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| sujet commun (rebelles) ~ where are we now ? | |
| Auteur | Message |
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Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: sujet commun (rebelles) ~ where are we now ? Sam 20 Fév - 20:45 | |
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“ where are we now ? ” sujet commun rebelles
Si les procès des Pacificateurs accaparent l’esprit d’une grande majorité des citoyens, les rebelles, eux, ont d’autres préoccupations, à commencer par la grâce dont ils peuvent potentiellement bénéficier suite à l’annonce d’Ulysses Deverell. Ce dernier a invité les rebelles à le rencontrer pour qu’ils discutent ensemble de leur position respective, dans l’hypothèse de signer une déclaration de paix. Cela signifierait concrètement que les rebelles ne seraient plus des ennemis de la nation. Leurs crimes ne seraient pas oubliés, ils ne seront pas considérés comme des citoyens lambdas, mais ils n’auraient plus à fuir et à craindre pour leur vie. Cette annonce a évidemment suscité un choc, mais également un grand nombre d’interrogations. Le fait qu’Ulysses Deverell se contredise n’est plus un secret pour personne, raison pour laquelle il n’est pas aisé de faire confiance au nouveau Président. Certes, il a l’avantage d’avoir l’air (et de l’être, très probablement) plus sincère que son prédécesseur, pour autant peut-on réellement faire confiance à quelqu’un qui continue à séparer le Capitole des districts, participant ainsi toujours à l’inégalité qui règne à Panem depuis maintenant plusieurs décennies ? C’est pour obtenir une certaine justice que les rebelles se sont battus toutes ces années, et malgré la proposition d’Ulysses, ils ne trouveront pas forcément leur compte dans cet arrangement. L’effervescence étant de mise dans les rangs des rebelles, ceux-ci ont fait passer l’information d’une réunion au district sept, district d’origine de leur plus célèbre figure, pour mettre les choses au point. En effet, si la grâce s’avère réelle, et qu’ils ne seront plus considérés comme des traitres, qu’ils auront la possibilité de circuler librement, de vivre normalement, leur mouvement a-t-il alors encore un sens ? C’est la question qui est sur toutes les lèvres. Le jour J, ils sont une poignée à avoir fait le déplacement, le reste préférant ne pas prendre le risque de se dévoiler, préférant compter sur le mensuel Notre Voix pour bénéficier d’un compte rendu de la rencontre. La méfiance est de mise dans tout le pays, parmi les autorités comme les citoyens, et évidemment parmi les rebelles. Et si Ulysses avait eu vent de cette rencontre ? Et s’il avait profité de les piéger ? Et si des Pacificateurs débarquaient pour leur tirer un par un une balle dans la tête pour éliminer les menaces qu’ils représentent ? C’est une hypothèse, toutefois vite balayée par le fait qu’Ulysses ait justement organisé des procès pour contrer ces comportements de la part des autorités. Mais l’homme étant connu pour prendre des décisions contradictoires, l’incertitude plane au-dessus de la tête de chacun.
Ils se réunissent dans une vieille scierie abandonnée, veillant à être discrets, à entrer par intervalle régulier, obstruant toutes les fenêtres et la pièce n'étant éclairée que par une poignée de bougies. La parole se fait par murmure. Ils sont entre eux, officiellement. Officieusement, on ne sait jamais la véritable idéologie de son voisin, la plupart d’entre eux ont joué un rôle et sont donc très bien placés pour le savoir. La réunion débute, ils parlent, ils s’écoutent, ils se disputent. Mais ils n’arrivent pas à se mettre d’accord. Certains veulent accepter la main tendue par Ulysses, connaître la saveur d’une vie sans fuite, sans double-jeu, sans crainte, alors que d’autres ne parviennent pas à accorder leur confiance au Président et persistent à croire qu’il n’est pas sincère et qu’il ne s’agit que d’un piège. Le mouvement rebelle doit alors continuer, pour anéantir l’inconstant Deverell qui, même s’il venait à les gracier, pourrait changer d’avis à tout moment.
Parmi ceux-ci, certains sont particulièrement virulents quand il est question d’évoquer le Président. @Rumer I. Sweenage fait partie de ceux qui ne croient pas un traître mot de ce qui sort de la bouche de Deverell. Pour elle, les choses sont claires, le Président n’est qu’un manipulateur encore plus doué que feu Snow, plus sournois et plus doué quant au choix de ses mots. Un avis que partage @"Ryann "Colt" Parker", qui n’éprouve pas la moindre sympathie pour Ulysses. De plus, elle fait partie de ceux qui défendent l’existence du mouvement rebelle malgré la proposition du Président, et elle ne compte pas s’arrêter tant que le Capitole sera encore debout. @Meira Whishart semble du même avis que les deux demoiselles, elle aussi n’arrivant pas à percevoir les propos d’Ulysses comme sincères, et jugeant qu’il essaie simplement d’acheter les rebelles. D’autres sont plus nuancés sur la question, à commencer par @L. Ridley Coradane, qui bien que n’appréciant pas le Président, estime qu'il serait précipité de juger et arrêter ses idées alors qu’il est trop tôt pour que le chef de la nation ait révélé son véritable potentiel. @Thybalt M. Homens se veut, de son côté, plus neutre quant à son opinion sur le Président, bien qu’il juge aussi que la potentielle grâce proposée par ce dernier ne soit pas le moins du monde sincère. Lui aussi persiste à croire que le mouvement rebelle a encore de l’avenir, du moins tant que les Jeux existeront et que les Pacificateurs n’auront pas de règles pour exercer leur métier. Cet avis, @Pepper-Swann Heavensbee ne le partage pas, estimant que leur cause n’a plus réellement de raison d’être. Non pas parce qu’elle croit à la sincérité d’Ulysses (ce qui n’est pas le cas), mais parce que les derniers apports de leur combat ne consiste qu’en des morts et des échecs. Les regards finissent par se tourner vers @Julian K.Kennedy-Fawkes, leader officieux des rebelles. Il est celui ayant donné un véritable sens au mouvement rebelle et il n’a dernièrement pas failli à sa réputation en osant témoigner contre le Pacificateur le plus haut-gradé de Panem. Mais alors que la plupart s’attendent à ce que ce dernier condamne Ulysses, il prône la discrétion et l’inaction dans un premier temps. Une chose est sûre, les esprits sont loin d’être calmés et la cohésion semble impossible alors qu’elle est pourtant nécessaire.
~~~ ✤ Le sujet commun des rebelles est désormais ouvert aux participants s'étant inscrits et ayant rempli le formulaire demandé par message privé. Nous vous rappelons qu'en vous inscrivant, vous vous êtes engagés à prendre part à ce sujet, sans quoi nous nous permettrons de décider des conséquences pour votre personnage. Merci donc de faire vivre ce sujet. ✤ chronologiquement, ce sujet se déroule avant la rencontre avec Ulysses. ✤ Pour ce premier tour, il n'y a pas d'ordre imposé, mais une fois que chacun des participants aura répondu, l'ordre devra être respecté (ce sujet sera édité pour inscrire l'ordre). Si un membre met trop de temps à répondre, son tour sautera. ✤ Le contexte vous donne une indication des opinions de chacun de façon à distinguer vos alliés et vos adversaires, mais vos personnages ne le savent pas encore, le but étant justement que les opinions de chacun soient dévoilées pour mener une discussion. ✤ Nous vous rendons attentifs au fait que nous voulons des réponses rapides, ainsi il ne devra pas y avoir plus de sept jours (grand maximum) entre chacune des réponses. Pour cela, les réponses courtes sont à privilégier. ✤ Si la mise en situation ne correspond pas à l'un de vos personnages ou vous pose problème pour une quelconque raison, n'hésitez pas à envoyer un message privé à @Alexiane R. Hawthorne, de même si vous avez des questions sur ce sujet. ✤ Et le plus important, bon jeu à vous !
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| | | L. Ridley Coradane △ correspondances : 1084 △ points : 0 △ multicomptes : ava, dely, dahlia △ à Panem depuis le : 30/12/2012 △ humeur : massacrante, comme toujours △ âge du personnage : vingt-neuf ans △ occupation : préparatrice en pharmacie et occupée par quelques affaires rebelles quand on veut bien d'elle (c'est-à-dire pas souvent)
| Sujet: Re: sujet commun (rebelles) ~ where are we now ? Dim 21 Fév - 16:56 | |
| Le trajet fut long et fastidieux. Certes, le district Sept était voisin de ma région, mais il était aussi très vaste et il était facile de s'y perdre. De grandes forêts, des étendues de neige parfois impraticables dans certains coins du district, mais qui surtout renseignaient sur votre présence en un clin d’œil. En d'autres termes, le cauchemar du rebelle. Heureusement que les rebelles avaient leurs petits secrets pour se diriger dans les régions inconnues. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de redouter cette réunion. Qu'allait-il se passer ? Je craignais le pire, surtout après les discours du Président Deverell qui semblait prêt à faire un geste pour les rebelles. Et s'il offrait le pardon à certains ? Et si c'était la fin du mouvement ? Impossible. Et je comptais bien tout faire pour l'en empêcher. Même si cela était contraire aux instructions de mon supérieur. Je pouvais cependant grandement le remercier, le chef rebelle du Un, pour m'avoir laissé partir à cette rencontre à sa place. Bon, ce n'était pas par générosité mais par obligation puisqu'il faisait partie de ces rebelles qui ne pouvaient se permettre de quitter sa vie plus de quelques heures sans attirer l'attention. Mais c'était toujours mieux que de rester dans le district à m'occuper de mon travail et non des affaires des rebelles. Pour une fois, je serais dans le feu de l'action et rencontrerait de grandes figures de la rébellion. Je ne doutais pas que Julian serait là, une réunion dans le Sept ne pouvait être une coïncidence. Ça me ferait au moins un allié. Du moins, c'était ce que j'espérais.
Après quelques heures de vagabondage, je finis par trouver la fameuse scierie abandonnée. L'endroit était vraiment glauque. J'oubliais parfois la réalité des districts à cause de ma vie dans le district Un, ce voyage ferait le plus grand bien pour la rebelle que j'étais. Une fois au point de rendez-vous, je remarquai que nous étions peu. Je m'étais attendue à une assemblée de, peut-être une vingtaine de rebelles, au moins un pour représenter chaque district. Mais la situation était tout autre, et c'était bien mieux comme ça. Moins de personne à rallier à ma cause. Je ne perdis pas une seconde. « Je vous le dis clairement. C'est hors de question d'arrêter ce que nous faisons pour ma part. Deverell est peut-être gentil, nous fait des promesses, mais je suis certaine que ça ne va pas durer longtemps. » Il y en avait vraiment qui pensait que tout allait changer en moins d'un an ? « N'oubliez pas que les Hunger Games arrivent. Ça devrait suffire pour vous convaincre qu'il n'est pas de notre côté. »
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| Sujet: Re: sujet commun (rebelles) ~ where are we now ? Dim 21 Fév - 20:39 | |
| Colt s'était toujours dit qu'un jour, elle quitterait son district pourri. Elle irait se réfugier loin de son neuf natal. Dans un endroit à la chaleur réconfortante, loin du froid mordant de son canton. Oui, elle avait décidé qu'un jour, elle vivrait dans le quatre. Quand le Capitole serait tombé. En attendant, elle avait du affronter le vent glacial, la neige hivernale qui semblait s'étendre à l'infini. Les mains enfouies dans le fond de ses poches, elle pensa ironiquement que le sept ressemblait bien plus au neuf que ce qu'elle aurait cru. Le voyage restait éprouvant mais elle ne se sentait pas trop dépaysée pour son premier passage dans le district avoisinant le sien. La même pauvreté, la même crasse fardée d'un blanc souillé, la misère gravée sur les visages, les traits fatigués, désespérés, émaciés et la mort à chaque coin de rue. Ils étaient dans la merde jusqu'au cou. Ryann se reconnaissait presque dans les carcasses harassées. Elle s'y reconnaissait à une différence près. Elle, elle continuait de se battre. Quand bien même ce nouveau président essayait de les endormir, elle, elle continuerait à lutter ! Et qu'importe si elle était la seule. Elle ne se laisserait pas bernée, bercée par des illusions qui n'étaient là que pour enjoliver leur indigence. Voilà pourquoi elle était au district sept. Pour se trouver des alliés, pour s'assurer que le combat n'était pas fini. Elle espérait de tout cœur que ses idées trouvent écho dans l'esprit des autres rebelles. Il n'y aurait de paix qu'à la condition que le capitole chute. Pas avant.
Dissimulée sous sa capuche, bonnet rabattu sur son visage, elle avait fini par trouver la scierie que l'on lui avait décrite. S'assurant de ne pas avoir été suivie, elle pénétra dans la bâtisse qui tombait en ruine. Il y faisait sombre mais Colt parvint à s'y retrouver, guidée par la lumière tamisée des bougies. Arrivée finalement, des murmures s'élevaient déjà et toujours sur ses gardes, la jeune femme s'installa près de la sortie, sans perdre une miette de ce que racontait la femme qui avait pris la parole. Un poids quitta sa poitrine quand elle comprit que cette dernière pensait comme elle. « Je suis d'accord ! Ce Deverell ne mérite pas notre confiance. Son discours ne tient pas la route. La lutte doit continuer jusqu'au bout. » |
| | | Thybalt M. Homens △ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011 △ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles
| Sujet: Re: sujet commun (rebelles) ~ where are we now ? Mar 23 Fév - 12:35 | |
| JULIAN, MEIRA, PEPPER, RIDLEY, RUMER, RYAN & THYBALT WHERE ARE WE NOW ? - VOLUME 5, CHAPITRE 5.
District sept. Thybalt n'y mettait que rarement les pieds, trop proche du Capitole, trop escarpé ... trop proche du district un, aussi, qu'il tendait à éviter autant que faire se peut, dans l'espoir que la douleur dans son palpitant finirait par s'estomper à force de patience. Et puis, le sept c'etait les terres de Julian, et donc bien le dernier district où l'on puisse songer qu'il y ait besoin de rebelles supplémentaires. C'était aussi l'endroit le plus logique pour organiser un rassemblement, et c'est donc sans grande surprise que le blond avait accueilli la tenue d'une assemblée dans les terres forestières du nord de Panem. Pas de surprise non plus quant à ce qui s'y dirait ; Depuis qu'il avait appris - bien après tout le monde - que Snow avait rejoint ses créateurs Thybalt avait peu à peu quitté son état de vagabondage total pour reprendre pied avec la civilisation. Oh, il restait un fugitif, et sa tête était toujours placardée sur les murs de Panem aux côtés de celles d'autres rebelles déclarés, mais il veillait à se tenir informé de l'avancée des événements politiques. La prétendue grâce que Deverell disait vouloir offrir aux membres de la rébellion en était une, et quand bien même elle avait l'odeur du mensonge elle méritait au moins qu'une discussion soit engagée entre les rebelles qui le souhaitaient. Elle était là, la raison à la présence de Thybalt au district sept ce soir, et s'il n'était clairement pas venu ici pour enfiler des perles il n'avait pas pu empêcher le réflexe qui l'avait inconsciemment fait chercher après un visage en particulier dans l'assemblée. Mais elle n'était pas là, pas plus que son frère, et l'amertume que le barbu avait ressentie en comprenant que Coradane était la seule représentante du riche district un ce soir n'avait pas plus de sens que de possibilité qu'il la ravale comme si de rien n'était.
Les bras croisés, l'opinel toujours à portée de main à l'intérieur de sa manche, et le dos appuyé contre le mur derrière lui, il observait les uns et les autres avec une attention presque maladive, détaillant du regard ceux qu'il n'avait encore jamais rencontré, ceux qu'il ne connaissait que de réputation, et ceux enfin qu'il n'avait pas vu depuis longtemps. Julian était égal à lui-même, un roc, fier et droit. Sweenage fidèle à sa réputation de fougueuse irréfléchie - pour ne pas dire extrémiste. Heavensbee qui ne semblait être que l'ombre d'elle-même, si Thybalt en croyait le souvenir qu'il gardait d'elle, vieux il est vrai de déjà trois ans. Ne la quittant finalement du regard que lorsque Coradane avait repris la parole, il n'avait pas su contenir le rictus moqueur qui lui avait échappé tandis qu'il faisait écho à ses paroles avec cynisme « "Gentil", sincèrement ? » Quel âge avait-elle au juste, douze ans ? À moins que ce ne soit de vivre dans un district de gosses de riches, qui les faisait se sentir aussi en dehors des réalités au district un. Quoi que, à entendre la suivante renchérir, il n'y avait pas qu'au un qu'on agissait sans refléchir ... et pour le coup celle-ci avait vraiment l'air d'une gosse. « Chouette idée, allons poser deux ou trois bombes histoire de prouver notre mécontentement, après tout ce n'est pas bien grave si des innocents se font encore exécuter en guise de représailles. » Est-ce qu'elles avaient la mémoire à ce point courte, pour vouloir à nouveau se lancer dans des actions à tort et à travers ? Est-ce que le sang n'avait pas suffisamment coulé sur les pavés de leurs districts, pendant la purge ? « Tu parles des jeux avec une assurance déconcertante, alors qu'on est tous dans le flou à ce sujet ... j't'assure, on dirait que ça te manque. » Était-ce de côtoyer à nouveau autre chose que sa propre solitude, qui rendait à Thybalt son insolence ? « Qu'on se le dise, j'accorde aucun crédit à ce qui sort de la bouche d'un politicien quel qu'il soit ... Mais ça rime à quoi au juste, cette volonté de vouloir montrer les dents avant même de connaître les intentions de son adversaire ? » Parce que c'était ce qu'était Deverell, un adversaire, peu importe ses belles paroles et ses fausses promesses. Mais partir en guerre contre un adversaire dont on ignorait encore les intentions précises, c'était de la pure bêtise. Et pour le coup pas beaucoup plus glorieux que ces pacificateurs qui condamnaient sans justice ni procès des habitants dont le seul crime était parfois d'avoir un voisin à la délation trop zélée. |
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| Sujet: Re: sujet commun (rebelles) ~ where are we now ? Ven 26 Fév - 22:51 | |
| Une réunion entre rebelles pour parler de l'avenir notre pays ? Et vous avez vraiment cru que j'allais rester dans le district 6 à attendre la dépêche ? Nan mais non. Je veux participer au futur de panem, je veux prendre part à ces discussions, mettre mon grain de sel. Je n'étais pas une chef rebelle des districts, mais j'estime qu'on pouvait tous donner notre opinion pour faire avancer le débat. Etant agente de maintenance des trains, j'avais tout un tas de raisons pour aller au district sept, base de notre réunion. C'était l'une des premières fois où j'allais dans cet endroit et j'avais serré les dents en passant par le capitole. En soi, la vie au district du bois avait l'air plus dure, mais le taux de pauvreté était sensiblement le même que chez moi. Bref, je me sentais presque comme à la maison. De toute façon, où que je sois, je dois faire attention à comment je me comporte. Le débat devait avoir lieu dans une vieille scierie et je m'y rendais donc en temps voulu, sûrement même dans les premiers arrivés. J'étais à fond les gars. Ca faisait un petit moment que j'écoutais les gens causer, essayant de voir un peu ce que chacun disait. C'était intéressant. Même si certains avaient l'air d'être de vrais abrutis. « Je vous le dis clairement. C'est hors de question d'arrêter ce que nous faisons pour ma part. Deverell est peut-être gentil, nous fait des promesses, mais je suis certaine que ça ne va pas durer longtemps. » Gentil ? Comment est-ce qu'elle peut dire qu'un politicien est gentil ? Un politicien ça veut juste acheter du pouvoir et c'est juste manipulateur. Cherches pas plus loin. « N'oubliez pas que les Hunger Games arrivent. Ça devrait suffire pour vous convaincre qu'il n'est pas de notre côté. » D'où est-ce les hunger games reviennent ? D'où est-ce qu'elle a ses informations elle ? « Je suis d'accord ! Ce Deverell ne mérite pas notre confiance. Son discours ne tient pas la route. La lutte doit continuer jusqu'au bout. » Là, j'suis plutôt d'accord. « "Gentil", sincèrement ? » Je regardais Thybalt, écoutant alors ce qu'il avait à dire. Rien que le début, ça m'allait ahah. La première n'avait pas l'air de piger dans quel monde on vivait. « Chouette idée, allons poser deux ou trois bombes histoire de prouver notre mécontentement, après tout ce n'est pas bien grave si des innocents se font encore exécuter en guise de représailles. » Je déglutis difficilement, repensant alors à la purge et à l'horreur que ça avait pu être, la violence à laquelle on avait dû faire face. « Tu parles des jeux avec une assurance déconcertante, alors qu'on est tous dans le flou à ce sujet ... j't'assure, on dirait que ça te manque. » +8765678. J'étais totalement d'accord. « Qu'on se le dise, j'accorde aucun crédit à ce qui sort de la bouche d'un politicien quel qu'il soit ... Mais ça rime à quoi au juste, cette volonté de vouloir montrer les dents avant même de connaître les intentions de son adversaire ? » Encore une fois, j'étais plutôt d'accord. Je ne faisais pas confiance à ce président, mais ça ne servait à rien de se battre le temps que rien n'était tombé face à nous. Ca serait presque perdre en crédibilité. Néanmoins, la chute du capitole serait quelque chose d'inespéré et qui animait toujours mes rêves. Garder Panem tel quel, c'était déjà un signe de la personnalité du successeur de notr ancien dictateur. Je prenais donc la parole. Je suis plutôt d'accord avec ton point de vue. commençais-je en m'adressant à Thybalt. Néanmoins, on peut pas non plus laisser le capitole nous gouverner de cette façon. Si en effet, pour l'instant les hunger games sont suspendus -car je n'ai rien entendu de contraire à cela pour le moment, qui aille vers la suspension définitive ou la remise en place- Panem est toujours pareil qu'avant. Les citoyens sont divisés, Deverell peut parfaitement régner comme il le souhaite. Les conditions de vie sont toujours misérables dans certains districts, comme on le voit dans le sept. Ce n'est pu la même rébellion, mais c'est une autre toute aussi importante qui doit être poursuivie. On peut pas rester dans cette situation. Ca me révoltait.
@L. Ridley Coradane @"Ryann "Colt" Parker" @Thybalt M. Homens PS: Ryann, tu devrais changer ton pseudo en ryann 'colt' parker, pour que tu puisses être identifiée |
| | | Pepper-Swann Heavensbee △ correspondances : 569 △ points : 25 △ multicomptes : alexiane, hunter (leevy) △ à Panem depuis le : 03/10/2011 △ humeur : go fuck yourself △ âge du personnage : trente ans △ occupation : ancienne mentor, reconvertie en fugitive
| Sujet: Re: sujet commun (rebelles) ~ where are we now ? Sam 27 Fév - 23:17 | |
| Elle ignore la raison pour laquelle elle a décidé de prendre part à cette réunion. Cela fait déjà quelques semaines que cette cause n’est plus réellement la sienne. Elle en a conscience, et pourtant elle ne cesse de s’y raccrocher, peut-être parce qu’elle a besoin de cette cause plus que celle-ci n’a besoin d’elle. Pepper l’a appris à ses dépens, d’une douloureuse façon, quand elle était retenue prisonnière dans les sous-sols poussiéreux du Capitole sans que quiconque ne semble s’inquiéter de sa disparition. Elle ne devrait pas être ici, elle ne devrait pas accorder autant d’importance à un mouvement qui n’a pratiquement plus aucune valeur à ses yeux, comme elle n’en a plus aux yeux de ces gens qu’elle a côtoyés si longtemps. Si ce rassemblement s’était déroulé quelques mois plus tôt, elle aurait assurément pris part à celui-ci sans la moindre hésitation, avec la détermination qu’on lui connaissait, mais aussi avec la mauvaise foi qui l’a tant caractérisée, puisqu’il est probable qu’elle aurait imposé son opinion à ses camarades. Mais aujourd’hui, elle n’en a ni la force ni l’envie, les choses ont changé et la rebelle si engagée qu’elle était il y a encore quelques mois ne daigne se montrer uniquement pour faire acte de présence. Et par curiosité, probablement, même s’il ne l’admettra pas. Elle a envie de tourner la page, ces dernières années la rébellion ne lui a apporté que des pertes, mais il lui est difficile de le faire. Même si cette cause lui apparait aujourd’hui plus perdue que jamais – sentiment accentué par la possibilité d’une grâce de la part du Président en personne – elle a donné dix ans de sa vie à la rébellion, dix ans qu’elle ne peut pas effacer d’un simple claquement de doigts. Elle se doit d’être présente, pour une raison qu’elle ignore, peut-être pour mettre un terme à tout ceci d’une façon satisfaisante, ou peut-être pour être finalement convaincue qu’abandonner n’est qu’une solution de facilité à laquelle elle n’a pas le droit, pas après toutes ces années et toutes ces pertes dont elle fut parfois responsable.
Son corps guérit peu-à-peu, mais il lui est encore difficile de se déplacer avec aisance à la suite des nombreux sévices dont l’a gratifié Sandor, raison pour laquelle elle s’adosse à un pan de mur aussitôt arrivée dans la scierie après une marche dont elle ne voyait plus la fin. À bonne distance des quelques rebelles ayant fait le déplacement – encore une raison qui la convainc qu’elle n’a plus rien à voir avec eux, si la majorité est incapable de faire acte de présence pour parler de leur avenir – elle leur prête une attention toute relative, mais elle les écoute avec un intérêt qui n’est pas feint, contrairement à ce qu’elle souhaiterait. Incapable de se détacher de cette cause comme elle le voudrait, celle-ci aura sa mort, c’est une certitude. Gratifiant Thybalt d’un regard noir comme il en a l’habitude que ses prunelles se font trop insistantes sur elle, elle finit par détourner son attention sur Coradane, dont le discours manque de lui provoquer un rire, si chaque mouvement ne représentait pas un supplice. Ulysses Deverell est intelligent, éloquent et assurément inconstant, mais il n’est certainement pas gentil. Ce terme ne s’applique pas à Panem, pas même aux quelques paysans qui semblent sans défense et qui sont capables de dénoncer leur propre famille pour s’assurer quelques miettes de pain supplémentaires. Lançant par la suite un regard plus surpris qu’assassin à Thybalt à l’issue de ses propos, elle ne lui fera pas le plaisir d’acquiescer avec bienveillance, mais elle n’est néanmoins pas en total désaccord avec ce qui vient sortir de sa bouche. À croire que la fuite avait finalement réussi à lui redonner la raison. En soit, les pertes humaines au sein d’un nouveau conflit ne seraient pas un réel problème pour la jeune femme, s’il ne s’agissait pas d’innocents. Elle n’a plus aucun scrupule à ôter la vie à quelqu’un qui le mérite, mais pas à des innocents qui se retrouvent embarqués malgré eux dans un combat qui n’est pas le leur. Ses prunelles finissent par se déposer sur Meira quand celle-ci reprend la parole, non sans que Pepper-Swann ait un léger pincement au cœur. Tous ceux qu’elle a eu le malheur de convaincre de rejoindre les rangs des rebelles ont connu un funeste destin – une des nombreuses raisons qui font qu’elle ne voit plus l’intérêt de se battre – mais elle ne souhaite pas cette malédiction à la brune. La jeune femme serait presque capable d’esquisser un faible sourire à l’entente du discours de la brune si elle n’était pas pleine de ressentiment. Elle aussi l’a abandonnée, comme tous les autres. Ses prunelles continuant de divaguer dans la pièce, d’un visage à l’autre, levant les yeux au ciel en réalisant qu’aucun d’entre eux ne veut réellement se mouiller. Une phrase par-ci, une phrase par-là, juste un « d’accord » ou « pas d’accord » en guise d’opinion. Il est beau, le clan des rebelles. Finalement, elle laisse échapper un soupir quand elle réalise que Rumer et Julian ne souhaitent pas prendre la parole, pas dans l’immédiat du moins, alors que le second est supposé être leur leader. Supposé, puisqu’elle l’a certes toujours vu comme un rebelle influent, mais pas au point d’être leur grand gourou. « Vous mouillez pas trop surtout, hein, ce n'est pas comme si nous étions là pour donner notre opinion. » Râle-t-elle dans son coin avec le mauvais caractère qu’est le sien. Peu importe. Ce n’est plus réellement de son ressort, aujourd’hui. Détachée, qu’elle ne l’oublie pas. « On ne peut pas rester dans cette situation, mais on ne peut pas se permettre d’attaquer pour autant. » Se surprend-elle à laisser échapper plus franchement, tandis qu’elle prend la peine de s’avancer de deux pas pour se faire entendre. Ce n’est plus son combat, pourtant. Ça ne doit plus l’être. Personne n’a explicitement parlé d’attaque, mais certains n’en pensent pas moins. Certains avec lesquels elle n’est d’office pas d’accord, et il semble important de préciser le fond de sa pensée dès que l’occasion se présente. Continuer la lutte. Tout le monde sait ce que cela veut dire. Qu’on l’écoute ou non, peu importe, mais elle se doit de préciser qu’elle ne veut plus d’attaques, de coups d’éclat, de morts. Elle le doit à tous ceux qui ont péri par leur faute, par sa faute. Un bref regard dans l’assemblée, qui s’attarde sur Thybalt, car elle est toujours surprise de partager plus ou moins son avis, elle finit par poursuivre. « Un petit millier de morts, ça ne vous a pas suffi ? Qu’on attaque alors, et qu’on se mette dès à présent à construire les fosses communes, puisque c’est le seul résultat dont nous sommes capables. » La rébellion est parvenue à prendre le contrôle de certains districts il y a quelques années, mais tout ceci s’était soldé d’une bien macabre façon, et la jeune femme n’a aucune envie de revivre toutes ces pertes, bien que certains de ses camarades ne partagent pas son avis. Grand bien leur fasse, elle abandonne l’idée de chercher à comprendre les autres. « Ulysses a lancé un appel aux rebelles, ça n’est venu à l’esprit d’aucun d’entre vous d’éventuellement aller à sa rencontre pour justement prendre la température ? Je ne sais pas de quoi ce type est réellement capable, mais quel est l’intérêt de nous inviter à sa rencontre pour mieux nous éliminer ? Ça ne collerait pas avec tous les beaux discours dont il nous inonde depuis des semaines et ça ne passerait pas inaperçu, il nous servira un prétexte sur un plateau d’argent pour que l’on mène un coup d’éclat ou que sais-je, alors… alors peut-être que c’est une idée. » Son idée, mais là aussi elle n’attend pas grand-chose des autres, pas de soutien ni d’acquiescement à cette idée qui, même à ses yeux, ne lui semble pas être la bonne solution, puisqu’il n’y en a aucune de son point de vue. « Il n’y a qu’ainsi que l’on pourra mesurer ses véritables intentions, et non pas en lançant une nouvelle rébellion qui n’aura pour seul résultat que de convaincre un Président éventuellement prêt à nous écouter que nous ne sommes finalement pas si loin des barbares que Snow a décrit durant toute sa présidence. » Et autant dire qu’il a mis du cœur à l’ouvrage, de ce côté-là. « Oui, à l’heure actuelle Panem est toujours Panem, mais on ne se peut pas se prétendre impliquer dans notre cause et refuser cette possibilité de parler directement au Président, peu importe si ça aboutit ou non à quelque chose. » Qui ne tente rien n’a rien comme on dit, et à l’heure actuelle elle n’a, de son côté, plus grand-chose à perdre. « Nous sommes suffisamment intelligents pour ne pas tomber dans le piège de ses manipulations et découvrir quelles sont ses véritables intentions. » Nous ? Non. Eux. « Et s’il s’avère le digne successeur de Snow, au moins vous saurez sur quoi vous baser plutôt que vous lancer aveuglement dans une guerre contre un homme que vous connaissez à peine, et uniquement grâce à des discours bien préparés. Quoi qu’il en soit, je pense que cette réunion aurait dû se dérouler après une éventuelle rencontre, pour réellement prendre la mesure de qui est Ulysses Deverell. Prétendre se battre pour la démocratie et la paix, mais préférer sauter l’étape dialogue pour directement passer à celle de la guerre, c'est votre option ? Si c’est le cas, sans moi. » Conclut-elle alors, se calant à nouveau contre le mur et décidant qu’elle a suffisamment parlé pour ce soir, poussant même un soupir en réalisant qu'elle a parlé plus qu'elle ne l'aurait dû. Ce n'est plus son rôle, ça ne doit plus être son rôle, les rebelles ne lui apportent rien, alors pourquoi devrait-elle leur apporter son opinion ? Probablement parce qu'elle ne supporte plus ses collègues tous autant qu'ils sont, prônant une solidarité dont ils ne font pas preuve, jouant les gros bras quand en réalité aucun d'entre eux n'ose prendre les devants. Alors, elle s'en charge. De toute façon, ça se saurait si on lui accordait de l’importance. Au moins, elle sera – presque – tranquille avec sa conscience, contrairement à d’autres.
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j'ai essayé de faire court, je promets
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| Sujet: Re: sujet commun (rebelles) ~ where are we now ? Lun 18 Avr - 20:55 | |
| Je ressentais une immense haine envers ce pouvoir qui nous tenait, qui voulait nous serrer comme des bêtes sauf qu'on allait pas se laisser faire les gars, ça c'était certain. Mon discours, je le pensais, je le vivais au quotidien avec mes trains. Non, je n'allais pas laisser le capitole gagner et non Deverell ne m'inspirait aucunement la confiance. Pas plus que le mec qui l'avait précédé. Ou alors juste un poil pour dire que. C'était ridicule en somme. Je venais de finir mon tour de mon parole, quand une autre voix s'éleva et je déglutis en reconnaissant la personne. Pepper. Je ne baissais pas les yeux, la regardant, l'écoutant. Elle était pleine de fougue mais surtout remplie de haine. « Un petit millier de morts, ça ne vous a pas suffi ? Qu’on attaque alors, et qu’on se mette dès à présent à construire les fosses communes, puisque c’est le seul résultat dont nous sommes capables. » Une boule dans mon ventre se forma dans mon ventre en songeant à la purge qui avait tué trop de personnes innocentes ou trop de personnes qui voulaient juste faire le bien autour d'eux. Ce monde était injuste. Pepper continuait sur sa lancée, évoquant une possible rencontre avec Ulysse, ce qui me faisait grincer des dents. Je savais qu'elle n'avait pas tort mais rien qu'avoir une discussion avec un mec qui était à la tête de Panem et qui n'avait toujours rien fait de concret pour aider son peuple, ça me dégoûtait à l'avance. « Et s’il s’avère le digne successeur de Snow, au moins vous saurez sur quoi vous baser plutôt que vous lancer aveuglement dans une guerre contre un homme que vous connaissez à peine, et uniquement grâce à des discours bien préparés. Quoi qu’il en soit, je pense que cette réunion aurait dû se dérouler après une éventuelle rencontre, pour réellement prendre la mesure de qui est Ulysses Deverell. Prétendre se battre pour la démocratie et la paix, mais préférer sauter l’étape dialogue pour directement passer à celle de la guerre, c'est votre option ? Si c’est le cas, sans moi. » La jeune femme se reculait de nouveau laissant l'assemblée dans un espèce de silence un peu bizarre, où tout le monde devait être en train de réfléchir aux pour et contre de ce qui venait d'être lancé. Elle n'a pas tort. C'est peut être totalement suicidaire mais au moins on pourra savoir ce qu'il en est vraiment, avec nos questions, notre façon de mener la discussion. Ulysse ne pourra pas éviter ce qui nous semblait important. Je pense que tous les rebelles étaient amènes de voir quand un politicien commençait à fuir. Je suis volontaire pour aller à sa rencontre. Je sais que je suis pas la plus haut placée, que je n'ai peut être pas ma place dans ce genre de missions, mais je suis déterminée à rendre justice à Panem dès la première étape. Ca valait ce que ça valait hein. |
| | | L. Ridley Coradane △ correspondances : 1084 △ points : 0 △ multicomptes : ava, dely, dahlia △ à Panem depuis le : 30/12/2012 △ humeur : massacrante, comme toujours △ âge du personnage : vingt-neuf ans △ occupation : préparatrice en pharmacie et occupée par quelques affaires rebelles quand on veut bien d'elle (c'est-à-dire pas souvent)
| Sujet: Re: sujet commun (rebelles) ~ where are we now ? Jeu 26 Mai - 14:39 | |
| J’aurais dû savoir que cette rencontre avec d’autres rebelles était inutile. Et je finissais par les détester tout autant que les autres. Ils étaient comme Deverell, usaient de jolies phrases pour vous faire croire que leurs idées étaient meilleures, mais ils étaient juste… sans intérêt. Et même pire, ils me mettaient en colère. Ils haranguaient les populations avec leurs discours bidons pour ne pas les effrayer avec la vérité. J’étais bien le pire choix du District Un pour une rencontre de ce genre. « Tu parles des jeux avec une assurance déconcertante, alors qu'on est tous dans le flou à ce sujet ... j't'assure, on dirait que ça te manque. » Il avait le culot de me dire ça ? Après tout ce que j’avais traversé… J’aurais dû passer outre ces remarques affligeantes et stupides, mais c’était plus fort que moi. « Dans le flou… Deverell a annulé les précédents Hunger Games parce que les concepteurs n’auraient pas eu le temps de s’en occuper avec tous ces évènements. Pas pour faire plaisir aux habitants. Mais si tu passais moins de temps à gambader dans les champs ou à dormir dans des cabanes au fin fond de je-ne-sais-où, tu le saurais peut-être. Je suis confrontée aux jeux tous les jours dans le Un, pas toi, alors tu peux garder tes commentaires stupides. » Excédée ? Moi ? C’était peu dire. Je ne comptais pas laisser un pauvre type dans son genre insinuer que j’appréciais les Hunger Games. Devait-il regarder sans cesse les jeux et leurs rediffusions sur les écrans qui recouvraient tous nos murs ? Devait-il côtoyer des gamins corrompus par le système qui partaient à la mort en s’imaginant en héros ? Tant pis si ça ne plaisait pas aux autres, je n’étais pas là pour me faire des amis, mais pour ouvrir les yeux des abrutis comme lui. Le Capitole ne sera jamais de notre côté.
« C’est étrange, mais je n’ai jamais parlé de bombes ni d’innocents à sacrifier. Apres, si c’est la seule chose qui vous vient en tête lorsque l’on parle révolte contre le Capitole, il faudrait peut-être voir à ne pas boire les paroles de Coin. Mais bref… » Je savais pertinemment qu’une bonne partie des personnes présentes ne partageaient pas les pensées de cette pseudo chef des rebelles, et c’était bien la raison de ma remarque. Quitte à être la pessimiste et désagréable du lot, autant le faire bien. Et puis, j’étais bien la seule à penser à sa situation. « D’ailleurs, vous savez pourquoi Deverell veut nous parler à nous et pas elle ? » Il était peut-être temps de poser de vraies questions. Et non de ne servir à rien, comme certains.
« Je suis volontaire pour aller à sa rencontre. Je sais que je suis pas la plus haut placée, que je n'ai peut-être pas ma place dans ce genre de missions, mais je suis déterminée à rendre justice à Panem dès la première étape. » La belle ironie. Nous, les rebelles, existions pour remettre le système en question et voilà que la jeune brune ne se sentait pas à sa place dans une rencontre. Etions-nous comme eux finalement ? « Tout le monde a sa place dans les missions, penser le contraire c’est penser comme le Capitole nous le demande. De mon côté, je n’irai pas. Et ce n’est pas parce que je ne crois pas en ce nouveau président, mais parce que je ne peux pas me le permettre. Pensez ce que vous voulez de moi, mais j’ai perdu de la famille et des amis au cours de ces dernières années, et je ne mettrai pas en danger ceux qu’il me reste en m’absentant de façon si remarquée. » J’espérais que la rencontre était sur le point de se terminer. Je ne voulais plus rien avoir à faire avec ceux-là, c’était une perte de temps. Même Julian ne pourrait pas rattraper leur stupidité, et je craignais même qu’il les soutienne. Quand je pensais que j’avais risqué autant pour voyager loin de chez moi, dans cet endroit miteux, pour rien.
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Je vous aime tous, désolée pour tout ce que Ridley dit ou pense Et désolée² pour le retard, je n’avais pas réalisé, Meira, que c’était ton 2eme post ! #boulet
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| | | Thybalt M. Homens △ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011 △ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles
| Sujet: Re: sujet commun (rebelles) ~ where are we now ? Mar 14 Juin - 19:13 | |
| Thybalt n'avait pas une âme de décisionnaire. Il faisait le mariole et ouvrait toujours un peu trop sa grande gueule, mais au fond il n'avait pas suffisamment confiance en lui, son jugement et ses capacités, pour se sentir légitime à prendre des décisions qui concernaient d'autres que lui-même. Il n'était pas venu ici pour tenter d'imposer un point de vue tranché sur la situation, il n'en avait pas, mais en revanche il était prêt à se ranger aux solutions et aux décisions de celui ou celle qui, à ses yeux, se montrerait le plus convainquant pendant ce rassemblement. Et si le blond ne savait pas encore vers qui pencheraient ses convictions, il pouvait déjà deviner que ce ne serait pas en faveur de Coradane, dont le ton lui apparaissait de plus en plus vindicatif et de moins en moins digne d'un rebelle qui se disait agir pour le bien d'autrui. Mais la goutte d'eau c'était ses insinuations concernant les jeux, parce qu'elle ne savait pas de quoi elle parlait, elle n'avait aucune idée d'à quoi ressemblait la vie en dehors de ce putain de district un, qui vomissait son allégeance au Capitole sans la moindre gêne. « Mais qui tu es pour penser que tu connais les jeux mieux que les autres putain ? Tu fous jamais les pieds en dehors du un, t'as jamais rien vu d'autres que ces gosses tellement endoctrinés qu'ils tuerait père et mère pour pouvoir participer à cette boucherie en espérant avoir leur quart d'heure de gloire ! Redescend de ton nuage, c'est pas ça les jeux ! » Il avait quitté le mur contre lequel il était jusque-là adossé pour s'avancer vers le milieu de l'assistance, son opinel glissant de la manche où il le gardait camouflé jusqu'à sa main, bien qu'il n'ait pas sincèrement l'intention de s'en servir. « Tu veux un exemple de personne qui est confrontée tous les jours aux jeux ? T'en as deux juste sous le nez ! Ou alors ça aussi tu l'as oublié ? Tu vas les regarder dans les yeux et leur dire que tu connais mieux les jeux qu'eux, aussi ? » Crachant son venin il avait désigné Julian et Pepper. Deux rebelles notoires, mais surtout deux vainqueurs des jeux. Il n'y avait qu'eux dans cette pièce qui soient véritablement à même de pouvoir dire "je connais les jeux mieux que vous". Pas Coradane et la mentalité de carrière de son district, cette mentalité qui avait coûté la vie à son frère parce que lui aussi s'était porté volontaire en pensant qu'il serait plus malin que les autres. Pas Thybalt dont le père avait survécu aux jeux lui aussi, parce que la vérité c'est qu'il ne savait pas. Il pouvait deviner, il se souvenait du sommeil perturbé de Magnus, de ses périodes sombres, et il savait que les sourires qu'il distribuait à la ronde n'étaient, malgré leur sincérité, qu'une façade, mais il ne savait rien, il n'avait pas de certitudes. Il n'y avait que ceux qui avaient survécu, qui pouvaient en avoir. Sa colère, manifeste, était redescendue aussi vite qu'elle était arrivée, la lame qu'il tenait à la main sifflant tandis qu'il la rétractait et rangeait le couteau dans sa poche. Adressant à Coradane un regard moqueur il avait questionné, l'air narquois « Et pendant que je "gambade" dans les champs comme tu dis, toi qu'est-ce que fous ? À part brasser de l'air bien au chaud dans ton district pour te donner l'impression d'être utile ? » Il devait bien y avoir une raison au fait que dans la majorité des cas les tâches confiées à des rebelles du district un ne l'étaient pas à Coradane. C'était probablement une incapable, c'était la seule explication qui puisse valoir aux yeux de Thybalt. Finalement il avait rejoint sa place initiale, en retrait, laissant ceux qui le souhaitaient prendre la parole et exposer leur point de vue sans pour autant décolérer contre la représentante du premier district. Elle avait même le culot d'insinuer qu'elle ne parlait pas d'attaques ou de sacrifices, alors qu'elle et la gamine du lot avaient un vocabulaire d'extrémistes, la lutte doit continuer, bah voyons. Tout juste avait-il marmonné lorsqu'elle avait questionné les motivations de Deverell à préférer une rencontre avec les rebelles plutôt qu'avec la chef du treizième district. « Peut-être parce qu'elle se fout des douze autres districts encore plus que Snow et Deverell réunis. Elle n'a pas bougé le petit doigt pour empêcher la purge alors que c'est elle qui l'a entraînée, ça même des politiciens sont capables de s'en rendre compte. » L'allégeance au district treize était un point qui divisait les rebelles depuis longtemps, et les positions de Thybalt à ce sujet avaient toujours été radicales, bien plus que celles de son père. De son vivant Magnus acceptait encore de leur fournir une certaine aide logistique, de les renseigner, voir d'accepter d'entreposer de l'armement chez lui, mais dès son décès Thybalt avait fait cesser totalement les relations entre le treize et la rébellion du cinq. C'était même là l'une des seules décisions qu'il avait pris en tant que chef sans avoir la sensation d'usurper l'avis d'un plus éclairé que lui. Il était un peu agacé, également, par le silence manifeste de Rumer et de Julian , bien qu'il soit tenté de soupçonner ce dernier de les laisser débattre dans leur coin pour se faire une idée d'à quoi ressemblait ce qui restait de ses troupes. Et le constat n'était pas bien glorieux, il fallait l'avouer. C'est donc finalement Heavensbee qui, la suivante, avait pris la parole et exposé son point de vue, d'un ton pas beaucoup plus commode que ceux employés par Coradane et lui précédemment, mais en ayant au moins le mérite de faire preuve de bon sens. Cela lui coûtait de l'admettre, inutile de se leurrer, mais force était de constater qu'ils raisonnaient pour une fois dans le même sens, preuve supplémentaire - s'il en fallait une - que la donne avait changé au cours de ces derniers mois, de ces dernières années. La voix plus discrète, ou du moins plus mesurée, de la dénommée Meira, dont Thybalt ne savait rien de plus que le fait qu'elle ait été recrutée par Heavensbee, avait donné le ton et poussé chacun à prendre position concernant la rencontre avec Deverell. Quelque part c'était le signe que les deux extrémistes du un et du neuf avaient perdu une première bataille ; Il y aurait bien une rencontre avec Deverell, qu'elles le veuillent ou non. « On a tous perdu des gens. » n'avait-il toutefois pas pu s'empêcher de faire remarquer tandis que Coradane tentait à nouveau de se poser en victime unique de la situation, avant de reprendre d'un ton neutre « Mais tu soulignes un point important. Ne peuvent s'y rendre que ceux dont d'éventuelles représailles ne feraient pas de dommages collatéraux. Il y a déjà eu suffisamment de morts. » Du côté des rebelles mais aussi, et surtout, du côté des civils qui n'avaient rien demandé et dont le seul crime était de ne pas condamner entièrement les actions rebelles. « Se rendre à cette rencontre c'est se déclarer officiellement comme membre de la rébellion. Il faut pouvoir en assumer toutes les conséquences qui vont avec ... gambader dans les champs, à titre d'exemple. » Son oeil narquois avait à nouveau glissé quelques instants sur Ridley, puisque c'était ainsi qu'elle avait décidé de qualifier la vie de fugitif. « Et se préparer à l'éventualité que ceux qui décident de s'y rendre ne puissent plus revenir ensuite. S'ils décident de nous arrêter je doute qu'on revoit la lumière du jour. » Il disait nous parce qu'il avait pris sa décision lui aussi. Il irait, parce qu'il n'avait plus rien à perdre.
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| | | Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: Re: sujet commun (rebelles) ~ where are we now ? Lun 25 Juil - 19:22 | |
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“ where are we now ? ” conclusion
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la discussion est animée. Entre ceux qui remettent sérieusement en doute la sincérité dont essaie de faire preuve Ulysses, d’autres se plaisent à croire qu’il veut réellement changer les choses. Si la discussion est animée de par les avis parfois radicalement opposés des uns et des autres une chose est sûre ; chacun sait s’il ira, ou non, à la rencontre d’Ulysses. À l’issue de la rencontre houleuse, les volontaires se nomment @Julian K.Kennedy-Fawkes, @Thybalt M. Homens et @Pepper-Swann Heavensbee qui, contre l’avis général, décide de rencontre Ulysses Deverell afin de réellement savoir ce que ce dernier a derrière la tête, tous les trois partant du principe qu’ils ne peuvent pas le deviner avant d’avoir rencontré le Président en personne. Tous les trois sont également conscients qu’ils pourraient ne pas rentrer vivants si cela s’avère être un piège, mais ils décident de toutefois prendre le risque, un risque inconsidéré aux yeux de certains qui ont tenté (ou non) de les dissuader. Parmi ceux-ci, @L. Ridley Coradane et @"Ryann « Colt » Parker" qui décident de quitter rapidement la réunion avec la majorité des rebelles qu’elles ont su convaincre de ne pas baisser leur garde pour prendre part à une seconde réunion dans le but de discuter de leurs actions loin de ceux qu’elles considèrent comme des faibles. Car, en effet, le mouvement rebelle se retrouve scindé en deux groupes, ceux qui laissent une chance à Deverell et ceux qui refusent, bien qu’après la discussion mouvementée les tensions se soient apaisées et que chacun respecte l’autre mouvement interne. La cohésion s’est scindée mais est toujours présente. De l’autre, nous trouvons donc les volontaires à la rencontre d’Ulysses Deverell. Et si @Pepper-Swann Heavensbee ainsi que @Thybalt M. Homens ont également réussi à convaincre certains rebelles du bien fait de leur décision et qui leur apporte le plus grand soutien en cas de fuite du capitole si la rencontre tourne mal, @Julian K.Kennedy-Fawkes est le grand perdant de la soirée. Son mutisme durant la majeure partie de la soirée a en effet agacé plus d’une personne et ce dernier se retrouve désormais bien seul, beaucoup des rebelles qui le voyaient comme un héros en arrivant à cette réunion ayant changé d’opinion en vue de sa passivité durant la rencontre. Beaucoup n’ont plus d’estime pour lui, et décident de rejoindre l’un ou l’autre des clans, ne sachant pas où le chef se positionne réellement. Serait-ce la fin de l’ère du grand Kennedy-Fawkes ? Et alors que la plupart des rebelles se sont dispersés à la fin de la réunion, celle-ci est toutefois marquée par l’arrivée de pacificateurs ayant eu vent de la rencontre. Si la plupart parviennent à échapper à leurs griffes, @Meira Whishart est en prise avec un pacificateur qui reconnaît alors l’une des citoyennes du district six l’ayant aidé lorsqu’il était muté là-bas et, dans un instant de bienveillance, la libère pour qu’elle s’échappe. @Rumer Sweenage n’a, de son côté, pas la même chance puisqu’elle est arrêtée et transportée à la mairie du district sept en attendant son transfert au capitole où elle sera traitée comme une ennemie de la nation.
~~~ ✤ Ce sujet commun arrive désormais à sa conclusion. Il reste toutefois ouvert encore quelques temps si vous souhaitez jouer en rp les conclusions réservées aux divers personnages. ✤ Comme vous pouvez le constater, ceux qui ont joué le jeu bénéficient de conclusions plus agréables que ceux qui n'ont pas daigné le faire. Merci de respecter celles-ci dans vos futurs sujets ! Dans la mesure du possible, nous avons essayé de convenir à vos personnages et de ne pas les handicaper, mais si cela vous freine dans l'évolution de votre personnage, n'hésitez pas à envoyer un mp à @Alexiane R. Hawthorne. Merci à tous d'avoir joué le jeu
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| Sujet: Re: sujet commun (rebelles) ~ where are we now ? | |
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| | | | sujet commun (rebelles) ~ where are we now ? | |
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