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 KAREL&VIOLET “ Remember. ”

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MessageSujet: KAREL&VIOLET “ Remember. ”   KAREL&VIOLET “ Remember. ” Icon_minitimeDim 22 Jan - 15:31

“ Remember, we're madly in love, so it's all right to kiss me anytime you feel like it.”
KAREL&VIOLET “ Remember. ” Szfzg2

Comme tous les jours, je me levais à l'aube. J'avais fini par perdre quelques peu le sommeil depuis l'annonce de la rébellion. Trop de pensées traversent mon esprit, une fois mes yeux fermés. Je n'avais personne pour les apaisées, plus maintenant, depuis de longues années à présent. Je vivais encore chez mes parents, la vie étant dure même avec deux médecins à la maison. Du moins, un médecin et une sage-femme. Chacun ses patients, chacun ses occupations, mais presque toujours les mêmes idées. Participer à la rébellion et tout le toutim. Depuis l'incident que nous avions eu dans le district deux, à cause de nos opinions, nous nous faisons plus discret que jamais. Autant laisser les pacificateurs dans l'ignorance jusqu'au bout … Je me glissais hors de mon lit, mes pieds nus touchant le sol dur et froid. Je frissonnais avant d'attraper mes vêtements, et de les enfiler. Puis, à pas lent, je me dirigeais vers la cuisine, et m'y coupais un bout de pain avec parcimonie, le mâchant sans grande conviction. Mon père se leva à son tour, s'asseyant en face de moi en m'adressant l'ébauche d'un sourire. Je sais à quel point, il s'en veut. Il culpabilise depuis que nous avons quitter le district deux. Il regrette de nous avoir mis en danger et de m'avoir obliger à quitter la seule personne que j'ai jamais aimer. Trop de sentiments négatifs le ronge, je le vois chaque jour, bien que je fasse tout mon possible pour lui démontrer que je ne lui en veux pas. Il a fait cela pour notre bien à maman et à moi. Je lui rends son sourire.  « Il te reste assez de remèdes ? », lui demandais-je, doucement. Mon père m'avait tout appris, du métier de médecin à la fabrication de remèdes divers et variés.  « Pour aujourd'hui cela devrait aller, mais il faudrait en refaire. Sait-on jamais.», me répondit-il. Car oui, on ne sait jamais ce qu'il va nous tomber dessus chaque jour. J'hochais la tête, me levant pour m'atteler à la confection d'une nouvelle réserve de remède. Une heure après, on frappa la porte. Amenant déjà un blessé dans le cabinet de mon père. Je soupirais, délaissant ma besogne pour aider les personnes qui l'avait amener, à le déposer sur la table. En attendant, l'arrivée de mon paternel, je m'attelais à la désinfection des plaies. Alors que mon père posait à présent les questions importantes. Une fois que mon père eut la situation en main, je le laissais avec son patient, retournant à mes herbes.

Et la journée passa, apportant son lot de malades et de blessés. Pourtant, on ne sait jamais ce qu'il va se passer dans une journée à Panem. On cogna une nouvelle fois à la porte, je l'ouvris. Celle-ci laissa place à un jeune homme portant une femme enceinte … sur le point d'accoucher.  « Mon dieu, Marla ! », m'écriais-je, en reconnaissant la jeune femme.  « Suivez-moi ! », lançais-je à la personne qui était avec elle, sans faire attention à qui il pouvait bien être. Je les conduisais dans une petite pièce, où se trouvait un lit de fortune réservé aux femmes qui accouchaient. Une fois, que le jeune homme déposa Marla sur la couche, je relevais les yeux vers lui pour le remercier, mais le 'merci' resta coincé dans ma gorge. Ces yeux … j'aurais pu les reconnaître n'importe où malgré les années qui s'étaient écoulées. Karel. Karel se trouvait devant moi. Que faisait-il ici ? Comment pouvait-il être là ? Le feu me monta aux joues et les larmes n'étaient pas loin non plus. Je détournais le regard, intéressant de nouveau à ma patiente qui avait de plus en plus mal.  « Violet, j'ai … j'ai perdu les eaux, j'ai eu tellement peur. », commença Marla. Je lui murmurais des paroles rassurantes, et lui administrais un remède contre la douleur. J'étais tendue, tellement de souvenirs refaisaient surface … Lui et moi, dans la même pièce, c'était tellement inespéré. Je procédais à l'accouchement, ne me préoccupant que de la future maman. Je ne savais pas si Karel était encore dans la pièce ou si il était parti. Je n'avais pas le choix, je devais m'occuper d'elle avant tout. Quelques temps, plus tard, des cris retentirent, l'enfant de Marla était là à présent. Je me retins de pleurer, comme la jeune maman, lorsque je lui remis son petit joyaux, repensant à ma propre expérience.  « Félicitation, c'est une petite fille ! », annonçais-je.  « Joy. », me répondit Marla avec un sourire non dissimulé. Je me lavais les mains et quittais alors la pièce, pour voir le mari de Marla attendant déjà. Il avait dû être affolé de ne pas la voir revenir ou alors on l'avait prévenu.  « Félicitation, elles vous attendent à côté ». Le jeune papa me remercia et ne se fit pas attendre pour rejoindre sa famille. Je croisais alors les yeux de Karel, une nouvelle fois. Je passais une main nerveuse dans mes cheveux, la gorge nouée. C'est là que je remarque son uniforme de pacificateur, mon sans ne fait qu'un tour. Que pouvais-je lui dire ? Est-il devenu comme son père ? Non, ce n'était pas possible, sinon il n'aurait jamais amené Marla, il l'aurait laissé accouché toute seule ... Mon cerveau bouillait mais mon cœur me dicta ma conduite. Je m'avançais doucement vers lui, caressant ensuite sa joue du bout de mes doigts.  « Qu'... qu'est ce que tu fais ici ? », demandais-je. Les larmes traitresses glissèrent le long de mes joues. Silencieuses. Je ne savais pas si il allait me repousser ou me serrer contre lui. Trop d'années nous sépares, je le sais bien, mais il m'avait bien trop manquer pour ne pas agir ainsi.
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MessageSujet: Re: KAREL&VIOLET “ Remember. ”   KAREL&VIOLET “ Remember. ” Icon_minitimeJeu 26 Jan - 13:14

KAREL&VIOLET “ Remember. ” Tumblr_lwvzy9FoAj1r4i5hx
Violet & Karel


Le ciel se joue de toi Karel, tout autours de toi n'est que l'illusion que je veux bien te faire voir, si bien que tu ne réalises même pas si tes rêves sont des réalités ou si ta réalité entière n'est qu'un rêve. Tu es né pour ne pas savoir, pour n'avoir aucune notion du temps, aucun sentiment d'amour, tu n'es que l'ombre de toi-même et cela semble te convenir à merveille. Ne pas penser, fermer les yeux pour atteindre l'ataraxie que tu cherches tant sans jamais réussir à la trouver. Te voilà de nouveau, étendu sur le lit de fortune que l'on à dressé pour toi, emmitouflé dans quelque chose qui te parait réconfortant mais qui ne fait qu'augmenter tes chances de passer inaperçue. Le jour viens de se lever au dehors des volets clos qui peuplent cette pièce épurée et sans aucune couleur, tu peux sentir l'air froid transpercer le coton de ta mince protection que tu t'obstines à garder sur toi. Cela faisait bien longtemps que tu n'était pas venu dans le district 6, tu ne l'aimes pas celui-ci, trop d'odeur de médicaments et de morts que tu ne peux supporter, mais les missions restent les missions et tu fait toujours ce que l'on te demande, n'est-ce pas Karel ? Tu es un bon garçon, tu l'as toujours été, et c'est ce fait que certains te reproche, d'être quelqu'un de trop bon. La veille tu as de nouveau réussi à te tourner en ridicule devant tes collègues, refusant de frapper un enfant qui avait volé du pain pour sa famille, les autres te prennent pour un idiot impossible de réfléchir et tu les laisse faire, fatigué de cette vie que tu ne comprends plus. Tu es un idiot Karel, n'essaye pas de te prouver le contraire. Tes jambes se mettent à bouger d'elles-même, ressentant le besoin de s'activer plutôt que de finir engourdies par le froid. Ils ont posé ton uniforme propre dans un coin de la pièce, sa couleur blanche ressortant et pétillant dans tes rétines encore endormies, tu le hait cet uniforme, autant que tu te hait toi-même. Ce métier, cette destiné, c'est ce qu'il y a de meilleur pour toi, pour tous.

Tes pas te mènent dans la salle à manger où règne déjà un odeur de café chaud et de tartines mielleuses, le goût du miel vient heurter ton palais et tu ne peux t'empêcher de fermer les yeux pour savourer ce qui fait de toi un être humain et non une machine, la nourriture. « Alors Vanderüut, prêt pour une nouvelle journée à terroriser les gamins ? » Il te regarde avec des yeux moqueurs auxquels tu t'es tant de fois habitué, si bien que ces paroles ne te heurtent pas autant que les premières fois, même si tu ne peux t'empêcher de ressentir de la colère. Tu voudrais pour lui enfoncer sa petite culière dans la gorge, et dieu sait que tu en serait capable puisque tu es bien plus fort que la totalité de ton unité, mais tu ne le fera pas, n'est-ce pas Karel ? Parce que tu faible. « Et cette fois-ci essaye de ne pas nous faire honte en refusant les ordres. » Ils te bousculent, tous un par uns, et tu ne dit rien. Triste vie mon pauvre Karel. Regarde toi, incapable de mettre un pas devant l'autre correctement, je comprend mieux pourquoi tout le monde t'abandonne à chaque fois. Il est grand temps que tu sortes de cette endroit que tu pollue l'esprit et fait de toi une simple marionnette. L'air est frais dans le district, les arbres sont recouverts d'un givre blanc qui illumine tes yeux, peu de gens osent sortir par ce froid hivernal et pourtant les pacificateurs se doivent de surveiller n'importe quelle action susceptible de mener à une quelconque révolution. Quelle connerie, n'est-ce pas Karel ? Personne dans le district six ne cherche à mener une révolution, les pacificateurs seraient déjà au courant si quelque chose se déroulait dans les environs, peut-être le Capitol vous aviez-t-il envoyé pour rien, ou juste pour se débarrasser d'une unité de bons à rien. Tu te laisse aller à tes pensées, oubliant simplement que tes pas sont censés te mener à l'hôtel de ville pas dans des rues peuplées de maisons aux volets tirés, tant pis. Une jeune enfant à la chevelure blonde te coupe le passage, puis elle te regarde avec ses yeux verts à en faire fondre la neige avant de s'excuser et de repartir. Arrête donc ton cinéma Karel ? Toi, avoir des enfants ? Tu n'aimes pas capable de t'élever toi-même, et puis que ferait-tu d'un enfant ?

Un cri déchire tes pensées et te rappel à l'ordre, inquiet tu sort ton arme de ton holster positionné sur ta hanche, prêt à faire face à n'importe quelles circonstances. Les cris te guident jusqu'à une ruelle entre deux habitations, une femme se tient là, à genoux dans la terre et se tenant le ventre en les bras. « Aidez-moi, sil vous plait.» Tu voudrais pouvoir partir, appeler quelqu'un d'autre plutôt que de faire face à cette situation. Tu n'es pas censé aider les gens Karel, tu es un pacificateur bordel ! « Je suis en train de perdre les eaux, le bébé arrive. » Bébé. Enfant. Ces mots tournent dans ta tête et il te faut prendre une décision, maintenant, sous quoi cette femme n'aurait peut-être jamais la chance de donner naissance à cet enfant. « Je vais vous aider. » Tu ranges ton arme d'un mouvement rapide et te place aux côtés de la femme, la relevant de ta seule force afin de lui donner un appuie pour faciliter ses pas. « La sage-femme …. C'est la maison … là. » Elle te montre du doigt une maison semblable aux autres et tu te hâte, de peur que cet enfant n'arrive avant que vous n'ayez le temps de franchir le seuil de la maison abritant l'aide que tu attends. Avec ta force et ton entraînement tu arrives à la traîner sans qu'elle n'est à faire beaucoup de geste, tu pousses la porte de la maison avec ton épaule valide, entraînant la future mère à tes côtés. « Mon dieu, Marla ! » La voix de la jeune femme te sort de ta léthargie et tu peines de plus en plus à soulever cette femme enceinte qui commence à te griffer les dos. « Suivez-moi ! » La jeune femme s'élance devant toi sans que tu n'es le temps de dire quelque chose, tu la suit d'un mouvement rapide pour enfin mettre fin au calvaire de cette femme qui ne peut s'empêcher de te crier dans les oreilles. Tu l'as déposé rapidement sur un lit préparé à l'occasion et tu lâches la femme sans crier gare. Est-ce de la peur que je perçois en toi Karel ? Pourquoi as-tu peur ? Ça n'est pas comme si cette femme était la tienne, tu n'as rien à craindre de ce côté-là … Oh. Je viens de comprendre l'origine de ta peur. C'est elle Karel, tu pourrais la reconnaître entre mille, tout son visage t'es familier et tu ne peux t'empêcher de cligner des paupières pour être sur que tout cela est bien la réalité. Violet. Devant toi. Tu voudrais t'enfuir de nouveau, prendre la porte de cette maison et ne jamais te retourner. Ne pas avoir à subir son regard et sa présence, et tous ces souvenirs qui remontent à toi comme des bulles de champagnes.

La pièce te paraît soudainement trop petite, elle rétrécie de plus en plus, te forçant à t'asseoir sur l'une des chaises pour éviter de vaciller sous le poids de ta mémoire qui ne cesse de te rappeler que cette femme n'est autre que la jeune adolescente pour qui tu aurait donner plus que ta vie, et qui t'as quitté sans le moindre mot. C'est de la colère que je sens monté en toi, comme une vague qui te prendrais par surprises et t'entraînerait au fin fond des abysses, dans le noir et la peur. Tu peux entendre les cris de la femme enceinte, tu as beau savoir qu'il faudrait mieux partir pour ne pas avoir à affronter son regard une minute de plus, mais tes pieds restes bien ancrés dans le sol, impossible à déplacer. Elle entre de nouveau dans la pièce tandis que l'autre jeune homme qui se tient à tes côtés cours à plein poumons pour rejoindre sa moitié. Tu te relève, sans vraiment savoir quoi faire dans ce genre de situation, faut-il que tu partes ? Faut-il que tu restes ? Serait-il acceptable de lui enfoncer ton poing dans le visage pour t'avoir abandonné quelques années plus tôt. Elle s'avance vers toi et tu ne peut plus reculer, ton dos touchant quasiment le mur de la maison colorée, ses mains se frayent un passage jusqu'à ton visage, t'effleurant du bout des doigts. Une larme salée vient de déposer dans tes yeux bien que tu essayes sans grande force de la retenir. « Qu'... qu'est ce que tu fais ici ? » Tiens, elle à n'a pas l'air aussi à l'aise que tu avais pût le penser, n'est-ce pas Karel ? Que vas-tu faire maintenant ? Fuir, ou rester pour affronter tes souvenirs et les yeux de ton ancienne amante qui te transpercent de par et d'autre ? « Tu … Tu oses encore me parler … Après tout ce que tu m'as fait ? » Les morts sortent de ta bouche comme des projectiles lancés à pleine puissance, tu ne te contrôle plus, faisant glisser sa tête sur le côté pour séparer ses doigts de ta peau. Tu voudrais pouvoir lui crier qu'elle n'a rien à faire ici, qu'après tout ce temps elle ne devrait même pas t'adresser la parole. « Qu'est-ce que toi tu fait là ? Tu te caches ? Tu fuit de nouveau comme tu l'as fait dans le district deux ? » Toute la haine qui était emprisonnée en toi fini par exploser, tu ne contrôles plus la portée de tes mots et tu te fiches pas mal de savoir si cela la blessera ou non. C'est bien Karel, tu commences à comprendre que rien n'est donné dans la vie et que, quelques fois, il est possible de se montrer méchant avec les gens. Ton père serait si fier de toi Karel. Tu cherches à t'éloigner le plus possible de cette femme, cherchant un appui dans la salle pour ne pas tomber et éclater en sanglot. Les souvenirs remontent et ton cœur est à deux doigts d'exploser.
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MessageSujet: Re: KAREL&VIOLET “ Remember. ”   KAREL&VIOLET “ Remember. ” Icon_minitimeJeu 26 Jan - 21:58

« Tu … Tu oses encore me parler … Après tout ce que tu m'as fait ? », répond-il à ma question. Je pinces des lèvres et rétracte ma main en même temps qu'il s'en éloigne. C'est comme un coup de poignard en plein cœur, j'ai tellement de choses à lui expliquer, mais je ne sais pas si je le peux. Mais qu'avait-tu dans la tête, petite idiote ? Croyait-tu qu'il allait se jeter dans tes bras, comme si rien ne s'était passé ? Non, bien sûr que non, c'est évident. Pourtant, je me sens blessée comme jamais. Bien que je revois encore en lui, ce garçon effrayé et à la merci de son paternel, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il a changé.« Qu'est-ce que toi tu fait là ? Tu te caches ? Tu fuit de nouveau comme tu l'as fait dans le district deux ? », continue t-il sur la défensive, s'appuyant sur le mur. Je déglutis difficilement, et une larme vient perler sur ma joue. Que lui dire ? Je me sens démunie face à Karel, alors qu'avant j'étais celle qui avait réponse à tout, pour faire taire ses craintes à lui. J'inspire, mes mains se crispent.  « J'ai … j'ai conscience de ce que je t'ai fait, mais je n'ai pas eu le choix. », commençais-je hésitante. J'essayais de capter son regard, celui qui me donner la force de me battre pour lui. Le croiser me donnerait la force de justifier toutes mes erreurs.  « Ma famille et moi, on s'est installer ici quand on a quitter le deux. Et puis, de quoi veux-tu que je me caches, Karel ? », reprenais-je, la colère montant aussi de mon côté. J'étais en colère qu'il ne saches rien, qu'il m'en veuille alors que le maître de ce chaos n'est autre que son père, encore et toujours là pour ruiner la vie de son fils. Toujours là pour qu'il finisse par faire la fierté de sa famille !  « J'ai fuis parce que je n'avais pas le choix ! Tu crois vraiment que j'ai voulu te laisser derrière moi, sans un au revoir ? Je-n'ai-pas-eu-le-choix ! », m'écriais-je en retenant mes larmes. Je détournais le regard, essayant de me calmer. Ce n'était pas mon genre de m'énerver ainsi. Pourtant, je savais bien que son père n'avait pas dû piper mot sur le pourquoi-du-comment de la fuite de ma famille. Il avait dû être heureux comme un roi lorsqu'il avait vu que nous avions fuis, encore plus en voyant le désarroi de son fils …  « Alors tu est devenu pacificateur, toi aussi ? Ton père doit être fier ! », je continue. Mais quelques secondes plus tard, je le regrettais amèrement, mais la douleur m'avais aveugler le temps d'une parole.

Je baissais les yeux, essayant de rassembler mes idées. J'étais perplexe et désarçonnée, dans cette tenue de pacificateur, il était tellement semblable à son paternel. Pourtant il ne pouvait pas être aussi vil, sans coeur et insensible que son père. Sinon, il n'aurait jamais aidé Marla à venir accouché, sinon il ne semblerait pas si atteint. J'avais envie de crier, extérioriser ce que je ressentais. Mais je ne pouvais pas, cela alerterais mon père comme les jeunes parents dans la pièce d'à côté. Il avait l'air de fuir, comme si rester dans la même salle que moi était insoutenable.  « Tu peux me laisser une chance de m'expliquer ? », lui demandais-je, d'une voix douce, tout simplement. J'avais tellement envie de le prendre dans mes bras, le rassurer comme je le faisais si souvent. Il y a quelques années, je ne me voyais pas ailleurs qu'à ses côtés. Tout avait changé en un claquement de doigts. Je passais une main nerveuse dans mes cheveux. Alors que je m'apprêtais à parler, le mari de Marla me héla depuis la pièce d'à côté. Je jetais un coup d'œil rapide vers Karel, pesant le fait qu'il était capable de partir. Je me dis ensuite qu'importe, je lui courais après dans le district, si besoin. M'assurant que tout va bien du côté des jeunes parents, je réapparaissais après quelques minutes. D'habitude avoir fait accouché une femme ne me fait pas autant d'effet, mais cette fois avec Karel dans la même pièce, je ne pouvais m'empêcher de regretter l'époque du district deux. Aurais-je l'occasion de lui dire qu'il est père d'un petit garçon ? Que ce petit ange est là quelque part ? Devrais-je lui dire ou lui cacher pour avoir une chance qu'il me pardonne ? Tant d'incertitudes tambourinent dans mon crâne. Une fois revenue, je croisais son regard et mon estomac se contracta. Je m'asseyais sur une des chaises, passant une main sur mon visage.  « Karel, je … m'excuse de tout le mal que j'ai pu te faire. Ce n'était pas intentionnel, je voulais rester, mais je n'ai pas eu le choix. Il fallait que je sois raisonnable … pour ma famille. », murmurais-je. J'avais peur de tout déballer d'un coup, car je savais bien à quel point il était fragile, du moins à l'époque où tout 'allait bien'.  « On ne pouvait pas rester, on nous a menacer et je n'ai … pas eu le droit d'aller te dire au revoir ! J'ai voulu le faire, mais je n'ai pas pu et je le regrette tous les jours ! », balbutiais-je.

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MessageSujet: Re: KAREL&VIOLET “ Remember. ”   KAREL&VIOLET “ Remember. ” Icon_minitimeSam 28 Jan - 17:50

Ça te fait tout drôle n'est-ce pas ? De te voir ainsi confronté à la personne pour laquelle tu aurait tout donner, de ta vie à ton âme en passant par chaque parcelles de corps que tu puisses posséder, chaque éclats dans tes yeux, chaque centimètres de ta peau froide comme un glacier à cause de cette rencontre. Tu en à l'échine qui se dresse et tu ne peux visiblement pas cacher à quel point cette rencontre te perturbes. Respire Karel, respire et prend la fuite. Elle n'a pas le droit de te regarder, encore moins celui de te parler. C'est elle qui t'as fait souffrir plus que de raison quand elle est parti sans un mot, sans une explication. Fait la souffrir. Affiche un air conquérant et sur de toi. Ne fait pas l'abruti Karel ! Montre lui que tu es beaucoup mieux depuis qu'elle ne fait plus partie de ta vie. Tu sépares ta peau de ses doigts à elle qui cherche à franchir ta bulle de sécurité, qui s'empresse de te regarder avec un éclat de culpabilité dans les yeux. Ne te fis pas à son regard qui cherche à te percer de part et d'autres, n'écoute rien de ce qu'elle est devenu, ne lui accorde pas un regard. Tu essayes de prendre la fuite, cherchant un moyen rapide de mettre fin à cette torture avant qu'elle ne te brises de nouveau comme un mannequin de chiffon. « J'ai … j'ai conscience de ce que je t'ai fait, mais je n'ai pas eu le choix. » Ce qu'elle peut être drôle quand elle s'y mets ! N'est-ce pas Karel ? Tu ne vas quand même pas la croire après tout ça ! Réfléchit un peu sombre abruti ! « Pas le choix ?! On à toujours le choix Violet ! Tu as toujours eu le choix … contrairement à moi. » Tu parles enfin comme un adulte raisonné, c'est bien Karel, ne te comportes pas comme un enfant, il est temps de grandir et d'affronter la sombre réalité qu'est ta vie. Tu es le seul à avoir manqué de choix entre vous deux, tu n'as pas eu le choix quand ta jeune sœur est partie aux jeux et que ton père t'as tellement poussé à bout que tu as dût tout accepter de lui afin de ne pas mourir sous ses coups. Tu n'as pas eut le choix de ta vie, Violet l'avait. Tu te détournes de son regard, cherchant un moyen de fuir cette situation qui te pèse sur les épaules et qui ne devrait pas tarder à te faire entrer dans une colère noire. La porte qui se trouve devant est fermée, si bien que tu ne décemment t'enfuir sans que Violet ne soit mise au courant par le bruit du verrou que tu tentes d'ouvrir.

« Ma famille et moi, on s'est installer ici quand on a quitter le deux. Et puis, de quoi veux-tu que je me caches, Karel ? » La voix de Violet monte d'un octaves, te sortant de ton obsession de fuir cette pièce le plus vite possible. Tout dans sa voix et l'expression de son visage t'indique qu'elle s'est maintenant mise en colère. En colère Karel. C'est toi qui devrait hausser la voix sur elle, lui criant à quel point il à été dur de vivre sans sa présence à tes côtés alors que ta vie devenait de plus en plus noir, et c'est elle qui est en colère ? Le monde tourne à l'envers Karel. « Je ne sais pas …. » Ta voix de brise dans les graves, cherchant des mots à mettre sur tes pensées les plus noires et les affreuses. « De ta culpabilité à m'avoir laissé tout seul. » Passe à autre chose Karel, elle à sans doute trouver quelqu'un de beaucoup mieux que toi et sincèrement, ça n'est pas la chose la plus dur au monde. Non mais regarde toi, tout ce pathétique sentimental qui s'échappe de ton corps et de ton air de chien battu, Violet est sans doute tombé dans les bras d'un homme fort, indépendant et qui ne se fait pas dicter sa conduite par des petites voix dans sa tête. « J'ai fuis parce que je n'avais pas le choix ! Tu crois vraiment que j'ai voulu te laisser derrière moi, sans un au revoir ? Je-n'ai-pas-eu-le-choix ! » Elle s'entête encore à te répéter que tout ça n'est pas intérieurement de sa faute et toi tu voudrais bien pouvoir la croire, arrêter cette lutte insensée et te jeter dans ses bras afin de pouvoir saisir de nouveau l'odeur de sa peau, ton cœur battant contre le sien. Ça n'est pas possible Karel, et tu le sais très bien, quelque chose s'est brisé entre vous quand elle à fuit sans se retourner. « Pourtant c'est ce que tu as fait Violet … On à toujours le choix .. Tu as choisit de ne pas venir me voir quand tu es partie. Tu m'as laissé seul … avec cette impression que toute la vie s'échappait de mon corps … » Ces souvenirs te hantent, n'est-ce pas Karel ? Ces souvenirs de l'instant où tu t'es trouvé seul face à ton père, incapable d'émettre le moindre signes pour qu'il arrête de te punir, obligé de suivre une destinée que tu n'avais pas choisi. Tout ça c'est à cause d'elle.

La jeune à détourné le regard alors que tu avait enfin le courage de la fixer dans les yeux, et c'est peut-être mieux ainsi, moins tu te perds dans l'immensité de ses yeux et plus ta concentration et vive. Il serait fier de toi Karel, ton père. N'est-ce pas ce que tu voulais ? Qu'il soit fier de toi pour quelque chose ? Qu'il arrête de te dénigrer car tu n'es pas comme tout le monde ? Tu l'as maintenant Karel, mais à quel prix. « Alors tu est devenu pacificateur, toi aussi ? Ton père doit être fier ! » Des larmes se pointent dans l'extrémité de tes yeux, des larmes que tu ne cherches même pas à retenir tellement cette phrase te heurte au plus profond de toi. Tu es celui que ton père voulait que tu soit. Tu portes un regard vide à cet uniforme blanc qui est accroché à ta peau, le touchant du bout des doigts comme un trésor inestimable. Il est toi, tu es lui. Tes jambes se dérobent sous ton poids si bien que tu doit t'asseoir de vitesse sur l'une des chaises qui peuplent la petite pièce. Elle à raison, Violet à raison, et ça te déchire à l'intérieur de reconnaître qu'elle te connait par cœur. Chaque détours de ton corps, chaque compartiment dans ta tête … Elle est la seule à avoir jamais sut comment s'y prendre avec toi. Âme-sœur, voilà comment tu la considérait autrefois, bien avant tout ça. « Je ne suis pas comme lui. » Tes propres paroles te choquent, si bien que les larmes accrochées dans tes yeux tombent d'elles-même, laissant des sillons mouillés sur tes jours. Tu n'est pas comme lui Karel ? Pourtant tu as déjà torturé, tu as déjà tué pour avoir ce que tu voulais. Ça fait de toi le digne représentant de la famille, tu ne pourra jamais le nier, même devant Violet. Tu relèves doucement la tête vers la jeune femme qui à baissé les yeux face à ses paroles,. L'atmosphère de la situation te pèse de plus en plus et pourtant tu ne ressent plus cette envie de fuir, tu as même plutôt envie de rester, juste pour savoir ce qu'elle pourrait bien encore te dire.

« Tu peux me laisser une chance de m'expliquer ? » Elle à ce ton de voix qui sonne vrai à tes oreilles, qui te donne envie d'en savoir plus même si tu es intérieurement persuadé qu'elle t'as quitté pour ne plus jamais avoir à faire avec toi. Tu redeviens un enfant Karel, comme à l'époque où tu écoutais sans parler les paroles de ton père sur Panem et le fait que le forts soient les maîtres des faibles. Tu ne peux t'empêcher de relever ta tête vers Violet, ton regard entrant en contact avec le sien. « Seulement si tu arrives à me prouver que tu es sincère avec moi. » Ta voix est plus douce, plus calme, comme lorsque que tu te parles à toi-même quand personne n'écoute et que tu te rassures sur ce que tu n'es pas. Lâche, tu es lâche Karel. La porte se trouve juste à côté de toi et tu préfères rester assis les bras croisés en attendant que Violet te serves de nouveaux mensonges. Les jeunes parents dont tu as été « le sauveur » s'en viennent quérir de la présence de la jeune femme, te laissant de nouveau seul dans cette pièce qui te donne toutes possibilité de fuir sans te retourner. Alors qu'attends-tu Karel ? Fuit ! Prend cette porte et ne te retourne pas, n'adresse plus jamais un seul regard à cette maison … Tu ne veux pas ? Très bien, alors tu te fera briser de nouveau par les mensonges de la femme que tu aimes. À peine deux minutes de sont écoulées quand la jeune femme reviens vers toi, son regard plongeant dans le tiens à la recherche d'un contact quelconque tu lui accordes pendant une poignée de secondes. Violet s'assoit à tes côtés et tu n'as même pas la force de repousser cet acte, alors tu la laisses faire, tes pensées toujours tournées vers la noirceur. « Karel, je … m'excuse de tout le mal que j'ai pu te faire. Ce n'était pas intentionnel, je voulais rester, mais je n'ai pas eu le choix. Il fallait que je sois raisonnable … pour ma famille. »

Les excuses, de bien belles paroles, n'est-ce pas Karel ? Je serais toi que je ne croirais pas un seul des mots sortant de la bouche de cette femme, mais je ne suis pas toi. Les larmes continues de couler sur ton visage d'enfant et tu n'essayes même pas de les retenir plus que ça, elles se doivent de couler afin que tu ne passes pas ta colère en frappant sur les murs et en te brisant les doigts. « Alors pourquoi est tu partie ? Si tu voulais rester tu n'avais qu'à rester. » Ta voix de perds dans la tristesse et il t'es difficile de retenir cette expression de douleur qui s'affiche sur son visage à mesure que les souvenirs s'emparent de toi. Tu voudrais pouvoir la prendre dans tes bras, lui dire que tu pardonnes, que tout peut redevenir comme avant, mais ça ne serait que mentir, et tu n'es pas un menteur Karel. « On ne pouvait pas rester, on nous a menacer et je n'ai … pas eu le droit d'aller te dire au revoir ! J'ai voulu le faire, mais je n'ai pas pu et je le regrette tous les jours ! » Ses paroles te brise de toute part, si bien que les larmes s'arrêtent quelque peu de couler sur ton visage, laissant place à une expression de questionnement. Menacés ? Mais par qui ? Pourquoi n'est-elle pas venue te voir l'instant d'après ? Tu aurait très bien pût t'occuper de ses gens qui s'en étaient pris à la femme de ta vie. Tu as du mal à comprendre, n'est-ce pas Karel ? Tu n'es encore qu'un enfant aveuglé par les notions de famille et de vérité. « Qui ? Qui t'as fait ça Violet ? Et pourquoi tu n'es pas venu me le dire tout de suite ? J'aurai pût en parler à mon père pour qu'il vous aide … » Ta voix se perd de nouveau alors qu'une expression de surprise s'affiche sur ton visage. Tu ne comprend pas Karel, tu ne comprendra donc jamais.
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MessageSujet: Re: KAREL&VIOLET “ Remember. ”   KAREL&VIOLET “ Remember. ” Icon_minitimeDim 29 Jan - 13:30

J'avais bien conscience que toutes mes supplications, n'enlèverais jamais les années de souffrance. J'avais laissé une partie de moi-même dans le deux, et cette partie avait toujours été avec Karel. Je ne sais pas combien de fois, mon esprit s'était tourné vers lui. Pendant, un certain moment, je n'étais plus que l'ombre de moi-même. Passant mon temps à ne rien faire, assise sur le rebord de la fenêtre de la maison, à caresser mon ventre rond. J'avais perdu quelques journées à pleurer aussi. Il avait bien fallu que je me reprenne. Pleurer et penser, n'allait pas me rendre ma vie, encore moins mon bien-aimé. Sa colère et sa rancœur, me transpercent de toutes parts. Pourtant, elles sont bien légitime. Avais-je encore le droit d'être la seule à comprendre les rouages de son esprit ? D'être celle qui savait le rassurer et lui dire que la vie n'était pas si noire ? Bien sûr, ces droits, je les avaient perdus depuis mon départ du deux. J'avais briser toutes les paroles que j'avais bien pu lui dire. C'était certainement égoïste de lui dire, que je n'avais en aucun cas quitter mon district natal pour ne plus le voir, que j'avais encore besoin de lui et que j'avais souffert moi aussi. « Pas le choix ?! On a toujours le choix Violet ! Tu as toujours eu le choix … contrairement à moi. », me rétorques t-il, avec aplomb. Une boule obstrue ma gorge. Il était vrai que j'avais toujours eu une plus belle vie que lui. Des parents qui m'aiment, aucun frère, aucune sœur partis aux jeux et personne ne me traitait de folle. Oui, pour tout cela il avait raison. Je serre mes mains, ne sachant pas quoi répondre. Mon cerveau tambourine contre mon crâne, cherchant les mots justes, pourtant, c'est le vide total dans mes cordes vocales. Je vois bien qu'il me fuit, m'échappe et je n'ai rien à dire pour le retenir ? Idiote, idiote, idiote !  « Il semblerait que la vie avait décidé d'être moins généreuse à mon égard. », je lui réponds. Piètre réponse face à son accusation. Je me mets en colère contre lui, chose que je n'avais jamais faites. Mais mon impuissance à m'expliquer sur ma fuite du deux ne me mettais pas dans de bonnes dispositions. Je m'ordonnais intérieurement de me calmer, il était hors de question que je perdes mes moyens, il fallait que je me reprenne et que je me comporte comme une adulte. Le passé était le passé, pas de possibilité de le changer. S'expliquer, se justifier était bien la seule et unique chose à faire.

« Je ne sais pas …. », répondit-il, sa voix se brisant. Je relevais alors le regard vers lui, attendant la suite de ses paroles. « De ta culpabilité à m'avoir laissé tout seul. », finis t-il. Coupable, culpabilité, était bien des mots à mettre sur les sentiments que j'éprouve depuis quelques années. Étais-ce cela qui m'avait empêché de refaire ma vie ? Ou bien, le fait que chacune de mes pensées étaient tournées vers lui, lorsqu'un couple franchissait le pas de ma porte ou que j'en croisais un dans les rues du six ? Les regrets avaient finis par ruiné ma vie. Je ne cesse de me dire, si j'étais restée là-bas … que serais-je devenue ? Ma famille irait-elle bien ? Aurais-je finis par en fonder une avec Karel ? Regrets, questions, culpabilité etc. Il était sûr que son paternel n'avait pas pensé aux conséquences de cette séparation. Non, évidemment, il n'avait cesser de penser à son Capitol, bien-aimé ! Rien que cela me faisait frémir de colère. Combien de personnes amoureuses avaient-elles été séparées à cause de cela ? Beaucoup plus que l'on ne pourrait l'imaginer, je suppose.  « Il y a bien quelques choses que l'on ne peut fuir, Karel. Ce sont les regrets et la culpabilité. », je rétorque tant bien que mal. Je le fixe, cherchant à savoir si il est toujours sous l'emprise des voix dans sa tête. Même sa maladie ne m'avait jamais empêché de l'aimer sincèrement. « Pourtant c'est ce que tu as fait Violet … On à toujours le choix .. Tu as choisit de ne pas venir me voir quand tu es partie. Tu m'as laissé seul … avec cette impression que toute la vie s'échappait de mon corps … », m'accusa t-il de nouveau. Ne pas flancher, Violet. Pas maintenant. Je détournes le regard pour me reprendre et ne pas pleurer. Je sens les larmes si proches, mais je ne dois pas me détourner de mes explications. Finira t-il par me comprendre comme je le comprenais ?  « Je suis désolée », soufflais-je dans un murmure presque inaudible.

Mais c'est à mon tour, de lui lancer à la figure ce qu'il déteste. Le fait qu'il ressemble maintenant à son paternel, dans cette tenue blanche immaculée de pacificateur. Quel paradoxe ! Une tenue blanche et pure, pour des hommes qui n'ont que faire de la souffrance qu'ils causent dans les districts, pour des hommes qui ont beaucoup trop de sang sur les mains … Sa réaction ne se fait pas attendre. C'est là que je retrouvais le Karel que je connaissais par cœur. L'homme effrayé et ayant juste besoin d'affection. Il s'assoit sur la chaise la plus proche, comme si ses jambes ne pouvaient plus le soulever. Je m'approche vivement de lui comme pour l'aider, mais c'est plus un réflexe qu'autre chose. Je me ravise, en me rappelant de sa réaction face à ma main sur sa joue. « Je ne suis pas comme lui. », me dit-il, les yeux baignés de larmes. Encore des larmes par ma faute. Je me maudis intérieurement, à Panem, nous ne sommes bon qu'à faire du mal aux personnes que l'ont aime.  « Je le sais, Karel. », est la seule chose qui sortis d'entre mes lèvres. La colère s'est enfuie, ne laissant qu'une voix de nouveau douce à son égard. Je ne savais pas comment m'y prendre autrement, je ne savais qu'être sincère.  « Je … je me suis emportée, excuse-moi, je ne voulais pas dire ça. », je finis par dire après quelques instants de silence, le regard encore baissé sur le sol de la maison. Je lui demande une chance de m'expliquer, pour que ses yeux où je me noyais autrefois ne me transpercent plus comme des poignards. Pour avoir un espoir de retrouver ce qui m'était cher dans le deux.  « Seulement si tu arrives à me prouver que tu es sincère avec moi. », me dit-il doucement. Je relève les yeux, mon cœur gonflant peu à peu. Cela oui, je savais le faire. Il était bien le seul à qui je ne pouvais pas mentir ! Un aller-retour éclair dans la pièce des jeunes parents, anxieuse. J'avais peur qu'il s'en aille, que les voix dans sa tête ne le convainc de s'enfuir loin de moi et du mal que j'avais bien pu lui faire. Assise à ses côtés, j'essaie de préparer ma 'défense' dans ma tête.

Au fur et à mesure de mes paroles, je vois ses larmes couler. Je voudrais les retenir, prendre sa souffrance et l'éloigner de lui. Je me sens encore une fois impuissante, mon corps et mon cœur me dictant de le prendre dans mes bras, mais ma raison me dit qu'il faut que je finisse de tout lui dire, avant de me laisser aller. Il me questionne, sa tristesse m'atteint en plein cœur tandis que je lui explique la raison de mon départ – et celui de ma famille – précipité. Ses larmes se stoppent l'espace de cet instant, alors que je lui avoue que nous avions été menacer dans le deux puis, je vois l'étonnement se peindre sur ses traits. « Qui ? Qui t'as fait ça Violet ? Et pourquoi tu n'es pas venu me le dire tout de suite ? J'aurai pût en parler à mon père pour qu'il vous aide … », s'étonna t-il. Son père. Comment va t-il réagir face au fait que c'est son paternel qui nous a chasser ? Je me tais, et garde le silence pendant quelques minutes, coupant le contact de nos regards. Mon cœur se fait lourd, ma respiration se fait erratique et instable. Je sens une larme qui coule le long de ma joue, je la chasse en passant une main brusque et rapide sur ma joue.  « Justement … je ne pouvais pas, Karel. Ton père n'aurait rien pu faire, rien ! », bégayais-je. J'inspirais doucement pour retrouver mon calme, en vain.  « C'est ton père qui est venu nous menacé, c'est encore lui qui nous a dit que si nous ne partions pas du deux, il nous torturerais et nous tuerais à cause de nos opinions sur le Capitol. », continuais-je. Je serre les pans de mon tablier pour me donner le courage d'aller jusqu'au bout de mes aveux.  « J'ai voulu venir te voir, j'ai essayé, mais il m'en a empêcher. Il m'a dit de disparaître et que si nous restions, il commencerais par moi. Mon père n'a pas voulu m'écouter. Je l'ai supplier de rester, j'ai essayer de le convaincre que c'était du bluff, mais il n'a pas voulu prendre de risque. Le lendemain, nous partions du deux., terminais-je. Je relevais mon regard humide vers lui, je voulais voir si il me croyait. Ce n'était pas des mensonges simplement la vérité.  « Être loin de toi pendant toutes ces années à été une des choses les plus dures que j'ai eu à faire dans ma vie. Je n'ai jamais cessé de penser à toi, de me demander ce que tu devenais, si tu allais bien ! », avouais-je enfin. La balle était dans son camp, soit il me plantait là, me laissant à jamais avec ma souffrance ou bien il esquisse un geste vers moi, me laisse un espoir de prendre le chemin du pardon ...
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MessageSujet: Re: KAREL&VIOLET “ Remember. ”   KAREL&VIOLET “ Remember. ” Icon_minitimeSam 4 Fév - 17:05

La vie est souvent pleine de mystères, de chose que l'on ne peut expliquer correctement, de rencontres qui marquent à jamais, tu fait parti de ces gens Karel, ceux qui se sont un jour donné tout entier à une autre personne, et comme la plupart de ces gens tu finira broyé par les coups qu'elle t'affligera encore et encore. Elle t'a abandonné et tu trouves encore la force de soutenir son regard, de te confronter à elle alors que la seule envie qui te parcours est de prendre tes jambes à ton coup et de fuir cet endroit au plus vite possible, mettant le plus de distance possible entre toi et le yeux de Violet qui ne cesse de te fixer. Tu repense à toutes ces années passées à la chercher dans tous les endroit et recoins, à entendre sa voix dans ton esprit, te murmurant que tu n'était plus rien pour elle. Elle n'a plus aucun droit sur toi, elle qui connaissait par cœur chaque rouages de ton esprit, qui savait comme calmer tes pires craintes et tes peurs les plus profondes, tu voudrais pouvoir lui faire tourner la tête pour que son regard ne puisse plus jamais ce poser sur toi. Tu comprends maintenant, hein Karel ? Tu comprends que tu as fait le bon choix en essayant de l'oublier pour de bon. Violet ne t'apportera rien de plus que des larmes et cette colère qui tu peux sentir monter en toi, couler le long de tes veines et s'implanter dans ton cerveau. Tu réagis comme homme ! C'est bien Karel ! Il serait fier de toi, ton père, qui te surveille de là-haut avec un petit sourire accroché sur les lèvres. Violet à toujours eu ce qu'elle voulait dans la vie, toujours eu le choix, contrairement à toi. Mon pauvre garçon, incapable de combattre les voix dans sa tête sans pleurer, à peine conscient du monde extérieur des gens autours de toi. Comparé à elle tu n'es qu'une simple fourmi à qui on aurait couper la tête pour la regarder se débattre. Tu pouvais l'apercevoir du coin de l'œil, elle commençait à adopter les postures de stress que tu rencontres à chaque fois que tu dois torturer des rebelles. Ça te fait plaisir, n'est-ce pas Karel ? De la voir ainsi se débattre intérieurement pour se sortir de ses regrets. « Il semblerait que la vie avait décidé d'être moins généreuse à mon égard. » Que faut-il que tu réponde à ça ? Ton esprit s'embrume un peu plus et tu manques par deux fois de perdre l'équilibre à cause des tes jambes qui flagellent sans arrêt. Ne tombe pas Karel, comporte toi comme un homme et reste droit, fier. Tu tournes en rond dans cette pièce qui devient beaucoup trop petite pour toi et toute ces idées qui te traversent l'esprit. T'enfuir ? Rester ainsi les bras ballant sur tes flancs à regarder l'amour de ta vie se défendre de t'avoir laisser tomber ? Que faire ? Que doit-tu faire encore ? Quel transport te saisi, quel chagrin te dévore ? « La vie t'as toujours été généreuse Violet. C'est toi qui à décidé de la fuir. » Tu résonnes comme un homme âgé, sage, ayant déjà une grande notion de la vie. J'aime ce que je vois en toi Karel, de la colère, de la rancœur, tout ce qui fait de toi un homme, un vrai.

« Il y a bien quelques choses que l'on ne peut fuir, Karel. Ce sont les regrets et la culpabilité. » Le regard de la jeune homme se fixe sur toi de nouveau tu n'as pas d'autre choix que de le soutenir, pourtant tu voudrais pouvoir t'arracher les yeux pour ne plus avoir à faire avec ses yeux qui te dévisagent, qui te scrutent comme un animal de foire, des regards comme celui-ci tu en as tous les jours, ça n'est vraiment pas la peine que Violet en rajoute. Tes mains cherchent un moyen de calmer la fureur intérieure qui te consume, remuant sans cesse autours de tes bras, de ta ceinture à laquelle est accrochée ton arme de poing qui te rappel alors que tu représente tout ce que la jeune déteste au plus profond d'elle. Cette remarque te fait sourire, n'est-ce pas ? C'est bien Karel, il faut savoir se montrer détestable avec les personnes que l'on avait l'habitude d'aimer déraisonnablement. « Ils sont là pour te rappeler chaque jours les erreurs commises. » Ton regard se fait plus froid, plus dur, et tu ne cherches plus à fuir cette pièce qui à cessée de rétrécir sur toi. Tu veux l'affronter, droit dans les yeux, comme un homme et non pas comme l'enfant qu'elle à toujours vu en toi. Ai-je l'impression que tu cesses de te battre contre nous Karel ? Nous laisserais-tu prendre le total contrôle de ton être et faire de toi l'homme que ton père à toujours voulu que tu soit ? Quel changement magnifique Karel ! Un sourire hautain s'affiche sur ton visage, tu veux pouvoir prendre le dessus sur Violet qui se tient toujours devant toi, un air désolé sur le visage. « Je suis désolée » Tiens ! J'en aurai mis ma main au feu ! Tu vois bien qu'elle s'enfonce à mesure que sa bouche s'ouvre pour délivrer de nouveaux flux de mots. Non … Karel que fait-tu ? Tu commences à ressentir un étrange sentiment de culpabilité envers Violet, tu la laissas progressivement gagner ton cœur et te faire ressentir le même genre de sensation que tu éprouvais la première fois que tu l'as rencontré. Non Karel. Ne fait pas l'idiot ! Ça n'est pas comme ça que tu régleras te comptes avec toi-même ! Ne retombe pas dans spirale amoureuse qui ne fera que te détruire. Mais elle te semble si belle avec cet aire de regret affiché sur le visage, tu voudrais pouvoir la prendre dans tes bras et lui murmurait que tout ira mieux maintenant, mais tu n'as plutôt pas intérêt à te laisser avoir cette façon ! Tu es pathétique Karel ! « Tu ferai mieux de l'être oui. » Tu essayes de reprendre le dessus sur tes émotions pour ne avoir à retomber dans un cercle vicieux qui ne ferait que t'entraîner dans les profondeurs du chaos une fois de plus.

Mais voilà qu'elle s'attaque à toi de nouveau, tu ne sait décidément pas sur quel pied danser quand Violet est dans les parages. Elle te compare à cet homme que tu voudrais pouvoir rendre fier mais qui à détruit toute ta jeunesse, essayant de te pousser dans tes retranchements et de faire de toi sa copie conforme. Ses mots te blesse au plus profond, si bien qu'il t'es impossible de rester une minute de plus debout dans cette salle, il faut que tu t'assoie sous peine de flancher devant Violet. La chaise la plus proche te sert d'appui pour tes idées fragiles, pour ce trou dans ton cœur qui la jeune femme vient de tracer avec ses paroles. Tu crois que tu vaut mieux que lui Karel ? Que tu n'es pas là bête qu'il à été tout au long de sa vie ? Regarde toi dans un miroir, tu comprendras que tu lui est en tout point ressemblant. « Je le sais, Karel. » Alors pourquoi l'a t-elle dit ? Ces mots est-ils uniquement pour te blesser ? Tu vois bien qu'elle n'a pas changé depuis la dernière fois où vous regards se sont croisés, tu as été stupide de croire qu'elle avait pût endosser un tout autre costume et se montrer totalement honnête avec toi. Les femmes, toutes les femmes, n'est-ce pas Karel. « Ça n'est pas moi qui est forcé mes enfants à se battre l'un contre l'autre pour les entraîner, à les priver de nourriture plusieurs jours de suite pour les renforcer … Je ne suis pas celui qui a envoyé ma propre fille dans l'arène alors qu'elle n'avait que treize ans. Je ne suis pas lui ! » Pas comme lui dit tu ? Arrête un peu de te fourvoyer Karel, tu as le même comportement que ton père lorsque l'on te donne pour ordre de torturer et de tuer des innocents à peine plus âgés que ne l'était sa propre sœur. Tu es lui, ça ne sert à rien de t'en cacher. « Je … je me suis emportée, excuse-moi, je ne voulais pas dire ça. » Tu restes là, avachi sur ta chaise, l'estomac dans les talons et tes mains qui cherchent encore et toujours à s'échapper à ton contrôle, trainant sur ses genoux, aplatissant les plis de ton uniforme. Violet prend place à tes côtés sans même que tu n'oses y redire quoi que se soit, tu n'es même plus capable de réfléchir correctement, comment veux-tu trouver quelque chose à dire alors qu'elle s'assoie à côté de toi si bien que tu peut sentir son souffle qui t'effleure la joue. C'est agréable n'est-ce pas ? De retrouver un semblant de vie normale avec quelqu'un d'autre qu'un meute de pacificateurs assoiffés de sang. N'y prend pas trop goût Karel, tu finira brisé de toute façon.

Tu l'écoute faire son discours, espérant du fond du cœur qu'elle soit sincère avec toi, ne pouvant retenir les larmes qui s'écoulent le long de tes joues à mesure que Violet te racontes ce qu'il s'est passé à son départ. Des menaces ? Qui aurait bien pût menacer une si gentille famille, aidant les gens de leur mieux, faisant tout leur possible pour soigner les malades qui accouraient par dizaine. Tu sembles rester perplexe face à ce que la jeune femme te dit, incapable de distinguer le vrai du faux, perdu dans tes souvenirs, si bien qu'un fois tes mains frôlent lentement les siennes sans que tu n'y prête attention. Tu aimes ça, je peux le sentir, cette sensation qui te parcours jusqu'à l'échine, l'amour reviendrait-il Karel ? Tu te mets à penser que ton père aurait pût les sortir de leur trépas, et cela te mets encore plus en colère de savoir que Violet n'est pas venu te le dire alors que ta famille aurait sûrement pût aider la sienne. « Justement … je ne pouvais pas, Karel. Ton père n'aurait rien pu faire, rien ! » Pourquoi donc ? Ton père était un grand homme, plein d'influence dans le district deux, il aurait tout fait pour venir en aide à sa famille sachant que tu était éperdument amoureux d'elle. « C'est ton père qui est venu nous menacé, c'est encore lui qui nous a dit que si nous ne partions pas du deux, il nous torturerais et nous tuerais à cause de nos opinions sur le Capitol. » Tu prend ses paroles comme un coup de poignard en plein cœur, si bien que ta première réaction consiste à te lever d'un seul bond, renversant ta chaise au passage. Ça n'est pas possible, juste pas possible, ton père n'aurait pas pût faire ça. N'est-ce pas Karel ? « Tu mens ! » Ta voix s'élève dans toute la pièce, si bien que tu es persuadé qu'elle résonne même dans tout le quartier. La colère qui monte en toi n'a pas d'égale, jamais tu n'as connu une chose aussi puissante que cette rage qui t'emplis de la tête aux pieds. Elle se joue de nouveau de toi Karel, tu aurait du partir quand l'occasion le permettait. Regarde où elle te mène ! Elle va te faire devenir fou, encore plus que tu ne l'est déjà ! « J'ai voulu venir te voir, j'ai essayé, mais il m'en a empêcher. Il m'a dit de disparaître et que si nous restions, il commencerais par moi. Mon père n'a pas voulu m'écouter. Je l'ai supplier de rester, j'ai essayer de le convaincre que c'était du bluff, mais il n'a pas voulu prendre de risque. Le lendemain, nous partions du deux. » Ton poing viens s'encastrer dans l'un des murs de la pièce, laissant une trace visible de ta colère, autant sur le mur que ton poing qui cède au dur contact, te cassant quelques doigts au passage et faisant saigner tes phalanges. Tu agis tel un fou Karel. Regarde toi. Laisse nous prendre place dans ton esprit et coller une balle entre les deux yeux de Violet pour avoir oser détruire la mémoire de ton père !

« Arrête de mentir Violet ! Il n'aurait jamais fait ça ! Jamais ! … Il savait à quel point je t'aimais … que j'aurai donné ma vie pour toi … il … savait. » Tes propres paroles te heurtent de plein fouet et tu réalises enfin, après tant d'années à lui avoir chercher toutes les excuses possible et inimaginables, tu réalises que ton père t'a mené en bateau même bien après sa mort. Tu comprends Karel, tout ce que ça implique maintenant ? Ça implique le fait que Violet n'a rien à voir dans cette histoire, qu'elle à seulement tenté de protéger sa famille, de se protéger en dépit de l'amour qu'elle portait. Dire que tu es devenu pacificateur pour lui, tu te dégoûtes toi-même d'avoir été tellement naïf au cours de toutes ces années. « Être loin de toi pendant toutes ces années à été une des choses les plus dures que j'ai eu à faire dans ma vie. Je n'ai jamais cessé de penser à toi, de me demander ce que tu devenais, si tu allais bien ! » Tes jambes lâchent sous le poids de tout ce que tu viens d'entendre, te laissant à genoux face à la jeune femme, le regard perdu dans un vide que tu es le seul à pouvoir comprendre. Aëlys est morte pour rien. Tu est devenu cet homme là pour rien Karel. Il vous à tout prit, de votre vie à vos idéaux, il vous aura tout prit. Tu ne peux empêcher les larmes de couler sur tes jours, traçant des sillons sur ton uniforme blanc, que tu souilles de ton sang s'échappant de tes phalanges. Tu voudrais pouvoir l'arracher, le jeter au feu lui et tout ce qu'il représente, mais tu te contente de te tenir à genoux dans cette pièce, le néant s'emparant de tes yeux. « Mon père …. Je … Je suis désolé Violet. » Tu reprend place à ses côtés, sans pouvoir autant réussi à savoir comment tes jambes ont-elles fait pour fonctionner sans te faire retomber. La chaise que tu envoyé valser quelques minutes plus tôt reprends sa place initiale et tu t'y laisse tomber, le regard toujours perdu dans le vide. Tes mains trouvent les siennes sans aucun effort, tu baises le regard, des larmes perlant toujours dans le coin de tes paupières. « Tu … tu n'as pas … fuit à cause de moi .. ou parce que je te faisais peur … Tu as fuit à cause de lui … Pardonne moi Violet … pardonne moi. » Ta tête se positionne d'elle même sur vos mains entrelacées, comme tu avait l'habitude de le faire quand vous n'étiez encore que des adolescent amoureux. Ça fait mal, hein Karel ? De se retrouver ainsi face à la réalité.
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MessageSujet: Re: KAREL&VIOLET “ Remember. ”   KAREL&VIOLET “ Remember. ” Icon_minitimeMer 22 Fév - 9:21

Je tenais tant à m'expliquer, me justifier face au grand yeux de Karel. Je n'avez de cesse de m'excuser. Je crois que j'étais coincé sur le bouton 'repeat'. Le jeune homme continuais à me traiter durement, en même temps je le méritais tellement. « La vie t'as toujours été généreuse Violet. C'est toi qui à décidé de la fuir. », martela t-il de nouveau. Je décidais de taire, pinçant les lèvres, mal à l'aise devant tant de rancœur. Ces mots résonnent à mes oreilles, ma vue se brouille. Que dois-je faire face à cela ? Continuer à supplier ? J'ai l'impression d'avoir un étranger face à moi. J'avale la boule qui obstrue ma gorge, baissant le regard. Tellement d'années avaient passées et m'avaient arrachées sa présence, et elles continuent encore et toujours. Voilà à quoi nous en étions réduits : des paroles incisives, des regards noirs et glacés. Pas de sourire, ni de mots gentils, ce ne sont que de vieux et vagues souvenirs. Douloureux souvenirs. Cette tenue de pacificateur, c'est simple, je n'ai qu'une furieuse envie de la lui arraché. Ce blanc aux reflets du diable, il me glace et je sais bien qu'il ne colle pas du tout à la personne qu'est Karel. Je serre les poings, maudissant intérieurement la vie que nous avons tous ici, à Panem. « Ils sont là pour te rappeler chaque jours les erreurs commises. », continua t-il froidement. Je relève les yeux, vers lui, le fusillant du regard lorsque j'aperçois son sourire. L'envie de le secouer pour espérer revoir le Karel d'antan est de plus en plus forte, tout comme les larmes qui se pressent aux coins de mes yeux fatigués. Mais je reste de nouveau silencieuse, malgré tout. Je ne souhaite pas en rajouter ni même me mettre à hurler comme une hystérique face à lui.

« Tu ferai mieux de l'être oui. ». Mon cœur se serre, que lui avaient-ils fait durant mon absence du deux ? Un lavage de cerveau ou bien une implantation d'une nouvelle personnalité ?  « Ne pousses pas trop loin Karel ! », le previns-je simplement, les sourcils froncés, et les yeux menaçants. Je bouillonnais de l'intérieur et je sentais bien que je n'allais pas tarder à exploser. Se blesser encore et encore, jusqu'à ce que l'autre vacille sous le poids des accusations de l'autre. Pour que l'un comme l'autre, nous comprenions le point de vue de chacun. Alors qu'il s'appuie et s'écroule ensuite sur la chaise la plus proche. Je vois à quel point j'ai pu le blesser avec mes paroles, mais ne l'a t-il pas fait lui aussi quelques minutes auparavant ? Cela ne m'empêche pas d'éprouver des remords, après tout je n'ai pas besoin d'être ménager, j'ai appris à être dure au mal durant toutes ces années. Je fais alors mon possible pour expliquer mon départ de la manière la plus sincère qui soit, espérant qu'elle sera bénéfique. Pourtant, cette petite explication n'a pas l'effet escompté.  « Tu mens ! », m'accuse t-il en se levant et en renversant sa chaise au passage. Je m'interromps quelques instants avant de poursuivre sans me laisser démonter. Alors que je finissais de parler, son poing s'abat sur le mur le plus proche. Je me lève d'un bond, choquée par tant de violence venant de lui. Je recule alors d'un pas, la main couvrant ma bouche retenant un cri, et dans mes prunelles prends place une certaine peur. Son poing saigne et je suppose quelques uns de ses doigts doivent être cassés, vu le bruit de craquement qui avait résonner dans la pièce. Je tente de me ressaisir face à ce sang qui coule, le sien.

« Arrête de mentir Violet ! Il n'aurait jamais fait ça ! Jamais ! … Il savait à quel point je t'aimais … que j'aurai donné ma vie pour toi … il … savait. », s'écrit-il, je le regarde alors, et je vois un éclair de compréhension passer dans ses yeux. Je n'ai pas besoin d'ajouter quoi que ce soit d'autre, il a compris de lui même. Ses jambes cèdent, je vois ses larmes coulée, et j'esquisse un geste pour le rejoindre, l'aider, mais je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit, que nous sommes de nouveau côtes à côtes, sur nos chaises. « Mon père …. Je … Je suis désolé Violet. ». Ma gorge se noue et sa tristesse me transperce comme un poignard à la lame aiguisée. Alors comme un moment un peu irréel, les gestes d'avant reviennent et reprennent leur place dans la conversation. Ses mains trouvent les miennes, et nos doigts s'entremêlent, et son front rencontre nos mains jointes. J'ai déjà l'impression pendant une poignée de secondes que nous sommes revenus dans le deux. « Tu … tu n'as pas … fuit à cause de moi .. ou parce que je te faisais peur … Tu as fuit à cause de lui … Pardonne moi Violet … pardonne moi. ». Une larme trace son sillon sur ma joue, mais je ne m'en préoccupe pas le moins du monde.  « Ne te flagelles pas, tu ne pouvais pas savoir ! », murmurais-je au creux de son oreille, ma tempe contre la sienne.  « Tu est la seule personne que j'ai jamais aimé, pourquoi aurais-je fuis ? J'aurais attendu de t'avoir donner mon corps et mon coeur, pour partir loin de toi ? De la vie que je voulais plus que tout au monde … », continuais-je douce. Enlevant une main des siennes, je lui caressais la joue avec précaution.  « Tu n'a pas besoin de te faire pardonner de quoi que ce soit. », finis-je. Je me rappelais alors de sa main blessée. Je détachais de lui doucement.  « Je reviens, reste là », lui dis-je avant de me lever, rompant le contact de nos deux peaux. Je filais chercher de quoi le soigner. Je revenais quelques secondes plus tard, les bras chargés de bandages et tout le toutim. Je prenais alors délicatement sa main, commençant par enlever tout le sang qui s'échapper encore de sa main, sans trop lui faire mal.

PS; désolé du retard, et de la nullité du post promis je me rattraperais !
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MessageSujet: Re: KAREL&VIOLET “ Remember. ”   KAREL&VIOLET “ Remember. ” Icon_minitimeDim 26 Fév - 17:08

Se réveiller, ouvrir les yeux pour se rendre compte que tout ça n'est qu'un rêve, un simple cauchemar qui n'aura aucunes conséquences sur le monde extérieur, sur l'être que tu es et que tu es appelé à devenir. Tu voudrais tant réussir à te réveiller complètement, à partir loin d'ici et loin des yeux de Violet qui te transperce et te tue à petit feu. Pourquoi à t-il fallu que le destin la place sur route, hein Karel ? Pourquoi faut-il toujours que la vie te rappel à l'ordre afin de te dire que tout ce que tu pensais être acquis n'est en fait qu'un énorme mensonge. Tu à refait ta vie loin d'elle à présent, loin de tous les souvenirs qu'elle t'a laissé, loin de l'amertume et de la colère que tu ressentais à son égard et voilà que la vie te donne l'occasion de la revoir, de s'expliquer avec elle quant aux sentiments de solitude et d'abandon qu'elle t'a fait subir. Quelle belle occasion de se venger ! Allez Karel, cela ne doit pas être si dur de trouver un moyen de te venger d'elle, après tout elle le mérite. Mais c'est si dur de lui en vouloir alors qu'elle se tient à tes côtés, les larmes au bord des yeux avec cet air apeuré et triste à la fois. Tu voudrais pouvoir la prendre dans tes bras et lui dire que tu pardonnes, que tu n'en à que faire de toute cette histoire et qu'il est temps de tout reprendre à zéro, mais c'est impossible, pas tant que tu ignoreras les raison de son départ. Alors tu te contentes de lui adresser des paroles vexantes, aiguisées comme des couteaux et qui ne servent qu'à assouvir ton envie de vengeance. C'est bien Karel, comporte toi comme un homme et non pas comme l'enfant que tu as toujours été. Un sourire s'affiche sur ton visage alors que Violet relève les yeux sur toi, que c'est bon de la savoir souffrir à l'intérieur, elle comprendra peut-être pourquoi tu lui en veut autant Le regard qu'elle t'accordes prend tout son sens, elle te fusille, te descends avec ses yeux à mesure que ton sourire s'élargit. Voilà, la colère s'est installé dans les yeux de la femme que tu as un jour aimé, et cette colère t'ait adressée Karel. C'est bien, tu commences à comprendre les règles du jeu.

 « Ne pousses pas trop loin Karel ! » Pardon ? Vas-tu longtemps accepter ce genre de parole de sa part Karel ? C'est inadmissible ce qu'elle te dit ! Ne voit-tu pas qu'elle fait tout pour te déstabiliser afin de rendre encore plus faible que tu ne l'est déjà ? Ça ne sert à rien de plonger ton regard dans le sien, tu finirai pas retomber sous son charme avant même d'en être conscient. Ta bouche s'écarte dans un sourire encore plus sadique et inquiétant qu'il ne l'était déjà et la colère qui bouillonnent dans tes veines et dans ta tête fini par éclater d'elle-même. « C'est moi qui pousse trop loin ?! Moi ?! » Le ton de voix est froid, bien plus qu'il ne l'a jamais été au cours de toute ta vie, tu essayes d'avancer vers elle mais tes pieds restent bloquer tandis que ton corps se tend irrévocablement vers l'avant, cherchant un moyen de prendre le dessus sur elle sans avoir recours à l'usage de la force. « Tu ne sais pas ce que j'ai vécu quand tu es partie Violet ! Tu ne sais rien de moi ! Rien du tout ! » Tu sais que c'est faux, n'est-ce pas Karel ? Malgré tout ce que tu pourra en dire elle reste la personne qui te connait le plus, en dehors de ta jeune sœur morte aux jeux. Elle à toujours tout fait pour toi, subissant les brimades des autres adolescents, des autres garçons qui cherchaient à s'attirer ses faveurs en lui répétant à longueur de journée qu'elle n'avait rien à faire avec un abruti comme Karel Vanderüut, le garçon qui avait des voix dans la tête. Toujours, elle t'as toujours supporté et puis un jour elle t'a lâchement abandonné, telle est la vision de l'amour pour Violet Woods, fait toi une raison mon garçon, rien ne sera jamais comme avant. « Tu espérais quoi ? Que tout revienne dans l'ordre à l'instant où je te verrai ? » Tes yeux se séparent de ceux de la jeune femme et se mettent à scinder la pièce, plus comme un moyen de faire baisser ta colère que te découvrir les perles architecturales de la maison.

Violet reviens à l'attaque, te comparant à cet homme que tu as toujours détesté et qui à fait de toi un homme encore plus fou et plus haineux, bâtissant de ses mains l'être qu'il voulait voir en toi. Ses paroles te blessent au plus profond de toi-même, si bien que tu dois t'assoir afin que tes jambes ne cèdent pas sous ton poids. Tu n'est pas comme lui ? Vraiment ? Pourtant c'est bien le genre de paroles qu'il aurait eut envers Violet. Tu es exactement comme lui Karel. La jeune femme semble regretter ses paroles à la minute même où elles sortent de sa bouche, sachant pertinemment que tu n'es pas comme lui, que tu n'es pas un monstre comme il l'a été de son vivant. Tu lui laisses alors une chance de s'expliquer sur son départ, sur le fait qu'elle t'as lâchement abandonné à ton triste sort, et la réponse n'est pas forcément celle que tu attendais si bien que tu te lèves d'un seul bon, criant à haute voix que tout ça n'est que mensonge et calomnies. Ton poing vient s'abattre sur le mur froid et terne, le craquement indique que quelques uns de tes doigts se sont briser sous le choc et le sang affut de tes phalanges pour se déverser sur le seul. Il n'a pas pût faire ça, jamais il n'aurait fait ça. C'est ton père Karel, ton géniteur, ce sang qui coule dans tes veines et en parti le sien, jamais il n'aurait fait une telle chose. Jamais. La jeune femme s'est levé d'un seul bond quand ton poing s'est écrasé contre le mur, comme si tout cela lui faisait de la peine ! Non mais regarde-là Karel ! Tu vois bien que tout ça n'est qu'une simple comédie de plus pour te tromper.

Il n'aurait jamais fait ça …. tu sembles ne pas y croire Karel ? La foi que tu avait en ton père commence à s'ébranler puis, comme un coup fatidique du destin, tu comprends. Il l'a fait, pensant sans doute protéger sa famille ou bien simplement parce qu'il en avait envie, mais il l'a fait. Bafoué, trahis, abandonné de nouveau. Comment faut-il que tu réagisses ? Tes jambes cèdent sous le poids de la vérité que tu viens d'apprendre, tu te retrouves à terre, le cœur serrer dans ta poitrine et les larmes envahissant tes paupières. « Non … » Ta voix n'est qu'un simple murmure et, à mesure que tu te tentes d'emboîter convenablement les faits, tes pieds et ramènent vers la jeune femme. Tu cèdes, tes mains trouvant refuge au creux de celles de Violet, ta tête s'abaissant d'elle-même.  « Ne te flagelles pas, tu ne pouvais pas savoir ! » La voix de la jeune femme n'est qu'un murmure semblable à celui que tu as eu quelques instants plus tôt. Tu ne sais plus où donner de la tête, quoi faire, que dire. Les mots ne sortent pas, quand bien même tu voudrais les prononcer, rien n'est possible à dire, rien n'est possible à entendre, tout est parti en fumée.  « Tu est la seule personne que j'ai jamais aimé, pourquoi aurais-je fuis ? J'aurais attendu de t'avoir donner mon corps et mon coeur, pour partir loin de toi ? De la vie que je voulais plus que tout au monde … » La main de Violet viens apaiser les douleurs de ta tête en se posant sur sa joue et tu laisse sortir l'amour que tu lui portes en fermant les yeux, t'abandonnant à ses gestes qui ont toujours su comment te calmer. « Je suis désolé … d'avoir cru que tu était parti par pur égoïsme … désolé pour tout ce que je t'ai dit …. pour tout ce qu'il t'a fait …. » Les larmes continues leurs traversée sur tes joues alors que la jeune femme se lève précautionneusement.  « Tu n'a pas besoin de te faire pardonner de quoi que ce soit. » Tu voudrais pouvoir la retenir pour ne pas qu'elle parte, parce que tu ne sais pas quoi faire si elle s'en va, tu ne sait plus qui être quand elle n'est pas à tes côtés. « Je reviens, reste là » Le contact de vos mains est brisés, le sang qui goutte toujours de tes phalanges s'étale en petit tas sur le parquet de la maison, en même temps que tes larmes qui ne savent plus s'arrêter.

La vie à pris un tournant si différent maintenant, n'est-ce pas Karel ? Que compte-tu faire maintenant que tu sais que toute ta vie à été bâtie sur un mensonge ? Souhaite-tu rester avec Violet, reprendre le cours de ta vie ? Toi-même tu n'en sais pas grand chose, tout semble tellement différent. La jeune reviens quelques instants plus tard, prenant ta main ensanglanté avec précaution, s'affairant à arrêter le flux de sang qui en coule. Sans savoir pourquoi, ni comment, tu te rapproches d'elle, assez prêt pour pouvoir effleurer ses lèvres des tiennes, essayant de retrouver ces sensations d'antan qui faisait de toi le plus heureux des hommes. Ta main valide bien se blottir contre la joue de la jeune femme, retrouvant les mécanismes de l'amour que tu lui portait et qui vous avez consumés lors de vos jeunes années. « Je n'ai jamais cessé d'attendre ton retour Violet … Jamais. » tu renfermes tes lèvres sur les siennes dans un moment de pur folie. Alors c'est ça Karel ? Tu te laisses de nouveau porter par le déluge des sentiments, de l'amour ? Tu es encore plus fou que je ne l'aurai pensé. Le baiser est de très courte durée, ne sachant pas vraiment si ton geste sera accepter par la jeune femme après toutes les paroles assassines que tu lui as adressées. « Reste avec moi … Je t'en pris … ». Et, l'espace d'un instant, tu redeviens cet adolescent éperdue qui n'a pas d'autre raison de vivre qu'elle.
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MessageSujet: Re: KAREL&VIOLET “ Remember. ”   KAREL&VIOLET “ Remember. ” Icon_minitimeDim 26 Fév - 20:38

Généralement, il faut vraiment se lever tôt pour me faire sortir de mes gonds. J'arrive à me contenir, à garder mon sang froid, mais là, je sentais bien la colère affluer petit à petit comme un poison vil et vicieux. Pour le moment, je contentais de lancer des regards noirs, et j'espérais ne pas à avoir faire plus que cela. Pourtant, mon avertissement reste vain, car je vois le sourire de Karel s'agrandir. Ce sourire si digne d'un pacificateur, digne de son père. Un sourire qui vous fait froid dans le dos, vous glace le sang. Durant un instant, je me demandais si il n'allait pas aller chercher son unité pour m'embarquer, moi et ma famille. L'ancien Karel ne l'aurait jamais fait, mais à présent et aux vues de ses agissements, je le croyais possible de tout. Toutes les certitudes que j'avais sur sa personne commençaient à voler en éclats, une sorte de désillusion difficile à encaisser. « C'est moi qui pousse trop loin ?! Moi ?! », résonne sa voix, dure et froide comme la glace. Son corps se penche vers moi, et mes poings se serrent, que devais-je comprendre à présent ? Qu'il était le maître, qu'il avait le dessus sur moi et qu'il me ferait payer, ces années de prétendue fuite ? Je reste droite comme un 'i' et décide que je ne lui ferais pas le plaisir de reculer. Chacun ses tords, je peux le concevoir, mais se comporter comme un tyran de première catégorie, ça je ne l'acceptais pas. « Tu ne sais pas ce que j'ai vécu quand tu es partie Violet ! Tu ne sais rien de moi ! Rien du tout ! », éclate t-il alors. Mes mâchoires se serrent à leurs tours et mes ongles s'enfoncent dans ma peau pour que je le laisse faire son lot de reproches. Pourquoi me suis-je entêtée à vouloir tout lui expliquer ? Pourquoi est-ce que je reste ainsi devant lui à attendre qu'il me hurle à quel point, je lui ai fait du mal en partant ? Je ne suis qu'une idiote, il semblerait. Une idiote amoureuse d'un souvenir. « Tu espérais quoi ? Que tout revienne dans l'ordre à l'instant où je te verrai ? » , s'écria t-il. Je chassais alors mes larmes d'un revers de la main. Bien sûr, j'avais espéré durant l'espace d'un instant, que tout redevienne comme avant, mais j'étais bien assez intelligente pour savoir que ce n'allait pas être le cas.  « Je n'espérais rien du tout ! Je sais très bien que rien ne sera comme avant. Je suis partie sans un mot, tu as souffert, j'ai souffert aussi, bien ! Ce qui est sûr, c'est que je n'avais jamais imaginé que tu me traiterais ainsi si on venait à se recroiser. », m'exclamais-je à mon tour. J'étais moi aussi, en colère, les trémolos dans ma voix en témoignent. Mes tentatives pour me calmer avaient échouée lamentablement.  « Tu as vraiment, vraiment le droit d'être en colère, fais-le-moi payer autant que tu le souhaites. Après tout, je ne me contente que de vivre ma stupide vie. Une vie qui ne sers à rien, puisqu'il y a toujours quelqu'un pour la briser. », continuais-je d'un trait. Je stoppais ensuite, au bord des larmes, me mordant la lèvre inférieure. J'avais tout lâcher et ma colère contre le Capitol se faisait ressentir, elle aussi dans mes paroles enflammées.

Après la colère, il y a la compréhension. Alors que Karel s'effondre à mes pieds, des larmes perlant aux coins de ses paupières, j'ai l'impression de l'avoir briser une deuxième fois. « Non … » , dit-il, à peine audible. Ma gorge se serra, et nous reprîmes place sur nos chaises. Nous ne nous affrontions plus, à présent. Il semblait que nous faisions nos vraies retrouvailles. Je tentais alors de l'apaiser, en caressant sa joue, doucement et simplement. Cette fois, il ne retire pas son visage, se laisse aller. Je le vois fermer les yeux, et je me mets alors à sourire. Avais-je enfin retrouver le Karel que j'aimais ? Telle était la question, mais j'avais l'intime conviction, que la réponse était oui. « Je suis désolé … d'avoir cru que tu était parti par pur égoïsme … désolé pour tout ce que je t'ai dit …. pour tout ce qu'il t'a fait …. » , s'excuse t-il. Je savais très bien à quel point, il était perdu. Il avait toujours eu peur que je le délaisse, peur que je le quittes pour un autre 'plus normal', un autre qui n'a pas de voix dans sa tête. Pendant le temps où nous avions été ensemble, je n'avais eu de cesse de le rassurer, et lui faire comprendre qu'il n'y avais que lui. Qu'il n'y aurait toujours que lui. Apparemment, tout cela n'a pas eu d'effet, car à peine avais-je disparue du paysage, il avait cru que j'étais partie parce que je ne l'aimais plus.  « Te souviens-tu de ce que je te disais ? Tu est et tu resteras, le seul homme que j'aimerais et à qui j'appartiendrais. », lui chuchotais-je avant de partir à la recherche de quelque chose pour le soigner. Le laisser seul, me fait mal, pas parce que je compte partir loin de lui de nouveau, seulement parce que les larmes qui n'arrivent pas à s'apaiser, c'est moi qui les aient causées. Je fais le plus vite possible pour revenir près de lui.

Alors que je commence à lui prodiguer des soins, le jeune homme s'approche de moi. Du moins, ses lèvres s'approchent des miennes. Je sens son souffle tout contre mes lèvres, je relève alors les yeux vers lui, plantant mon regard dans le sien. Je stoppe mes gestes sur sa main, alors que celle qui est intacte vient se positionner sur ma joue, je frissonne et ferme les yeux durant quelques instants. « Je n'ai jamais cessé d'attendre ton retour Violet … Jamais. » , me dit-il. Et mon cœur bat plus fort dans ma poitrine, une larme de joie vient s'inviter sur ma joue et je ne peux la retenir. Il dépose ses lèvres contre les miennes. Bien que je n'ai pas le temps d'y répondre, car il se retire, ces sensations qu'il m'avait procurer en cet instant étaient indescriptible, je n'avais qu'une envie, ne plus jamais le laisser partir. Je me souviens bien tout les reproches qu'il m'avait adressées quelques instants auparavant, mais ce baiser furtif et ses larmes, semblaient avoir effacer son ardoise. Ou bien étais-ce parce que j'avais autre chose à lui expliquer ? Devais-je lui dire maintenant ou attendre que la confiance revienne ? Avoir fait adopter notre enfant était bien plus terrible que toutes les terribles paroles qu'il avait déversé sur moi. « Reste avec moi … Je t'en pris … » , me supplie t-il. Je lui souris sincèrement et m'approche à mon tour de lui.  « Je n'irais nulle part sans toi », murmurais-je à son oreille. Puis ce fut à mon tour de déposer mes lèvres sur les siennes. Sans hésitation. Je me faisais douce, comme avant. Et maintenant, rien d'autre que lui ne comptait pour moi, sa chaleur était comme une dose d'oxygène pour me sentir vivante. Mon cœur allait bientôt exploser, je le savais, je le sentais, sans compter sur les frissons qui parcouraient mon échine. Après quelques instants, je me retirais doucement, effleurant sa joue du bout des doigts. Je me rappelais alors que dans la pièce à côté se trouvait Marla, son mari et son enfant.  « Karel … J'ai quelque chose d'important à te dire. Mais je pense qu'on sera mieux dans ma chambre. », dis-je en faisant un bandage sommaire, pour éviter que le sang ne coule durant le chemin jusqu'à la pièce la plus tranquille de la maison. Je pris le nécessaire pour le soigner et j'attrapais ensuite, sa main valide, sans lui demander quoi que ce soit et l'entrainais avec moi – non sans avoir prévenu Marla que mon père prendrait le relai –. Je lâchais sa main que pour ouvrir la porte du 'cabinet' de mon père et lui demander de venir voir Marla de temps à autres. Puis, nous pénétrâmes dans ma chambre, je pris le soin de fermer la porte derrière moi.  « Si tu avais d'autres choses à faire dans le district, je suis désolé, mais il faut que je te dise tout avant que ... », repris-je, la voix tremblante. Je le fis assoir sur le lit pour le soigner, essayant de me calmer et faire du tri dans mes idées. Ce n'est qu'une fois les soins finis que je repris la parole. Je le regardais dans les yeux, prenant mon courage à deux mains.  « Karel, quand je suis arrivée dans le district, j'ai … j'ai appris. Que j'étais enceinte. », commençais-je avant de me mettre à pleurer.
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MessageSujet: Re: KAREL&VIOLET “ Remember. ”   KAREL&VIOLET “ Remember. ” Icon_minitimeLun 27 Fév - 16:08

 « Je n'espérais rien du tout ! Je sais très bien que rien ne sera comme avant. Je suis partie sans un mot, tu as souffert, j'ai souffert aussi, bien ! Ce qui est sûr, c'est que je n'avais jamais imaginé que tu me traiterais ainsi si on venait à se recroiser. » Comment osait-elle ? Vas-tu encore longtemps te faire marcher sur les pieds ainsi Karel ?! Ne vois-tu pas qu'elle tente de te faire passer pour le coupable alors que tu n'est que la simple victime de cette histoire ? Ton sourire s'évanouit pour laisser place à une moue dubitative, choqué par le propos de la jeune femme à ton égard tu ne sais pas comment réagir, quel ton adopté avec elle, quelle paroles lui sortirent pour qu'elle arrête de t'enfoncer ainsi, toi la victime de son jeu sadique. Violet n'a jamais été le genre de personne à s'énerver facilement, c'était même tout le contraire lorsque vous étiez enfant, elle était toujours calme, douce et avait toujours les bonnes paroles pour te sortir de ta colère, de la léthargie soudaine. C'est dans doute la première fois que tu la vois dans un tel état de colère, ses poings sont serrés, sa voix n'est que le reflet cruel des mots qu'elle te sort à haute voix. Tu vois Karel, elle fera toujours tout pour te blesser, pour te mettre plus bas que terre, tu as bien fait de l'oublier lorsqu'elle est parti. « Tu as vraiment, vraiment le droit d'être en colère, fais-le-moi payer autant que tu le souhaites. Après tout, je ne me contente que de vivre ma stupide vie. Une vie qui ne sers à rien, puisqu'il y a toujours quelqu'un pour la briser. » Tu sens ses larmes prêtes à tomber des paupières de la jeune femme et cela à le don de te déchirer le cœur. Sois un peu courageux Karel, ne te laisse pas avoir de nouveau par les sentiments que tu éprouves pour elle, tu es bien plus fort qu'elle ne le sera jamais, pense à ta dignité bon sang ! « Je … Je suis pas en colère … Je suis déçu Violet … Tu … tu était censé être la meilleure part de moi-même … » Les mots que tu souhaites lui dire ne sortent pas, parce que toute la colère qu'elle à émise contre toi ta désarçonnée et que tu ne sais pas vraiment comment t'y prendre avec les mots. Tu n'est pas doué, voilà tout Karel, même pas capable de lui répondre correctement alors que crève d'envie de lui sortir tout ces mots, c'est toi qui est décevant. « Je n'arrive pas à comprendre, c'est tout. Ce que tu prend pour de la colère c'est … c'est de l'ignorance. Tu m'as brisé quand tu es parti …. le sujet est clos. » Alors, une nouvelle fois, tu voudrais pouvoir t'enfuir comme elle l'à fait des années auparavant, prendre cette porte qui se trouve derrière toi et je ne jamais avoir à te retourner pour lui faire face. Oublier Karel, tu peux tout oublier en prenant cette porte maintenant.

Puis la compréhension te frappe à mesure que Violet t'explique le pourquoi du comment. Alors c'était donc ça ? La fuite de la jeune femme, l'absence de nouvelles, ton père soudainement beaucoup plus joyeux et qui n'arrêtais pas d'émettre des sous-entendus sur l'absence de la jeune femme, tout ça pour ça. Tes jambes cèdent sous ton propre poids, sous le poids de ces années passés à vivre dans le mensonge, dans la trahison. L'uniforme que tu portes te colle à la peau, tout comme la présence de ce père qui t'as menti toute ta vie pour faire de toi un pacificateur, une copie conforme de ce qu'il voulait que tu soit. La jeune femme devient alors la personne qu'il te faut protéger, n'est-ce pas un peu tard pour ça Karel ? Où était-tu quand ton père les as chassés du district ? Quand il l'a menacé de la tuer ? Et toi dans tout ça, où était-tu ? Elle trouve là, prêt de toi, passant sa main délicatement sur ta joue, apaisant les douleurs comme elle l'a toujours fait. Pendant un instant tu retrouves l'amour d'antan, celui qui réchauffe le cœur et le fait battre un peu plus dans t poitrine. Même nous qui sommes pourtant les premiers à te crier de t'enfuir, de te battre comme ton père aurait voulut que tu le fasses, nous sommes déconcertés face à toute cette histoire. Alors prend le temps Karel, le temps qu'il te faudra pour digérer ta peine et redevenir un homme. « Te souviens-tu de ce que je te disais ? Tu est et tu resteras, le seul homme que j'aimerais et à qui j'appartiendrais. » Ses paroles te rassurent et tu t'aventures même à un demi-sourire qui reste pourtant bien fade. Les retrouvailles avec Violet ont un goût amer, celui de la trahison de ta propre famille. Et Aëlys qui est morte pour rien, tant de mort, tant de tristesse pour une seule famille ça fait beaucoup à endurer d'un seul coup. Ta main se mets à caresser lentement celle de la jeune femme, comme pour te prouver qu'elle est bel et bien elle, et que cette fois-ci elle ne partira pas sans toi. « Tu es la seule qui arrive à m'apaiser … Sans toi … toutes ces années … J'ai eu tellement mal sans toi Violet. » Te voilà redevenu un simple enfant, apeuré face au monde qu'il se doit de confronter, comme des années auparavant où tu redoutais le regard des autres face à ta maladie, face à nous. La jeune femme sépare votre étreinte pour quelques minutes, mais ces minutes te semble durer une éternité. Ta main goutte encore du sang que tu as toi même déclenché en enfonçant ton poing dans le mur, signe de ta faiblesse et de ta bêtise. Tu es ni naïf Karel, tu n'es qu'un enfant.

Alors quand elle reviens tu voudrais pouvoir la retenir pour ne plus jamais qu'elle parte, l'attacher à ton cœur pour être sur qu'elle ne partira plus jamais sans toi. Tes lèvres s'approchent des siennes dans un mouvement tellement commun, tellement banal que cela en est presque déconcertant. Il y à énormément d'années qui vous séparent de la dernière fois, du dernier baiser que vous avez échangé, alors celui-ci se fait très court car tu ne sais plus vraiment comme t'y prendre, comme agir lorsque l'on amoureux de quelqu'un comme tu l'es. Tu t'excuserais presque de ce geste. Karel, tu es en train de retomber amoureux de la jeune femme alors que quelques instants plus tôt elle te lançait vivement des attaques et des reproches à la figure, et quand même bien nous acceptons le fait que ton père n'est pas été le meilleurs des géniteurs il ne serait pas acceptable de reconstruire une relation. Que dira-t-elle quand elle apprendra que tu as torturer, tués des innocents ? À ton avis Karel ? Tes lèvres de décollent des siennes presque instantanément et pourtant tu sais que ce geste fort vaut plus que la plupart des mots que tu aurait pût lui dire. Tu veux qu'elle reste là, avec toi, encore un peu, histoire de recoller les morceaux de ton cœur endommagé par la nouvelle du mensonge qu'est ta vie. « Je n'irais nulle part sans toi » Un sourire s'affiche sur ton visage à mesure qu'elle se rapproche de toi pour déposer de nouveau ses lèvres sur les tiennes. Le baiser est plus doux, plus long et surtout il t'enveloppe d'un aura chaux et agréable qui soulage tes maux et les voix de ton esprit. Elle est là, tu es là, tout va bien. « Tu n'as pas intérêt. » Tu redeviens le Karel d'avant, celui qu'elle à toujours connu et qui cherche à faire de son mieux pour être le plus normal possible, pour ne pas avoir à passer pour un fou. C'est un souffle nouveau, comme une renaissance, c'est tellement beau, tellement vrai que tu ne peut t'empêcher de verser une nouvelle larme, une larme de bonheur.  « Karel … J'ai quelque chose d'important à te dire. Mais je pense qu'on sera mieux dans ma chambre. » Tu pourrai la suivre au bout du monde si elle te le demandait, c'est pourquoi tu ne poses par la moindre question quand Violet t'empoigne par la main pour t'emmener dans une nouvelle pièce.

Tu découvres alors les autres endroits de la maison, sans pour autant y prêter attention et quand Violet s'introduit dans le bureau de son père tu préférés te cacher à la vue ce cet homme qui, quelque part, à toujours été ne source d'inspiration pour toi. Il ne disait rien, et pourtant tout le monde savait que Mr. Woods avait des choses à dire, mais à chaque fois que tu débarquais dans sa main après les coups de ton père, il ne disait rien et te soignait dans le plus grand silence, sans poser la moindre question. Tu te souviens Karel, du jour où tu pour la première fois croisé le regard de sa fille ? À l'instant même où tes yeux se sont plongés dans les siens tu as su qu'elle t'était destinée. Elle t'entraînes dans sa chambre, fermant la porte sur vos deux corps et vous plongeant dans une nouvelle intimité. Qui aurait cru qu'en te levant ce matin tu ferais face à tant de péripéties, hein Karel ? Les autres pacificateurs n'ont sans doute même pas remarquer ta disparition, après tout tu passes toujours inaperçu parmi eux. « Si tu avais d'autres choses à faire dans le district, je suis désolé, mais il faut que je te dise tout avant que ... » Elle te poussa légèrement de la main pour que tu prennes place sur le lit, impatient d'entendre ce que la jeune femme à envie de te dire. Tu voudrais pouvoir l'embrasser de nouveau mais tu ne sais pas si cela serait bienvenu alors que vous vous venez juste de vous retrouvez, mais ce qui est sur c'est que tu en meurt d'envie. Violet soigne ta main dans une précipitation qui ne lui ressemble pas, quelque chose ne vas pas, tu peux le sentir. « Qu'est-ce qu'il y à Violet ? » Ta voix est teintée d'inquiétude, presque tremblante. Tu veux savoir ce qu'elle a à te dire et ce qui la mets dans un état pareil, sans doute est-ce encore de ta faute Karel, prépare toi à recevoir des insultes. « Karel, quand je suis arrivée dans le district, j'ai … j'ai appris. Que j'étais enceinte. » Tu ne mets pas longtemps avant de comprendre et pourtant ton cerveau refuse d'admettre cette informations, nous refusons. Tu ne peux pas être père Karel ! Regarde-toi ! Incapable de prendre soin de lui-même ! Non ça n'est pas possible, juste pas possible. Tu te lèves dans la précipitation, ne te souciant plus un seul instant de la jeune femme qui pleure à tes côtés. Tu voudrais pouvoir lui crier que ça n'est pas possible, que ça n'est qu'une ruse de plus pour te faire du mal, pour te briser, mais les mots ne sortent pas, rien ne sort. Père, tu es un père à présent. Tes pas te reconduisent vers elle et dans un mouvement simple et protecteur tu l'entoures de tes bras et la serre fort contre ta poitrine. « Je …. Je suis désolé … Désolé de ne pas avoir été là. » Et l'enfant alors Karel ? Qu'en est-il advenu de l'enfant ? Ne me dit pas que tu ne veux pas savoir ! Après tout la chaire de ton sang se trouve ici, quelque part à Panem. Ça te fait tout drôle au creux de ton cœur, comme si quelque chose avait subitement changé, évolué pour quelque chose de mieux, de plus fort. « Il … l'enfant il … il est où maintenant ? C'est … une fille ou un garçon ? » Tes propres mots te semblent complètement dérisoire dans un moment tel que celui-ci mais tu veux tout savoir, tout apprendre de cette partie de toi, comme si, subitement, un instinct paternel c'était déclenché. Dans un mouvement fort et symbolique, tu rapproches ton corps de celui de la jeune femme, essayant de lui transmettre à quel tu es désolé, pour tout.
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MessageSujet: Re: KAREL&VIOLET “ Remember. ”   KAREL&VIOLET “ Remember. ” Icon_minitimeLun 27 Fév - 21:49

« Je … Je suis pas en colère … Je suis déçu Violet … Tu … tu était censé être la meilleure part de moi-même … », avoue t-il. Ma colère s'apaise un peu, mais pas ma peine. Mes poings se serrent un peu plus pour éviter que les larmes ne coulent. Je l'ai déçu, moi qui avait toujours tout fait pour lui. Je m'en veux. Terriblement. J'ai l'impression d'avoir échoué dans la partie la plus importante de ma vie. Peut être aurais-je dû laisser partir mes parents et rester dans le deux ? Je me serais battue pour lui, comme je l'avais toujours fait. Mais qui me dit que son paternel n'aurait pas poursuivis mes parents à travers les districts grâce à ses relations. J'avais l'impression que nos vies ne cessaient de graviter autour de ce même homme, celui qui les avait détruites et nous avait anéanti par la même occasion. « Je n'arrive pas à comprendre, c'est tout. Ce que tu prend pour de la colère c'est … c'est de l'ignorance. Tu m'as brisé quand tu es parti …. le sujet est clos. », dit-il. Des mots dits avec maladresse, mais tellement tranchant et aiguisés. Ces hésitations, je sais bien qu'aucune des voix dans sa tête, ne les lui a dictées. C'est certain, il n'aurait jamais avouer que je l'avais briser en partant, il se serait contenter de me faire mal. Mais, me trouver face à Karel, seulement lui, cela fait bien plus mal. Je me sens démunie de toute réponse à lui apporter, je me retrouve muette comme une carpe. Aucun son ne peut franchir la barrière de mes lèvres, me laissant seule face à ses paroles assassines et véridiques sur l'être blessé que j'avais laissé derrière moi. Pourtant, quelques instant plus tard, il ne me suffira que de quelques paroles pour tout faire basculer. Lui faire comprendre, que je n'étais pas la chef d'orchestre de toute cette stupide histoire ! Son père avait lui-même tout planifier. Une question s'imposa à moi : le patriarche était-il toujours là, derrière son fils ? Un petite peur passagère s'installa en moi, quelques secondes. Mais je repris mes esprits, Karel savait tout à présent, et moi j'étais prête à affronter la bête noire de ma vie. Le pacificateur qui avait toujours était une ombre terrifiante de ma vie, comme une épée de Damoclès sur nos têtes qui s'était abattue, il y a quelques années. Je lui murmure des paroles pour apaiser ses craintes et ses peines, du mieux que je peux. L'esquisse d'un sourire apparaît sur son visage, strié de larmes. « Tu es la seule qui arrive à m'apaiser … Sans toi … toutes ces années … J'ai eu tellement mal sans toi Violet. » , m'avoue t-il. Je déglutis difficilement et lâche sa main qui caressait doucement la mienne, pour l'étreindre contre moi. Son visage contre mon cœur, je pose mon menton sur le sommet de son crâne, ma main caressant sa joue.  « Je suis tellement désolé Karel. Je te promets, plus jamais, je ne te laisserais et chaque jour que je passerais à tes côtés, je ferais tout pour me faire pardonner., lui confiais-je, émue aux larmes. Puis je le relâche, pour partir en quête de matériel. J'essuie les larmes traitresses qui strient mes joues.

Les questions tentent d'affluer dans ma matière grise. Qu'a t-il fait durant toutes ces années ? Est-il devenu comme son père ? A t-il tuer, torturer des gens ? Je les balaient d'un revers de la main, aux vues de sa tenue de pacificateur, ces questions étaient justifiées et je les lui poseraient sans doute en temps voulus. Quand bien même, il aurait fait toutes ces choses, je penses que je passerais outre, malgré ma haine envers les personnes qui pratique ce 'métier'. Mes lèvres contre les siennes veulent tout dire, je serais avec lui qu'importe le reste. « Tu n'as pas intérêt. » , dit-il simplement. J'eus un petit rire, c'était du Karel tout cracher. Je ne me soucie plus de rien et l'entraine à travers notre petite maison, passant dans le bureau de mon père puis l'entrainant dans ma chambre. J'avais peur de ce que je m'apprêtais à lui dire, à lui avouer. Comment allait-il réagir, notre réconciliation toute fraîche allait-elle tenir ? Je rassemblais mes idées tout en pansant ses blessures. « Qu'est-ce qu'il y à Violet ? » , me demande t-il, inquiet. Je commence alors à m'expliquer, mais je fonds en larme dés ma première phrase. Repenser à notre enfant, qui est quelques part dans Panem, me tiraille le cœur et me donne envie de vomir. Le visage entre mes mains, je sens qu'il s'est levé du lit. Je relève le visage vers lui, les joues humides et j'essaie de me reprendre. Je n'arrive pas à analyser ses traits, mais je n'y vois pas de colère, et il vient se rassoir près de moi, m'entourant de ses bras protecteur.

Je ferme les yeux quelques instants, laissant les dernières larmes qui s'étaient accrochées à mes cils rouler sur mes joues. « Je …. Je suis désolé … Désolé de ne pas avoir été là. », murmure t-il. Je sens bien qu'il est abasourdi et touché.  « Tu ne pouvais pas savoir, ce n'est pas ta faute. », chuchotais-je. « Il … l'enfant il … il est où maintenant ? C'est … une fille ou un garçon ? », me demande t-il subitement, en me serrant un peu plus près de lui, contre son cœur. Je me fais violence pour ne pas me remettre à pleurer, mais ma voix reste tremblante.  « Je … je ne l'ai pas garder, enfin, je dire … mes parents … m'ont dit que je devais le faire adopter, que je n'avais pas le choix, que je ne pouvais pas l'élever toute seule … », commençais-je. Ma poitrine me fait mal, j'ai du mal à respirer mais je continue mes explications, je veux qu'il sache. Qu'il décide si je vaux encore la peine qu'il m'aime, qu'il me pardonne de l'avoir laisser lui en premier lieu, puis notre enfant.  « Mais quand j'ai accouché, que je l'ai vu, que je l'ai tenu dans mes bras … j'ai supplier mes parents de le garder … Quand ils l'ont emmené, ils ont du me l'enlever de force … Parce que je ne voulais pas le laisser … Il était tellement beau, notre fils, Karel. ». Ces souvenirs me tuent, et je m'accroche à sa tenue de pacificateur, je m'accroche à lui comme si il était ma bouée de sauvetage, qui m'aide à ne pas sombrer dans les ténèbres.  « Quand ils me l'ont pris, j'ai eu l'impression qu'on m'avait arracher la dernière partie qui me raccroché encore à toi. Je n'ai jamais arrêter de penser une seconde à ce que tu devenais, et en parallèle, ce que lui devenais. Si il était heureux, si sa famille l'aime. Je me sens tellement coupable et ignoble de ne pas m'être battue comme il le fallait, pour lui et pour toi aussi. », finis-je. Je ne savais pas si mon discours allait m'enlever l'être aimé, si il allait continuer à me tenir dans ses bras, et me consoler. Mais si il partait, je ne savais pas si j'étais encore prête à vivre une vie sans lui ….
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MessageSujet: Re: KAREL&VIOLET “ Remember. ”   KAREL&VIOLET “ Remember. ” Icon_minitimeMer 29 Fév - 10:59

C'est tellement ahurissant, n'est-ce pas ? De voir que tout ce qui tu pensais être acquis dans ta vie n'est en fait qu'un énorme mensonge, pourrissant l'intérieur de ton corps, de ton âme, te réduisant à néant comme une vulgaire poupée de chiffon. Tu as le cœur qui brûle d'avoir trop attendu que la vie te fasse comprendre certaines choses, d'avoir attendu en vain le retour d'une femme que tu pensais être parti à cause de toi. Ça fait mal, là, au creux de ton ventre, comme si quelqu'un avait arraché tous les bons souvenirs de ta vie, aussi peu nombreux soit-ils, et remplacés par des douleurs vivent et brûlantes qui ne font qu'endommager le reste d'humanité qu'il y a en toi. Karel, ne croit-tu pas qu'il serait préférable de mourir maintenant, plutôt que de continuer à vivre dans une mascarade pareille ? « Je suis tellement désolé Karel. Je te promets, plus jamais, je ne te laisserais et chaque jour que je passerais à tes côtés, je ferais tout pour me faire pardonner. » Elle est bien la seule chose pour laquelle tu n'abandonnera pas la vie, parce que maintenant qu'elle est là tu n'as plus aucune raison de croire que tout le monde passe son temps à t'abandonner, n'est-ce pas Karel ? Tu portes ton regard sur cette jeune femme qui maintenant est à elle seule la dernière chose qui te raccroche à cette vie misérable empli de mensonges et de faux-semblants. Regarde là Karel, imprègne toi de sa présence, de son aura, laisse toi aller au bien-être que tu ressens lorsque ses mains effleurent ta peau, ta vie ne repose que sur ça à présent. Elle te laisse quelques instants afin de soigner la plaie de ta main qui ne cesse de saigner, créant de petites tâches de sang sur le parquet de la maison. Il ne faudra plus agir de cette façon à présent Karel, ne plus t'abandonner à ce genre de violence envers toi-même, tu sais qu'elle ne le te pardonnera pas si jamais quelque chose devait t'arriver. Nous sommes autant dévaster que toi, ne t'en fait pas Karel, nous ne sommes pas ici pour te voir emprunter le long chemin de la mort, peut-importe ce que tu peux bien penser de nous, nous tenons à toi.

Tu te remets à rire avec elle, à recommencer une vie que tu avait cru perdue quand Violet était partie, tu recommences à rire, à imaginer une vie sans douleur, sans mensonges et composée de beaucoup d'amour. Pense-tu que cela soit possible Karel ? De revivre une vie où tu ne serais plus obligé d'être seul ? Après tout ce que tu as fait, tous ces innocents que tu as tués, torturés, crois-tu vraiment qu'un rédemption soit possible après tout ça ? Te pardonnera-t-elle quand elle apprendra ? Trop de questions, pas assez de réponses, si bien que tu préfères fermer ton esprit à ce genre de chose, savourant le moindre moment en compagnie de la jeune femme. Elle t'emmène avec elle et tu te laisses faire, sachant pertinemment que tu n'as pas d'autre endroit où aller, peut importe que tes collègues soient en train de t'attendre ou pas, tu ne veux plus jamais avoir à la laisser partir sans toi. Alors cela reviendrai à abandonner ton métier de pacificateur ? Crois-tu vraiment qu'ils te laisseront partir de cette façon alors que tu as en ta possession des informations de la plus haute importance ? N'y pense même pas Karel, ils se feraient un plaisir de mettre une balle dans la tête de Violet tout en te faisant regarder le spectacle. Il vous faudrait fuir, loin de tout ça, loin de cette vie. Tu repenses alors à Pepper-Swann Heavensbee qui t'a toujours promis qu'une vie dans les sous-terrains du D13 t'apporterait beaucoup plus que ta misérable vie. Et si c'était l'occasion de prendre la fuite, de quitter ce monde pour un autre ? Violet te suivrait-elle ? Tu reprend tes esprit lorsque la jeune se mets à pleurer devant toi, te dévoilant qu'il existe, quelque part dans Panem, un enfant qui est le tiens, donc les yeux s'accordent parfaitement avec les tiens, la chaire de ton sang. Cette information te bouscule, te tire de ta léthargie. Comment réagir ? Que faire ? Pendant un instant tu en veux à Violet de l'avoir abandonné lui aussi, puis tu te reprend, avançant vers elle pour l'entourer de tes bras, pour lui montrer que tu es là, bel et bien là, que tu n'as pas fuit, t'excusant de ne pas avoir là pour eux.

« Tu ne pouvais pas savoir, ce n'est pas ta faute. », Violet tente de te rassurer, de te faire savoir que tout ça n'est pas de ta faute, mais cela ne fait que renforcer cette culpabilité qui te ronge, qui s'est incrusté dans ton cœur. Tu ne sais pas quoi lui dire de plus, alors tu poses des questions sur l'enfant, tu te sens concerné par tout ça, n'est-ce pas Karel ? Quel genre de père est-tu ? « Je … je ne l'ai pas garder, enfin, je dire … mes parents … m'ont dit que je devais le faire adopter, que je n'avais pas le choix, que je ne pouvais pas l'élever toute seule … » Tu as ta réponses Karel. Cet enfant ne connait pas son père mais il n'a également pas eu la chance de la connaître, Violet, cette mère qui lui à donné la vie et qui semblait déjà l'aimer plus que tout au monde. La voix de la jeune femme est tremblante, son pouls s'accélère et tu peux sentir son cœur battre un peu plus vite à mesure que tu la sert dans tes bras.  « Mais quand j'ai accouché, que je l'ai vu, que je l'ai tenu dans mes bras … j'ai supplier mes parents de le garder … Quand ils l'ont emmené, ils ont du me l'enlever de force … Parce que je ne voulais pas le laisser … Il était tellement beau, notre fils, Karel. » Fils. Père. Alors c'est un garçon. Tu te mets à imaginer toutes les choses que tu aurait pût lui apprendre, tous les moments que vous auriez passer ensemble si le destin n'en avait pas voulu autrement. Quel genre de père aurait-tu été Karel ? Surtout pas une copie conforme du tien, n'est-ce pas ? Tu n'aurait pas voulu que ton fils grandisse avec une pression importante sur les épaules, haïssant son père plus que de raison. « Un fils …. Notre fils ….» Les mots sortent difficilement de ta bouche, après tout tu n'a jamais été confronté à un telle situation. Violet s'accroche un peu plus à toi, ses bras se resserrent sur ton corps et tu lui rend tout cet amour qui à trop longtemps été enfouit en toi, glissant instinctivement ta main dans les cheveux de la jeune femme.  « Quand ils me l'ont pris, j'ai eu l'impression qu'on m'avait arraché la dernière partie qui me raccrochait encore à toi. Je n'ai jamais arrêter de penser une seconde à ce que tu devenais, et en parallèle, ce que lui devenais. Si il était heureux, si sa famille l'aime. Je me sens tellement coupable et ignoble de ne pas m'être battue comme il le fallait, pour lui et pour toi aussi. » Ses mots, tout droit sorti de la bouche de Violet, t'arrache de nouveaux sanglots que tu ne peux contrôle. Toute ta vie est remise en question. Que faire ? Qui être ? Tout ça devient tellement compliqué, hein Karel ? Si compliqué que tu voudrais juste fermer les yeux et te réveiller avec cette vie que tu aurait tant voulu. Violet, un fils, une famille.

« Je peux le sentir. » Maladroitement tu viens chercher la main de la jeune femme et la positionne sur ton cœur dont les battement se font plus réguliers, plus calme, espérant ainsi que cela suffirait à calmer Violet. « Je peux … c'est étrange … C'est comme si il avait toujours été là … » Tes paroles sont d'une incohérence absolue mais tu te fiches bien de tout ça, sachant pertinemment que Violet ne t'as jamais tenu rigueur pour ce genre de chose. « On peut le récupérer. » Tu le lèves d'un mouvement rapide, effectuant des allées et venus dans la chambre de la jeune femme, ne prêtant plus attention à quoique se soit, ton idée bien ancrée dans ta tête. « Je peux abandonner les pacificateurs …. Je le ferais pour toi Violet. » Comme un fou qui ne sait où donner de la tête tes pas te rapprochent de nouveau vers la jeune femme, tes doigts s'entremêlant aux siens dans un mouvement rapide. « On peut le récupérer et partir loin d'ici … J'ai une …. une amie qui peut nous aider. » Pepper, le district 13, croit-tu vraiment que tout ça est possible Karel ? Crois-tu qu'elle te suivra sans rien dire, sans émettre la moindre question ? Arrête de te fourvoyer, Violet à maintenant une vie en dehors de toi. Ton regard se plonge dans le sien et de nouveau tes lèvres s'accrochent à celles de la jeune dans un baiser plus que passionné, le genre qui te rappel votre amour d'adolescent avant que ton père ne décide d'y mettre fin d'un violent coups d'éclat. « Je ne plus vivre sans toi. » Tu colles ton front à celui de la jeune femme, attendant patiemment sa réponse, sachant pertinemment qu'elle tenterait de te faire retrouver la raison, comme elle l'a toujours fait.

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