“ a game of appearances ”
sujet commun capitole

Cela fait maintenant plusieurs semaines que les procès visant les pacificateurs se déroulent dans le plus grand secret (ou presque, Vesper Veritas parvenant à distiller des informations au compte-gouttes), laissant ainsi les citoyens de Panem dans la plus complète incertitude. Si certains attendent les différents verdicts avec une impatience qu’ils n’arrivent plus à dissimuler, ce qui est notamment le cas des habitants du district qui ont beaucoup à gagner dans ces procès, les citoyens du Capitole s’avèrent, eux, particulièrement inquiets à l’approche des verdicts. Eux qui ont grandi dans le cocon favorisé de la capitale et qui n’ont de fait jamais été confronté à la dureté des autorités risquent aujourd’hui de perdre cette sécurité dans laquelle ils évoluaient avec l’insouciance qui les caractérise. Depuis de nombreuses semaines, les plus hauts placés tentent d’abattre leurs cartes pour parvenir à faire entendre raison à Ulysses Deverell, de façon à ce que ce dernier et ses juges ne prennent pas de décisions qui mettraient en péril les privilèges dont ils ont toujours bénéficié. Que des Pacificateurs, ceux qui aident à maintenir l’ordre et la paix dans les districts et la capitale, puissent être punis semble une idée totalement inenvisageable pour la grande majorité des citoyens du Capitole. Ainsi, personne n’a réellement été étonné d’apprendre qu’une grande fête se préparait, officiellement pour saluer les six premiers mois de présidence d’Ulysses, officieusement pour saisir cette ultime occasion de s’assurer que le travail de Snow ne sera pas anéanti par un successeur incompétent. Mais que les habitants du Capitole ne se réjouissent pas trop vite, parmi les invités figurent également des vainqueurs, les mêmes qui ont connu la peur et la haine au sein des districts, et qui pourraient mettre à mal leur plan en cette soirée capitale pour l’avenir du pays.

Il est vingt-et-une heures, les cloches s’agitent dans toute la capitale, marquant le début des festivités. Par dizaines, les invités arrivent au palais présidentiel, parfois seuls, souvent accompagnés, mais toujours apprêtés comme ils savent si bien l’être ici. La décoration est presque aveuglante, la lumière scintille, l’or est la couleur dominante, les tenues et bijoux des femmes étincellent. Comme à chaque soirée, un large buffet est dressé, composé de mets délicieux et élaborés, non loin d’une petite table un peu en retrait proposant les fameux cocktails permettant de vomir pour continuer à s’empiffrer. La musique est délicate, l’ambiance conviviale et, bien évidemment, les sourires sincères ne sont qu’une façade.

Les invités gravitent autour du buffet, se congratulent avec une sincérité douteuse, tentent de manipuler Ulysses avec un succès relatif. Parmi les invités, on distingue tout d’abord @Félix J. Kennedy, conseiller du Président mais surtout principal organisateur de la soirée, en grande discussion avec une gagnante ayant participé au financement de la même soirée, j’ai nommé @"A."Tris" Fanshawe". La discussion se veut courtoise, pourtant nos deux protagonistes partagent la même opinion du Président, regrettant tout deux le souvenir du bien-aimé Snow. De même concernant les procès des Pacificateurs, puisqu’ils ne comprennent pas que l’on remette en cause leurs capacités. Caché de nos deux bienfaiteurs, @Egidius Eideard écoute leur conversation avec la discrétion qu’on lui connait. Difficile de percer les pensées de ce dernier, de savoir dans quel camp il se range exactement, mais une chose est certaine ; il appartient à la catégorie des fouines. Une fouine qui se fait un plaisir de répéter ce qu’il a entendu (ou presque, à vrai dire) à la jolie @T. Delysia Winslow, conscient que le secret ne sera pas gardé longtemps. Ainsi, Félix et Tris élaborent une stratégie pour renverser le pouvoir, depuis l’intérieur grâce au poste de Félix, mais également pour ruiner les procès des Pacificateurs. Pour Delysia qui soutient fidèlement ce nouveau Président, c’est tout simplement impensable. Ainsi, se presse-t-elle de répéter avec effroi à quelqu’un de confiance la nouvelle qu’elle vient d’apprendre sous le regard amusé d’Egidius, et l’oreille trainante de @N. Ethan Fawks-Williams qui capte la conversation. Pour lui qui est partagé sur notre nouveau Président, cette annonce pourrait être aussi appréciable que désagréable. Mais le fait qu’il soit pour les procès des Pacificateurs pourraient changer la donne, avis presque partagé par Delysia et Egidius qui ne sont pas contre ces procès si ceux-ci s’avèrent être utiles. Tout ce petit monde s’observe, s’écoute, se sourit, jusqu’à ce que l’un d’eux lance les hostilités.

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Peu de temps après l'organisation de sa soirée, il avait dû en organiser une autre en l'honneur de celui qui était officieusement son pire ennemi désormais. Deverell fêtait ses six moi de règne. Un règne déjà bien trop long aux yeux de Félix. Un règne auquel il désirait plus que tout mettre un terme. L'organisation avait été fastidieuse, la liste des invités aussi longue que prestigieuse : il n'avait pas le droit à l'erreur. Comme à son habitude, cette fête avait été un énième prétexte pour se créer de nouveaux liens, une façon de savoir qui pourrait rallier sa cause et qui devait être écarté voire éliminer le plus discrètement possible. Sa femme à son bras, il avait accueilli avec un sourire chaleureux ses invités, les saluant tour à tour, les embrassant et les serrant même dans ses bras parfois. Tout était bon pour les mettre dans sa poche. La soirée battait son plein et quand sa femme s'éloigna pour parler chiffons avec quelques desperate housewives, il s'empressa d'attraper un verre de champagne. Il avait ordonné à Aramis d'être plus minutieux qu'à l'ordinaire et d'observer attentivement chaque personne dans cette soirée à vomir.

De loin, il repéra l'une des plus belles gagnantes des Jeux. L'une des rares femmes fatales de Panem avec qui il partageait un avis. Néanmoins, il n'était pas encore sûr qu'elle soit digne de confiance. Il attrapa un autre verre de champagne et se dirigea vers A."Tris" Fanshawe. Toujours muni de son sourire de capitolien, il lui tendit la coupe de champagne :

" - S'il y a bien une personne que je suis ravi de voir ce soir, c'est bien vous, miss Fanshawe. ".

Il se pencha sur la jeune femme et lui baisa la joue avant de souffler dans un murmure :

" - Il me semble que nous avons beaucoup à nous dire. ".

Augustine se délectait de cette nouvelle soirée. A priori, ce n’était qu’une énième excuse qu’on lui offrait pour pouvoir parader à sa guise, mais en son for intérieur, son esprit jouissait littéralement à l’idée de clouer le bec à certains m’as-tu-vu aussi inutiles que barbants. Avançant nonchalamment au milieu des invités, elle refusa d’un geste dédaigneux le plateau de bouchées festives qu’un Muet apportait. Qu’il engraisse donc d’autres personnes.

Pour une fois, la gagnante était habillée assez simplement.  Une robe sirène en soie, rendue nacrée par la technologie du Capitole et le savoir-faire artisanal du district 1 –son district préféré après le sien- était en effet l’idée qu’elle se faisait de la simplicité. La sophistication à l’état pur. Pourtant, l’essentiel de sa tenue ne se trouvait pas dans la douceur irisée de l’étoffe mais dans le collier qu’elle avait choisi pour l’accompagner. Une pièce unique et imposante sertie de diamants minuscules et d’émeraudes lourdes. Un modèle offert par le très regretté président Snow en personne. Hommage ou affront ? Peu importe, Tris affirmera que sa valeur est avant tout sentimentale et à moins que l’on lui scanne l’esprit, il était inutile de s’inquiéter pour si peu. Seuls de rares élus connaissaient la provenance de ce collier et de toute manière, tout le monde était bien trop occupé à se remplir la panse pour remarquer un art si délicat. Quand bien même, il était là.
Elle n’aimait pas Deverell. Il donnait l’impression de ne pas savoir quoi faire de ses dix doigts, si ce n’est brouiller les pistes et défaire le travail accompli. Pourtant, une fois n’est pas coutume, Tris prenait soin de se ranger du côté des vainqueurs. Pas ceux des jeux, non. Les gagnants de la vraie vie. Elle avait mis longtemps à distinguer les deux, d’ailleurs. Cela avait encore du mal à se faire une place dans son esprit. Cependant, après avoir passé des années de solitude forcée, Augustine se devait bien de reconnaître que le combat n’était jamais réellement gagné. « S'il y a bien une personne que je suis ravi de voir ce soir, c'est bien vous, miss Fanshawe » Félix Kennedy se tenait devant elle, coupe de champagne à la main. Quelle délicate attention.

«  Le plaisir est partagé, très cher. Qui d’autre que vous pourrait organiser une telle soirée ? C’est une réussite ». Bien sûr, les soirées au Capitole étaient vraisemblablement toujours réussies. Sans doute car l’on empêchait généralement l’auteur d’un fiasco de réitérer l’expérience : l’incompétence avait ses limites du temps de Snow. Elle sourit lorsqu’il l’embrassa sur la joue. Pas pour son geste, mais parce qu’il  manifestait l’intention de lui parler. C’était un homme de pouvoir, et Tris vénérait le pouvoir. Après tout, elle avait déjà tué pour ça. L’homme avait une prestance et un charisme certain. Malgré leurs ressemblances, elle s’interrogea néanmoins sur un point : avaient-ils réellement tant de choses à se dire ? Fixant d’un regard hasardeux les invités, elle minauda d’une traite les mots suivants. «  Des paroles, des paroles… Et pendant que certains parlent, d’autres agissent. »

Elle leva sa coupe vers lui en signe de respect et bu une gorgée.

«  Vous ne buvez pas ? »

Augustine se méfiait toujours des actes désintéressés. En particulier quand ils ne l’étaient pas.

Félix se redressa et sourit à Augustine. Jolie mais loin d'être bête. Il ne savait pas encore s'il aimait ça ou non. Le fait qu'elle soit stupide lui donnait l'ascendant sur elle, or, dans ce cas même, il semblait qu'il n'en avait aucun. Il se retint de grincer des dents et son sourire ne quittait pas son visage. Il acquiesça d'un signe de tête et soupira, lui présentant son bras pour qu'elle l'accompagne marcher un peu :

" - Miss Fanshawe, vous êtes d'un perspicace... ".

De sa main libre, il salua des personnalités ou d'autres invités d'un geste qui donnait plus l'impression d'être un réflexe qu'autre chose avant de retourner à la jeune femme :

" - J'ai bien peur que ceux qui agissent trop vite ne se retrouvent dans une situation qu'ils ne pourraient gérer. Et c'est bien cela que j'aimerai éviter ".

Le contrôle. Il avait besoin de ce contrôle. Sur lui, sur les autres, sur les choses, sur tout. De nouveau, il se pencha sur elle pour ajouter :

" - C'est pour cela que je ne bois pas. ".

Il refusait de se laisser aller, de dire ou faire quelque chose qui le pousse à se dévoiler. Il marchait d'un pas léger avec la jeune femme, cherchant un coin où ils pourraient être tranquilles. Il ne voulait pas disparaître dans l'une de ses pièces interdites au public : ce serait une occasion trop belle pour nourrir les rumeurs. D'un coup, ses pas s'arrêtèrent et son regard se posa sur Winslow. Elle était là. Son sourire s'élargit ; la soirée promettait d'être intéressante. Il entraîna doucement Augustine jusqu'à Delysia et son partenaire :

" - Miss Winslow. Je suis ravi que vous ayez pu venir. Vous devez certainement connaître Miss Fanshawe, vainqueur des 61ème Hunger Games.".

Son regard se porta sur l'homme :

" - Je ne savais pas que vous veniez avec votre associé. Quel est votre nom déjà ? ".

Il lui tendit sa main libre. La partie venait enfin de commencer.

De par sa remarque, elle ignorait s’il se moquait d’elle ou non. Elle n’avait pas vu son visage, se contentant de traverser la foule et ses regards dans une nouvelle promenade mondaine. Bien agrippée à son bras, elle étouffa un rire discret, si bien qu’on ne pouvait réellement distinguer si elle riait ou non. Peu importe : pour ceux qui la regardaient à ce moment-là ; c’était tout comme. Augustine n’était pas plus perspicace qu’un autre et son talent résidait avant tout dans l’anticipation. Car elle était comme ça, Tris. Se faisant des films dans sa tête et tirant les ficelles au mieux pour que ces divers scénarios s’organisent et se mettent en place. Elle jouait sur le moment, réfléchissant au moyen terme tout au plus. Les conséquences de ses actes restaient des variables lointaines et aléatoires dont elle se sortait grâce à un nouveau coup d’éclat. Comme éclater la tête de ses adversaires, par exemple. Métaphoriquement parlant, bien sûr. La valve de salutations continuait. « … Et c'est bien cela que j'aimerai éviter ». Les paroles de Kennedy soulignaient leur différence. Un vrai politicien, mesurant les effets à venir. Il n’avait sûrement jamais dû se retrouver dans une position où ses prochaines décisions lui seraient fatales, mais comment lui en vouloir ? Il n’avait jamais connu l’adrénaline des Jeux. La sensation de devoir agir au bon moment, car il ne se reproduira pas. Créer ce moment, s’il le faut. Ses pensées s’égarèrent un instant du côté de ses anciens hunger games, lors du bain de sang. Elle y avait vu la surprise –et la haine- de son co-tribut au moment où il avait réalisé qu’elle avait décidé de mettre fin à leur alliance plus tôt que prévu. Cher Bret, tu es mieux là où tu es. Regarde-moi, potiche au milieu des petits fours et d’un Capitole corrompu. Au point de suspendre les jeux de cette année… Non vraiment, tu ne rates rien.

[…]

Winslow… Winslow. Delysia. Ravissante et tape-à-l’œil. Adoratrice de la chirurgie, mais c’était plutôt commun au Capitole. Du moins, elle ne s’en cachait pas. Pour le reste, elle n’était qu’une hôtesse. Encore heureux qu’elle soit jolie, elle était payée pour. D’ailleurs, était-elle rémunérée pour venir à cette soirée ? Tris espérait que son financement généreux serve à autre chose qu’à faire venir des gens dont on pouvait se passer. Quoique, sa présence la rassurait. Il y avait plus potiche qu’elle. «Delysia vous êtes r-a-v-i-s-s-a-n-t-e », articula-t-elle clairement dans un sourire aussi magnifique que calculé. Pour Augustine, l’emploi de son prénom n’avait rien à voir avec une quelconque volonté de rapprochement. Il était juste là pour marquer la différence de statut social que toutes deux occupaient. Elle haussa délibérément les sourcils quand l’homme à son bras mentionna son nom. Avait-on encore besoin de la présenter ? Les coutumes d’usage l’ennuyaient terriblement. Elle tapota sur la coupe de champagne d’un air impatient, se reprenant juste à temps avant que cela paraisse malpoli.

Spoiler:

Sa main tendue retomba contre son flanc discrètement. Ce petit misérable n'avait même pas daigné lui serrer la main. Tant pis pour lui : sa carrière était fichue. Néanmoins, Félix souriait et riait même avec sa bonne humeur qu'on lui connaissait, minaudant même à Calthorpe un petit " oh mais tout le plaisir est pour moi ". Il n'était pas le seul à feindre à cette soirée ; il pouvait facilement dire que les deux jeunes femmes faisaient semblant, à se complimenter. C'était ça au Capitole de toute façon. D'ailleurs, s'il pouvait résumer le Capitole, tout le pays entier : hypocrisie. Hypocrisie des aristo' et des politiques envers leur condition et leur pays, hypocrisie des habitants et de ce dont ils se plaignaient. Ils avaient la mémoire courte. Ils avaient tous la mémoire courte, surtout Deverell. Pourtant, vu son âge – c'était surtout à son physique très négligé que Félix pouvait dire que son nouveau Président était d'une vieillesse accablante – il aurait dû connaître l'histoire de Panem. Mais non. Ils n'apprenaient donc rien.

Après les quelques balles envoyées de l'une à l'autre, Miss Winslow s'éclipsa. Tant mieux, qu'elle aille donc se refaire une beauté celle-là. Si seulement elle savait choisir ses associés... Il joignit les mains en observant l'homme avec un léger sourire en coin :

" - Eh bien, dites-nous... Calthorpe ? Hm ? Comment se portent les affaires ? ".

D'un geste rapide et élégant, il attrapa une coupe de champagne sur l'un des plateaux qui passaient entre les invités pour le tendre à Miss Fanshawe. Même s'il aurait préféré qu'elle marche dans ses pas, il ne pouvait la priver de boire. Après tout, la soirée n'était pas la meilleure à laquelle ils avaient assisté. Il sourit en balayant la foule d'un regard :

" - Ils sont bien chanceux, à s'amuser. Mon cœur et mon esprit sont ailleurs. Je pense à notre pauvre gouvernement, à nos pauvres pacificateurs... Qu'allons-nous devenir ? ".

Oh, il le savait bien : il reprendrait les rennes de Panem pour la sauver d'elle-même. Deverell avait merdé sur ce coup, il était temps qu'un véritable leader prenne les commandes.

Spoiler:

“ a game of appearances ”
conclusion

La soirée se déroule sans encombres, le Président Deverell passe d’une personne à l’autre, écoute ce que chacun de ses hôtes souhaite lui dire, que ce soit des informations parfaitement futiles ou une discussion réellement intéressante il ne fend pas son intérêt et apparaît comme le parfait invité qui ne néglige personne. Pas même ceux qui tentent de le manipuler avec plus ou moins de discrétion et de succès pour convaincre le nouveau Président de ne pas céder à l’appel de la paix et de ne rien changer à ce que son prédécesseur a mis tant d’années à mettre en place. Après une longue conversation où ils ont réalisé leur avis similaire concernant l’état actuel des choses, @Félix J. Kennedy et @"A. « Tris » Fanshawe" font enfin face à Deverell et parviennent, à l’aide d’arguments particulièrement convaincants et de persévérance, a insérer l’idée de garder le pays tel qu’il est dans l’esprit de Deverell. Rien n’assure qu’il va réellement changer sa façon de faire, mais il s’avère assez trouble et Félix ainsi que Tris se congratulent d’être d’aussi bons parleurs et des maîtres de la manipulation, un détail qui n’a pas échappé à certains et ils sont plusieurs à entourer les deux comparses pour vanter leurs capacités d’orateurs impressionnantes. Leur réputation n’en ressort que grandie, la soirée est un succès pour eux. @Egidius Eideard, de son côté, prend un malin plaisir à distiller des rumeurs à qui veut l’entendre et à savourer les effets de celles-ci sur les convives qui en viennent parfois à avoir des discussions animées. C’est un franc succès pour le curieux qu’il est et il se met aisément dans la poche des riches hommes d’affaire qui s’ennuyaient jusqu’à ces interventions et il se pourrait qu’il soit avantagé si les Jeux viennent à réapparaître et qu’il devra chercher des sponsors pour ses tributs. @T. Delysia Winslow, propageant les rumeurs entendues lors de la soirée fait plus amples connaissances avec un des juge aussi friand de commérages qu’elle. La discussion est bon enfant et pleine de ragots entre eux et le courant passe immédiatement. À la fin de la soirée, le juge réellement séduit par la verve et la prédisposition de Delysia a connaître les moindres ragots du capitole lui assure qu’elle aura bientôt une belle surprise et effectivement, quelques jours plus tard l’hôtesse est mutée à un autre district. Le perdant de la soirée se nomme @N. Ethan Fawks-Williams qui, souhaitant se distraire, balance une rumeur à son tour, mais face à la mauvaise personne. Le jeune vainqueur tente de rattraper le froid qui s’installe face à l’un des conseillers, mais sa prédisposition à la provocation n’arrange pas les choses et c’est finalement par la sécurité qu’il est évacué, sa réputation en prenant un sacré coup et celui-ci étant pour l’instant banni de toutes les soirées organisées au capitole.  

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✤ Ce sujet commun arrive désormais à sa conclusion. Il reste toutefois ouvert encore quelques temps si vous souhaitez jouer en rp les conclusions réservées aux divers personnages.
✤ Comme vous pouvez le constater, ceux qui ont joué le jeu bénéficient de conclusions plus agréables que ceux qui n'ont pas daigné le faire. Merci de respecter celles-ci dans vos futurs sujets ! Dans la mesure du possible, nous avons essayé de convenir à vos personnages et de ne pas les handicaper, mais si cela vous freine dans l'évolution de votre personnage, n'hésitez pas à envoyer un mp à @Alexiane R. Hawthorne. Merci à tous d'avoir joué le jeu  

Il avait dû retenir un ricanement de jouisance. Il avait réussi à se mettre le Président Deverell dans la poche. L'imbécile. C'était tellement simple, de jouer avec l'esprit d'un homme aussi faible. Bien entendu, il pouvait remercier Miss Fanshawe pour son aide qui, il devait le reconnaître, avait été précieuse. Ils avaient pris en otage l'esprit du Président, lui avait fait croire tout un tas de choses qui n'arrangeaient que et cela ne faisait que commencer. Ce genre de pouvoir que l'on a, sur une personne, ne peut être que crescendo. L'endoctrinement était d'une facilité... Quelques idées par-ci, quelques idées par-là, insinuer le doute sur ce point-ci, radicaliser cette pensée-là et le tour était joué. Merci M. Le Président pour votre stupidité et puisse le sort vous être favorable.