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Elyas & Noa - I'd slice my gums, get struck by fuckin' lightning twice at once
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Sujet: Elyas & Noa - I'd slice my gums, get struck by fuckin' lightning twice at once Sam 9 Mai - 21:20
Election 2314
Elyas & Noa
Miller me tend ma canne alors que je m’apprête à me lever de mon fauteuil. Habillé sur le thème des élections, mon hôte m'aide à me relever et me laisse se soutenir à elle quelques secondes. Elle m'accorde un sourire rempli de pitié que je lui rend par politesse. On ne pourrait pas déclarer ma relation avec Miller comme « bonne ». Il semblerait qu'avant ma petite chirurgie du cerveau au capitole, il était beaucoup plus commun d'entendre des cris de disputes venant des wagons, que des longs silences pesants. La tension autrefois électrique, est maintenant plus semblable à celle d'un enterrement. Et je pense qu'un enterrement au Capitole doit être même encore plus joyeux que ça.. Nous quittons le train venant du district douze, pour atterrir sur le quai du capitole. Les médias sont là et je m'arrête pour quelques photos. Je m'efforce de sourire malgré la puissante douleur dans ma poitrine. J'attrape alors mon premier cachet de morphine de la journée...bien évidement ça ne sera pas le dernier. Il faut avouer que depuis qu'on m'avait diagnostiqué ma saleté au poumon, la morphine était devenue ma meilleure amie.
Une heure plus tard nous arrivons au bâtiment qui célèbre le premier tour des élections. Tous les vainqueurs ne sont pas présent. Mon mentor n'est pas là...et c'est tant mieux. J'entre dans la grande salle où se mélange habitants plus où moins reconnu, vainqueurs, stylistes et journalistes. Je salue quelques tête connu, toujours en compagnie de mon hôte. Mes stylistes nous quittent sans un mot, distraient par le banquet. Moi, incapable d'avaler quoi que ce soit d'autres que mes cachets, je m'assois sur un canapé, complètement essoufflé. Je souris poliment aux visages familiers, serre quelques mains, et accepte un verre de champagne, toujours sans prendre la peine de me lever. Mes yeux parcourent la salle afin de trouver une personne qui valent la peine de ne pas partir maintenant. Enfin, la personne est derrière moi. C'est quand il pose sa main sur mon épaule que je le vois. J'esquisse un grand sourire. Le premier sourire sincère de la soirée. Je m'appuie à ma canne pour me lever et l’étreint rapidement. Chesterfield ! Content de te revoir. Mon sourire toujours présent, je me tue à ne pas attraper un second cachet pour atténuer la douleur infernal. J'aimerais bien dire que t'as l'air en forme mais...j'aime pas trop te mentir. Je le regarde dans les yeux et en effet le vainqueur du district neuf semble différent de celui que j'avais vu il y a quelques mois. Que Snow soit là ou ne soit plus là, rien ne change pour nous. On est déjà bien trop atteint pour s'en sortir.
Emi Burton
Reed Emerson
△ correspondances : 1464 △ points : 11 △ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas) △ à Panem depuis le : 09/01/2013△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion. △ âge du personnage : Vingt-six ans △ occupation : Sniper dans l'armée du Treize
Sujet: Re: Elyas & Noa - I'd slice my gums, get struck by fuckin' lightning twice at once Dim 31 Mai - 21:08
Au Capitole, toute occasion, même la plus minime, était prétexte à faire la fête, et ce soir ne faisait pas exception à la règle. Si autrefois j’étais réellement fasciné et ébloui par toutes ces réjouissances et cette formidable opulence, cela faisait déjà longtemps maintenant que toutes ces mascarades me laissaient parfaitement indifférent. L’envers du décor était bien trop dégueulasse pour apprécier le spectacle qui s’offrait aux caméras. Capitoliens renommés et Vainqueurs de tout horizon étaient réunis ce soir pour célébrer le second tour des élections présidentielles, fait assez rare pour le souligner tant les tyrans qui se succédaient à la tête de Panem avaient la fâcheuse manie de ne pas vouloir mourir. Je les comprenais, dans un sens. Difficile de lâcher les rênes et de passer l’arme à gauche quand vous déteniez un pouvoir si influent que cela faisait de vous un Dieu sur Terre. Normal qu’aucun d’entre eux ne veuille crever, après cela. Pour ma part, du haut de mes vingt-deux ans, je n’avais connu que le vieux Snow, si bien que j’avais presque fini par croire qu’il était immortel et qu’il régnerait jusqu’à la fin des temps. Je m’étais bien trompé, et c’était tant mieux.
Voilà un que je n’allais pas pleurer.
Mais si sa mort me réjouissait énormément, je n’en étais pas dupe pour autant. Celui qui prendrait sa place – et ils étaient nombreux à se battre pour l’obtenir – ne vaudrait pas mieux que son prédécesseur. Surtout si c’était ce chien d’Iron qui l’emportait. Plutôt crever que le voir devenir Président, je songe en mon for intérieur. Quoique, si Iron se hissait jusqu’au pouvoir suprême, nul doute qu’il accéderait volontiers à ma requête et qu’il me ferait exécuter sur le champ. Et puis, ce serait une manière comme une autre de me faire payer mon soutien publique à sa rivale la plus dangereuse. Mais Pandora détenait quelque chose qu’Iron n’avait pas : une drogue tellement puissante que l’espace d’un instant, elle me faisait oublier jusqu’à ma propre existence. J’y étais devenu tellement accroc que j’étais prêt à devenir le toutou bien docile de Parks pour qu’elle continue à m’en fournir, quitte à exécuter ses plus basses besognes.
Ca faisait longtemps que j’avais abandonné toute dignité, de toute façon.
Soudain, une silhouette familière dans mon champ de vision m’extirpe de mes pensées. Je suis un instant le nouveau venu du regard, le cœur lourd, jusqu’à ce qu’il s’asseye sur un canapé, comme à bout de force. Nous avions été amis, autrefois. Dans un temps si éloigné et si confus que je me demande parfois si je n’ai pas rêvé toute cette histoire. J’avais une sœur à l’époque, et lui, toute sa santé. On avait tous les deux perdu quelque chose dans cette bataille silencieuse contre le Capitole. Aujourd’hui, j’étais las de lutter contre le courant, j’avais fini par me résigner et me ranger du côté de nos bourreaux. S’il possède encore un tantinet de bon sens, j’imagine que c’est ce qu’il a fait, lui aussi. Toutefois, en souvenir du bon vieux temps, je décide de l’accoster – et discuter avec lui m’épargnera sûrement de me coltiner ces pimbêches Capitoliennes. En quelques pas, j’arrive à son niveau et pose une main sur son épaule. Quand il me reconnait, il se lève, appuyé sur une canne, et me sert dans ses bras, un élan de sympathie auquel je ne m’étais pas franchement attendu.
« Chesterfield ! Content de te revoir. », s’exclame-t-il alors. Pour autant que je le sache, il a l’air sincère, mais comment en être certain ? Et moi, suis-je ravi de croiser à nouveau sa route ? Je n’arrive même pas à me décider. « J’aimerais bien dire que t’as l’air en forme mais… j’aime pas trop te mentir. » Sa répartie m’arrache un sourire amusé. « Mais même ainsi, je reste toujours plus beau que toi. », je lui rétorque d’un air faussement arrogant, un sourire taquin sur les lèvres, dans un semblant de complicité retrouvé.
C’est vrai que la vie ne nous a pas épargné, et c’est là un bel euphémisme. Aux dernières nouvelles, il devait se marier, mais comme je n’en ai pas entendu parler et que cela commence à dater maintenant, je me demande s’il a fini par se ranger à mon avis, quand je le déconseillais de sauter le pas avec cette sauvageonne qui m’aurait sûrement frappé si elle en avait eu l’occasion. Pétasse. Je n’ai pas tellement envie d’aborder un sujet qui fâche, mais je ne me vois pas non plus lui parler de la pluie et du beau temps comme si de rien n’était. « Et ton mariage ? », je demande sans plus de détail.
Il comprendra de lui-même.
Elyas & Noa - I'd slice my gums, get struck by fuckin' lightning twice at once