Prudence Lydia Thornfield

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

répondre ici

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

répondre ici

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

répondre ici

➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ?

répondre ici

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

répondre ici

➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ?

répondre ici

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

répondre ici

JE SUIS NÉE ET AI GRANDI DANS UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tenait bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM AVAIT 28 CHANCES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERÇAIS LE MÉTIER D' informaticienne ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'adorais ça. JE SUIS PRÉSENTEMENT AU Capitole. AYANT déjà participé aux jeux JE ne peux plus ÊTRE TIRÉE AU SORT ET j'attends la prochaine moisson avec la peur au ventre. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DE PANEM.

tell us your story.

Alors, dites-moi Prudence, pourquoi êtes-vous ici aujourd'hui ? Tu lèves les yeux au ciel. Elle le sait très bien pourquoi tu es ici. Pourquoi tu es assise devant elle, sur ce fauteuil plus qu'inconfortable. Pourquoi tu n'as plus que la peau sur les os, et des bleus qui ornent parfaitement ton cou, comme un bijou devrait le faire. Elle veut seulement te l'entendre dire. Entendre ta voix se briser. Bien plus par satisfaction que réelle nécessité. Vous le savez pourquoi. C'est probablement inscrit dans mon dossier. Lisez-le et vous le saurez. Je veux entendre ton point de vue Prudence. C'est pour cette raison que je te pose la question. Un sourire moqueur se dessine sur tes lèvres. Elle y croyait vraiment à son charabia ? Je suis ici, parce que je n'agis pas comme ils le souhaitent. Parce que je ne souris pas comme le font les autres vainqueurs lorsque les caméras sont allumées. Parce que je portes mon chagrin au lieu de le camoufler ! S'ils veulent un robot, je peux leur en bâtir un ! Sans problème, les yeux fermés ! MAIS JAMAIS ! JAMAIS JE N'EN DEVIENDRAI UN ! Le son de ta voix s'était élevé bien plus que tu ne l'avais souhaité, mordant ta lèvre inférieure comme si ça pouvait tout annuler. Il n'y a aucune raison de s'emporter. Ici, tu es en sécurité Prudence. Tu fixes du regard la caméra qui se trouve au coin de la pièce, quelque peu en retrait. En sécurité, mon œil ouais. Tu sais qu'elle n'est pas là pour le simple besoin de t'assurer le meilleur suivi possible, mais pour t'espionner. Savoir ce que tu penses, ce que tu ressens. Évaluer si tu es un danger pour le Capitole. Tu n'es pas idiote, tu n'es pas une enfant qui gobe tout ce qu'on lui raconte. Si tu ne l'étais pas en bas âge, tu l'es encore moins maintenant que tu es âgé de X années.

Et si tu me parlais plutôt du commencement, de ta famille ? Je veux savoir comment tu es devenue celle qui se trouve devant moi aujourd'hui. Tu ne peux t'empêcher de laisser un rire gras passer le seuil de tes lèvres. Si c'était vraiment ce qu'elle voulait, tu allais te prêter à son petit jeu avec un semblant de plaisir, mais tu savais pertinemment qu'elle allait regretter de te l'avoir demandé. C'est simple, je suis née d'un homme et d'une femme qui s'aimaient plus que tout au monde. Seulement ... ça n'a pas suffit. Qu'est-ce qui n'a pas suffit ? Pour quoi exactement ? Leur amour n'a pas suffit à la sauver. Il a fallu qu'elle parte, contre son gré. Qu'elle se batte, contre son gré. Qu'elle meurt, contre son gré. Je n'avais qu'un an, alors je ne vous apprendrai rien en vous disant que je n'ai aucun souvenir d'elle. Ils n'ont pas eu le temps de se graver en moi, de s'enregistrer correctement. Son odeur. Sa voix ... Ce sont des variables inconnues. Comment trouver X si on ne connait pas Y ? La seule chose que je possède, c'est son apparence. Ta main effleure doucement tes longues boucles d'un roux flamboyant, avant qu'elle reprenne. Et ton frère ? Parle moi de lui. Ton cœur manque cruellement plusieurs battement, avant de reprendre à un rythme effréné. Tu décides de la jouer bêtement. Nate ? Et bien, c'est mon petit frère, quoique les gens puissent en penser. Tout comme Gwen est ma petite sœur. Ce n'est pas parce que nous n'avons pas la même mère biologiquement parlant que nous en sommes moins une famille. Je les aimes comme la prunelle de mes yeux. Non, je ne parles pas de Nate, ni de Gwen, je parles de ... Non, ne dites surtout pas son nom. ... Adrian Elle le faisait exprès. Elle voulait que tu éclates devant elle. Que tu pleures toutes les larmes de ton corps. Tu ne voulais pas lui donner cette satisfaction. La tête haute, tu fais comme si ça te t'atteignait pas. Comme si ce nom n'avait aucune signification. Alors qu'au fond, c'était comme si elle venait tout juste d'arracher ton cœur de ta cage thoracique. Prudence, n'ayez pas peur de me montrer ce que vous ressentez. Il est tout à fait sain de se laisser aller. C'est probablement ce qu'Adrian aurait voulu. Soudainement, tu éclates. Non pas de tristesse, mais de colère. NE ME DITES SURTOUT PAS CE QU'IL AURAIT VOULU. VOUS NE LE CONNAISSIEZ MÊME PAS ! Aide-moi à le connaître Prudence. Dis-moi comment il était. Ce qu'il représentait pour toi. Prend de grandes inspirations et vas-y quand tu es prête. Et si tu ne l'étais jamais ? Et si tu n'étais plus jamais en mesure de parler de lui ? De penser à lui ? Tu l'avais perdu, plus rien ne pouvait le changer. Tu ne voulais pas que ces mots franchissent tes lèvres. Tu voulais le garder secret. Rien que pour toi. Parfait. Inatteignable. Pourtant, tu fais ce qu'elle te dit. Tu inspires. Tu expires. Tu inspires. Tu expires. Tu fermes les yeux, puis les larmes se mettent à couler doucement sur tes joues. Adrian, c'était mon jumeau. Mon meilleur ami. Ma moitié. Celui qui me comprenait mieux que quiconque. On ne se ressemblait pas du tout. Il avait les cheveux d'un brun très foncé et des boucles les parsemaient de manière inégale. Quand il se réveillait, ses cheveux étaient dans une telle pagaille ! Un sourire se dessine tranquillement sur tes lèvres à ce souvenir, avant de s'éteindre brusquement. J'avais toujours l'habitude de l'embêter à ce sujet. Et sinon, parle-moi de ce qu'il voulait faire à sa majorité. Quel métier voulait-il exercer ? Il voulait être médecin. Dans le district 3, vraiment ? Oui, il voulait l'être depuis que nous étions petits. Les hivers sont durs dans mon district et j'ai hérité de la santé la plus fragile. Je tombais souvent malade et il a toujours voulu faire quelque chose pour m'aider. Pour me soulager. Il ... Ta voix se brise. Il voulait quoi Prudence ? Il ... il disait toujours qu'il aurait souhaité pouvoir m'enlever ma douleur. La transférer à lui. Qu'il pouvait l'encaisser. Et qu'est-ce que tu lui répondais ? Je m'énervais contre lui, parce que je croyais qu'il voulait dire que moi, je ne pouvais pas. Je voulais lui montrer qu'au contraire, je pouvais être aussi forte qu'il l'était.

U.C

Les délais sont terminés, ta fiche passe 'en danger'
Tu perds ta réservation, il te reste une semaine pour donner des nouvelles