quand même. S'il veulent faire des morts inutilement, qu'ils s'usent et pas nous. Je crois que tout ce que je viens de dire a été développé depuis que je connais Zadig, que je soupçonne vaguement d'appartenir aux membres de la rébellion. M'enfin bon, ne croyez surtout pas que je serais prête à les rejoindre par amour. Et puis, qui a parlé d'amour ?!


JE VIENS D'UN MILIEU plutôt favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n'est pas abondante mais presque. DU COUP, MON NOM A douze chances d'être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER D'hôtesse d'accueil au centre de recherche du district trois ET POUR TOUT VOUS DIRE, CE METIER ne me déplaît pas. JE SUIS DANS LE troisÈME DISTRICT. AYANT dix-sept ans JE peux toujours PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je m'entraîne par-ci, par-là, sans même trop le vouloir, pour la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

« Comment s'appellent-elles ? » « Blue et Yellow. » Ce qu'on pouvait être mignonnes à notre naissance, je vous jure. Ma mère nous a ressorti les photos, il n'y a pas si longtemps de ça. Une petite brune et une petite blonde. Des fausses jumelles, oui. La seule choses que nous avons en commun, c'est le nom de famille, la date de naissance et nos secrets. Sinon, elle est plus grande que moi, fait deux pointures de plus que moi. Et pourtant, on s'aime à la folie. Notre père est ingénieur au centre de recherche du district trois, il a toujours été passionné par la science et c'est ce qui lui a valu ce poste. Notre mère est tombée amoureuse de ce rêveur aux idées farfelues (un jour, il a construit des ailes aérodynamiques en fer de canettes et qui carburaient au crottin de cheval, allez savoir), alors qu'elle faisait une escapade dans ce district : à la base, c'était une Carrière du district un (comme quasiment tous les membres de sa famille), mais jamais son nom n'a été tiré au sort. Ce qu'elle en connaît des choses en matière de survie ... Mais jamais elle n'a voulu nous les montrer, comme si elle nous avait refusé un couteau, ayant peur que nous nous blessions. Quand elle l'a vu, elle a tout de suite su que c'était l'homme de sa vie et a alors immigré dans le Trois. Et même si la vie n'y est pas aussi belle qu'au Un, notre mère s'y plaît tout comme nous.

Puis nous avons grandi. Ces petites soeurs qui jouaient à la corde à sauter ensemble, qu'on adorait habiller pareillement et qui s'amusaient à parler en même temps, ont vu leur corps évoluer. « Ah, parce que vous êtes soeurs ? ... Jumelles ?! » Dès notre première Moisson, on n'aurait plus dit que nous étions jumelles. Et nos caractères divergèrent également. Tandis que Yellow était devenue la fille la plus extravertie et hyperactive du district - comme ma mère à son époque, je m'étais blottie dans mon cocon de douceur et de passivité - ressemblant de plus en plus à mon père. Mais je pense que ces nouvelles différences nous ont unies un peu plus. Je canalisais l'énergie de ma soeur, et elle m'ouvrait petit à petit au monde extérieur.

« Tu sors, Blue ? Piotr et Misha sont venues nous chercher. » « Vas-y sans moi, je vous rejoindrai. Je veux d'abord terminer ce chapitre. » Vers quatorze ans, je me détachai un peu de cet univers et ne passai plus vraiment de temps avec nos amis communs (car nous avons toujours eu les mêmes, Yellow et moi). Je lisais de plus en plus, passais mon temps dans les plaines ou au bord des lacs. Je rêvais. J'imaginais tout un tas de choses, sans queue ni tête. Et si le Capitole n'existait pas ? Et si j'avais été Pacificatrice, ou bien tribut, comment aurais-je bien pu évoluer ? Tout plein de questions sans vraiment de réponse. Yellow ne me comprenait pas, bien que je me forçais à le lui répéter maintes et maintes fois. « Les rêves ne t'apporteront pas grand chose. Viens plutôt jouer à la balle avec nous ! » À partir de ce jour, je ne lui racontai que des secrets inventés et futiles, qu'elle croie que j'en avais fini avec ces choses là et qu'on ne m'embête plus avec ça. On me trouva alors trop passionnée, trop émotive et trop renfrognée. Trop belle mais pas assez caractérielle. Pas assez expansive, pas assez ouverte et trop apathique-like. Pourtant s'ils savaient tout ce à quoi je pense, tout ce que je ressens et tout ce que j'aimerais raconter au monde. Je pense simplement que personne ne s'est jamais vraiment intéressé à moi, car il serait facile de deviner ces simples petites choses-là, en me côtoyant un minimum. Et si vous voulez savoir, je n'en veux pas à ma soeur. Yellow vit sa vie mais ne me critique jamais : si elle ne me comprend pas, je ne peux pas lui en vouloir.

Dès que j'eus quinze ans, mon père nous présenta, Yellow et moi, à ses collègues de travail. Même s'ils s'annonçaient comme simple ingénieurs, nous savions toutes les deux qu'ils fabriquaient des choses pas commodes là-dedans. Mais, au risque de me répéter, cela ne m'intéressait pas. Qu'ils travaillent pour le Capitole, pour les Rebelles, qu'ils financent une quelconque guerre ou la fin de Panem, tout ça me dépassait. Je n'en avais que faire. Seules comptaient pour moi mes rêveries, seules elles en valaient vraiment le coup. Entre temps, j'avais obtenu un petit poste d'hôtesse d'accueil du bâtiment où travaillait mon père (en fait, je n'allais plus à l'école depuis une ou deux années déjà, ma mère assurant me scolarité d'un part, et les livres d'autre part). Mon rôle était de sourire aux gens, de leur dire que la sortie était par-là, ou de faire mine d'appeler les bureaux pour leur dire que - finalement - la sortie était toujours par-là. Pourquoi ? Je n'en savais trop rien.

Seize ans et j'avais déjà l'impression de m'ennuyer. Ce poste d'hôtesse qu'on m'avait confié pour une ou deux semaines, je l'ai gardé car ils trouvaient que j'étais parfaite dans le rôle de la secrétaire qui renvoyait les gens d'où ils venaient, mais avec le sourire. Mais ma vie m'ennuyait. L'éloignement avec Yellow se faisait ressentir, bien plus qu'auparavant. Nos proches commençaient même à s'en apercevoir. « Bah tiens, où est Yellow ? » « Mais Blue n'est pas avec toi ? » Le lac ouest était devenu mon terrain de jeu favori : en fait, il y avait bien un petit bois - comme une petite clairière - à l'abri des regards. Je n'avais jamais vu personne aux alentours. Jamais, avant le jour où je rencontrai Zadig.

« Eh, tu vas tomber ! J'espère que tu sais nager, au moins, parce moi pas. Alors ne compte pas sur moi pour me jeter à l'eau et te ramener au bord ! » Cette grosse voix venait de derrière moi, qui me trouvait debout sur une motte de terre, prête à plonger dans l'eau. Mais de quoi se mêlait-il ? Ne pouvait-il pas juste continuer son chemin et m'ignorer ? Sans savoir trop pourquoi, ses paroles et le ton qu'il avait employé m'avait agacée : « Ce que je fais ne te regarde pas, et puis, je saffnajéena ... » J'avais balbutié. Comme une môme de maternelle, je n'avais pas réussi à finir ma phrase sans trébucher lamentablement sur des mots aussi simple. Quelle gourde j'avais fait. Puis je l'entendis rire. J'avais adoré ce moment. Vraiment. Un inconnu qui se foutait de moi, je n'avais besoin que de ça. Je m'assied là où je me tenai auparavant, et tournai la tête en sa direction, lui lançant un regard noir, tandis qu'il s'esclaffait toujours. « Rien compris, ma belle. Si tu me la refais - » « Va t'en, ouste, du balai ! » « ... Mais tu as fini ta phrase sans t'emmêler, c'est magnifique ! » Alors là, cet homme venait de dépasser les bornes. Il avait l'air plus âgé, à bien le regarder. Il riait, comme les autres, de mes difficultés du langages. En fait, non, je me savais cultivée en la matière; mais c'était encore ce trop-plein d'émotions qui revenait à la charge, me démonter mes phrases. Mais contrairement aux autres, il n'était pas parti en essayant de le raconter aux autres qui n'auraient pas entendu. Il est resté. S'est assis à côté de moi et à commencer à me parler comme si nous étions amis de longue date.

Et cela dure depuis quelques mois. Yellow a laissé place à Zadig, ou plutôt, Zadig a évincé Yellow. À cet abruti, je ne le lui dirai pas mais il compte pour moi, autant que ma soeur. Dois-je le considérer comme mon frère, ou quelque chose comme ça ? Je n'en sais rien et, encore une fois, je m'en contrefiche. Je m'en balance, tout comme son histoire, tout comme son passé, tout comme sa vie antérieure. Malgré ces six années qui nous séparent, nous nous entendons comme des chatons d'une même portée. Comme des oiseaux du même nid. Vous le croyez, vous ? Zadig me redonne le sourire. Il arrive à me faire désirer le lendemain. Il arrive à me faire apprécier le jour-même. Et à regretter la veille.

Que se passera-t-il demain ?

choix d'avatar orgasmique quoi
rebienvenue

tu peux toujours changer d'avis tu sais, je dis ça, je dis rien

Tu viens d'être validé, mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici. Si ton personnage est de la famille du maire de son district, tu peux le recenser ici pour éviter toute incohérence. S'il est membre d'une équipe de préparation (mentor, styliste, hôte(sse), c'est par ici que ça se passe. A vérifier que le rôle convoité est bien libre.
Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay