✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
and i hate that little game you had call crying lightning ◢ pv freya
Auteur
Message
Invité
Sujet: and i hate that little game you had call crying lightning ◢ pv freya Mar 27 Déc - 23:01
Les yeux fermés, j'écoutai le bruit paisible des vagues se fendant sur la plage. Assise en tailleur, j'enfonçai mes mains dans le sable, le plus profond possible. Je les ressortaient, laissant échapper petit à petit le contenu de mes paumes, sentant chaque grain rouler contre ma peau. Puis je recommençai, encore et encore. Je me sentais bien, heureuse même. L'air était doux, le vent faisait voler mes mèches brunes autour de mon visage, tout était calme. Il n'y avait pas d'autre bruit que celui des vas et viens de l'eau à quelques mètres de moi. Je restai ainsi de longues minutes, rien ne semblant vouloir perturber ce moment parfait. Je posai ma tête sur le sable, et commençai à chantonner. Soudain, le bruit continue des rouleaux fut troublé. J'entendais, plus loin sur la plage, les crissements du sable sous les pieds de quelqu'un. Je n'ouvris pas les yeux ; personne ne pouvait perturber un moment si paisible. Pourtant, un chuchotement me fit bondir sur mes pieds. Lily. L'homme, dont je reconnaîtrai la voix entre mille, semblait avoir chuchoté mon surnom à l'oreille. Mais une fois debout, je le découvris à plusieurs mètres de moi, scintillant. Venait-il de sortir de l'eau ? Non, il brillait de manière si irréelle, ça devait être autre chose. Mais c'était lui, j'en étais certaine. Je commençai à courir dans sa direction, criant son nom bien qu'aucun son ne sortit de ma bouche. Après quelques foulées, je m'aperçus que quelque chose clochait. Je n'avais pas avancé d'un mètre ; pire je m'étais même éloigné de mon but. Jetant un coup d’œil en sa direction, j’aperçus dans son dos le président Snow, en uniforme de Pacificateur, s'approchant de mon bien aimé, sa langue de serpent claquant l'air comme un fouet. J’accélérai, redoublant d'efforts, hurlant des mots qui ne voulaient pas sortir de ma bouche. Je sentais le sable se dérober sous mes pieds, mais je ne m'arrêtai pas. Je devais le sauver, je ne pouvais pas le laisser m'échapper encore. Enfin, mon pied trouva une prise, puis une autre. Le sol semblait se matérialiser à nouveaux sous mes pieds, me permettant de rejoindre Messalla, qui se tenait toujours debout à quelques mètres de moi. Mais Snow fut plus rapide. Il lui trancha la gorge, d'un geste net et précis, puis se volatilisa en millier de grand de sable. Alors que mon fiancé s'étalait de tout son long sur la plage, mon hurlement daigna finalement passer la barrière de mes lèvres. « Mel ! »
Quand j'ouvris les yeux, mon cri résonnait encore dans ma chambre d'hôpital. Cramponner à mes draps, en sueur, je me rendis à l'évidence : tout cela n'était qu'un rêve. Le sang battait dans mes tempes, chaque coup résonnant dans mon crâne encore et encore. Le souffle court, je suivis l'avis des médecins et calai ma tête entre mes deux jambes repliées. Les larmes coulaient abondamment le long de mes joues maintenant, et mes sanglots n'arrangeaient en rien ma respiration saccadée. Mel était sain et sauf. Il se trouvait deux chambres plus loin, avec seulement quelques égratignures. Plus un gramme de mémoire, certes, mais en vie. Il fallait que je me calme, il était hors de question que les médecins m'endorment une fois de plus. Recroquevillée au coin de mon lit, je me mis à penser à la seule chose capable de me calmer : la tête de Phoenix, ainsi que celle de notre cher Snow, roulant sur le sol. Je m'imaginai tuant chacun d'eux, encore et encore, de toutes les manières qu'il m'était possible d'imaginer. Ce n'est qu'au bout d'un long moment que je me sentis observé. Sur ma droite, une jeune femme brune venait de pousser le rideaux qui séparait nos deux lits. Depuis mon arrivée, je ne l'avais que brièvement aperçus, et je n'avais pas la moindre idée de ce qu'elle faisait ici. Et c'était très certainement le dernier de mes soucis. Pourtant, je soutenais son regard. Et quelque chose dans le sien m'informait qu'elle n'était pas venu me souhaiter la bienvenue.
Invité
Sujet: Re: and i hate that little game you had call crying lightning ◢ pv freya Jeu 29 Déc - 2:15
Je n'arrivais pas à dormir, ici. Pas quand on ne me droguait pas, non. Alors, toute la journée, je regardais les médecins passer, les infirmières vérifier les patients, les proches des blessés pleurer à leur chevet. Cela m'exécrait. Parfois, je voyais quelqu'un s'approcher de moi pour venir me parler et je faisais automatiquement semblant de dormir. Je n'avais pas envie de parler. A vrai dire, j'avais juste envie de .. Me déconnecter. Complètement. Le seul petit rayon de soleil de ma journée était la visite de Logan, qui avait été relâché des soins il y a peu. Il me parlait un peu et me faisait sourire, avant de repartir pour respecter son emploi du temps. Il m'avait expliqué qu'ici, au district treize, c'était encore plus rigide qu'au district. Que l'on devait respecter nos horaires à la lettre et qu'on avait droit à certains privilèges selon notre respect des règles. Que le gâchis était une grande offense à la communauté. Et que l'on s'ennuyait drôlement, en dehors des heures d'entrainement. Cela n'était pas un tableau très joyeux, mais sérieusement, à côté de ce que je vivais actuellement dans l'hôpital, c'était le paradis. Rien que de pouvoir bouger sur mes propres jambes serait une joie ! A présent, j'avais l'immense privilège de pouvoir me déplacer pour aller aux toilettes. En fauteuil roulant. Parfois, j'autorisais un membre du personnel à me parler, mais ce n'était que pour poser la question qui sortait à chaque occasion : « Connaissez vous un certain Graham ? Graham St William ? ». Mais à vrai dire, je n'osais poser la question que très rarement, et en plus, la réponse était toujours négative. Je commençais à perdre espoir. Seul, il avait surement dû mourir en chemin et après tout .. C'était entièrement de ma faute. J'aurais dû le retenir. Tout de suite après ses pensées, généralement, j'essayais de me clarifier l'esprit et de ne penser à rien. Impossible pour mon esprit qui allait toujours à cent à l'heure, mais au moins, j'essayais. Il y avait de rares fois où j'arrivais à m'assoupir, et là, je me sentais si bien ! Pour la phase de sommeil sans rêves, en tout cas. Je sombrais dans des cauchemars plus glauques les uns que les autres au bout d'un certain moment et me réveillais paniquée. Ce jour là, j'avais réussi à feindre une forte douleur pour qu'on me donne un médicament qui m'endormirait surement. Et cela avait marché, puisqu'au bout d'une trentaine de minutes, je sombrais dans un sommeil que je pensais profond. C'était sans compter sur la voix portante de ma voisine de lit.
Ne vous en avais-je pas parlé ? Je ne la connaissais pas, je savais à peine à quoi elle ressemblait, mais dieu. Ce que j'avais imaginé un nombre important de tortures à lui infliger pour la punir de troubler le silence dans lequel j'essayais de m'installer ! Je me réveillais en sursaut, et soupirais d'exaspération après avoir compris la situation dans laquelle j'étais. Je tournais ma tête vers le rideau qui nous séparait et l'observais fixement. J'entendis assez distinctement des infirmiers essayer de la calmer et j'attendis qu'ils soient partis pour agir. Je n'allais pas la laisser comme ça, non ? J'essayerais de lui parler, et après, je changerais de place. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était, puisque nous étions dans des souterrains. La lumière blafarde était la même partout. On dormait un peu à n'importe quelle heure, du coup, mais je ne pouvais pas la laisser utiliser ça comme argument. Je tendis mon bras pour attraper le rideau et le tirais fermement. Je vis la brunette recroquevillée dans un coin de son lit et l'observais intensément jusqu'à ce qu'elle remarque ma présence. « Bonjour. Sans plus de civilités, cela te dérangerait de .. crier juste, intérieurement ? Tu sais, sans ouvrir ta bouche. Sans faire de son, en fait. Sans me réveiller quand je dors paisiblement, si tu ne comprends pas. »
and i hate that little game you had call crying lightning ◢ pv freya