✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
Sujet: burn baby burn. ➽ kalléo Dim 12 Oct - 22:18
We're gonna fight'em off
« Il y a un temps où un homme doit se battre et un temps où il doit accepter que son destin lui échappe. Que le bateau a levé l’ancre et que seul un idiot insisterait. La vérité c’est que j’ai toujours été un idiot. » Big Fish
Pantin, marionnette. Les fils sont tirés par des vicelards sans qu'il ne trouve rien à y redire parce qu'il croit que, que comme quelqu'un l'a dit un jour, un oiseau né en cage pense que voler est une maladie, que les ailes sont une malformation, qu'il serait folie de vouloir les déployer, et que la folie est un mal incurable façonnant des personnes indomptables et dangereuses. Des personnes qu'il faut éradiquer. Le sang et les larmes n'ont jamais réussis à eux seuls à l'arrêter, car pour lui, le sang et les larmes ne sont là que pour prouver qu'il fait correctement son travail. Une vision des choses pas si personnelle que ça chez les pacificateurs, où l'on trouve deux camps distincts; les justes et les brutes. Inutile de préciser à quel camps il appartient. Une remise en question n'intervient que brièvement, bien cachée, avant de s'en aller plus vite qu'elle n'est arrivée, pour laisser pleinement la place à l'homme enragé qu'est Zeke. Et ainsi se déroulent les choses; Tombe, crève, relève-toi. Tombe, crève, relève-toi. Encore et encore, c'est ce que fait l'infâme traître qui a eu la malchance de tomber entre les griffes de Léo. Comme un faible, il devient passif dans cette scène, ne cherchant plus à lutter, trop assommé par les coups pour pouvoir encore réfléchir. Alors il se laisse faire, espérant vaguement que le pacificateur finira par se calmer. Il chute, il meurt encore un petit peu, reste ainsi une demie seconde, paisiblement, savourant le confort du parquet, avant d'être à nouveau tiré vers le haut. Léo l'attrape par le col, lui cri qu'il ne risque pas de renverser le Capitole s'il n'est même pas fichu de tenir sur ses jambes. Il lui assène un centième ou un millième coup de poing sur la joue. Il se demande un instant si le visage du rebelle est encore sensible aux coups, tant il est déjà en piteux état. On ne remarque même plus si le sang qui coule provient d'une nouvelle plaie ouverte ou de celles déjà présente. En fait, on ne remarque même pas les nouvelles plaies qui se forment à chaque coup; tout ce qu'on voit, c'est une seule et même blessure dévorer l'espace encore sain, et recouvrir bientôt chaque parcelle de peau du visage du rebelle. Ses dents commencent à se déchausser, ses gencives rougissent, ses orbites deviennent bleues, son nez se tord, sa mâchoire est plus brisée qu'une jarre. L'un de ses yeux s'ouvre à peine, ses lèvres sont atrophiées. Tombe, crève, relève-toi. Tombe, crève, relève-toi. C'est tout ce qu'il est capable de comprendre. Alors les minutes passent, et la colère avec. Après un long quart d'heure de torture, Léo attrape une dernière fois l'infâme traître, le tire à deux mains jusqu'à quelques centimètres de son visage et reste le fixer pendant ce qui parait durer une éternité au rebelle. Il le secoue brièvement pour lui faire ouvrir l’œil le moins touché. les poings du pacificateur sont en sang aussi, mais l'adrénaline est encore forte et lui permet d'oublier pour l'instant la douleur. Il plonge son regard dans l’œil du rebelle qui attend, mais qui n'est déjà plus là, au bord de l'évanouissement. Alors Léo lui crache au visage. D'un air supérieur, hautain, presque au ralentit pour manifester à quel point il est au dessus de lui. Un geste qui exprime toute la haine qu'il éprouve pour ces bêtes, ces monstres qui détruisent la vie de gens n'ayant rien demandé. Ils veulent sauver le pays ? Qu'ils cessent donc leurs activités ! S'il n'y avait pas de rebelles, ces Jeux et cette oppression contre lesquels ils se battent auraient sûrement cessé d'être depuis des décennies. Tout serait arrivé à point à qui aurait su attendre, mais ces gens-là sont trop pressés, et ravagent tout ce qui se trouve en travers de leur raccourcit. Ils auraient pu choisir le chemin le plus long, le plus sûr, le plus sain, et le plus pacifique. Au lieu de ça, leur cupidité a fait que c'est à Léo de nettoyer derrière eux. Le rebelle est à nouveau projeté au sol, comme un gros sac de nourriture trop lourd qu'on laisse tomber avec plaisir, soulageant d'un poids. Il regarde, ou plutôt discerne, le pacificateur quitter la pièce. C'était autrefois un bureau, aujourd'hui ne sert plus à rien. L’entrepôt est vide, désaffecté. Il y avait ici avant une fabrique de meubles, qui a été délocalisée à l'autre bout du District. L'endroit est désert, sec, mais avec des tâches d'humidité dans tous les coins, des toiles d'araignées et de la poussière recouvrent les murs et le sol gris maintenant tâché de rouge. Et il attend comme ça, étalé sur le sol, incapable de bouger pour s'enfuir, pendant de longues minutes. Il finit même par croire qu'il est sorti d'affaire et que le pacificateur ne reviendra pas. Léo cherche. Sorti de l'entrepôt, il ne se fait aucun soucis pour le rebelle. Avec l'expérience, il a apprit à reconnaître un rebelle en état de fuir et un autre n'étant plus en état de rien. Aucune chance qu'il puisse partir, à moins que quelqu'un ne passe par là, mais quel est le pourcentage de chances pour qu'un autre rebelle se pointe dans le premier District pile dans cet entrepôt ? Aucun. Ici, les rebelles, ils sont aussi courants que la faim. Alors il cherche, et prend son temps en imaginant l'agonie du traître, seul, souffrant, attendant dans l'incertitude. Plusieurs étalages passent, avant qu'il ne trouve le parfait alcool, celui le plus fort autorisé à la vente dans les Districts. En honnête citoyen il paie le vendeur, et repart bouteille sous le bras. L'alcool à Panem n'est pas donné, et c'est une denrée accessible uniquement à ceux ayant les moyens. A savoir les riches, les vainqueurs, les capitoliens, et les pacificateurs. Quand Zeke entre à nouveau dans la pièce à l'étage de l'entrepôt, le rebelle frémit. Et il fait bien. Zeke ouvre la bouteille. Il déverse l'alcool sur tout le corps du rebelle, qui commence à paniquer. Il s'éloigne. Il sourit. Il prend son arme. Tire dans le genoux du rebelle. Et l'admire prendre feu. Il s'en va rapidement, sous les cris de douleur et le bruit du feu qui crépite. Se couvrant le nez de la main pour ne plus sentir l'horrible odeur de chair brulée. Après avoir fait le tour de l'entrepôt, il prend sur la droite et débouche dans une ruelle lumineuse où il retrouve trois collègues. Kallel est au sol, il se fait soigner par l'un des deux autres quand le troisième lui demande ce qui lui a prit tout ce temps. « Je suis allé au marché, et j'ai fais un barbecue. » qu'il répond avec un sourire tout ce qu'il y a de plus enjôleur avant de s'asseoir près de Kallel. Ça lui fait mal de le voir blessé, mais la vengeance a servit; elle a apaisée ses craintes. Ses yeux se plongent sur son ami proche et il déclare avec fierté « J'aime pas trop qu'on touche à mes potes. La prochaine fois, il évitera de se barrer en courant en nous voyant et de te lancer un couteau. »
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Sujet: Re: burn baby burn. ➽ kalléo Mar 14 Oct - 22:20
We're gonna fight'em off
« Si tu veux un arc-en-ciel, tu dois savoir endurer la pluie . » Nos étoiles contraires
La douleur lancinante me brûlait la jambe, cette brûlure. Mon dieu, j'avais mal, moi qui avais l'impression de ne pas être envie qui avait la simple impression d'être un songe. D'être qu'un véhicule sans âme qui attendait simplement l'âme de la justice animer ce corps sans émotions. Cependant, il y avait quelque chose de différents à chaque fois que j'étais en présence d'un homme, une personne, une entité spéciale que je qualifiais de Léo Ezequiel Hollister. À chaque fois que cette personne se trouvait à mes côtés, je ressentais cette sensation d'être en vie, la sensation de ne plus être personne d'être devenu humain, d'avoir cette impression de vivre réellement. Je n'étais plus cet ectoplasme à ses côtés, je devenais Kallel, le problème, c'est que de se sentir vivre ça avait des inconvénients. Je ressentais des émotions et en ce moment même, je ressentais cette douleur horrible qui lacérait la jambe. Foutue révolutionnaire qui m'avait lancé un pauvre couteau dans le mollet sectionnant un tendon et m'empêchant tout simplement de marcher plus, puis ce flux sanguin qui s'était échappé de l'entaille. Une immondice, c'était vraiment horrible, j'en avais déjà vu des blessures, je m'étais déjà fait blesser, mais je n'avais jamais ressenti la douleur comme je l'avais ressenti.
De plus, ça ne m'avait pas qu'affecter mon ami, c'était animé d'une rage énorme. Il avait poursuivi l'auteur de mon état et l'avait au vu des cris épouvantables que j'avais entendu de ma position en piètre handicapé de la jambe que j'étais devenu. Le rebelle était en train de souffrir énormément, je n'aimais pas que mon ami fasse cela. Je n'aimais surtout pas qu'il fasse souffrir quelqu'un pour moi, je ne le méritais absolument pas. Je n'étais rien, mais cet homme ressentait des choses. J'aurais voulu crier, j'aurais voulu m'époumoner, conjurer mon ami d'arrêter. Cependant, ma voix se brisait dans ma gorge comme s'il se confrontait à une trappe qui ne voulait pas s'ouvrir. L'homme me regardait, les yeux emplirent d'une lueur de compassion, il était en train de me soigner. Cependant, je ne voulais pas qu'il me soigne, je souhaitais qu'il aille arrêter l'homme qui était en train de souiller ses mains une fois de plus et cette fois-ci, c'était par ma faute.
Je ne comprenais pas, la justice n'arrivait pas à me dicter ma conduite, je ne savais plus comment réagir. La douleur commençait à me faire tourner la tête, j'avais des vertiges sûrement dut au fait qu'une bonne partie de mon sang s'était écoulé sur le sol. J'étais impuissant et je ne pouvais qu'attendre des minutes, des heures ou bien des secondes plus rien n'avait de signification, mes secondes se transformaient en heure, mes heures en seconde. Mon cerveau défaillait, il n'était plus suffisamment alimenté en sang. L'étau qui comprimait mon cœur devenait de plus en plus serrer, j'agonisais intérieurement quand soudain, je le revis. Son visage, son regard, son sourire satisfait. Le sang perlait sur ses mains, tout semblait différent, il était cet homme qui me faisait peur, mais il était là et il incarnait également cette ancre qui me permettait de comprendre que j'étais humain. Il était l'incarnation d'un paradoxe, il était l'incarnation de mon paradoxe. Je ne comprenais pas, quand j'étais avec lui, j'étais différent.
Sa voix grave résonnait dans ma boîte crânienne. Je le regardais et je souriais tant bien que mal, je ne voulais pas paraître faible, j'étais un pacificateur. Puis, je pris la parole :
« - Il a supplié celui-ci ? Merci, de m'avoir vengé Zeke ! Par contre, t'es blessé, montre t'as main que je t'ausculte ! »
Je n'avais certes pas beaucoup de forces, mais je choppais sa main sans attendre sa réponse pour voir sa main. Le contact de sa peau était étrange, il me donnait ce frisson, mais il était possible que je délirais suite au manque d'oxygène dans mon cerveau, donc je ne m'attardais pas à ça. Je serrais les dents, en voyant sa main toute abîmée je m'en voulais tellement. Je lâchais un simple :
Mange moi, tout entier. Ronge mes os, dévore mon âme. Aspire tout ce qui reste de bien en moi, fais-en ce que tu voudras. Transforme-moi, fais de moi quelqu'un de bien, ou l'inverse, ou quelque chose qui n'est proche ni de l'un, ni de l'autre. Mais fais quelque chose, car tout mon être le réclame, et pourtant, pourtant, ma raison proteste en hurlant à la mort, se débattant avec violence aux tréfonds de mes pensées dispersées. J'en ai besoin sans en avoir envie. C'est comme respirer, on a pas spécialement envie de respirer, ça ne fait rien, on n'y prête même pas attention, mais c'est pourtant vital; il le faut. Alors j'ai besoin que tu me saisisses, Kallel. Par la pensée, par ta philosophie. Que tu me guérisses habilement, avec ce sourire dont tu as le secret. Ce sourire qui montre qu'aucune noirceur pure n'abîme ton âme, que seules la malice et la sincérité éclatent sur la blancheur de ces dents parfaites. J'ai longtemps lutté, et je continue de le faire, contre la chaleur qui me vrille les entrailles quand cette sincérité vient croiser mon regard par accident. Un accident heureux contre lequel je commence à peine à cesser de me poser des questions. J'en ai besoin. Mais je n'en ai pas envie, Kallel. Je ne veux et ne peux tout simplement pas, car je ne viens pas d'un milieu où ce genre de choses sont anodines. Grand bien leur fasse, au Capitole, et au District Un, seulement chez moi il y a des choses qui ne se font pas. J'ai envie que tu me laisses, vivre, reprendre une existence décente sans avoir à m'essorer la tête quand tu me frôles. Et c'est impossible. ▬ « Ma main va bien. » il répond gêné en l'extirpant brusquement. « On a laissé le fourgon à quelques rues, on va rentrer pour que tu te fasses soigner. Lève-toi, je te porte. » Sans attendre de réponse, Zeke tire le blessé par le bras pour le soulever en faisant un minimum attention à ne pas lui faire mal. Il réfute une vague de chaleur en passant son bras derrière sa nuque pour l'aider à marcher. Ça lui fend le cœur de le voir blême et boitillant. Il tourne la tête vers les deux autres pacificateurs. Avec leur casque, ils sont impossibles à distinguer, et il se rend même compte qu'il n'a jamais vu leur visage. « Eh, Tweedledee et Tweedledum. » il leur lance avec un hochement de tête. Même à travers leur visière noire, Zeke aurait mit sa main à couper que leur visage affichaient une expression de colère et d'exaspération. « Vous nous couvrez ? » L'escouade parcourent quelques centaines de mètres, puis traverse la rue principale bordée par les grands hangars, sous les regards tantôt inquiets tantôt mesquins des civils qui s'arrêtent presque tous pour assister à la scène. Dans le District Un, on ne voit pas souvent de pacificateurs blessé et en sang traverser la rue en prenant appuie sur un autre. Dans le District Un, on ne peut que penser que c'est dû à un accident. Car dans le District Un, des rebelles, il n'y a pas, diront-ils. Léo ne peut s'empêcher de regarder chaque personne avec autant de haine et de misère qu'il le peut même s'il les sait innocents. La plupart sont des ouvriers de joailleries en pause déjeuner. La plupart n'ont pas la moindre idée de ce qu'il a fait. La plupart ne le sauront jamais. Mais ce dont ils sont certains, c'est que l'horrible bruit cruel qu'ils viennent d'entendre n'était pas un marteau frappant une pierre. ▬ Soudain le chaos prend place en une fraction de seconde. Le coup de feu retentit encore, son échos est encore dans toutes les têtes malgré les cris et le brouhaha de la foule qui courent en tous sens. Les civils paniquent, rentrent se cacher dans le premier bâtiment qu'ils croisent, les ouvriers finissent dans le bâtiment de l'entreprise concurrente, une femme est renversée et un homme qu'elle ne connait même pas prend la peine de la relever et de l'emmener au loin. Par réflexe Zeke a plongé dans une ruelle, se cachant de la rue principale afin de ne pas rester à découvert. Puis il regarde Kallel, qu'il a violemment projeté au sol. « Désolé, ça va tu tiens le coup ? » mais encore une fois il n'attend pas de réponse et préfère aller chercher des yeux Tweedledee et Tweedledum. Il les aperçoit dans une ruelle à en face, ayant probablement eu le même réflexe. Par trois signes de la main, il leur dit de se tenir près, et aussitôt tout deux, arme en mains, avancent au plus près de l'angle du mur. Zeke, lui, n'attend pas. Il regarde une dernière fois Kallel mais détourner la tête avant d'avoir le temps de voir son expression. Il ne veut pas. Il ne veut pas savoir si ses craintes son avérées, si Kallel est tiraillé par la douleur de sa blessure, il n'a pas envie d'être encore plus en colère. Il fonce en plein milieu de la rue, et découvre l'auteur du coup de feu. ▬ Un homme, pas plus de la trentaine, à peine plus grand que lui, se tient en larmes devant trois de ses compagnons. Il a le regard plein de rage et la mâchoire si tremblante que Zeke se demande si elle ne va pas finir par tomber. « T'as buté mon frère salaud » Il aurait pu s'attendre à voir une incompréhension sur le visage de Léo mais au lieu de ça, le pacificateur sourit, sachant pertinemment de quoi il parle. Le rebelle qu'il a tué avait forcément une famille et des camarades. Il se contente d'avancer d'un pas l'air exagérément hautain et fier de lui, et il répond presque en riant « Non. Je lui ai juste montré ce que c'est d'être un traître. » Mais son sourire se perd dans la panique quand les quatre hommes se jettent dans des directions opposées. Il tire sur celui qui lui a parlé, ôtant la vie à deux frères aujourd'hui, et il ne peut s'empêcher une seconde de penser que ces deux frères, ils pourraient être lui et Declan. Il n'a pas le temps de tirer ailleurs, et les trois autres, toujours plus en colère, s’élancent dangereusement vers Tweedledee, Tweedledum, et Kallel.
Dernière édition par Léo E. Hollister le Lun 2 Fév - 14:43, édité 5 fois
« Si tu veux un arc-en-ciel, tu dois savoir endurer la pluie . » Nos étoiles contraires
Cette sensation, ce toucher, ma peau contre la tienne. J'ai chaud, ô mon dieu comment j'ai chaud. Chaque pore, chaque goutte de mon corps ressentait cette chaleur que je ressentais à te toucher. Toucher oui, mais le toucher de ta main celle que je tiens, car tu t'es blessé en me protégeant. J'aimerais tellement pouvoir te protéger et non que tu me protèges, j'aimerais être là pour toi comme tu l'es en ce moment avec moi. C'est bizarre, moi qui me sens mort dans la vie de tous les jours, je me sens vivre à tes côtés. Je me sens unique et différent. J'aimerais que tu me prennes dans tes bras, j'aimerais que tu me dises que tu as bien plus de sentiment que de l'amitié, car moi en ce moment même, je suis perdu. J'aurai besoin d'une boussole, une boussole qui pourrait guider mon cœur et qui n'indiquerait pas le Nord, mais qui indiquerait la personne que j'ai le plus envie de voir. Une boussole qui peut me guider dans la noirceur de la vie, dans la pénombre d'un avenir dont je ne contrôle rien. Un avenir dans notre relation, un avenir où le mystère planait tel la brume qui couvrait les gens pour les dissimuler de notre regard. Je te hais Zeke, je te hais de me faire ressentir ce trouble cette façon d'être. Je te hais de me faire sentir vivant, de me rendre si désorienté. Je te hais d'être si spécial. Alors que le mouvement de recul de sa main me réveillait de mes songes. Je me retrouvais sans m'en rendre compte le bras autour de sa nuque. Je me sentais faible, je me sentais à ta merci et pourtant, tu me protégeais tel un chevalier servant. Je souriais en l'entendant appeler les deux autres pacificateurs par des surnoms ridicules et je me surpris à lui susurrer à l'oreille :
« - Dans ce cas, je te préviens, c'est toi Alice et moi le Chapelier Fou ! Laisse-moi encore un peu de virilité, ça serait gentil ! »
Je lui souriais d'un sourire sincère comme il m'arrivait peu depuis le début de ma vie. Soudain, mon sourire se figeait en même temps qu'un son rauque et puissant, un de ces fracas qu'on n'aimait pas entendre. Celui du bruit de la poudre à feu qui venait de s'embrasser pour projeter un projectile de métal qui auparavant m'avait blessé à la jambe. Alors que plusieurs de ces bruits s'élevèrent dans l'air. Ma béquille, mon repère dans cet environnement qui me semblait bizarrement inconnu aujourd'hui me jetait sur le sol. Cependant durant la chute une deuxième balle m'effleurait la joue créant une entaille superficielle, mais qui semblait tenir sur toute la joue. Je n'avais presque rien senti, tellement ma jambe me faisait mal. Soudain, mon Alice parlait aux deux autres camarades pour s'approcher de l'ennemi, je n'entendais pas très bien la tirade, mais je me levais en m'accrochant à ce qui m'entourait en l'occurrence une sorte de morceau de métal qui semblait être une canalisation. Elle était stable, enfin assez stable pour soutenir mon poids et m'aider à me relever. Je clopinais sur un pied pour observer la scène. Soudain, je ne vis que le corps d'un homme tomber sur le sol, il venait d'être tué par Zeke. Seulement les trois survivants semblaient plus qu'énerver et se dirigèrent vers ma position et celle de mes camarades qui se trouvaient un peu en avant de moi. Je dégainais mon pistolet, même si je savais que j'allais me faire réprimander pour mon acte irréfléchi vu mon état. Je tirais une salve de balle sur les trois ennemis. L'un d'eux tombait pendant que les deux autres surprirent de me voir se cachèrent dans une ruelle qui apparaissait sur la droite. La douleur trop forte de ma jambe me fit tomber à la renverse. Je me retrouvais à découvert sans défense avec une jambe dont le sang coulait à flot et je n'étais même pas en mesure de pouvoir réussir à tirer au vu de ma position. J'étais à la merci du monde qui m'entourait. Au final, peut-être que ma boussole m'indiquait mon chemin et bizarrement ce chemin me semblait familier comme si j'avais toujours su que j'allais finir comme ça. Mort au combat, sympa comme mort, vous ne trouvez pas ?
La panique est un état des plus affreux. Lorsqu'on y est en proie, il est impossible de réfléchir rationnellement. Un désagréable mélange de peur, d'incompréhension et d'effroi qui s'entrechoquent brutalement. Si violemment que le cœur s'accélère de telle sorte qu'un frisson interne parcourt l'ensemble du corps, débutant au-dit cœur et déferlant jusqu'aux doigts, infligeant une glaçante sensation alarmiste d'impuissance. Le pire pour Zeke, dans ce moment de panique, c'est son incapacité à faire le moindre mouvement. Durant une seconde, une toute petite seconde, il n'est capable que de suivre des yeux les rebelles se dispersant à l'attaque de ses camarades. Hors, dans une situation de panique, une toute petite seconde peut représenter beaucoup trop de choses pour se permettre de ne rien en faire. Ses yeux s'illuminent d'une haine intense et soudaine, pour, dans un véritable élan de rage, décamper d'où il se tient. Léo jette son casque à terre afin de pouvoir mieux viser. Une vieille mauvaise habitude prise sur les champs de bataille il y a deux ans. Enchainant trop vite les mouvements, il recharge, pointe, et tire dans un mur. Incapable de se concentrer sur autre chose que sa colère, il ne fait que rater ses tires et en oublie même de se mettre à couvert. Ce n'est qu'en entendant le canon de Kallel cracher une salve de coups de feu que son attention revient pour se focaliser sur la situation critique. Ses poings en sang ne lui font toujours pas mal, il remercie pour ça l'adrénaline. En se glissant à nouveau dans la ruelle, il trouve un cadavre de rebelle, et un Kallel à peine encore conscient dans un uniforme bientôt plus rouge que blanc. « Va falloir tenir le coup, camarade ! » il ironise, le canon pointé au sol. Son pouls trop rapide, ses mains moites, les perles de sueurs sur son front et les tics de son visage trahissent néanmoins son inquiétude et sa nervosité. Les rebelles ne sont plus que deux contre quatre. Trois en prenant en compte l'état lamentable de Kallel qui ne tiendra plus longtemps éveillé au vu de la quantité de sang qui fuit hors de sa blessure. Deux contre trois, et pourtant Léo ne parvient pas à se sentir en position de force. En jetant un coup d’œil dans la rue, arme collée à la joue, il aperçoit les deux autres se battre contre Tweedledee et Tweedledum avec force et hargne. Très vite la situation dégénère, les quatre opposants se retrouvent désarmés au cours de l'affrontement, et c'est le signal d'alerte pour Léo. C'est maintenant ou jamais. Revenant vers Kallel, il le secoue pour le maintenir éveillé « Tiens le coup je te dis ! T'as ta radio ? Où est ta radio... tiens, prends-la ! Appelle le Centre, demande-leur du renfort et dis leur que t'es blessé. Je reviens. » Ils ont commencé à jouer avec le mauvais adversaire. De la hargne et de la force, de la haine et de la colère, il en est aussi imbibé, plus encore que les autres. Comme un fluide d'acide brûlant dans ses veines, qui lui parcourt tout le corps, l'obligeant à bouger, à frapper, vite, juste et bien. C'est un art, un chef-d’œuvre à l'état brute, encore grossier, pointu, tranchant. Son corps est un marbre, et son arme le taille, l'affine, le poli, le lustre. Avec le temps, l'un et l'autre sont devenus complémentaires. L'arme a besoin de l'homme pour lui faire vomir son métal, et Zeke a besoin de l'arme pour déferler sa furie débordante. « Crois-moi, tu vas regretter de pas avoir crevé pendant la purge » il marmonne entre ses dents, en s'élançant, canon en joue, de l'autre côté de la rue.
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Sujet: Re: burn baby burn. ➽ kalléo Jeu 18 Juin - 21:32
We're gonna fight'em off
« Si tu veux un arc-en-ciel, tu dois savoir endurer la pluie . » Nos étoiles contraires
La morsure légère, mais enivrante d'une douleur quasi-jouissive qui fait son nid au cœur de mon corps. Infiltrant chaque nerfs, chaque pores pour me faire ressentir ces petites décharges électriques. Le bruit des combats me paraissait si lointain comme s'ils ne faisaient que de mourir dans mes oreilles. Je ne voyais plus vraiment ce qui m'entouraient ma vue était si floue, si différente de ce que j'avais ressentie jusque là. J'avais l'impression d'avoir bu, mais j'étais îvre d'une chose qui ne me plaisait pas, la douleur. Une douleur qui s'accompagnait d'un drap de sang qui était en train de recouvrir le sol. Ce sang c'était le mien. Mon pistolet tombait sur le sol comme dans un dernier effort il m'avait protégé au péril de sa vie. Mon ami, mon cher et tendre ami qui venait de me protéger d'un de mes amis. Soudain la voix de Zeke arrivait à mes oreilles, j'essayais de sourir, mais c'était un sourire vain et forcé, un sourire remplie de douleur qui ne m'apportait rien à part essayer de le rassurer, parce qu'au fond de moi. Je le connaissais il était en train de s'inquiéter pour moi. Puis, il s'approchait de moi me demandant où était ma radio. Qu'est ce que j'en savais moi dans cette situation ? Puis, je tapotais mes poches et tombait sur un truc dur et sortit la radio. Il fallait que je parle ça allait comme dirait compliqué, mais j'essayais d'articuler dans ma tête et dire petit à petit ce qu'il fallait :
« - 1 deush... Ici Kalol, je soui blossé dans une rouelle, souite à un comb combat avec des révolutionnaires. Besoin de soin... »
Ma main arrêtait son effort et dans un dernier effort la radio tombait sur le sol accompagner de ma main. Mon corps se laissait glisser sur le sol comme une dernière danse macabre qui accompagnait mon linceul. J'étais maintenant au milieu d'une flaque de sang qui commençait à intégrer le blanc pure de nos costumes. Mon corps s'endormit dans un repos que j'espérais soigneur, ou un repos mortelle. Je ne pouvais plus rien faire. J'entendais des bruits de pas qui s'approchait de moi, je me demandais si c'était Léo. J'aimerai te dire en cet instant que je t'apprécies vraiment. Merci d'avoir été mon ami, si je ne m'en sers pas, mais s'il te plaît arrête de faire du mal autour de toi à cause de ton caractère, seule la justice doit compter. La justice et le chocolat. Le chocolat qu'est ce que j'aurais donné pour un dernier carré de chocolat. Cependant je suis trop fatigué pour ne serait-ce que mâché et si je piquais mon somme. Bonne nuit.