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| Remember me. [ Zeger L. Monroe ] | |
| Auteur | Message |
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Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Remember me. [ Zeger L. Monroe ] Sam 7 Avr - 23:02 | |
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Le petit garçon n'existait plus. C'était finit. Plus de larmes. Plus d'angoisse. Les Jeux étaient derrière lui. Il n'oublierait cependant jamais que sa plus grande bataille n'aurait pas lieu. Lorsque Karunta lui avait soufflé de s'engager en tant que Pacificateur lors d'un dîner familiale, il s'était rendu compte que rien était finit. Tout allait commencer. Elle avait eu beau se moquer de lui, prétendre que jamais il n'y arriverait – tout comme il n'avait pu se porter volontaire aux Hunger Games – Adonis savait qu'au fond, sa sœur avait été fière de lui. Peut-être la seule personne qui avait été fière de lui. Fière du peu qu'il avait su faire de sa vie. Du peu qu'il avait accompli jusque-là. Et malgré les pics qu'ils s'étaient toujours lancés, des bagarres incessantes, Karunta Nightsprings avait été là. Toujours là. Toujours au bon moment et ce, malgré son petit sourire sadique.
Lorsqu'il dut quitter la maison familiale pour entrer au camp d'entrainement pour les Pacificateurs, il n'y eut pas de larmes chez lui. Pas d'étreintes. De brefs " au revoir ". Du bout des lèvres. Son père fumait sur son siège, feuilletant un livre qu'il faisait semblant de lire. Sa mère faisait la vaisselle, le regard perdu dans l'évier. Sa sœur était dans sa chambre. Son sac sur l'épaule, il était sortit de la maison, marchant vers le camp sans se retourner.
" - ADONIS ! ".
Le garçon du District 2 s'était retourné. Ses yeux s'étaient écarquillés alors que sa sœur lui courait après. Il ne put s'empêcher de sourire. Du moins... Jusqu'à ce qu'elle lui envoie un coup de poing au visage. Pas du tout prêt à recevoir ce coup, il en tomba à la renverse, le poids du sac n'aidant pas à lui donner de l'équilibre.
" - Mais ça va pas bien dans ta tête de sale conne ?! ".
Karunta éclata de rire, les mains sur les hanches :
" - Moi, j'irais aux Hunger Games. Et je gagnerais. Et ensuite, je viendrais dans ton petit camp de Pacificateurs pour te mettre la raclée de ta vie ! Je serais le vainqueur des Hunger Games et la meilleure Pacificatrice de tout Panem ! ".
Le garçon se frotta la joue, les sourcils froncés. Sa soeur avait l'air si déterminée et tellement confiante. Ça lui faisait froid dans le dos. Il plaignait ses futurs adversaires dans l'arène. C'était véritablement un monstre. Elle ferait une bonne meurtrière. Une bonne Pacificatrice. A croire que c'était dans les gênes. Leurs parents avaient-ils étaient comme ça, un jour ? Où avaient-ils toujours eu ce regard vide et éteint ? Karunta s'approcha de son frère et lui tendit la main pour l'aider à se relever. Il finit par attraper la main tendue et à se hisser jusqu'à se relever. Elle croisa les mains dans son dos et se mit sur la pointe des pieds. Oui, il avait toujours été plus petite que lui. Sa petite sœur. Ce petit monstre. Elle déposa un baiser sur sa joue, les yeux fermés. C'est comme s'il n'y avait plus rien autour d'eux. Juste la petite sœur et son grand frère. Adonis ferma lui aussi les yeux. Ce moment valait tout l'or du monde. Ils n'avaient jamais réellement été proches. Mais ils étaient frère et sœur. Il y avait sûrement une part d'amour sous cette couche de rivalité fraternelle.
" - Deviens fort. Que je puisse te retrouver pour te botter le cul... ".
Adonis passa ses doigts dans les cheveux noirs de Karunta. C'est elle qui aurait dû porter un prénom qui retranscrivait sa beauté. Pas lui.
" - Ne te fais pas tuer durant le bain de sang, hein. Ce serait vraiment dommage de te faire tuer par un gamin de 11 ou du 12. ".
Bas-toi et gagne. Il déposa ses lèvres sur son front avant de partir. Cette fois-ci, il ne se retournerait pas. Il lui semblait pourtant l'avoir entendue hoqueter.
Dès son arrivé, on lui avait attribué une chambre. Dès son arrivée, on lui avait attribué un uniforme. Oh, cet uniforme n'était pas du tout celui des Pacificateurs, blanc. Non. C'était le même que pour toutes les nouvelles recrues, dans des couleurs beaucoup plus foncées. Ils étaient à l'essai. Ce n'était pas sûr qu'ils réussissent à tenir dans ce milieu. Adonis, lui, savait très bien qu'il réussirait la période d'essai. Dès son arrivée, l'entrainement avait commencé. Quelques tours de piste pour s'échauffer, quelques étirements pour ne pas se froisser les muscles. La journée commençait bien.
Dans l'après-midi, ils auraient des exercices de combat au corps à corps. Adonis était plutôt doué. Il savait comment se servir du poids de son adversaire pour le renverser. C'était facile. Il n'y avait qu'à analyser la position de l'autre pour trouver son point faible. Ce n'était qu'une question d'analyse corporelle, rien de plus. Des groupes se formaient, des équipes. Il connaissait la plupart des anciens Carrières du 2. Il devait y en avoir deux ou trois qui avaient participé aux Hunger Games et qui les avaient remportés, bien évidemment. Adonis plissa le nez. Il regarda autour de lui. Il y avait aussi de nouvelles têtes. Quelques jeunes du District 1 et 3, d'autres du 5. C'était rare d'en voir des autres District. Rare parce que la plupart étaient trop faibles pour tenir debout, une arme à la main. Trop faibles d'esprit aussi pour pouvoir blesser quelqu'un. Mais il y avait un garçon. Un garçon qui, tout comme lui, observait les autres. Mains dans les poches, Adonis s'avança vers lui :
" - Zevran et Many. Ils ont gagné les Hunger Games. Je crois que Many venait d'avoir douze ans quand il était allé dans l'arène. Et il les a tous butés. Tu m'étonnes qu'il est ici, maintenant. ".
Adonis sortit l'une de ses mains de sa poche, l'essuya sur son t-shirt et la tendit au garçon face à lui :
" - Chuis Adonis. J'viens du District 2. Et toi ? ".
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| Sujet: Re: Remember me. [ Zeger L. Monroe ] Dim 8 Avr - 23:50 | |
| « Tu reviendras lorsque tu auras ton uniforme hein ? Tu m'as promis que j'essaierai ton casque. » « Zoreh, tu tiens vraiment à ce que ton frère ait des ennuis. Laisse-le partir, il est déjà bien en retard. » Ledit Zoreh, petit garçon de onze ans – mais presque douze ! - aux yeux amande fit une moue boudeuse. Devant la réprimande de son père, il n'osa plus réitérer sa demande qui était à l'heure certainement le plus grand de ses désirs d'enfant. Il croisa les bras et leva les yeux de nouveau vers son frère. « Bonne chance Zeger. » Un sac sur l'épaule, Zeger le dominait de plusieurs têtes. Il avait acquis en musculature, bien que son père ne demeurait inégalable. C'était aujourd'hui que commençait l’entraînement pour les nouvelles recrues des Pacificateurs. Le jeune homme fraîchement majeur était fermement déterminé à faire partie de cette équipe. Maintenant que sa dernière Moisson était passée, il pouvait enfin penser à l'avenir et pour lui, l'avenir se construisait dans une prospérité que seule l'ordre permettait. Il ne pouvait rester dans un laboratoire ou dans un établis toute sa vie, à l'instar de son père qui avait su par chance faire de sa passion son métier. Il était utile au Capitole et Zeger se devait de l'être tout autant à sa manière. Ces dernières minutes n'étaient pas considérées comme des adieux : lorsqu'il serait prochainement promu il entendait bien revenir ici avec un uniforme de l'armée, avec de nouvelles responsabilités mais les mêmes valeurs. Il suffisait de regarder ses bras pour se souvenir de ce qu'il était réellement. Toujours impassible, sans l'ombre d'une tristesse dans son regard vert, il sourit à son petit frère : « Prend soin de Papa le temps que je revienne. Il se fait plus tout jeune hein. » Il suffisait d'entendre le rire de l'enfant et de remarquer les yeux amusés de son paternel pour qu'il garde toute sa vigueur. Il ébouriffa les cheveux de Zoreh, étreignit son père et sa mère quelques minutes puis claqua la porte du foyer modeste qui avait été le théâtre de la jadis enfance de Zeger.
La première journée d’entraînement s'annonçait particulièrement rude mais c'était cet aspect qui emballait Zeger. Il aimait les défis. Quand bien même il n'était pas doué pour les mots, il comptait bien prouver qu'il n'avait pas besoin de ça pour se faire respecter. Dès lors, il fut affublé du même accoutrement sombre que les autres. Histoire de leur rappeler qu'ils n'étaient encore que des gosses tout juste sortis de leur routine précaire ? Le jeune homme faisait partie des quelques rares personnes qui ne venaient pas des districts de carrière normalement privilégiés et grandement avantagés. Tant mieux, ça lui faisait des points de retard, il n'attendait que de pouvoir les rattraper. La chambre qu'on lui attribua lui importa peu, il n'avait pas l'intention de se lier d'amitié avec des camarades qui peut-être n'auraient jamais l'occasion de devenir ses collègues plus tard. Les souvenirs des au revoir étaient lointains désormais, il pouvait tout juste se remémorer les yeux pétillants de son frère une fois qu'il voyait son aîné partir pour devenir ''un homme important avec des armes''. Ils n'avaient pas tout à fait la même définition d'être Pacificateur – réputé pour réclamer une intransigeance rare. Mais il ne pouvait décidément pas retirer à Zoreh tout l'innocence qu'il portait encore. Jusqu'à l'après-midi, l’entraînement avait été plutôt morne et sans intérêt. S'ils pensaient les départager en les faisant courir pendant des heures, sans doute avaient-ils toute une vie devant eux... La partie distrayante survint après le déjeuner. Presque tous s'étaient jetés sur la nourriture, heureux pour certains d'en avoir, persuadés pour d'autres que s'empiffrer amélioreraient leurs capacités physiques. Zeger n'avait rien changé à ses habitudes et c'est plutôt blasé qu'il s'avança avec la foule pour attendre les instructions. Les mains dans les poches, il se sentait presque s'assoupir quand soudain un inconnu vint jusqu'à lui pour lui parler de deux gaillards à quelques mètres de là. Il était stupide ou quoi ? Il ne venait peut-être pas du meilleur district mais il était encore capable de reconnaître qui avait gagné les Hunger Games. Le prenait-il pour un de ces ânes qui tentaient leur chance parce qu'ils n'avaient rien de mieux à espérer ? Comme d'habitude peu enclin à faire l'amical, il se contenta d'hausser les épaules sans prendre le temps d'observer l'arrivant. « Je sais. Il paraît que Zevran a su utilisé un peu de sa cervelle cette fois. » Zeger s'apprêtait à retourner dans son monde spirituel quand cette fois-ci son interlocuteur parla à nouveau pour se présenter cette fois-ci.
Le jeune homme finit par risquer un coup d'oeil vers ledit Adonis. C'était dommage pour quelqu'un de porter le prénom d'un Dieu d'une beauté exquise quand il avait l'air plutôt négligé comme garçon. Ayant un faible rictus moqueur à cette pensée, il finit par lui tendre une main nonchalante pour la serrer quelques instants, le temps requis de la politesse : « Zeger. District 3. » S'il n'avait aucune envie de faire la discussion pour rien, sa curiosité fut piquée au vif : « Tu cherches à évaluer tes adversaires avant de perdre ? » Enfin il lui adressa un premier sourire qui relevait plutôt d'une certaine insolence. On ne changeait pas un compétiteur.
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| | | Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Re: Remember me. [ Zeger L. Monroe ] Ven 13 Avr - 22:12 | |
| Zevran ? Avoir une once d'intelligence cachée au fin fond de ce cerveau sans neurones ? Impossible. C'était le garçon le plus stupide que Panem ait jamais porté. Grand, blond, les yeux d'une couleur ressemblant fortement à l'ocre, un sourire digne des publicités de dentifrice pour le Capitol. Bref. L'archétype même du beau gosse. Et en plus, il était fort. Mais c'était tout ce qu'il avait : son physique. Incapable de penser. Incapable de ruser. S'il avait gagné, il pouvait remercier ses muscles et sa facilité à tuer. Les autres carrières s'étaient alliés à lui car ils savaient qu'ils avaient plus de chance de survivre plus longtemps avec une armoire à glaces à leurs côtés. Mais une fois lassé, il avait tué ses alliés. Il n'en avait fait qu'une bouchée. Même les deux carrières les plus entrainées avaient échoué face à lui. Il était bien trop fort. Et il se trouvait là, dans le camp d'entrainement pour Pacificateur. C'était la merde. Ne jamais se mettre contre lui. Mieux valait ne pas lui tourner le dos. Adonis plissa le nez en regardant Zevran. Ce n'était sûrement pas le genre d'adversaire qu'il voulait affronter pour montrer qu'il était doué. Puis, se faire briser le cou dès le premier jour, ce n'était pas envisageable. Une fois qu'on a goûté au sang, on ne peut plus s'en passer. Zevran était de ce genre-là. Il ne réfléchissait pas. Et le rire qui s'échappa de ses lèvres alors qu'il parlait avec Many fit frissonner la jeune recrue. Il déglutit alors que le Zeger en question lui serra la main. District 3. C'est ce qu'on pouvait appeler une présentation brève. Le District 3. Adonis n'en avait pas entendu parler plus que ça. Il faisait quand même parti de ces Districts un peu plus privilégié que ceux des périphéries mais ce n'était pas des carrières que l'on formait. Adonis n'était pas un curieux de nature, mais en penchant la tête pour mieux observer Zeger, il ne put s'empêcher de se poser des questions à son sujet. Certes, il avait le physique pour l'emploi. Mais pourquoi ? C'était tellement rare de voir des personnes d'autres Districts... Il pinça les lèvres pour éviter de poser tout un tas de questions. Il voulait savoir. Ce qu'il y avait d'autre. Qui sait ? Il serait peut-être muté au District 3.
Le garçon soupira en secouant la tête, riant doucement. Oui, il évaluait ses adversaires, enfin, ses futurs collègues. C'est ce que tout le monde faisait ici. On s'observait, voir lequel était le plus fort, lequel le plus malin, lequel le plus rapide. C'était toujours comme ça. Alors quand Zeger lui sourit avec cet air de défis, Adonis croisa les bras sur son torse, lui souriant à son tour. Zeger le dépassait largement mais, Adonis semblait mieux bâti. C'était une occasion trop belle pour la laisser passer. D'un air condescendant, il lui souffla :
" - Ne me dis pas que tu n'évalues pas les autres, toi aussi ? Je regarde qui seront les plus aptes à servir Panem. C'est tout. ".
Adonis grimaça. Il fallait l'avouer ; il y avait une bonne brochette de garçons et de filles, cette année, capable d'obtenir le diplôme pour passer Pacificateur. Cela se voyait directement ceux qui rentreraient chez eux avant la fin de la journée. Ni Zevran, ni Zeger, ni Adois ne rentreraient. Ils étaient fais pour ça. Le futur Pacificateur s'approcha un peu plus du garçon du District 3 et lui désigna les équipes qui commençaient déjà à se former :
" - Si tu veux, on peut s'évaluer à deux. Il faut se trouver un équipier pour s'exercer aux prises. On peut se mettre tous les deux. Non ? ".
Les garçons qui venaient du District qui regroupait toutes les nouvelles technologies ne faisaient pas long feu ici. Ils étaient plus faits pour se retrouver dans un laboratoire que sur le terrain. Mais à voir Zeger, il faisait l'exception qui confirmait la règle. Et c'était à coup de pied au cul que le garçon du District 2 voulait le renvoyer dans son labo. HRP : Désolée c'est vraiment trop nul, promis je me rattraperais ;_; ...
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| Sujet: Re: Remember me. [ Zeger L. Monroe ] Ven 20 Avr - 23:13 | |
| Le père de Zeger avait toujours appris à son fils de ne suivre les Jeux pour rien au monde. Lorsque la Moisson arrivait, les adieux étaient déjà bien douloureux dans chacun des districts. Personne n'était à l'abri de voir son voisin, sa sœur, son cousin, son copain d'enfance partir pour le massacre de divertissement. Jusque là la famille Monroe avait été épargnée et c'est pourquoi Zeger ne connaissait que peu les champions qui en étaient ressortis vivants. D'autant plus qu'ils n'étaient pas nés dans son propre district et au fil des années une certaine compétition entre les différents quartiers s'était malheureusement développée. On souhaitait plus la mort du gamin du district 11 plutôt que celui de sa propre patrie. Quand ledit Adonis s'était permis des réflexions sur leurs futurs collègues d’entraînement, Zeger n'avait pu s'empêcher d'être étonné. A peine était-il parvenu jusqu'au camp de formation que déjà les uns les autres s'évaluaient, se jaugeaient, se mesuraient. La plupart étaient inconnus aux autres, lui-même ne reconnaissait aucune tête. Ça n'était pas plus mal. Bien déterminé à se frayer un chemin vers son rêve d'aventurier, il n'en aurait pas plus de remord de les faire échouer un par un. Adonis n'avait pas droit à plus de crédit : il demeurait un adversaire à ne pas négliger et au vu de sa tendance à bavasser pour rien, il était certain qu'il avait des ressources derrière ses airs de grand dadet amical et inoffensif. Peut-être même jouait-il les hypocrites pour mieux trouver les failles ? Son voisin croisa alors les bras visiblement satisfait d'avoir trouvé quelqu'un de sa trempe. Oui la majorité était des grosses brutes avec des muscles sortis de nulle part, incapables d'aligner deux mots. Zeger lui les dépassait largement tous d'une tête si on omettait sa silhouette plus sèche que puissante. La réponse qu'on lui donna laissait deviner un quelconque agacement. Zeger sourit de plus belle. Haussant les épaules, il lui accordait tout juste un regard. « Je n'ai pas besoin d'évaluer les autres. Je me moque des autres. Si tu es là c'est pour montrer ce que toi tu vaux, qu'est-ce qu'une brochette de lourdauds t'aiderait dans ta tâche ? » Répondit-il d'une voix lassée. Si Zeger n'était pas homme à se vanter orgueilleusement de sa supériorité, il aimait à le faire croire. Peu de gens connaissait sa vraie personnalité et Adonis, Zevran ou le chef du Capitole lui-même ne feraient jamais parti de ceux-là.
Peu à peu des groupes se formèrent à l'ordre des formateurs. L'une des principales exigences d'un bon Pacificateur était la maîtrise physique. Pour faire régner l'ordre au sein des foules ouvrières qui équivalaient certainement plus de cinq fois leur nombre, mieux valait savoir se défendre et se faire entendre. Une préparation physique était à la fois indispensable et sévèrement sélective. Sans attendre, Adonis lui proposa de se mettre en duo avec lui. Il ne lâchait donc pas l'affaire ! Se croyait-il déjà gagnant puisqu'il venait du district 2, la plus grosse machine à Pacificateurs de tout Panem ? Ok, ils allaient jouer aux bons potes. Par surprise, Zeger lui décocha une tape dans l'épaule qui contrairement aux apparences n'avait rien de bon enfant. Il avança quelques pas pour s'éloigner des autres puis se mit face à Adonis. A peine eurent-ils le temps de se mettre en position qu'une voix rauque s'éleva : « Bien. Comme vous le savez, les rebelles de Panem n'ont rien de loyal. Beaucoup de débutants se font avoir juste parce qu'ils ont eu affaire à quelqu'un qui tirait dans le dos. C'est donc les consignes. Ne vous mettez pas avec quelqu'un de votre district. Faites le tomber à trois reprises puis bloquez-le sur le sol. Levez la main quand c'est fait. Tout est permis du moment que c'est à mains nues. D'ici ce soir, vous serez moitié moins. » La voix s'éteignit, un bruit sourd retentit. Un jeune homme venait de subir le croche-pied immédiat de son rival qui s'esclaffa tout fier. L'événement provoqua l'amusement chez Zeger qui reporta son attention vers Adonis qui était devenu son copain de jeu. Son jouet. « Ne t'attends pas à ce que ce soit aussi facile. Mais je t'accorde la première offensive... » |
| | | Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Re: Remember me. [ Zeger L. Monroe ] Lun 30 Avr - 22:17 | |
| Tout en grimaçant, Adonis haussa les épaules, gardant ses bras croisés contre son torse. Il avait beau être fier ou arrogant, il préférait tout de même observer les autres. Voir ce qu'ils valaient. Pour être sûr de ne rien laisser passer. Qui sait ? L'un des plus faibles pourraient s'avérer bien plus rapide ou agile et c'est ce qui pourrait faire perdre les plus forts. Et s'il y avait bien une chose qu'il ne voulait pas, s'était se faire démonter par plus faible que lui. Quelqu'un qui ne se servirait pas de sa force mais de sa cervelle. Adonis n'était peut-être pas le plus malin du groupe, mais il détestait se faire avoir. Et pour cela, il se devait d'avoir une longueur d'avance sur les autres. Et si cela voulait dire qu'il devrait d'abord évaluer ses adversaires, alors, soit. Le futur Pacificateur savait très bien de quoi il était capable, mais il ne savait rien des autres participants. A part peut-être Zevran. Un frisson d'excitation lui parcourut l'échine. Il avait l'impression d'être dans les Jeux, d'être l'un de ces concurrents qui ne savait pas à quoi s'attendre une fois les pieds dans l'arène. C'était très excitant. Mais aussi très perturbant et stressant. On ne savait pas qui pouvait se retrouver en face de nous. Et cette affirmation se confirma lorsqu'il croisa brièvement le regard de Zeger. Le garçon du District 3 était grand, même si moins musclé que la plupart des autres recrues. Il avait l'air intelligent, aussi. Il devait sûrement bien cacher son jeu, comme tous les autres. Adonis pencha la tête sur le côté, examina une nouvelle fois de bas en haut Zeger. Non, décidément, ce n'était pas des "lourdauds" qu'il avait peur, ce n'était pas du tout ceux-là qui le remettaient en question : mais bel et bien les garçons comme Zeger. Ceux qui parlaient peu et qui observaient quand même. Ceux qui restaient modestes tout en sachant très bien ce qu'ils valent. La partie promettait d'être intéressante.
La petite tape amicale dans son dos lui fit décroiser les bras. Adonis lui sourit alors qu'ils se retrouvaient en fin face à face. Plutôt loin des autres, il n'y avait plus qu'eux. L'un contre l'autre. Le garçon carrière et le rat de laboratoire. En garde, ses poings serrés, il ne quitterait pas les yeux de Zeger. Enfin... Lorsque la voix du professeur s'éleva dans le gymnase, il leva tout d'abord les yeux au ciel avant de les cligner plusieurs fois. Les lèvres entrouvertes, il assimilait au mieux la consigne, la gardait dans un coin de sa tête pour ne pas l'oublier et l'appliquer. A peine la consigne achevée qu'un garçon en fit tomber un autre et se mit à rire. Certains dans l'assemblée le suivirent et le regard amusé de Zeger qui se reporta sur Adonis ne prévoyait rien de bon. Le visage d'Adonis se baissa alors qu'il gardait ses yeux rivés dans ceux du garçon du District 3. Ses dents se serrèrent. Il était hors de question de subir une humiliation pareille. Cela ne le faisait pas rire. Cela ne le faisait pas rire du tout. Il ne laisserait pas le privilège à Zeger de se foutre de sa gueule ouvertement. Pas un mec du 3. Pas un mec comme lui. Adonis expira longuement par le nez avant d'esquisser un bref sourire, comme pour faire croire que cela ne l'atteignait pas. Si seulement ça ne pouvait pas l'atteindre... Il desserra ses poings et, la main droite en avant, lui fit signe d'avancer vers lui :
" - Mais... Je t'en prie, Zeger. A toi l'honneur. ".
Un éclat de rire retentit dans le gymnase alors que rapidement, Adonis s'avança ver son nouvel adversaire pour lui donner une gifle. La paume de sa main avait claqué sur la joue du garçon du District 3. C'était un coup sec, rapide, de quoi déstabiliser Zeger sans pour autant le faire tomber. Son sourire s'accentua. Cette gifle n'était rien d'autre qu'une menace. Comme pour rappeler à l'ordre les petits enfants qui avaient pour habitude de s'égarer du droit chemin. Le coup n'était pas forcément douloureux... Juste... Humiliant. Tous les deux voulaient jouer. Jouer à lequel des deux finiraient par s'agenouiller en premier devant l'autre. Ce n'était pas aujourd'hui qu'Adonis poserait le genou à terre et baisserait la tête face à quelqu'un comme Zeger. Il avait de la force, il était rusé et il voulait le lui montrer. Il pivota sur lui-même sans lui laisser le temps de souffler pour lui asséner un coup de pied retourné. Sa spécialité. Du moins, c'est ce qu'il croyait. Peut-être que c'est la seule chose qui l'aurait perdu dans les Jeux : son trop plein d'assurance. |
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| Sujet: Re: Remember me. [ Zeger L. Monroe ] Ven 11 Mai - 15:49 | |
| Le signal fut donné. Zeger avait offert à Adonis l'honneur de la première offensive. Il tenait à lui prouver que ce n'était pas parce qu'il engageait le duel qu'il allait prendre l'avantage. Il allait tout simplement remporter cette première épreuve parce qu'il était meilleur que lui. Ici les districts où chacun était né n'avait plus d'importance. Beaucoup se basaient encore sur la provenance de chacun comme si ça pouvait évaluer la valeur de l'homme. Combien de fois les Hunger Games avaient-ils été gagné par quelqu'un dont on ne doutait même pas qu'il passerait l'étape initiale ? Aucun Monroe n'avait encore participé et Zeger ne doutait pas que si jamais il avait été tiré au sort, il aurait fait des carnages. Là où les parents apprenaient à leur progéniture l'art de se battre et de se défendre avec leurs mains, le père de Zeger avait d'abord tenu à lui inculquer la souffrance et comment la surmonter. Toute son éducation avait été façonné selon sa probabilité à quitter famille pour l'arène et il était désormais paré à toute éventualité. Il se battait ici non seulement parce qu'il en avait l'ambition et sûrement bien plus que d'autres qui s'étaient trouvés ici juste parce qu'ils ne savaient pas quoi faire de leur vie et que la perspective de pouvoir abuser de leur pouvoir de soldat les attirait irrémédiablement. Il avait l'intelligence là où les autres n'avaient qu'une observation distraite. L'auteur du croche-pied d'il y a quelques minutes n'aurait pas réussi à duper. Le jeune homme aurait entendu sa respiration s’accélérer sous l'adrénaline, il aurait entendu ses pieds glisser sur la terre battue tout ça avant même qu'il ne touche sa cheville. Il suffisait à Zeger de jeter un coup d'oeil à Adonis pour comprendre qu'il était comme la plupart des autres idiots ici. Il l'avait choisi parce qu'il était du trois, il l'avait choisi parce qu'il avait somme toute plus de muscle, peut-être plus de force. Croyait-il vraiment à une victoire si rapide ? Il allait rapidement déchanter. Le futur Pacificateur allait lui faire comprendre ce que c'était de le choisir comme partenaire puis comme adversaire.
Adonis ne prit pas les devants et exigea à son tour que ce soit Zeger qui attaque le premier. Finalement, les deux étaient peut-être les moins stupides du groupe. Il avait compris que subir en premier revenait à étudier les mouvements de l'adversaire pour mieux le contrer par la suite. Ils avaient étonnamment pigé que rapidité ne faisait pas efficacité, du moins d'une manière aussi peu réfléchie. Ça allait devenir intéressant. Cependant sans qu'il ne puisse s'y attendre, Adonis le gifla. Juste assez pour le sonner un instant, juste assez pour blesser son égo. Il n'allait pas se laisser talocher comme un vulgaire gosse ! Mais alors qu'il s'apprêtait à lui rendre cette humiliation, son rival pivota sur lui-même pour lui donner ce qu'on appelait communément un kick. Mais cette fois-ci, il remarqua les deux coups successifs survenir. C'était un coup de débutant d'attaquer deux fois de suite en espérant que l'autre soit trop déstabilisé par le coup précédent. Zeger esquissa donc un pas sur le côté et se saisit à pleines mains du pied d'Adonis. Il le tourna fermement dans l'espoir de tordre sa jambe puis il poussa en avant tout en le libérant. Adonis ne tomberait pas, tout juste avancerait-il de quelques pas pour retrouver l'équilibre. C'est alors que Zeger se mit à applaudir. « C'est ça un mec du deux ? Allons, tu ne vas pas me faire croire ça. » Il fallait aiguiser la colère de l'autre : tenter de trouver ses failles pour qu'il devienne enragé et ne sache plus réfléchir. La douleur la plus aiguë n'était pas physique elle était d'abord psychique et le jeune brun voulait trouver cette faiblesse qui lui ferait perdre tout contrôle. Tout était permis avait-on dit. On avait pas proscris la joute verbale et Zeger comptait bien jouer des deux. Tandis qu'il se rapprochait d'Adonis à nouveau, il ajoutait d'une voix volontairement arrogante et méprisante : « Mais j'ai peut-être affaire à une femme. Cette incohérence, cette coiffure particulièrement laide, c'est pas plutôt ta sœur qu'on aurait envoyé au front ? » Zeger ricana. Il ne savait même pas si Adonis avait de la famille ou non et il s'en moquait éperdument. Quand il fut à sa portée, il lui décocha une droite dans l'épaule. Il ne voulait pas toucher le visage ou les zones sensibles, ils venaient tout juste de commencer à s'amuser. Panem était une jungle et c'était ici qu'on formait les lions.
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| | | Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Re: Remember me. [ Zeger L. Monroe ] Sam 26 Mai - 0:49 | |
| Tout s'était enchainé tellement vite. Et sa confiance qui augmentait progressivement... Sur ses lèvres, son sourire s'étirait, s'élargissait déformant son visage. Il était puissant. Il était un Carrière. Il était du District des Vainqueurs, du District des Pacificateurs. Rien ne pouvait l'arrêter, rien ne pouvait l'empêcher de monter au sommet. Rien ni personne. Et surtout pas un sale enfoiré du District 3 qui pouvait accéder aux mêmes privilèges que lui. Jamais il ne laisserait ça se produire. Le foutre plus bas que terre. L'empêcher de se relever. Il pourrait peut-être même lui casser quelque chose... Quelque chose qui serait difficile à réparer. Quelque chose qui l'empêcherait ainsi de devenir Pacificateur. Il pourrait le rendre estropier. Ou il pourrait lui casser le bras, lui déboiter l'épaule, de sorte à ce qu'il ait du mal à s'en servir plus tard. C'était tellement tentant, tellement facile... Ça pourrait l'être. Et il n'y aurait plus de perturbateur. Plus personne pour venir l'emmerder. Plus personne... Du moins, pas Zeger. Pas ce petit rat de laboratoire qui pensait effleurer le pouvoir du bout des doigts. Il ne ferait alors que l'effleurer. Seulement l'effleurer. Hors de question qu'il le prenne en main. Les personnes comme Zeger n'avaient pas leur place ici. Leur place était devant un bureau, assis sur une chaise à travailler sur les nouvelles technologies que le Capitol ou les Pacificateurs utiliseraient.
Or, son assurance aurait raison de lui. Il en avait déjà fait les frais plusieurs fois. Notamment lors des Moissons, où il pensait dur comme fer que son nom serait pioché ou qu'il réussirait à se frayer un chemin à travers la foule de garçon de son âge qui se portait tout autant volontaire. Il y avait cette sensation en lui qui lui faisait croire qu'il pouvait être au-dessus de tout. Il y croyait tellement. Parfois, c'était vrai. Parfois, il y avait ces garçons qui semblaient plus forts et intelligents que lui et qui pourtant se retrouver face contre le sol en moins d'une minute. Parfois, aux entrainements pour les futurs tributs aux Hunger Games, il réussissait à battre les plus fort. Et puis, parfois, il y avait sa sœur. Sa sœur avec ses longs cheveux noirs qui, en un coup au niveau de la gorge le faisait tomber sans même se fatiguer. Et puis, il y avait les garçons comme Zeger. Ces garçons-là, il les avait toujours méprisés. Sous leurs airs gringalets, ils cachaient en eux cette énergie qui les rendait imposants. Et méprisables. Ce n'était pas concevables de se faire humilier par un imbécile pareil. Et pourtant... Pourtant, lorsqu'il pivota sur lui-même, jambe levée, pour lui asséner un coup de pied en pleine poitrine, son talon fut saisi. L'espace d'un instant, ses yeux s'exorbitèrent, sa bouche s'ouvra en grand et il resta médusé face au garçon du District 3. Il n'eut pas le temps de réagir. Tout se passait tellement vite. Zeger lui tordit la jambe et le tira en avant. Adonis n'avait pas l'air stupide, à battre des bras pour garder un semblant d'équilibre. Tellement stupide et inutile que, malgré le peu de force qu'y avait mit le garçon du 3, en voulant reposer le pied par terre, il s'emmêla les pieds et trébucha sur le sol. Quelques regards se posèrent sur lui. Des regards moqueurs. Quelques potentiels Pacificateurs se mirent à ricaner. C'était la situation la plus humiliante qu'il avait subi après ses pleures devant la scène lors de sa dernière Moisson. Ses yeux scrutèrent chaque personne qui osait se moquer de lui. Une vague de chaleur l'envahit. Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Il ne se sentait tout de même pas mal à l'aise ? Si ? Il était en train de rougir de... Honte ? Il serra les dents en grimaçant alors que son regard se porta sur Zeger qui semblait apprécier la scène.
Le garçon du District 8 se mit à applaudir en l'humiliant davantage. La colère qui arpentait son corps, se faufilait dans ses veines. Le sang qui tapait contre ses tempes. Il n'avait envie que d'une chose. Se relever en hurlant et lui arracher les yeux et la langue. Pour son arrogance. Quel connard. Quel enfoiré. Ses poings se serrèrent alors qu'il essayait de contenir ses larmes de rage. Son visage affichait toujours la même mine dépitée et contrariée tandis que Zeger s'approcha un peu plus de lui en continuant ses petites piques désagréables. Et tout se ramenait encore à Karunta. Elle avait ses chances. Elle avait ses chances pour les Jeux, elle avait ses chances pour devenir un haut gradé chez les Pacificateurs, elle avait ses chances d’honorer le nom des Nightsprings, elle avait ses chance pour tout réussir. Et lui ? Qui était-il à part un petit garçon, le cul posé sur le sol, à retenir ses larmes ? N'aurait-il pas mieux fait finalement de prendre ses jambes à son cou et de rentrer chez lui ? Son souffle s'accéléra. Le rire de Zeger retentit dans le gymnase. Adonis déglutit. C'en était trop. Ces rires. Ces regards méprisants. Cet air supérieur. C'était lui... Lui qui était supérieur à ce connard ! Lui qui avait tous les droits ! Lui qui serait diplômé chez les Pacificateurs. Il fronça les sourcils avant d'effectuer un relevé carpé et de courir la petite distance qui le séparait de son partenaire jusqu'à le plaquer contre le sol violemment. A califourchon sur lui, il bloqua les bras de Zeger avec ses genoux pour l'empêcher de bouger, y mettant tout son poids. Il plaqua ensuite ses mains au sol, de chaque côté de la tête du garçon et se pencha sur lui avec un grand sourire :
" - Je suis peut-être une femme mais au moins, j'aurais su protéger ma sœur. Qui aurait pu protéger ton petit frère ou ta petite sœur dans l'arène, hein ? Certainement pas toi. Regarde-toi... Sérieusement, regarde-toi. Tu ne fais pas le poids contre l'un de nous. ".
Adonis serra les poings. Il n'avait envie que d'une chose ; le frapper. Le frapper, encore et encore jusqu'à ce qu'il ne puisse plus bouger ou parler. Que ses petites phrases déplaisantes ne soient plus qu'un vague souvenir.
" - Ta place n'est pas ici. Ta place est dans un cimetière, près des autres cadavres de tes potes du District 3 qui ont participé aux Hunger Games. ".
Sans plus attendre, il se redressa, brandissant son poing pour le frapper au visage. HRP : Désolée de l'attente choupette... Mais je pense que cette scène te rappellera l'un de nos rps 8D ... Aedan me manque ._. ... Fais-toi plaiz' si tu veux défoncer laggle à Adonis 8D il le mérite ce son of a biche 8D ♥
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