✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
△ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011△ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
Sujet: IV,5. tournée du vainqueur (d07) Mar 30 Déc - 14:41
Tous les habitants du district sont conviés sur la grand-place du l'hôtel de justice du district Sept. Brooke Declean, la toute nouvelle gagnante des Hunger Games, est sur le point de se présenter aux les districts qui lui sont étrangers pour sa Tournée! Les Pacificateurs arrivent en masse pour garantir la sécurité de la nouvelle célébrité, puis c'est au maire de faire son apparition. Après un long discours sur les jeux ainsi que la fierté du district de recevoir la gagnante, le moment tant attendu arrive. Toute l'équipe de la jeune fille du district huit, Silk Preston et Wyoming Bucherson, devance la demoiselle. Brooke Declean sort de l'hôtel de justice et se présente à la foule sous quelques faibles applaudissements, ou plutôt sous un silence plomb. Après un discours lu sur l'honneur de remporter les jeux et tout le blabla formel requis chaque année, le temps de célébrer les tributs décédés pendant son édition arrive. La jeune fille n'oublie de se remémorer les tributs du Sept qu'elle a pu côtoyer lors des jeux, Ambre et Isaac.
Le discours se finit par quelques remerciements sur son accueil, puis les portes se referment. Les habitants du district retournent à leurs occupations alors que les convives se préparent à un déjeuner fastueux chez le maire.
plus de détails.
N'hésitez pas à poster à la suite de ce message pour donner les réactions de vos personnages à la tournée du vainqueur. Vous pouvez faire un résumé général ou bien interagir avec d'autres personnages dans la foule.
Gargaria-Khloé P. Miller
△ correspondances : 999 △ points : 0 △ multicomptes : léo. (04) △ à Panem depuis le : 10/11/2012△ âge du personnage : 31 ans. △ occupation : mentor.
Sujet: Re: IV,5. tournée du vainqueur (d07) Dim 4 Jan - 20:33
T'as pas la moindre idée de qui c'est à vrai dire. T'as eu la chance cette année d'en avoir rien à carrer des Jeux, des tributs et de tout ce qui s'en suit. Un sourire à Madame la Ministre, un regard compatissant à l'étalon du Neuf et un vase à la gueule d'Ethan furent tes seuls actes pour ces soixante-dix huitième Hunger Games. Terminé de pleurer pour ces gosses ingrats bons qu'à se faire empaler. Ils n'ont pas pleuré pour toi, eux, quand t'es montée aussi sur cette putain d'estrade pour sauver leur miches. Ce que tu sais, en revanche, c'est le bien fou que ça te fait de pouvoir enfin dire merde au Capitole. Regardez-là, cette Brooke, récitant son discours apprit par cœur dans le train. Tu ne lui en veux pas. Pour rien. Elle n'a pas massacré quelqu'un qui avait eu le malheur de te connaître. Elle ne t'a fait aucun mal. Alors qu'on te l'explique. Qu'on t'explique pourquoi toi, pourquoi tu ne devrais pas te réjouir pour elle ? Elle est en vie, elle sera heureuse pendant un temps, elle apportera au District Huit de quoi survivre toute une année. Elle sera la nouvelle muse des artistes, elle sera la nouvelle étoile dans le ciel de Panem, elle accomplira des merveilles si elle le veut, elle est libre de vivre un tant soit peu, de lire, de rire, de rêver, de dormir sous un bon toit, de gouter à toutes les saveurs du monde, d'aimer et d'être aimée. Et pourtant ça ne va toujours pas, parce que la vérité tu ne la connais que trop, à te la rabâcher chaque année, toujours plus durement, comme pour te punir toi-même pour tes actes soit-disant impardonnables. Du fond de cette estrade maudite, tu écoutes les paroles de Brooke sans grand intérêt. Isaac était brave, Ambre était intelligente. Amen. T'en as vraiment rien à foutre en fait. Plus tu restes assise et plus tu en prends conscience. Khloé Miller abattue non pas une nouvelle fois par la mort de ses tributs, mais par l'avenir maudit de la gagnante inconnue ? Pauvre gamine. Même la présence de Wyoming un peu plus loin ne t'intéresse pas, parce que t'es trop obnubilée par ta petite personne, tu peux pas t'empêcher de comparer ta vie à celle des autres. Comme si tout le monde suivait ton exemple. Alors, et pour la première fois depuis longtemps, quand la jeune finit son discours, tu te lèves et la salues d'un sourire en passant, avant de te dissimuler dans la foule, te faufilant entre les ombres des habitants. A ta santé, Brooke ! Qui que tu sois, quoi que tu aies fait ! Sois la bienvenue dans cette parodie de bonheur, que les années d'esclavage et d'oppression qui t'attendent ne se lisent jamais dans ton sourire, pour ton propre bien ! Que le sort te soit favorable autant qu'il puisse l'être ! Garde la tête haute quoi qu'il advienne, mais n'oublie jamais de baisser les yeux devant notre cher et aimé président et son armée ! Que ta famille se porte bien, tant que tu resteras en âge d'être dans les caprices de nos compatriotes dorés ! Ne dis jamais non à une invitation, il serait terrible de perdre ta mère, ton père ou ta fratrie pour avoir vexé le cousin de l'ami de la connaissance du secrétaire de Snow. Que tu puisses fonder une famille, à condition qu'une douzaine de caméras soient aussi présentes dans la salle d'accouchement, car il serait bien triste que le pays rate une occasion de te posséder encore plus. A toi, bel et nouvel objet de collection ! Trophée scintillant sur le mémorial funeste de nos oppresseurs ! A cette année enflammée qui t'attend, ton année ! Tu l'as tant mérité, bien plus qu'Isaac, bien plus qu'Ambre ou bien plus que ton co-tribut. Une année rien qu'à toi. Une année qui t'appartiendra pour toujours, car dans les livres il sera inscrit que l'an 2313 célébra la victoire de la belle et jeune Brooke Declean. Que ton visage reste gravé dans les mémoires, et que tes cheveux de feu soient copiés sur toutes les têtes du Capitole ! Pour ta force, ton courage et ta bravoure, bienvenue en enfer. Cet enfer auquel tu ne crois pas encore mais dont les flammes viendront bientôt te fondre le corps et l'esprit, où tu découvriras comme les autres les coulisses de la fausse vie des Survivants.
N. Ethan Fawks-Williams
△ correspondances : 442 △ points : 6 △ multicomptes : joshua g. wheatfield △ à Panem depuis le : 15/07/2013△ humeur : de la mousse △ âge du personnage : vingt cinq △ occupation : mentor
Sujet: Re: IV,5. tournée du vainqueur (d07) Sam 7 Mar - 22:41
IV,5 - tournée du vainqueur
C’est au moment où les caméras ont montré son corps chaud tomber à terre que j’ai compris mon erreur. Cette erreur qui a coûté la vie à quelqu’un, à elle, à moi au final. Mon erreur n’a pas eu lieu au moment de sauter de cet arbre – au contraire, ou de m’être fracturé les quelques os de mes bras, de mes jambes ; mon erreur a été de l’aider. Cette jeune femme aux cheveux clairs. Je suis dans ce merdier à cause de plusieurs flèches tirées il y a de cela plusieurs années. J’aurais dû m’arrêter là. Mais il y a un an, j’ai tiré une autre flèche sur le tronc d’un arbre, arc à la main. Pour enseigner. Pour faire mon intéressant peut-être. Mais au final ça a été pour m’attacher. M’attacher à quelque chose que j’aurais préféré inaccessible. Mon erreur ça a sans doute été de dire merde au Capitole dès le début de ma nouvelle vie. Et c’est quand je me présente sur une estrade à l’honneur de Brooke Declean, en tant que dernier vainqueur du Septième repensant aux deux corps en plus, présents dans nos cimetières depuis quelques semaines déjà, que je comprends comment ce capitole est aussi puissant – aussi écœurant.
Si l’on m’avait demandé de parler et d’évoquer, j’aurais sûrement joué à la voix du silence. Comment aurais-je pu parler ? En y réfléchissant bien, j’aurais sûrement craché sur tous ici présent. Et sur le beau Président que l’on aime tant. Celui que l’on aimerait étouffer de nos entraves. Et j’aurai été arrêté par les pacificateurs grâce à un bon essai électrique dans les côtes. J’aurai craché sur Brooke l’Invincible qui n’aurait jamais dû permettre au Capitole de la sortir de cette arène vivante car elle va mourir à petit feu, sur Gargaria qui me parait plus perdue et pathétique que jamais car elle me fait beaucoup de peine, sur tous ces individus qui ne me regardaient plus dans les yeux ces dernières années et aujourd’hui s’amusent à m’échanger des regards culpabilisateurs de l’ancien sans-cœur qui a finalement perdu le sien pendant deux jeux, sur Wyoming que je n’aurai jamais voulu revoir dans ces circonstances parce qu’elle me fait la détester, sur Snow qui mérite juste de s’étouffer dans son propre sang coagulé au milieu de sa gorge, sur le Capitole que j’aimerai voir en ce moment brûler du plus beau feu d’artifice qu’il puisse m’offrir, sur cette politique composée d’individus dont les billets leur sort par le cul, sur ce faible et inutile Treizième qui ne fait rien, sur ces deux estrades normalement aux familles des tributs alors qu’il n’y a personne sur l’un d’entre elles ; personne parce qu’ils étaient de la même famille. Et je vois Laurel sur l’une d’entre elles. La Laurel si détruite par la mort de son amie. La Laurel si détruite par la mort de son frère. Une Laurel si détruite par la mort de ce qu’il lui restait. Tout me donne envie de gerber dans la bouche de ces politiciens. Vomir le peu de que j’ai bu ce matin. C’est-à-dire rien ; vomir ma bile, voire la présence d’une barre chocolatée de la veille car je n’ai pas réussi à me laisser crever de faim une journée de plus.
Quand je vois Brooke debout avec ses belles paroles que quelqu’un lui a sûrement écrites, je la vois faible, je lui en veux. Je lui en veux tant d’être encore en vie. Mais je sais que ce n’est pas sa faute. Et pourtant, secrètement, j’espère tant que le Capitole la fera souffrir autant que j’ai pu souffrir, autant que tous les vainqueurs ont pu en baver. A souffrir aussi fort que les nerfs, les pleurs et les plaies d’Elyas. A souffrir aussi fort que la folie puissante de Gargaria. A souffrir aussi fort que la haine que je sens à l’intérieur d’Alexiane. A souffrir aussi fort que les paroles de Wyoming dans mon esprit ; « Elle l’a comprise, la vie ».
J’aimerai tant annoncer ma désapprobation. Me lever en plein discours et partir. Mais cette fois-ci le Capitole m’a eu je suis droit sur ma chaine la tête flottante de chaque côté. Comme un fou à qui on aurait promis la morphine s’il se taisait pendant cinq minutes. Je ne désire qu’une nouvelle dose de morphine. Ces individus me regardent basculer de chaque côté de ma chaise, perdre l’équilibre et le reprendre pour me balancer de l’autre côté. Ils doivent me plaindre. Il fallait le faire plutôt. Je veux de la morphine pour dormir jusqu’à ce que la douleur ne soit plus là. Puis faire saigner Panem. Parce que les vainqueurs sont dits puissants, parce que nous sommes les seuls qui peuvent agir ; alors soyons puissants. Faisons de notre territoire entier une nouvelle arène. Je veux que le canon final soit celui de la mort de l’État. Alors à quand le décompte ? Mais pour le moment laissez-moi dormir ; s’il vous plait…