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 and I don’t want you to think that I care (iron)

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MessageSujet: and I don’t want you to think that I care (iron)   and I don’t want you to think that I care (iron) Icon_minitimeDim 24 Mai - 19:38

And I don’t want you
to think that I care


I never would, I never could

Tu sens une main emprisonner ton bras. Bien trop fort à ton goût. Assez pour t'arracher une grimace. Tu recules. Contre ta volonté. Et les doigts se resserrent maintenant sur ton poignet. Fixant ta menotte derrière ton dos. De quoi tu as l'air maintenant ? Tu craignais qu'un jour une telle situation arrive. Mais parce qu'on t'aurait surpris entrain de voler. Ou de t'enfuir du lieu du crime. Pas pour avoir adressé la parole à quelqu'un. Mais à quoi tu t'attendais ? Qu'il soit aussi accessible qu'Alaska ? A vrai dire, tu n'as jamais pensé qu'on pouvait te voir comme une menace. Avec ton petit corps frêle, tu ne représentes aucun danger. Et tu n'es visiblement pas assez maligne pour élaborer un autre plan. Si tu voulais … si tu voulais quoi au juste ? Qui irait ouvertement agresser Iron ? Ici, au Capitole. En pleine journée. En public. Même toi, tu sais qu'il y a plus judicieux. Non, cette situation est juste absurde. Mais rien n'est trop beau pour Iron, pas vrai ? Avec sa garde rapprochée, même une mouche ne peut venir voler près de lui. Tu es trop surprise pour rétorquer quoi que ce soit. Hormis un petit jappement de chiot quand l'emprise se renforce. Tes prunelles trahissent ton incompréhension. Tu es juste une stylise ratée. Qui ne souhaite la mort de personne. Cette scène est aussi grotesque que ton précédent costume de parade. « Non ! Espèce d’imbécile, c’est ma styliste que tu t'apprêtes à abîmer avec tes sales pattes. » Et merde. Tu vas devoir encore lui être redevable. Tu sens enfin la pression se relâcher. Mais tu n'as pas le temps de constater les dégâts. L'hôte a déjà pris ta main. Et dépose ses lèvres dessus. Ce genre de comportement ne t'étonnes plus. En tout cas, pas après avoir eu peur pour ta vie. « Pauvre petite chose » Oui. Il n'y a rien de plus exact. En plus de foutre en l'air ta carrière, d'être prise d'une crise existentielle, maintenant on te prend pour une criminelle. Tu sais vraiment bien gérer ta vie Kaëlle. Bravo. « Je suppose que je me dois de t’accorder quelques minutes de mon temps précieux à présent ». Précieux temps ? Il était en train de faire un footing. Il faudrait penser à ne pas exagérer. Néanmoins tu gardes ta réplique pour toi. Ce n'est pas le moment de jouer au jeu de la provocation. « Ce serait la moindre des choses… Ainsi tu voulais t’entretenir avec moi ? » Tu déglutis. Comment peux-tu lui avouer ce que tu as sur le cœur désormais ? Après encore un acte de gentillesse pour toi. Tu t'en veux terriblement de ce coup de poignard dans le dos. Et à chaque instant passé avec lui, la culpabilité pèse un peu plus. Comment réussi-t-il à faire ça ? Tu jettes un coup d’œil à ton récent geôlier. Est-il capable de t'enfermer si tu confessais saboter la campagne de son employeur ? Mais tu ne t'attardes pas trop sur la question. Tu vois ton ancienne cliente s'approcher de vous. Pourquoi ? Pourquoi elle vient vers vous ? N'a-t-elle pas mieux à faire ? Tu aimerais que le moins de gens possible entendent ce que tu as à dire à Iron. Quoi que, ne vaut-il pas mieux avoir un témoin neutre ? Tu ignores ce qu'est capable de faire l'hôte après une révélation pareille. Il a pourtant l'air de bien réagir. Envers toi. Malgré ton support pour un autre candidat. Mais tu es certainement allée trop loin. Et le fait qu'il ait des hommes armés à ses commandes ne te rassure pas. « Brutus ! Vas-tu donc agresser tout Panem en mon nom ? Excusez-le madame. On lui demande d’avoir des gros bras, pas d’utiliser sa cervelle. Vous étiez ensemble peut-être ? » Ton ancienne cliente reprend le sourire exagéré que tu lui connais bien. Ce vautour n'en manque pas une pour se faire voir avec quelqu'un de connu. Tu aurais dû t'en douter. Qu'elle viendrait rôder autour d'un possible président. « Oui, en effet. On parlait justement de vous M. Flickermann. » Tu te crispes. Il faut que tu la fasses taire. Même si pendant une seconde, tu te demandes si ça ne passerait pas mieux, si quelqu'un d'autre lui rapportait ta traîtrise. Plutôt que toi. Petite lâche. Mais non, pour une fois, tu veux assumer tes conneries. Avec un peu de chance, il comprendra tes raisons. Et finira par te pardonner. « Kaëlle me disait que ... » « Allons, on ne va pas l'embêter avec nos conversations de femmes. » Première boulette, évitée. Maintenant, faut qu'elle s'en aille. Vraiment. « Bien sûr, je comprends, vous avez mieux à faire ... » Un soupir de soulagement s'échappe de tes lèvres. Elle va enfin vous quitter. Et tu vas pouvoir discuter un peu avec Iron. Bordel, depuis quand est-ce devenu si compliqué pour parler avec lui ? « En tout cas je tiens à vous dire, M. Flickermann, que vous voir en vrai et si courtois est très … enfin vous avez tout à fait le charisme d'un bon président. Je ne comprends vraiment pas Kaëlle sur ce point. » Et voilà. Deuxième boulette, envoyée. Tes muscles se crispent douloureusement. Alors que tu ris nerveusement. Comme si tu réagissais à une bonne blague. Mais au fond, tu aimerais juste l'étrangler. Pour l'empêcher d'ouvrir sa grande bouche refaite encore une fois. Ce n'est pas comme ça que tu imaginais la scène. Non, tu voyais tes larmes. Sa compassion. Et surtout de l'intimité. « Voter Alaska Rhodes n'était pas malin, c'est vrai. » Tu essayes de noyer le poisson. Mais tu n'es pas bonne pour cacher tes émotions. C'est flagrant qu'il y a quelque chose de plus. Ça se voit aux traits tendus de ton minois pâle.



Spoiler:


Dernière édition par Kaëlle Berry le Mer 27 Mai - 2:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: and I don’t want you to think that I care (iron)   and I don’t want you to think that I care (iron) Icon_minitimeLun 25 Mai - 14:18

Davina prend un peu de recule pour admirer son œuvre. Elle croise ses bras sur sa poitrine quasiment absente et hoche succinctement la tête, signant son approbation. Iron ne peut se permettre un pas à l’extérieur de ses appartements sans qu’elle ne valide son allure générale. Habituellement, c’est lui-même qui se charge de cela, mais autant que son assistante personnelle lui serve à quelque chose. En dehors de prendre ses rendez-vous à gauche et droite et de forniquer avec lui jusqu’à l’épuisement.
« N’oubliez pas votre rendez-vous de ce midi. »
« Me prendrais-tu pour un attardé ? »
« Non, Monsieur. Mais vous avez déjà tellement de choses en tête avec la campagne et… »
« Ne t’occupe pas de ce qui se passe dans ma tête. Tu n’as pas les épaules pour ça. Occupe-toi de mon café et de ma queue, ça te remplira déjà suffisamment les mains » lui rétorque le capitolien en esquissant un pas dans sa direction, jusqu’à sentir son souffle chaud sur sa peau.
Davina décroise les bras pour laisser une de ses mains s’aventurer au niveau de son entrejambe. Elle attrape alors son paquet et effectue une pression lente mais assurée qui finit par lui envoyer une décharge douloureuse. Exactement comme il les aime.
« Noir…sans sucre ? »
Il se contente d’un sourire, avant de faire mine de vouloir l’embrasser, pour finalement simplement faire claquer ses mâchoires près de ses lèvres. Là-dessus, elle le relâche et il s’éloigne sans un regard en arrière, quittant sa villa luxueuse en commençant déjà à trottiner.  

Courir lui fait du bien. Ce qui lui fait surtout du bien, c’est d’avoir arrêté de boire et d’avaler n’importe quoi… Pour l’instant il tient bon. Il faut dire que les médecins que son géniteur a engagés pour le suivre à la clinique où il a été placé après son overdose ont été cher payés pour le remettre d’aplomb. Ils ont fait un travail remarquable, même si au final, c’est à lui que doivent revenir les lauriers. C’est lui qui, à chaque seconde, lutte contre lui-même et la soif oppressante qui le torture. Sans la volonté de fer dont il fait preuve pour remonter la pente, les efforts de la médecine seraient restés vains.
Sa guérison miraculeuse, il ne la doit qu’à lui-même. D’ailleurs, tout ce qu’il a construit, il ne le doit qu’à lui-même. Certes, l’argent et les contacts de son père lui ont été utiles, mais c’est lui qui a su entretenir ces dites relations, les faire fructifier. C’est lui qui a su faire les bons choix, saisir les opportunités se présentant à lui. Tyberius n’a jamais rien été d’autre qu’un frein pour lui et son ambition. Il a fallut qu’il frôle la mort pour s’en rendre compte et déplorer la perte de temps et d’énergie déployés à tenter de lui plaire. Iron n’a pas besoin d’un père. Il n’a pas non plus besoin d’une mère ou d’amis qui n’en sont pas vraiment.
Le capitolien n’a besoin que de lui-même. Et le nouveau lui, celui qui ne dépendra plus ni de l’approbation utopique d’un père tyrannique, ni de substances diverses, ira loin. Il le sait. Il le sent. Dans sa chair, dans ses os et dans cette chose autrefois fragile qui pompe actuellement à toute vitesse dans sa poitrine, alors qu’il court en direction du parc.
La musique de son propre corps le ravi. Ses pieds qui martèlent le sol en rythme, les battements intensifs de son cœur dans sa poitrine, sa respiration haletante qu’il contrôle néanmoins. Le nouveau lui est au contrôle. Au contrôle de sa vie, de sa consommation d’alcool et de drogue, de son alimentation et de son destin. Et il ne compte laisser personne se mettre au travers de sa route.
Et jusque là, les choses se passent on en peut mieux.

Iron n’osait pas vraiment y croire et pourtant, contre toutes attentes, il est parvenu à atteindre le second tour des élections présidentielles. Cet exploit, il ne le doit qu’à lui, là encore. Il a mené sa campagne d’une main de fer, dans un gant de velours. Il s’est entouré des bonnes personnes et a su convaincre les plus sceptiques. Aujourd’hui quelques politiciens et demain…Panem ?
Et pourquoi pas ! Iron se sent pousser des ailes. Il se sent enfin à sa place, à celle qu’il mérite. On commence à el respecter, à le voir comment autre chose qu’un simple fils de, qu’un simple hôte de district. On commence à le voir comme lui s’est toujours vu : un grand homme, capable de grandes choses…

Mais le capitolien sait que pour obtenir la place qu’il mérite, il va falloir qu’il agisse prudemment, étape par étape. Il ne peut pas se permettre de se laisser à nouveau consumer par ses ambitions. Il doit faire preuve de prudence, se ménager.
C’est pour cette raison également qu’il finit par ralentir son allure, pour reprendre un peu son souffle et ses esprits. Il avale quelques gorgées de la bouteille d’eau claire qu’il a emporté avec lui et continue son chemin en marchant d’un pas rapide, sans prêter trop d’attention à ce qui l’entour. Il paie des hommes pour se soucier de ces choses là à sa place. Des hommes engagés par Davina qui demeurent dans son ombre et sont chargés de sa protection. Iron n’en est pas encore à se sentir invincible. Il serait stupide de sa part de se le figurer et Iron n’est pas connu pour sa stupidité…  

« Iron attends-moi » le hèle tout à coup une voix féminine.
Il se retourne pour apercevoir une silhouette à la chevelure peroxydée qui vient se pendre à son bras. Le capitolien doit lutter contre lui-même pour ne pas repousser sommairement la styliste avec qui il est contraint de travailler depuis son arrivée au neuf…
Cette sale petite garce de traitresse qui exige de lui qu’il l’écoute.
Avant qu’il ait pu répliquer quoique ce soit, un des hommes chargé de sa sécurité intervient. Une de ses mains est prête à dégainer l’arme qu’il porte à sa ceinture, alors que l’autre se referme sur l’un des bras menu de Kaëlle pour l’éloigner du possible futur président de Panem.
« Non ! » ordonne Iron, alors que la gamine couine sous le coup de la douleur ou de la surprise. « Espèce d’imbécile, c’est ma styliste que tu t'apprêtes à abîmer avec tes sales pattes. »
Peut-être aurait-il dû feindre le choc de la surprise et laisser la brute la malmener encore un peu plus. Tant pis. Son homme de main relâche immédiatement sa pression sur le poignet de la jeune femme, y laissant une marque qui demeurera certainement un moment… Tant mieux. Un rappel visuel pour elle qu’on ne badine pas avec les Flickerman.
Mais parce qu’il est justement un Flickerman, au lieu de se réjouir ouvertement des souffrances de la frêle Kaëlle, il attrape délicatement son bras et vient déposer un baiser sur le dessus de sa main.
« Pauvre petite chose » minaude-t-il en gardant ensuite sa main dans la sienne, se fendant d’un sourire. « Je suppose que je me dois de t’accorder quelques minutes de mon temps précieux à présent. Ce serait la moindre des choses… Ainsi tu voulais t’entretenir avec moi ? »  

Une autre femme s’approche de leur trio et, son homme de main fait mine de la tenir à distance elle aussi.
« Brutus ! Vas-tu donc agresser tout Panem en mon nom ? » s’agace l’hôte du district neuf, adressant un sourire à la nouvelle venue, qui paraît apeurée. « Excusez-le madame. On lui demande d’avoir des gros bras, pas d’utiliser sa cervelle. Vous étiez ensemble peut-être ? »
Sans prêter attention au regard furieux de son garde du corps, Iron adresse son plus charmant sourire aux demoiselles.
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MessageSujet: Re: and I don’t want you to think that I care (iron)   and I don’t want you to think that I care (iron) Icon_minitimeMer 27 Mai - 2:05

And I don’t want you
to think that I care


I never would, I never could

Tu sens une main emprisonner ton bras. Bien trop fort à ton goût. Assez pour t'arracher une grimace. Tu recules. Contre ta volonté. Et les doigts se resserrent maintenant sur ton poignet. Fixant ta menotte derrière ton dos. De quoi tu as l'air maintenant ? Tu craignais qu'un jour une telle situation arrive. Mais parce qu'on t'aurait surpris entrain de voler. Ou de t'enfuir du lieu du crime. Pas pour avoir adressé la parole à quelqu'un. Mais à quoi tu t'attendais ? Qu'il soit aussi accessible qu'Alaska ? A vrai dire, tu n'as jamais pensé qu'on pouvait te voir comme une menace. Avec ton petit corps frêle, tu ne représentes aucun danger. Et tu n'es visiblement pas assez maligne pour élaborer un autre plan. Si tu voulais … si tu voulais quoi au juste ? Qui irait ouvertement agresser Iron ? Ici, au Capitole. En pleine journée. En public. Même toi, tu sais qu'il y a plus judicieux. Non, cette situation est juste absurde. Mais rien n'est trop beau pour Iron, pas vrai ? Avec sa garde rapprochée, même une mouche ne peut venir voler près de lui. Tu es trop surprise pour rétorquer quoi que ce soit. Hormis un petit jappement de chiot quand l'emprise se renforce. Tes prunelles trahissent ton incompréhension. Tu es juste une stylise ratée. Qui ne souhaite la mort de personne. Cette scène est aussi grotesque que ton précédent costume de parade. « Non ! Espèce d’imbécile, c’est ma styliste que tu t'apprêtes à abîmer avec tes sales pattes. » Et merde. Tu vas devoir encore lui être redevable. Tu sens enfin la pression se relâcher. Mais tu n'as pas le temps de constater les dégâts. L'hôte a déjà pris ta main. Et dépose ses lèvres dessus. Ce genre de comportement ne t'étonnes plus. En tout cas, pas après avoir eu peur pour ta vie. « Pauvre petite chose » Oui. Il n'y a rien de plus exact. En plus de foutre en l'air ta carrière, d'être prise d'une crise existentielle, maintenant on te prend pour une criminelle. Tu sais vraiment bien gérer ta vie Kaëlle. Bravo. « Je suppose que je me dois de t’accorder quelques minutes de mon temps précieux à présent ». Précieux temps ? Il était en train de faire un footing. Il faudrait penser à ne pas exagérer. Néanmoins tu gardes ta réplique pour toi. Ce n'est pas le moment de jouer au jeu de la provocation. « Ce serait la moindre des choses… Ainsi tu voulais t’entretenir avec moi ? » Tu déglutis. Comment peux-tu lui avouer ce que tu as sur le cœur désormais ? Après encore un acte de gentillesse pour toi. Tu t'en veux terriblement de ce coup de poignard dans le dos. Et à chaque instant passé avec lui, la culpabilité pèse un peu plus. Comment réussi-t-il à faire ça ? Tu jettes un coup d’œil à ton récent geôlier. Est-il capable de t'enfermer si tu confessais saboter la campagne de son employeur ? Mais tu ne t'attardes pas trop sur la question. Tu vois ton ancienne cliente s'approcher de vous. Pourquoi ? Pourquoi elle vient vers vous ? N'a-t-elle pas mieux à faire ? Tu aimerais que le moins de gens possible entendent ce que tu as à dire à Iron. Quoi que, ne vaut-il pas mieux avoir un témoin neutre ? Tu ignores ce qu'est capable de faire l'hôte après une révélation pareille. Il a pourtant l'air de bien réagir. Envers toi. Malgré ton support pour un autre candidat. Mais tu es certainement allée trop loin. Et le fait qu'il ait des hommes armés à ses commandes ne te rassure pas. « Brutus ! Vas-tu donc agresser tout Panem en mon nom ? Excusez-le madame. On lui demande d’avoir des gros bras, pas d’utiliser sa cervelle. Vous étiez ensemble peut-être ? » Ton ancienne cliente reprend le sourire exagéré que tu lui connais bien. Ce vautour n'en manque pas une pour se faire voir avec quelqu'un de connu. Tu aurais dû t'en douter. Qu'elle viendrait rôder autour d'un possible président. « Oui, en effet. On parlait justement de vous M. Flickermann. » Tu te crispes. Il faut que tu la fasses taire. Même si pendant une seconde, tu te demandes si ça ne passerait pas mieux, si quelqu'un d'autre lui rapportait ta traîtrise. Plutôt que toi. Petite lâche. Mais non, pour une fois, tu veux assumer tes conneries. Avec un peu de chance, il comprendra tes raisons. Et finira par te pardonner. « Kaëlle me disait que ... » « Allons, on ne va pas l'embêter avec nos conversations de femmes. » Première boulette, évitée. Maintenant, faut qu'elle s'en aille. Vraiment. « Bien sûr, je comprends, vous avez mieux à faire ... » Un soupir de soulagement s'échappe de tes lèvres. Elle va enfin vous quitter. Et tu vas pouvoir discuter un peu avec Iron. Bordel, depuis quand est-ce devenu si compliqué pour parler avec lui ? « En tout cas je tiens à vous dire, M. Flickermann, que vous voir en vrai et si courtois est très … enfin vous avez tout à fait le charisme d'un bon président. Je ne comprends vraiment pas Kaëlle sur ce point. » Et voilà. Deuxième boulette, envoyée. Tes muscles se crispent douloureusement. Alors que tu ris nerveusement. Comme si tu réagissais à une bonne blague. Mais au fond, tu aimerais juste l'étrangler. Pour l'empêcher d'ouvrir sa grande bouche refaite encore une fois. Ce n'est pas comme ça que tu imaginais la scène. Non, tu voyais tes larmes. Sa compassion. Et surtout de l'intimité. « Voter Alaska Rhodes n'était pas malin, c'est vrai. » Tu essayes de noyer le poisson. Mais tu n'es pas bonne pour cacher tes émotions. C'est flagrant qu'il y a quelque chose de plus. Ça se voit aux traits tendus de ton minois pâle.

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MessageSujet: Re: and I don’t want you to think that I care (iron)   and I don’t want you to think that I care (iron) Icon_minitimeDim 31 Mai - 13:44

« Oui, en effet. On parlait justement de vous M. Flickerman. »
« Oh, en bien, j’ose à l’espérer » se fend d’un sourire le candidat aux élections présidentielles, savourant la gêne lisible sur le visage si singulier de la styliste du district neuf.
C’est une bonne chose. Quand on est morveuse, on se mouche, ne dit-on pas ? Eh bien il a un mouchoir de soie tout prêt pour la jeune femme. Quant à savoir s’il daignera bel et bien le lui tendre pour lui permettre de se soulager et de respirer convenablement à nouveau…  Disons simplement qu’Iron n’est pas le genre d’homme à donner quoi que ce soit sans rien attendre en retour. Kaëlle l’apprendra à ses dépends, puisque l’affaire des costumes de la précédente édition des Jeux de la Faim n’a pas suffit.
Et à voir de quelle manière la blonde interrompt vivement son accompagnatrice, alors que celle-ci s’apprête à lui révéler la nature de leur échange à son propos, ça ne devait pas être très flatteur… En même temps, Miss Berry lui a déjà révélé la nature très exacte de ses sentiments à son égard en affichant publiquement sa préférence à Alaska Rhodes dernièrement. Inutile à présent de chercher à sauver les apparences
.
Le sujet est d’ailleurs abordé une seconde plus tard, une fois encore par la femme au physique ingrat qui accompagne la styliste mortifiée. Si elle ne portait pas tant de maquillage, sans doute le capitolien la verrait-il piquer un fard… Iron se figure rapidement que la nature de la relation unissant les deux femmes est tout sauf saine. Une amie ne se serait jamais comporté de cette manière, essayant désespérément d’enfoncer encore davantage cette naïve Kaëlle, trop pressée de jouer dans la cours des grands, mais très peu armée pour cela. Elle le découvrait encore en ce moment, à ses dépends.
« Voter Alaska Rhodes n'était pas malin, c'est vrai » reconnaît justement l’intéressée du bout de ses lèvres pincées par ce qui semble être du ressentiment.
Cette vision amuse beaucoup l’héritier mâle Flickerman qui décide de venir à son secours… Dans l’unique but d’augmenter encore sa dette envers lui, cela va de soi.  
« Oh non, je ne peux pas vous laisser dire ça, Mademoiselle Berry ! Voter pour Alaska Rhodes était tout à fait judicieux, au contraire ! Son profil est bien plus approprié que le mien et elle a davantage d’expérience dans le domaine de la politique. Avoir du charisme ne me permettra pas de sauver Panem, j’en ai pleinement conscience. C’est pour cette raison que, si jamais j’étais élu, je m’entourerai des meilleurs. J’ai conscience de mes failles. Alaska n’en aurait certainement pas eu besoin… D’ailleurs, connaissant le personnage, elle aurait assurément voulu siéger seule au sommet de sa tour d’ivoire. Ce qui aurait probablement causé sa perte à un moment ou un autre mais qu’en sais-je ? » sourit-il, aux deux jeunes femmes, tour à tour. « A présent, Madame, je vais vous demander de bien vouloir nous excuser. Mademoiselle Berry souhaite m’entretenir de quelque chose et un bon futur Président se doit d’être attentif aux besoins de chacun. Même s'il ne peut les compter parmi ses électeurs. »
« Oui, certes, pourtant j'avais esp… »
« Ce fut un plaisir » trancha-t-il dans un sourire glacé, mettant ainsi fin à cet échange.

Là-dessus, il attire la blonde à sa suite, la tenant toujours par le bras pour la guider à travers les allées boisées du parc. Il garde le silence assez longtemps pour ne plus être à portée d’oreille de la harpie, puis s’exprime d’un ton bien moins chaleureux que précédemment. Tout en se faisant, Iron enserre avec un peu plus de force le bras de Kaëlle. Pas au point de lui faire mal, mais suffisamment pour qu’elle ne puisse pas lui échapper si l’envie lui en prenait…
« Voter pour Alaska était sage mais la soutenir publiquement l’était nettement moins, Kaëlle. A présent tu es associée à l’équipe des perdants, quand tu aurais pu être à mes côtés… Mais le plus humilié, c’est sans aucun doute moi. Vois-tu, cette trahison et celle d’Elyas me laisse un goût amer en bouche, alors même que je devrai savourer pleinement ma victoire. Trouves-tu cela normal ? » la questionne-t-il, sans pourtant lui laisser l’occasion de rétorquer quoi que ce soit. « Vous gâchez mon plaisir tous les deux et, après tout le mal que je me suis donné pour soigner votre image, je trouve ça un tantinet ingrat… Pas toi ? Une chance pour toi qu’un deuxième tour te permette de te rattraper, n’est-ce pas ? »
Le message est clair : si tu ne me soutiens pas publiquement et avec enthousiasme pour le second tour, tu le paieras.  


Dernière édition par Iron J. Flickerman le Mar 9 Juin - 19:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: and I don’t want you to think that I care (iron)   and I don’t want you to think that I care (iron) Icon_minitimeMar 9 Juin - 7:22

And I don’t want you
to think that I care


I never would, I never could

Tu écoutes son discours. Tu l'écoutes te défendre. Et tu aimerais simplement qu'il arrête. Ce petit jeu. Qui ne fait rire que lui. Il s'amuse à être le héros. A augmenter ta dette. Inlassablement. Mais tu n'arrives pas à lui en vouloir complètement. Tu ignores si tout est sincère. Vos anciens instants de provocation te font douter. Mais il doit avoir un bon fond. Et ça t'emmerde. Parce qu'il serait plus facile d'être redevable à un pur con. Mais Iron ne l'est pas. Il te l'a prouvé après les 78e Hunger Games. Et il te le prouve encore maintenant. Parce que même s'il joue peut-être un rôle à cet instant, il n'est pas obligé de le faire. Personne ne pourrait lui reprocher d'être distant avec une styliste ratée qui ne le soutient même pas. Au contraire, il montrerait qu'il ne se laisse pas facilement trahir. Alors tu le laisses faire. Tu le laisses prendre ta défense. Tu le laisses renvoyer ta cliente un peu collante. Tu le laisses t'emmener un peu plus loin. Pendant une fraction de seconde, tu te retrouves. La petite Kaëlle passive. Celle d'avant l'échec. Celle qui préfère observer. Et se taire. Parce que tout lui passe au dessus. Parce qu'elle n'appartient pas au même monde que les autres. Tu n'as pas retrouvé cette sensation depuis un an. Encore une fois, sans le savoir, Iron t'offre quelque chose de précieux. Une ancienne partie de toi que tu pensais perdue. Définitivement. Tu aimerais que ce moment se prolonge. Qu'il continu de parler seul. D'agir seul. Tu veux juste l'accompagner. Observer. Et garder les mots au fond de ta poitrine. Mais c'est trop demander. Ses reproches te réveillent. Te foutent une claque. Qu'espérais-tu ? Qu'il te réconforte peut-être ? Tu voulais qu'il te prenne dans ses bras pour oublier tout ça. Pas qu'il empoigne le tien aussi fortement. « Voter pour Alaska était sage mais la soutenir publiquement l’était nettement moins, Kaëlle. A présent tu es associée à l’équipe des perdants ... » Tu l'as toujours été. Les tributs du neuf n'ont jamais gagné depuis que tu as pris ton poste de styliste. Et après le fiasco du tournesol, tu t'es définitivement habituée. Mais ça fait mal quand même. De l'entendre de la bouche de quelqu'un d'autre. De l'entendre à voix haute. De te rendre compte que tu n'es pas la seule à l'avoir réalisé. «  … quand tu auras pu être à mes côtés… Mais le plus humilié, c’est sans aucun doute moi. Vois-tu, cette trahison et celle d’Elyas me laisse un goût amer en bouche, alors même que je devrai savourer pleinement ma victoire. Trouves-tu cela normal ? » Non. Tu baisses les yeux. Coupable. Telle une gamine. Qui se fait sermonner après avoir fait une grosse connerie. N'est-ce pas le cas après tout ? « Vous gâchez mon plaisir tous les deux et, après tout le mal que je me suis donné pour soigner votre image, je trouve ça un tantinet ingrat… Pas toi ? » Il tape là où ça blesse le plus. Il a raison. Il a complètement raison. Il a tout fait pour redorer nos noms. Mais tu n'assumes déjà pas très bien ta trahison, il est hors de question que tu prennes pour Elyas aussi. Tu t'apprêtes à le lui faire savoir. Mais il te coupe avant que tu puisses en placer une. « Une chance pour toi qu’un deuxième tour te permette de te rattraper, n’est-ce pas ? »  Oui mais non. Tu ne comptes toujours pas voter pour lui. Ni le soutenir publiquement comme tu as pu le faire avec Alaska. Tu essayes de réfléchir. Aussi vite que tu le peux. Mais ce n'est pas évident. C'est l'occasion de te racheter. Oui. Mais c'est exactement la même chose pour Pandora. C'est elle qui t'a trouvé la place de styliste. Et elle aussi t'as soutenu après l'épisode du tournesol. Et elle a l'avantage de ne pas être de ton équipe. Que tu aimerais garder égoïstement telle quelle. Hormis Elyas. Mais c'est bien le seul qui est pour l'instant irremplaçable. Le monde est mal fait. Vraiment. « Je … Iron … enfin, je … non. » Tu ne peux pas faire ça. Tu sais ce que tu risques si tu l'encourages. Et tu n'as pas assez conscience des conséquences si tu ne le fais pas. « Mais Iron, sincèrement … je préférerai que tu ne gagnes pas. Enfin je veux dire ..  on est bien tous les deux au 9, non ? » Tu le dévisages. Avec tes yeux trop grands. Trop naïfs. Tu as besoin de lui. Il doit en avoir conscience quand même. Avec tout ce qu'il a fait pour toi. Tu es dépendante de ce pseudo baby-sitter. Plus que le héro, il est aussi un catalyseur. Tu peux te défouler. Sans répercussion véritable. Vos échanges sont devenus trop précieux. Trop important pour la coquille vide que tu es en train de devenir. « Est-ce que c'est si difficile de comprendre que je souhaite te garder avec nous ? » Cette idée ne te paraît pourtant pas ridicule. Elle est même très plausible. Tu retardes le moment de tout lui avouer. Que ta trahison va beaucoup plus loin que de supporter un autre candidat. « Oui, c'est égoïste. Oui, j'aurai dû te montrer mon soutien. Au moins pour te remercier de tout ce que tu as fait. Mais ... » Tu ne trouves plus tes mots. Tu fais juste un gros caprice de gosse.
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