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 all the things that you've done. (elyas)

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Aiden S. Bregstone
DISTRICT 9
Aiden S. Bregstone
△ correspondances : 1696
△ points : 2
△ multicomptes : - j. baÿs-galor
△ à Panem depuis le : 09/10/2011
△ humeur : - découragé, désemparé et plein d'autres rimes tarées.
△ âge du personnage : - vingt-quatre ans.
△ occupation : - (ancien?) chef rebelle du district neuf, pilier d'infirmerie


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MessageSujet: all the things that you've done. (elyas)   all the things that you've done. (elyas) Icon_minitimeLun 4 Nov - 9:39

Les jours commencent a devenir meilleurs, le temps s'adoucit et les pensées des habitants du district treize se font moins amers, moins dévastatrices. On peut sentir que tout devient plus calme, plus apaisé qu'avant, il n'y a plus ce brouhaha opaque et oppressant qui me donnait envie de courir a toutes jambes pour ne jamais revenir dans les sous-terrains. C'était comme tout ce que j'avais imaginé a propos du treize, l'organisation, la stratégie, tout était cadré et encadré pour que les habitants trouvent chacun une place précise, une place qui ferait pencher la balance de notre côté lorsque la guerre viendra frapper a notre porte. Pour la première fois depuis de nombreux mois, et même sans la présence de mes amis rebelles du neuf, je pouvais aisément sentir que j'avais ma place ici, que j'étais utile pour quelque chose et pour quelqu'un. Une semaine c'était écoulée depuis l'arrivée d'Avalon, Rumer, Julian et son frère jumeau Clay, une semaine passée a se remémorer des souvenirs, a rire et a aimer, mais aussi a reconstruire nos vies qui avaient été brisées par les pacificateurs et toute ces insanités qui nous étaient tombés dessus durant nos derniers mois dans le district neuf. Peu à peu j'avais oublié le fait que l'on m'avait dénoncé sans aucuns remords, j'avais oublié la torture que j'avais subit, et tout ce qui restait présent dans ma mémoire c'était le souvenirs de mes retrouvailles avec la jeune blonde. Avalon, Rumer et Billie, elles s'étaient retrouvées après tant d'années passés dans le mensonge et l'abnégation. Billie était vivante, Kathleen était vivante, Avalon était ici avec moi et nous n'avions plus a cacher notre amour aux yeux de tous. Tout s'organisait autours de moi, tout prenait son sens et devenait clair dans mon esprit. Plus rien ne pouvait me faire mettre genou a terre, cette époque de peur, de crainte et de suffocation était loin derrière moi maintenant, et je pouvais me concentrer sur l'unique chose qui importait, la révolte. Il fallait la mener a terme et ne pas baisser les bras. Le treize se faisait plus fort de jours en jours, de nouveaux rebelles faisaient leur apparition pour venir grossir les rangs de l'armée souterraine. Nous ne pouvions que gagner, nous étions nombreux, forts et entraînés. C'est notre année, notre moment de gloire.

J'avais commencé les entraînements auprès de lieutenant-colonel Abernathy, et le fait de prendre du poil de la bête après de longs jours de torture ne pouvait être que bénéfique. J'avais la rage au ventre et cette intenable envie d'en découdre avec les pacificateurs, et plus précisément avec celui qui avait osé levé la main sur Avalon. Le visage d'Hunter m'apparaissait dans presque chacun de mes cauchemars, bien que mes nuits étaient beaucoup moins agitées depuis quelques temps. Alors, chaque jours a l'entraînement, je m’efforçais de donner de le meilleur de moi-même, d'en faire toujours plus, d'aller toujours plus vite et de tenir le coup toujours plus longtemps. L'entraînement s'arrêta a midi pile, nous laissant alors une heure précise pour manger et vaquer a d'autres occupations avant de se reprendre l'entraînement qui ne s'arrêtera pas avant que les formateurs ne soient satisfaits de notre travail, ou bien que nous tombions de sommeil a même le sol. Je m’apprêtais déjà a sortir en trombe lorsque le colonel Abernathy abattit sa main sur mon épaule, me confiant que j'étais attendu dans les bureaux de l'administration pour une histoire de logement partagé. Une sourire s'afficha sur mon visage et je pris directement le sens des bureaux sans même m'arrêter pour rejoindre mes amis au réfectoire. Ma demande avait été acceptée. Cette demande que j'avais communiquée quelques jours plus tôt en exprimant ma volonté de partager une habitation avec Avalon. J'avais commis une erreur, lors de son arrivée, en ne la présentant pas à l'infirmerie comme il était stipulé dans le règlement en ce qui concerne les nouvelles arrivées, j'avais passé un sale quart d'heures dans les bureaux des officiers avant que le colonel ne se porte garant pour moi et mes actions passés. Mon sourire ne me quitta que lorsque je franchis la porte après y avoir toquer d'un coup sec et nerveux. Une dame au visage amicale me confirma ce que je n'avais jamais cru possible d'entendre un jour. On avait accepté ma demande, j'allais pouvoir vivre avec la femme que j'aimais sans avoir a cacher quoi que se soit, nous pourrions alors commencer une nouvelle histoire, un nouveau chemin.


Tout avait pris un sens, tout se mettait en place autours de moi pour former cette vie dont j'avais toujours voulu. Il ne manquait personne autours de moi pour que tout ça soit parfait, personne sauf mon père qui était resté au district neuf pour assurer la sécurité de ces habitants, pour les protéger contre l'injustice comme il l'avait toujours fait. Je pouvais sentir une boule d'angoisse se former au creux de mon ventre, traçant un passage brûlant dans ma gorge. Qu'allait-il lui arriver, a mon père ? Serait-il assez bon menteur pour convaincre tout le monde qu'il était un maire exemplaire, pour duper le gouvernement et ainsi garder ces concitoyens en vie ? J'aurai donné beaucoup de choses pour pouvoir le revoir, pour lui dire paroles qui n'avaient de sens que si on appartient a la même famille. Cette boule ne me quitta plus jusqu'à la reprise de l'entraînement, comme un signal d'alarme, comme la prédiction d'un futur sombre et morbide.

Si seulement j'avais su, a cette époque.

L'entraînement se déroula sans encombre, bien que mes piètres talents pour le combat rapproché me valurent plusieurs égratignures. Je me sentais lourd, imposant, craintif, la sueur dégoulinait de mon front a mesure que j'appliquais les gestes démontrés par nos instructeurs. Un jeune homme, a peine plus âgé que moi, émit un hurlement de douleur, la cheville tordu dans un sens inimaginable,  alors qu'il effectuait un enchaînement compliqué de mouvement. « Bregstone, je crois que votre camarade, qui ne supporte pas la douleur, a besoin d'un tour a l'infirmerie. Amenez le. » « L'entraînement est terminé. » Je m'avançais lentement vers le jeune soldat en formation, faisant passer son bras autours de mes épaules tandis que j'essayais, tant bien que mal, de le hisser sur ses deux jambes. « Tu crois que tu peux marcher en t'appuyant sur moi ? » Le jeune était brun, au teint mât, ses yeux tombaient sur son visage comme si ils avaient subitement fondus, il marmonna un « oui » presque inaudible tandis qu'il s’efforcer de ne pas mettre tout son poids sur mes épaules. Le trajet jusqu'à l'infirmerie me parut alors très long, car je devais sans arrêt remonter le bras de mon camarade pour ne pas qu'il glisse et s’effondre de nouveau sur sa cheville tordu. Au bout de quelques, longues, minutes, il s'effondra sur un lit inoccupé de l'infirmerie où une guérisseuse en formation, comme Billie, lui administra tout de suite un anti-douleur basique. J'étais en train de saluer de la main la plus jeune des sœurs Sweenage quand mon regard se posa sur jeune homme blond, au visage torturé et perdu que j'avais déjà vu quelque part. Mes pas s'arrêtèrent a quelques mètres de lui, tandis que j'essayais de retrouver dans mes souvenirs la fois où j'avais vu ce visage. Et puis il redressa la tête et son regard s'attarda quelques instants sur moi. « Chesterfield. » J'avais prononcé son nom du bout des lèvres, pour qu'il n'y ait que lui qui puisse entendre ce que je venais de dire. Inconsciemment, mes poings se serrèrent si fort que je pouvais sentir mes ongles s'enfoncer dans ma paume. Il était là, devant moi, le gagnant du neuf qui avait tant de mal autours de lui  et qui avait détruit Kathleen, mon amie, a petit feu. Mon regard se fit plus sombre tandis que je m'approchait de lui lentement, m’efforçant de ne pas lui sauter a la gorge pour lui faire regretter d'être venu dans le treize.
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Reed Emerson
DISTRICT 11
Reed Emerson
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△ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas)
△ à Panem depuis le : 09/01/2013
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MessageSujet: Re: all the things that you've done. (elyas)   all the things that you've done. (elyas) Icon_minitimeDim 8 Déc - 3:38

« LACHEZ-MOI ! » La plainte qui s’échappe de ma gorge se répercute sur les murs immaculés de l’infirmerie du District, et réveille tous les patients qui ont le malheur de se trouver dans la même pièce que moi. Depuis plusieurs minutes déjà, je me débats frénétiquement en hurlant de rage pour échapper aux médecins en blouse blanche qui, même à plusieurs, ne parviennent pas à maitriser la bête enragée que je suis devenu. Depuis ma participation aux Jeux de la Faim, le combat rapproché est devenu ma spécialité, un domaine dans lequel j’excelle, mais je sais que la bataille que je mène est perdue d’avance et que tôt ou tard, il faudra bien que je dépose les armes. Entravé sur mon lit d’hôpital comme le plus dangereux des criminels, les liens qui ceignent mes poignets et mes chevilles, et qui rongent ma peau jusqu’au sang au fur et à mesure que je tire dessus, m’interdisent tout mouvement. Mais lorsqu’un bras a l’imprudence de passer à ma portée, j’y plante férocement mes dents, arrachant un morceau de chair ainsi qu’un cri de douleur à son propriétaire, tandis que la morsure familière de l’aiguille se fait à nouveau ressentir, m’entrainant dans un monde où le réel et l’imaginaire s’entremêlent pour ne former plus qu’un. Par principe, je tente de lutter contre le produit qui se répand insidieusement dans mon corps, mais peu à peu, mon cœur s’apaise, mes paupières deviennent lourdes, et je finis par glisser dans l’inconscience.

Avec le goût du sang dans la bouche.  

A plusieurs reprises, je me réveille brièvement. Quelques secondes à peine, juste le temps pour moi de capter quelques mots au détour d’une conversation, que j’oublie aussitôt dès que je referme les yeux. Combien de temps s’écoule ainsi ? Des heures ? Des jours entiers ? Je ne saurai le dire, cela fait bien longtemps que la notion du temps m’a échappé, trop assommé par les tranquillisants qu’on m’injecte pour rester éveillé plusieurs minute d’affilée. Enfin, un matin, ou peut-être une nuit, j’émerge lentement du brouillard qui s’était emparé de mon esprit, et qui m’empêchait de penser correctement. Qui m’empêchait de penser tout court. Un brouhaha environnant m’extirpe peu à peu de ma torpeur, mais j’ai beau tendre l’oreille, je ne perçois rien d’autre que les pulsations de mon cœur qui martèlent mes tempes. Ce foutu cœur qui continue de battre, envers et contre tout, alors que j’ai prié tant de fois pour que la Mort me délivre de mes tourments. Parce que je suis trop faible, trop lâche pour me la donner moi-même.  Parce que… Parce que j’ai peur. Ironique pour un Vainqueur, pas vrai ? La mort, je l’ai frôlé de près et je continue encore de la côtoyer, année après année. Avec le temps, elle est devenue ma plus proche compagne ; la plus fidèle, aussi. Toujours là au rendez-vous. Et pourtant… Pourtant, elle continue à me donner des sueurs froides. A me terroriser. A me réveiller la nuit dans un cri, trempé de sueur.

Affaibli par mon inactivité des dernières heures, je me redresse péniblement sur mes bras, mais une vive douleur m’interrompt dans mon mouvement. Je tourne la tête pour constater qu’une perfusion plantée dans mon bras y déverse son poison. Dans un moment de lucidité, j’arrache brutalement le cathéter hors de ma veine. La douleur qui irradie alors dans mon gras gauche m’arrache un gémissement, mais elle a le mérite de me tenir éveillé. Je ne prends même pas la peine de comprimer la blessure d’où le sang jaillit comme un geyser, espérant qu’ainsi, peut-être, l’hémorragie emportera avec elle mes dernières forces. Cette vie… non, cette vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Pourtant, j’avais tout pour être heureux, mais un prénom sur un morceau de papier – un foutu bout de papier ! – a tout changé. A changé ma vie, et m’a changé, moi. Le Capitole m’a tout pris, tout volé.

Jusqu’aux dernières miettes de ma dignité, en vendant mon corps comme un vulgaire morceau de viande.

Je m’étais juré de les faire payer. De venger la mort de Kath. Oh, Kath… A son souvenir, mon cœur se serre douloureusement dans ma poitrine. Kath est en vie. Billie aussi. Et c’est une vérité que je digère toujours aussi mal. Parce qu’elles savaient. Elles savaient le chagrin et la douleur qui me rongeaient à l’idée de les savoir morte. Elles savaient, et elles n’ont rien fait pour apaiser ma peine. Elles m’ont laissé me noyer dans mes larmes, me consumer à petit feu jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que des cendres. Je suis furieux et bien incapable de leur pardonner leur terrible indifférence. Mais… Comment leur en vouloir ? Comment en vouloir à Billie, qui est sortie de ma vie depuis plus de sept années maintenant ? Comment reprocher à Kathleen une attitude que j’ai autrefois adoptée à son égard ?

C’était pour m’élever contre le Capitole que j’ai rejoint les souterrains du Treize ; un chien autrefois si bien dressé qui, contre toute attente, se retourne contre ses maîtres, et mord la main qui le cajole, qui le nourrit. Mais aujourd’hui, aux regards des évènements passés, je comprends que je n’aurai jamais dû quitter le District Neuf. Ma place n’est pas ici, ça ne l’a jamais été. Je n’ai pas les épaules pour mener un tel combat. Je ne peux pas risquer la vie des êtres qui me sont chers pour une cause vaine, perdue d’avance. Je ne peux pas prendre le risque de perdre tout ce que j’ai gagné avec mes larmes, ma sueur et mon sang, pour une idéologie en laquelle je ne crois pas à cent pourcent. J’ai cru… mais qu’est-ce que j’ai cru, bordel ? Ma place est auprès de mes parents, aux côtes de ma petite sœur, que j’ai honteusement abandonnée à son sort ; c’est elle qui a le plus besoin de ma présence, de mon aide, de mon soutien. Pas Coin que, d’ailleurs, je n’ai jamais aperçu. Rien d’étonnant à cela, puisque depuis que je suis arrivé ici, je n’ai pas quitté l’infirmerie une seule fois. La faute en revient à mes crises d’angoisse incessantes et aux pulsions violentes que j’ai rapportées de l’Arène et que, malgré mes efforts, je ne parviens pas à contrôler, pas plus que je ne réussis à les maitriser. Elles arrivent, balaient tout sur leur passage et me laissent vidé de toute énergie. Fou. Je suis fou.  

« Chesterfield. »

Un nom. Le mien. Je dévisage attentivement l’homme qui me fait face, et à qui je n’avais guère prêté attention jusque là, le fixant, mais sans le voir. Son visage familier manque de m’arracher un grognement. Aiden, le fils du maire. Cela fait des années que nos chemins ne se sont pas croisés. Nous avons grandi ensemble, mais nous n’avons jamais été amis. Du moins, pas vraiment. Pourtant, toutes les conditions étaient réunies pour que nous nous aimions comme des frères ; issus du même milieu social, nés la même année, fréquentant le même cercle d’amis, ma mère était en plus une des plus proches collaboratrices de son père à la mairie. Oui, nous aurions pu être liés comme les doigts de la main, fidèles alliés unis dans l’adversité. Ensemble, nous aurions pu faire les quatre-cent coups et donner bien du fil à retordre à nos parents et à nos professeurs. Oui, nous aurions pu, mais rien ne s’est passé comme ça. Nous avons toujours été en compétition. A mon retour des Jeux, il a pris ma place auprès de Kath, et je l’ai haï pour ça. Mais je me suis haï bien davantage, conscient que j’étais le seul à blâmer, et que c’était mon indifférence qui l’avait poussé dans ses bras. Je décèle dans sa voix une pointe d’animosité, à la façon qu’il a de me cracher mon nom au visage. Aiden, ici. Au Treize. J’ignorais que c’était un rebelle, mais avec son caractère, soyons honnête, j’aurai dû m’en douter.

« Bregstone, je riposte sur le même ton. Alors, c’est ici que tu te terres pendant qu’au Neuf, les gens crèvent de faim ou sous les coups des Pacificateurs ? C’est comme ça que tu comptes les aider ? Belle preuve de courage. », je raille, sarcastique, d’une voix bien plus faible que je ne l’aurai voulu. Encore engourdi par les médicaments, je me sens humilié à l’idée qu’Aiden me voie dans cet état. Faible. A sa merci. Mon orgueil de mâle en prend un coup, j’enrage, et je le déteste pour ça aussi. Et tel un animal blessé, je redouble de férocité, de méchanceté. Pour le blesser, lui. Aiden est loin d’être un couard. Bien au contraire. Le seul lâche dans l’histoire, c’est moi. J’ai passé ma vie à fuir. A tel point que je ne connais pas d’autre option que l’évasion quand les choses tournent mal.

Aiden, ici. Au Treize. Avec… Avec Kathleen. A cette idée, mon sang ne fait qu’un tour. Sont-ils… Je n’ose formuler la pensée qui me traverse l’esprit, et qui me déchire les entrailles. Sont-ils à présent plus que des amis ? Ils étaient si proches, au Neuf. Si proches… Le Neuf est un grand District, mais, là-bas comme ailleurs, tout finit toujours par se savoir. Combien de fois m’a-t-on rapporté que la jeune Harper était souvent vue en compagnie du fils du maire ? Des ragots qui me rendaient malade de jalousie.  

Je repousse les draps, et m’assois – oh bon sang, la tête me tourne affreusement –  au bord de ce lit dans lequel je me trouve depuis bien trop longtemps. Depuis combien de temps n’ai-je pas pris de douche ? Non, vraiment, cet idiot d’Aiden débarque au mauvais moment.

« Alors tu savais, je reprends d’un ton amer. Tu savais qu’elle était en vie, et tu ne m’as rien dit. » Je relève la tête vers lui, un éclair de rage brillant dans mes yeux clairs.  
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Aiden S. Bregstone
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MessageSujet: Re: all the things that you've done. (elyas)   all the things that you've done. (elyas) Icon_minitimeDim 23 Fév - 22:07

Rien n'aurait pu venir gâcher mon bonheur, les premiers instants que je vivais ici étaient les meilleurs depuis bien longtemps. C'était comme de renaître après avoir été trop longtemps plongé dans l'obscurité. On ne voyait rien de tout ça dans les districts, tout nous était dissimulé derrière des ornements, des faux semblants. La télévision passait en boucle les images de ruines fumantes, ne laissant rien paraître de ce qui se déroulait réellement en dessous de la terre aride. Le district treize était bel et bien vivant, se fortifiant a chaque instants afin de pouvoir rendre au peuple tout ce dont il avait été privé pendant de longues années, a commencer par la liberté. Oui, rien n'aurait pu venir gâcher tout cet entrain que je mettais dans chaque choses. Après tout j'avais rejoint le district treize, je participais activement afin de pouvoir recouvrer mon district et les délivrer des pacificateur, de tout ce système injuste, et j'allais pouvoir partager une habitation au sein de ce district avec Avalon, tout s'accordait parfaitement, tout marchait comme prévu. Tout sauf cette rencontre. Je croisais son regard alors que la peur se lisait sur son visage. Il avait toujours été un modèle, un symbole pour tous les jeunes du district neuf, et pourtant il arrivait a peine a soutenir mon regard, cherchant un moyen de lutter contre ses démons. Son visage était connu de tous, ou presque, mais tout les gamins du district neuf pouvait facilement le reconnaître. Nous aurions pu être amis dans une autre vie, si seulement il n'avait pas trahit, menti et brisé le cœur de Kathleen.

Un rictus s'afficha sur mon visage. Je n'ai jamais été une personne mauvaise, et pourtant j'éprouvais de la satisfaction a le voir souffrir comme ça. Il avait fait mal a tant de monde autours de lui, ce n'était que le juste retour de bâton. Je croisais mes bras sur ma poitrine. Elyas et moi, ça aurait pu marcher, même milieu social, même amis, même âgé, et bien que j'avais jamais rien eu contre lui avant les jeux il avait considérablement baisser dans mon estime quand il en était revenu. Kathleen avait trouvé en lui ce que j'avais toujours vu en Avalon, ça aurait pu être comparable, si seulement il n'avait pas agit comme un crétin infini. Oui, les jeux changent les êtres humains et j'étais assez emphatique pour comprendre que tout ce qu'il avait vu dans cette arène avait considérablement changé son état d'esprit et sa vision du monde. Ce qui nous paraissait futile était pour lui de la plus haute importance et tout ce que nous faisions pour nous amuser ne faisait que le rendre un peu plus aigri. Et puis il a coupé les ponts avec tout le monde, s'est tourné vers ceux-même qui l'avait envoyé dans l'arène et brisé le cœur de mon amie alors qu'elle aurait tout sacrifier pour lui. Je lui en voulais, le haïssais même pour tout ce qu'il avait fait. « Bregstone » Sa voix fait écho a la mienne, m'arrachant un regard encore plus agressif. Dans un concours de force je n'étais pas sur de gagner face a lui qui avait déjà fait un tour dans l'arène et avait réussi a en sortir, et pourtant vu l'état de l'homme il me semblait bien trop simple de le mettre a terre moralement. « Alors, c’est ici que tu te terres pendant qu’au Neuf, les gens crèvent de faim ou sous les coups des Pacificateurs ? C’est comme ça que tu comptes les aider ? Belle preuve de courage. » Je sers un peu plus les poings, laissant mes jointures blanchirent face aux mots du jeune homme. Il ne sait rien de ce qu'il se passe dans les districts, il a toujours fermé les yeux sur la véritable situation et n'a jamais levé le moindre effort pour combattre quoi que se soit d'autres que ses propres instincts. « Je vois que tu es bien au courant, comme tu l'a été pendant de longues années. » Je me penche un peu plus vers lui, faisant glisser mes mains le long des barres de fer qui enserrent son lit. « Moi qui pensait que tu faisais juste semblant d'en avoir rien a foutre des gens au neuf … J'ai du me tromper sur ton compte, tu n'es peut-être pas qu'un égoïste en fin de compte. » J'étais loin d'être le plus habile a ce jeu mais j'avais au moins le mérite de m'être battu pour mon district pendant qu'il serrait des mains dans la capitale.

Elyas Chesterfield n'avait rien a dire sur mon engagement, lui qui avait laissé tomber tout le monde y compris sa propre famille. « Tu as beaucoup changer pendant tes voyages au Capitol, c'est vrai qu'à part défendre mon district et mener les rebelles je ne suis rien en comparaison au grand vainqueur. » Un sourire narquois s'afficha sur mon visage tandis que je fis signe a Billie, d'un signe de tête, que tout allait bien. J'ignorai si Elyas comptait rester au district treize, peut-être n'était-il là juste pour exorciser ses démons, peut-être nous espionnait-il pour le compte des pacificateurs, peut-être voulait-il simplement se joindre a la cause rebelle. Cette dernière idée me fit sourire de plus belle, il n'y avait rien de rebelle chez ce garçon et il s'enfuirait aux moindres signes de faiblesse, comme il l'a toujours fait. Il essaye de se relever mais son corps doit être trop lourd, encore engourdis par les médicaments qu'on lui a administrés pour calmer sa panique. Elyas se redresse, s'asseyant sur le bord du lit tandis que je le toise toujours de ma hauteur, les bras croisés. « Alors tu savais, tu savais qu’elle était en vie, et tu ne m’as rien dit. » Je soupirais longuement. Il avait peut être gagner les jeux mais pas en comptant sur son intelligence. Comment aurai-je pu le prévenir que Kathleen était vivante ? Tous les contacts avec l'extérieur étaient prescris et il était la dernière personne que je voulais voir dans les sous-terrains du treize. « Les contacts avec l'extérieur sont interdis Elyas, alors je vois pas comment j'aurai pu te passer un coup de fil pour te prévenir. » Mon ton était cassant, suffisant, chose qui ne me ressemblait pas. Kathleen et moi, voilà ce qu'il avait toujours cru, ce pourquoi il me détestait sûrement. Si seulement il pouvait voir, tout cela aurait pu être bien différent si nous avions mis nos rancœurs de côté, si j'avais accepté sa présence dans la vie de mon amie, si il avait vu que mon amitié pour elle n'allait pas plus loin qu'une grande affection.

Toute la peine, la tristesse et la peur qu'il peut ressentir, j'arrive a la lire dans des yeux, tout comme cette rage qui le parcoure a chaque fois qu'il pose ses yeux sur moi. Pendant une seconde, peut être deux, j'éprouve de la pitié a le voir souffrir de cette façon, parce que je n'ai pas connu les jeux, parce que j'ignore tout ce qu'il a traversé. Je n'ai que les mêmes images qui me traversent a chaque fois, celles d'un gamin qui tourne le dos a sa vie, a sa famille, qui rompt tout liens avec ceux qui s'étaient jurés d'être toujours là pour lui, et ces images me hantent. Comment a t-il pu faire ça a son district, a ses parents, a Kath. Je pourrai, faire abstraction de tout ça, le laisser me prouver qu'il a changé, que toute cette époque est fini, enterrée derrière lui dans la même tombes que les jeux qui l'ont poussé a devenir cet homme que je déteste. Mais rien n'y fait. Je tourne les talons, prêt a le laisser en plan et a retourner a mes occupations, a ce bonheur que je convoitais depuis longtemps, et je sens son regard qui ne me lâche pas. La langue entre les dents je plonge mon regard sur le sol, basculant mes pieds d'avant en arrière, hésitant. « T'as toujours cru qu'il c'était passé quelque chose entre elle et moi pendant ton séjour dans l'arène, et je vais sans doute répéter ce qu'elle t'as dis mais c'est faux, il s'est jamais rien passé. » Je n'arrive plus a le regarder sans ressentir cette douleur qui le traverse. Pourquoi ai-je tant de mal a lui cracher mon venin, pourquoi cette vision me fait-elle tressaillir alors que j'avais l'avantage sur lui. « T'as été un sale con Chesterfield, j'espère que t'es là, au treize, parce que c'est en train de changer » Je fixe mon regard sur lui, desserrant les poings. Si il lui brise le cœur une fois de plus, ce sont ses mêmes poings qui finiront sur sa gueule, que j'ai pitié de lui ou pas n'y changera rien.
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MessageSujet: Re: all the things that you've done. (elyas)   all the things that you've done. (elyas) Icon_minitimeLun 24 Mar - 23:27

« Je vois que tu es bien au courant, comme tu l’as été pendant de longues années. » Je le regarde s’avancer lentement vers moi, avec sur le visage cet air carnassier que je ne lui connaissais pas. Pour ne pas perdre la face, je me redresse dans mon lit, le menton fier, et je darde sur lui mes prunelles assassines. C’est un véritable combat de coq, et c’est à celui qui baissera les yeux le dernier. « Moi qui pensais que tu faisais juste semblant d’en avoir rien à foutre des gens au Neuf… J’ai dû me tromper sur ton compte, tu n’es peut-être pas qu’un égoïste en fin de compte. » Aiden se fout ouvertement de moi, me défie, même, et si je continue néanmoins à dissimuler mes émotions derrière un masque d’indifférence – avec le temps, je suis devenu très doué à ce petit jeu –, une rage incontrôlée tempête au fond de moi. « Tu as beaucoup changé pendant tes voyages au Capitole, continue-t-il, c’est vrai qu’à part défendre mon District et mener les rebelles je ne suis rien en comparaison au grand vainqueur. »

« Tu crois tout savoir de la vie, mais tu n’y connais absolument rien. », je lui réplique d’une voix froide mais calme, surpris de réussir à contrôler mes pulsions violentes qui me poussent à lui sauter à la gorge pour lui faire ravaler son sourire arrogant. Il ne savait pas ce que c’était que de regarder ces gosses mourir, parce que c’était eux ou moi, il n’y avait pas d’autre issue. Il ne savait pas ce que c’était que d’être soulagé à chaque coup de canon, de se réjouir de la mort de chacun de ces gamins parce que ça me rapprochait un peu plus de la victoire. Non. Aiden ne savait rien de la vie et des sacrifices qu’elle exigeait, et surtout, il ne savait rien de moi. Il ne sait pas les épreuves que j’ai dues traverser, les souffrances physiques et morales qu’on m’a fait endurer ; tout au plus, il croit les deviner mais ce qu’il imagine est encore bien loin du compte. Car on ne sait rien tant qu’on n’a pas été envoyé dans cette Arène, et on n’a pas la moindre idée du prix à payer tant qu’on n’en est pas sorti vivant. Toute cette folie, cette violence, ça vous coute votre âme. Mais en vérité, l’Arène n’est que l’amuse-gueule, et les Jeux ne commencent vraiment qu’une fois qu’on les remporte. Mais ça, personne ne le sait. Et surtout pas ce crétin d’Aiden, qui se croit supérieur à moi parce qu’il est à la tête de quelques rebelles. Il a le rôle le plus facile, celui du héros qu’on admire, et dont on prononce le nom avec respect. Moi, je suis celui qu’on regarde avec pitié ou crainte et qu’on méprise, celui contre lequel on persifle tout bas sur son passage. Aiden envoie ses hommes se faire tuer pour une cause perdue d’avance, tandis que le sacrifice de ma vie a nourri le District pendant un an, sauvant des dizaines, des centaines de familles de la famine, au cours du rude hiver que l’on a eu cette année-là. Alors, lequel des deux est le plus égoïste ?

Mais pour l’instant, savoir lequel d’entre nous est le plus courageux n’est pas mon sujet principal de préoccupation. Je me sens vulnérable face à Aiden, et je ne le supporte pas, alors j’entreprends de m’asseoir au bord de mon lit, et bien que la tête me tourne, je persiste et ne me recouche pas. Je relève la tête dans sa direction, et lui pose enfin la question qui me brûle les lèvres. Kathleen était ici, au Treize, et personne n’a jugé bon de m’en avertir. « Les contacts avec l’extérieur sont interdits Elyas, alors je ne vois pas comment j’aurai pu te passer un coup de fil pour te prévenir. » « Menteur ! », je rugis. « Tu sais aussi bien que moi que des lettres circulent du Treize aux autres Districts. » Je le savais car j’en avais été personnellement témoin. Tywin m’avait un jour avoué recevoir des lettres de Noa, terré au Treize depuis quelques temps maintenant. Il fallait grassement payer le colporteur en dédommagement des risques qu’il prenait, mais des lettres circulaient, c’était un fait. Des rebelles rentrant au Neuf auraient pu me transmettre un message, rien ni personne ne pourrait me convaincre du contraire. Et pourtant, j’étais resté dans l’ignorance la plus complète. Parce que personne, ni Billie, ni Aiden, ni Rumer, ni Kathleen elle-même, ne voulait que j’apprenne que la jeune brune était toujours en vie. Elle avait survécu aux Jeux, mais tous semblaient croire qu’elle ne survivrait pas à ma présence. Et à cette idée, je sens le morceau de chair qui me sert de cœur éclater dans ma poitrine. Car oui, je venais de mettre le doigt sur une vérité que j’avais toujours refusé d’admettre. Kathleen serait bien mieux sans moi dans sa vie. Elle n’avait pas besoin de moi. Je lui étais néfaste. Non. Non, je ne peux me résoudre à y croire. Je l’aime tellement que ça me tue, jamais je ne lui ferai le moindre mal. C’est lui… Depuis tout ce temps, c’est lui qui se cache derrière tout ça, lui qui est à l’origine de la froideur et de l’indifférence dont elle a fait preuve à mon égard. De la haine qu’elle m’a voué quand nous avons partagé ses derniers instants à bords du train, et dans le Centre d’Entrainement. Je serre mes poings et ma mâchoire, furieux.

« C’est toi, tu l’as montée contre moi ! »(*), je lui hurle alors qu’il me tourne le dos et s’éloigne.
« T’as toujours cru qu’il s’était passé quelque chose entre elle et moi pendant ton séjour dans l’Arène, et je vais sans doute répéter ce qu’elle t’a dit mais c’est faux, il s’est jamais rien passé. T’as été un sale con Chesterfield, j’espère que t’es là, au treize, parce que c’est en train de changer. »

Ses paroles, criantes de vérité, me heurtent de plein fouet, et tel un animal blessé, je redouble de fureur. Et pour ne pas me mettre à pleurer, je cède à cette colère viscérale qui me brûle les entrailles. Il a raison. Un égoïste, voilà tout ce que je suis. Quand ils ont eu le plus besoin de moi, je leur ai fermé ma porte, insensible à leur douleur et à leur chagrin. Je n’étais pas là pour Kath quand son père a été exécuté en place publique, pas plus que je n’étais là pour la réconforter quand son frère est mort aux Jeux. J’étais trop con, trop fier pour faire le premier pas vers elle et je l’ai laissée tomber dans les pires moments, alors qu’Aiden, lui, était là pour l’épauler. Pas étonnant qu’elle me déteste. Qu’ils me détestent tous. Comme je les comprends. A vrai dire, je me déteste moi-même. Mais je refuse de m’avouer vaincu, non, pas devant Aiden. Trop con, trop fier, encore une fois. A croire que je n’apprends jamais de mes erreurs. D’un bond, je saute au pied du lit, me raccrochant à la potence pour ne pas m’étaler au sol. Mais déjà, je sens l’effet des médicaments s’estomper peu à peu, et ma blessure au bras saigne de moins en moins. Je m'approche de lui à grands pas, et puisant mes forces je ne sais où, je lui assène un violent coup de poing dans la mâchoire qui l'envoie à terre.

« Ferme-la ! », je fulmine, le pointant de mon index vengeur. « Ferme-la parce que tu ne sais rien de moi. » Je sens les regards des autres patients fixés sur nous, spectateurs avides de la scène qui se joue devant leurs yeux, mais je ne m’en préoccupe pas. Après tout, j’y suis habitué. Aiden, sûrement moins.

« Bordel, je suis complètement timbré, Aiden ! Tu l’vois pas, ça ? Y’a plus rien qui tourne rond là-dedans, je désigne ma tête d’un mouvement circulaire de l’index. Tu crois qu’elle aurait voulu d’un taré comme moi dans sa vie ? C’est ça que tu souhaitais pour elle, hm ? C’est ça ?! Et mes parents, ma sœur ? Tu crois que ça leur aurait fait plaisir d’me voir comme ça ? Tu crois qu’ça m’a fait plaisir de leur tourner leur dos ? Que c’était facile de se retrouver tout seul ? J’ai fait ça pour eux, pour les préserver, alors ne dis pas que je suis égoïste ! » Qui est-ce que je cherche à convaincre, lui ou moi ? « Tu voulais que je lui dise quoi en rentrant ? Que j’ai tué ces gosses et que j’y ai pris plaisir ? Parce que oui, c’est ce que j’ai ressenti, là-bas. J’ai tué et quelque part, j’ai aimé ça. Et tu voulais d’un psychopathe pareil dans sa vie ? Tu voulais peut-être aussi que je lui dise que le Capitole vend mon corps aux plus offrantes, comme un vulgaire bout de barbaque ? » Emporté par la colère, mes paroles ont dépassé ma pensée. Je ne voulais pas… je ne voulais pas lui avouer ce secret inavouable que je cache à tout le monde. Je jette un coup d’œil aux environs pour m’enquérir du nombre de personnes susceptibles d’avoir entendu cette révélation. Autrement dit, tous ceux qui se trouvent dans cette pièce, ainsi que Billie, qui s’est rapprochée de nous en entendant nos éclats de voix. Gêné, honteux, je me calme aussitôt, conscient que ma colère est dirigée contre la mauvaise personne. Aiden n’est sûrement pas au courant de cette prostitution, ni de tout ce que le Capitole m’inflige. Non, ce n'est pas lui qui m'a imposé tout ça. Et je ne peux pas lui reprocher de vouloir protéger Kathleen. C'est ce qu'on fait tous, pas vrai ? Je reprends, plus calmement, mais sur un ton toujours aussi agressif. « Ce que j’ai fait, j’l’ai fait pour elle, et c’était loin d’être facile. Alors garde tes leçons de morale pour toi. » S'il veut se battre, qu'il se relève, je l'attends de pied ferme.

« Et vous, qu'est-ce que vous regardez ?! », je lance à la cantonade avec mon amabilité habituelle.

(*) Star Wars III, la revanche des sith powa all the things that you've done. (elyas) 1147778360all the things that you've done. (elyas) 3523041270
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