✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
△ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011△ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
Sujet: IV.5 - tournée du vainqueur (réception) Sam 22 Nov - 21:10
La Tournée du Vainqueur débute comme chaque année par des fêtes somptueuses dans tout le Capitole. Brooke Declean est l'invitée vedette du Président Snow pour une soirée avec toutes les personnalités les plus influentes de la capitole de Panem. La salle et les extérieurs sont décorés comme chaque année, dans un style baroque riche, peut-être trop. Une décoration que seuls les adeptes du Capitole peuvent apprécier. Après un repas très long et fourni, la soirée peut commencer avec des danses interminables, sans oublier les flatteries indénombrables.
plus de détails.
N'hésitez pas à poster à la suite de ce message. Vous pouvez créer un sujet à deux (ou plus) pour développer plus entre vous, mais étant donné que les sujets communs sont rarement pris d'assaut, nous vous conseillons de rester dans celui-ci.
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Sujet: Re: IV.5 - tournée du vainqueur (réception) Dim 23 Nov - 23:43
congrats...
La seule raison qui me poussait à ne pas refuser l'invitation annuelle que me faisait le président pour sa grande fête de fin des hunger games, c'était la politesse. Il aurait été mal vu de décliner un tel événement majeur sous prétexte que j'étais malade... mon rang ne me le permettait pas tellement. Oh, et puis même si je n'appréciais pas particulièrement les bains de foule – autant dire que c'était presque devenu une phobie chez moi -, les grandes réunions mondaines avaient quand même leur point positif principal : c'était le seul soir dans l'année où je souriais presque volontiers à des gens que je ne connaissais pas. Non pas parce que j'étais heureux de leur parler ou parce que la nourriture était bonne, mais tout simplement parce que je menais ma petite enquête pour savoir qui méritait la couronne du roi des ploucs. Il y avait trop de clowns au Capitole, mais plus que dans l'attitude, c'est des vêtements dont je vous parle. Bien que je sois né dans cette culture-là, je n'avais jamais apprécié l'extravagance lorsqu'elle commençait à friser le ridicule. Or, ce concept de limite de l'acceptable, beaucoup de personnalités importantes de la capitale ne semblaient pas tellement l'avoir intégré. C'était comme si, aux yeux des bourgeois, il fallait en mettre un maximum sur soi pour avoir de « l'allure ». Mais non, mais non... l'être humain n'était pas fait pour supporter autant de non-sens concentré dans des habits ! Peu importe, je m'estimais déjà heureux d'avoir du recul par rapport à tout ça... même si j'étais moi aussi passé par cette période sombre qu'on appelle l'adolescence, soit les cheveux rouges, les lentilles de couleur et la veste à écailles pour faire genre j'suis un dragon. Mais le passé, c'est l'passé... et depuis que j'ai vu à quoi ressemblaient les gens des disctricts au jour le jour, je me suis calmé direct dans mes extravagances.
Du coup, ce soir, en plus de serrer des mains et de jeter un coup d'oeil à la énième rousse qui avait gagné les hunger games – sérieusement, vous ne pouviez pas faire gagner un mec, pour une fois? –, Flickerman, votre féminisme commence à trop se ressentir, je me cachais régulièrement derrière un verre d'alcool pour pouvoir calmement observer et sourire face à la parade des gens bizarres à perruques qui défilait devant moi. Quand à la sécurité du coin, c'était pas moi qui m'en occupais. J'avais donné mes consignes hier et mon rôle n'était pas de faire des rondes à la place des types qu'on payait pour. Autrement, à quoi cela pouvait-il bien me servir d'être leur patron ?
Invité
Sujet: Re: IV.5 - tournée du vainqueur (réception) Ven 12 Déc - 16:35
On l'avait prévenu : ici, tout était grand, trop grand, décoré, trop décoré, fastueux, trop fastueux. Brooke le savait d'avance, mais elle ne s'en remettait toujours pas. Tant de luxe l’écœurait presque. Cette décoration était inutile, cet amoncellement de nourriture également. Cela ne servait à rien – mais à part elle et de trop rares personnes, qui s'en rendait compte ?
C'était sa soirée, et ce qui s'y passait la rendait malade.
Tout avait pourtant bien commencé. On lui avait donné une robe somptueuse sans qu'elle ne soit trop tape à l’œil. Son équipe la connaissait : inutile d'en faire trop. La robe était noire, parsemée d'étoiles scintillantes et argentées. Elles descendaient légèrement, venaient s’amonceler sur le bas de sa robe courte, qui s'arrêtait juste au dessus des genoux. Brooke avait passé un collant transparent, lui aussi légèrement brillant. Elle était chaussée d'une paire d'escarpins à talons hauts qui, elle y avait tenu, lui maintenaient légèrement la cheville. Sa styliste, la mère de Yorell, l'avait coiffé de façon soignée et élégante ; Brooke l'en avait remercié d'un sourire qu'elle voulait amical mais qui, elle le savait, restait malgré tout légèrement tremblotant. Elle ne savait guère comment réagir avec la mère de son ancien co tribut.
La rouquine avait donc fait son entrée, toute de noire vêtue, ses boucles rousses remontées en un chignon qui la mettait en valeur d'une façon que Brooke n'aurait jamais imaginé. Elle était souriante, comme on le lui avait demandé, et suivait Wyoming, comme elle se l'était promise.
Et puis elle avait commencé à comprendre la façon dont le Capitol fonctionnait. A l'opposé total des districts, de ce qu'elle connaissait et de ce dont elle avait l'habitude. Alors Brooke avait distribué des sourires. Elle avait salué, serré quelques mains, lancé quelques « Ooooh ! » ou encore des « Aaaah, oui ! J'ai tellement entendu parler de vous ! » ou autre « Je suis enchantée de vous rencontrer. » Elle se forçait, sans que cela ne lui plaise une seule seconde. Elle voulait simplement s'isoler, prendre du temps pour elle, s'éloigner de cet endroit infernal – dans l'immédiat, c'était impossible. Même les interviews de Caesar lui semblaient plus simples, moins gênants, moins déstabilisants.
Elle avait mangé assez peu, faisant tout ce qu'elle pouvait pour ne pas faire la moue en pensant à la façon dont se nourrir relevait du parcours du combattant dans son district, peut être plus encore dans d'autres. Et pendant ce temps, le Capitol s'amusait, mangeait deux fois trois et passait la soirée à danser pour célébrer le fait que vingt trois adolescents étaient morts dans une Arène.
Brooke ne pouvait pas comprendre.
Invité
Sujet: Re: IV.5 - tournée du vainqueur (réception) Sam 3 Jan - 10:15
« Je vais pas y arriver… » « Bien sûr que tu vas y arriver. Tu es Iron Flickerman. » L’intéressé le fusille du regard. Il a perçut une note d’ironie dans son ton, un brin de mesquinerie dans ce sourire faussement idiot qu’il continue d’arborer. Fox est en train de se foutre ouvertement de sa gueule… Il SAIT qu’il ne va pas y arriver et il l’incite à se lancer dans l’Arène capitolienne exprès pour le voir chuter… « Tu sais que si le moindre truc va de travers, je te fais égorger dans ton sommeil, sac à merde ? » « Iron… Je… Tu sais que je ne veux que ton bien, je… » « Alors ramène-moi chez moi ! Je ne veux pas y aller ! » vocifère le capitolien en donnant un coup de poing sur la tablette à sa gauche, renversant le verre qui s’y trouve et dispersant la poudre qu’il n’a pas encore eu le temps de s’enfiler dans l’habitacle de la limousine. « JE NE VEUX PAS Y ALLER ! » « Iron… C’est…c’est important… » « JE suis important ! Cette sale petite poufiasse rousse n’est RIEN ! Je n’ai pas BESOIN d’y aller ! Je n’ai pas besoin de surfer sur la vague de sa SOI-DISANT célébrité ! » « Iron, soit raisonnable… » « Ne me dis pas c’que j’dois être ou c’que j’dois faire ! Tu m’entends ? Ferme ton claque merde avant que j’décide de te faire fermer ta grande gueule pour de bon ! » Son coiffeur ne répond rien et se contente d’une exclamation dédaigneuse tandis qu’il détourne son regard vers la fenêtre teintée, vraisemblablement vexé. Et agacé.
Maintenant qu’il a terminé de crier et qu’il sent qu’il a perdu son audience, Iron se sent stupide. Il renifle plusieurs fois et passe sa main sous son nez pour être certain de le débarrasser de toute trace de sa consommation récente. Il doit frotter un peu trop fort parce qu’il finit par sentir quelque chose de mouiller et chaud couler sur son index. « Je saigne » se plaint-il, attirant à nouveau l’attention de son coiffeur. « Encore ? » Ca ne l’affole pas tellement. Ni l’un, ni l’autre d’ailleurs. Fox pousse un soupir et tire un mouchoir de sa poche pour le tendre au capitolien qui le place sous sa narine en attendant que son accompagnateur trouve quelque chose de plus efficace. Il ne faudrait pas qu’il tâche son costume avec du stupide sang… « Fais-moi voir » lance le grand roux en tirant une petite fiole de sa trousse à pharmacie, avant de venir pulvériser un liquide inodore dans sa narine. Le saignement cesse immédiatement. « Le Docteur King devra y jeter un œil. Ca arrive trop fréquemment, tu as encore du… » « Oui, oui » se renfrogne Iron, tiquant d’agacement et balançant le mouchoir en tissu de son coiffeur à leurs pieds. « Occupe-toi plutôt de me retoucher, tu veux. Je suis assez grand pour savoir ce que j’ai à faire. Je suis Iron Flickerman, au cas où tu l’aurais oublié ! » Il voit quelque chose passer sur le visage de son interlocuteur. Quelque chose qui ne lui plait pas… Du mépris. Il a l’impression de faire face à Tiberius, l’espace d’une seconde. Ca lui retourne l’estomac. Un estomac qu’il aurait peut-être dû remplir avec autre chose que de l’alcool et des compléments alimentaires s’il veut tenir toute une soirée debout… « Tu resteras avec moi ce soir » fait-il mine d’ordonner, conscient que son ton se rapproche plus d’une supplique… « Toujours. » Iron comprend à sa manière de prononcer ce mot que ce n’est pas de gaieté de cœur qu’il va le faire. Ce n’est pas parce qu’ils sont amis ou parce qu’il se sent concerné par son sort. C’est une corvée qu’il s’impose pour conserver son statut social. Il est son fardeau… Le contrepoids de sa célébrité sans nul doute éphémère. Iron ne peut pas le blâmer pour ça. Il y a quelques années, il l’aurait congédié pour se dégotter un autre coiffeur plus jeune et encore prêt à se plier à ses quatre volontés sans rechigner, mais plus maintenant. Parce qu’il sait… Il sait qu’il a besoin de lui beaucoup plus que l’inverse n’est vrai. Parce que quelque part, l’hôte du district 9 a conscience de sa fragilité et du fait qu’il ne peut pas compter sur grand monde pour le protéger. Du reste du monde mais surtout de lui-même. Fox en est capable. Plus ou moins…
« Nous arrivons Monsieur » s’élève la voix de leur chauffeur alors que Fox vérifie son travail après quelques retouches maquillage nécessaires. Ce n’est pas son boulot mais il s’en sort très bien et, puisqu’Iron ne veut pas que davantage de monde assiste à sa déchéance, il a bien fallut que Fox étende sa gamme de savoir faire. Iron cherche un peu de courage dans le regard de son interlocuteur, mais il ne trouve rien d’autre que de la lassitude. Fox se prépare lui-même à s’extirper du véhicule et jette un coup d’œil à son reflet pour s’assurer que sa coiffure d’un orange électrique est impeccable. « Donne m’en une autre. » « Une autre quoi ? » « Tu sais quoi. J’en ai besoin si je veux affronter tous ces maudits vautours assoiffés de mon sang… » Fox ne cherche pas à discuter. Il sort un étui à cigarette de sa poche et lui tend une pilule. Depuis son malaise de l’autre fois, c’est lui qui les garde et se charge de la distribution. Iron. N’est plus autorisé à s’auto médicamenter. Ca l’a rendu fou sur le coup, mais maintenant il s’y est fait. C’est peut-être mieux comme ça. « Peut-on s’avancer Monsieur ? » le questionne le chauffeur alors qu’ils se trouvent près des marches menant à la demeure présidentielle qu’Iron connaît à présent comme sa putain de poche. « Ouais, ouais » marmonne-t-il, mimant l’agacement alors que ce qu’il ressent réellement, c’est de la peur. Une peur panique…
Mais dès que la porte s’ouvre, il fait apparaître un large sourire réjouit sur ses traits, qu’il adresse à tous les photographes et journalistes présents. Fox dans son dos, pour lui servir de béquille, il s’avance vers les uns et les autres, tapote quelques épaules d’un air jovial, serre des mains, fait semblant d’embrasser des joues aussi surmaquillées que les siennes, éclate de rire à des blagues qui n’ont rien de drôle, et parade devant les flashs qui l’éblouissent et pourraient lui foutre une migraine monstre s’il ne s’était pas gavé d’antalgiques avant de poser un pied hors de sa limo. Il se laisse happer par la foule, dévorer par tous ces monstres cachés derrière leurs sourires pleins de dents qui l’effraient depuis son plus jeune âge. Il a l’impression que tout le monde sait, que tout le monde voit que son sourire est hystérique, révélateur de son état. Il a l’impression que tout le monde est venu dans le seul et unique but de le voir tomber, pas dans celui de voir une bouseuse du district huit s’élever. Iron a envie d’hurler, de pleurer, de se jeter sur eux et de leur lacérer le visage pour ôter tous ces masques avec leurs regards froids, cruels et calculateurs qui se braquent sur sa carcasse. Ces vautours… Mais il n’en fait rien. Il continue de sourire et d’avoir l’air aux anges.
Brooke aurait mieux fait de crever dans son Arène à elle… Parce que celle qui l’attend est plus terrifiante, plus mortelle encore. Et elle n’en sortira plus jamais. Elle est coincée avec eux tous à présent…
Invité
Sujet: Re: IV.5 - tournée du vainqueur (réception) Sam 3 Jan - 13:46
❝Alaska
♣ La Tournée.
Un juge ne peut pas refuser l'invitation du président pour la somptueuse fête du vainqueur. Et, même si toutes ces mondanités me passent au dessus de la tête, j'ai fait l'effort de venir. Mais a quoi bon ? Je n'aime pas me rendre sociale pour le plaisir d'un ou deux photographes et pour le plaisir d'une poignée de clampins venus saluer avec hypocrisie cette Brooke, énième vainqueur des Hunger Games. Encore une de trop. On ferait mieux de fêter dignement la mort de tous les tribus. Plutôt que le retour d'un seul. Je l'ai déjà dis, cette Brooke va être une nouvelle bouffée d'espoir pour son district. Un jour, le Capitol s'en mordra les doigts. Mais visiblement, je n'ai pas assez d'influence pour faire entendre raison aux hauts dignitaires. Alaska. Une juge parmi tant d'autres.
J'ai une robe bleue nuit. Pas spécialement éclatante. Sobre. Mais jolie. Qui me mets en valeur. Du moins si je puis dire. C'est ce que ma styliste prétend. Si ça ne tenait qu'a moi je m'en ficherai bien de l'apparence que je dégage. De toute façon, les gens n'ont pas d'empathie pour moi. Je le sais. Et je m'en amuse. J'aime la réputation que je me suis construite. Sombre. Froide. Glaciale. Antipathique. L'humain n'a pas de place dans mon corps. Et je me porte bien. Disons que je suis là par contrainte professionnelle.
Je suis venue, seule. Je marche, la tête haute, sans saluer les personnes présentes. A quoi bon ? Je sais qu'on est plus de la moitié à se forcer a venir. L'autre moitié est là pour s’empiffrer. Personne n'est venu pour Brooke. Ma pauvre, ne te fais pas d'illusions. Je ne m'arrête pas pour les photographes. Je ne m'arrête jamais. Des flashs m’immortalisent dans cette posture digne et fière. Aristocratique. J'avance dans la salle. Trop somptueuse. Et j'esquisse un léger sourire glacial à la vue de toute cette hypocrisie et ces mondanités. Je m'avance pour saisir une coupe de champagne. Sans doute la seule chose que je boirai de la soirée. Histoire de. Je m'en irai d'ici une heure ou deux, le temps que le monde m'ait un peu oublié. J'irai bien voir Brooke et lui dire ses quatre vérité. Elle doit en avoir marre des félicitations hypocrites. Alors je m'avance vers elle. Et je la dévisage. D'un regard de glace. Un regard perçant, déstabilisant. Un rictus mauvais illumine mes lèvres trop fines.
J'imagine que tu dois en avoir assez de tant de mondanités. Je marque une petite pause, le temps de rendre mon regard un peu plus insistant. Oh, que j'aime ça. Cette froideur, cette ironie. Cette méchanceté. Ne t'en fais pas, je ne viens pas te féliciter. Si ça n'avait tenu qu'a moi, je t'aurai préféré morte aussi. Un léger rire s'élève de ma gorge Mais ne t'inquiète pas, maintenant, les démons se chargeront de toi Un dernier sourire, un dernier regard. Et je fais volte face. Je ne suis venue que pour mon plaisir personnel et je n'attends aucune réponse. Je la déteste encore plus que toutes les autres. Que tous les autres. Car elle a pris la place de Yorell. Et elle m'a montré mes quatre vérités. Je ne suis pas digne de confiance. Pas digne d'une amitié. Et pas fière devant mes promesses.
Au moins parmi tous ces gens je n'aurai pas été hypocrite. Et je m'en satisfait. J'ai ma réputation à tenir. Elle m'en voudra peut-être. Je m'en fous. Elle ne mérite que la violence des paroles. Elle n'aurait pas du revenir. Personne n'aurait du revenir. Trop de vainqueurs se croient au dessus de tout. Allez tous crever.
Sujet: Re: IV.5 - tournée du vainqueur (réception) Dim 4 Jan - 2:05
Oh Seigneur, que quelqu'un vienne mettre fin à ses souffrances au plus vite, cette soirée était un véritable supplice sur fond de mondanités mille fois répétées. Rien ne différenciait véritablement cette réception de celle organisée l'année précédente pour la victoire de la petite Thornfield, laquelle s'était finalement bien plus illustrée pour la liste d'amants - supposés ou non - qu'on lui attribuait que pour sa prestance et ses manières. Oh pas qu'Owain soit déçu, cela arrivait parfois, des gagnants qui ne faisaient pas l'affaire ou ne semblaient pas réaliser à sa juste valeur la chance qui était la leur d'avoir remporté les lauriers de la victoire et de pouvoir profiter des merveilles du Capitole ... Il aurait simplement espéré un vainqueur qui relèverait le niveau cette année. Et en lieu et place du messie attendu, voilà qu'ils se retrouvaient avec une copie quasi-conforme de la gagnante précédente. Même teint de porcelaine, même chevelure flamboyante ... Et même sourire qui, peut-être, ne durerait pas éternellement. C'était tout bonnement incompréhensible, ils jouissaient d'une victoire bien souvent mérité, des spotlights et de tout ce dont ils n'avaient pas la chance de profiter dans leurs districts ... Des ingrats, voilà ce que certains étaient. Et c'est donc avec une profonde lassitude qu'Owain s'était apprêté pour cette réception, parce qu'aussi rasoir s'annonçait-elle il était absolument inconcevable que ce genre d'évènements annuels se déroulent sans lui.
Comme il s'y attendait rien dans cette réception n'avait le goût d'inédit. Ni la décoration qui rappelait celle d'il y a quatre ans, ni l'absence totale de bon goût de l'hôtesse du district sept à en juger par la tenue plus que discutable qu'elle avait décidé d'enfiler ... Et la gagnante. Brooke quelque chose, lui semblait-il, et parce que le styliste était à la fois de mauvaise foi et de mauvais poil il n'avait pas fait grand effort pour tenter de retenir son nom de famille ... Avec le temps peut-être, si elle se révélait plus intéressante que le simple statut de Prudence-bis qu'il lui attribuait par défaut pour l'instant. Se désintéressant relativement vite de celle qui était le centre de l'attention ce soir, il avait alpagué le premier muet qui passait à sa portée pour subtiliser un verre d'alcool sur son plateau ; D'un blanc laiteux, assorti à la douceur du brin de jasmin attaché à la boutonnière de sa veste. La silhouette d'Iron se dessinait au loin, il avait la gueule de ses mauvais jours, ceux où le sourire est trop grand, les éclats de rires trop exagérés et les tapes dans le dos trop fréquentes ... Il n'était pas d'humeur Owain, à supporter la crispation silencieuse de son ami et à faire la conversation pour deux simplement parce que lui avait ce besoin constant de s'écouter parler pour donner un sens à sa soirée. Au lieu de cela il avait tourné les talons et posé le gris de ses iris sur la chair fraîche qui gloussait à sa droite ... Elles riaient, elles riaient, il fallait bien qu'elles soient jeunes pour rire autant et n'avoir l'air ni désabusées ni lassées. Où était sa jeunesse à lui, où était cette jeunesse qu'Owain chérissait tant et qu'il avait tragiquement perdu le jour où il avait entamé sa quarantième année ?
Voilà qu'à nouveau la frustration montait à sa bouche, que l'amertume s'y répandait tandis que ses doigts fins se resserraient autour de son verre. Il était vieux, il le voyait dans les yeux de ceux dont il croisait le regard, il le voyait dans le rire léger de ces jeunes filles qu'un sourire charmeur ne suffisait plus à amadouer ... Cette petite sauterie ne le faisait plus rire, et vert de rage le voilà qui avait quitté sa place en ignorant royalement l'une de ses amies, avançant dans sa direction en lui faisant de grands signes. Cette petite dinde n'était pas ce dont il avait besoin pour le moment ... Non, il savait précisément ce dont il avait besoin.
Dernière édition par A. Owain Starkweather le Mer 21 Jan - 15:20, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: IV.5 - tournée du vainqueur (réception) Dim 4 Jan - 8:14
Il papillonne de convive en convive. Il plane loin au-dessus de tout et tout le monde. Iron n’a plus vraiment conscience que les lumières trop crues de la résidence présidentielle pourraient bien lui être fatales. Les trois quart du temps, il n’a aucune idée de ce qui se passe. Il entend, il voit, mais il ne comprend pas tout. Fox lui sert d’interprète, l’écarte juste avant que la situation ne dérape et trouve tout un tas de parade. C’est un brave filet de sécurité, mais le capitolien ne s’en souviendra pas demain et, si jamais ça avait été le cas, il ne l’aurait pas remercié de lui sauver la mise pour autant. Après tout, il le paye pour ce service, non ? « Mon père ne vient pas ? » finit par demander Iron à son coiffeur et guide. « Si, tout comme ta sœur, Silver. Mais il serait peut-être plus judicieux d’éviter de les croiser, Iron… » « Pourquoi ? » minaude-t-il, sachant pourtant parfaitement pour quelles raisons il serait plus judicieux blablabla. « Parce que comme tu le dis si souvent : ils ne savent pas ce qui est bon » essaie de l'embrouiller le coiffeur. « Ce qui est bon, c’est de se torcher la gueule pour oublier celles de tous ces empafés qui nous entourent » conclut l’hôte du district neuf dans un éclat de rire un peu lointain. « J’ai raison alors ! N’allons pas parler à mon frigide de père et mon congélateur de sœur. Mais je veux voir Gold ! Gold sait s’amuser, elle ! » « Je ne l’ai pas encore vue, mais… Iron ? Où est-ce que… Attends-moi ! »
Iron fend la foule tant bien que mal, essayant de ne pas perdre son objectif de vue. Une petite boule de lumière orangée au milieu des ténèbres. Une petite bouseuse mise en lumière pour le régale de tous ces foutus pantins masqués qui s’agitent alentours et tentent de l’étrangler avec leurs ficelles tirés tantôt par les uns et tantôt par les autres. Tantôt par sa propre sœur et la plupart du temps par son paternel… Fox finit par le rattraper mais Iron se dégage de son étreinte. Il ne veut pas se déconcentrer. Il faut qu’il parle à Brooke. Il a rudement envie de lui parler. Il est venu pour ça, non ? Il est venu pour la voir, l’admirer, la féliciter et tout le tintouin ! Alors il va le faire, en bonne et due forme ! Iron tique un peu, voyant Alska le coiffer au poteau, la chienne ! Au moins a-t-elle la décence de ne pas s’attarder et de mettre les voiles avant qu’il ait l’air de s’incruster. Pas qu’il n’aime pas déranger, mais il préfère avoir toute l’attention de la gagnante et ne pas avoir à la partager avec qui que ce soit. Il n’aime pas partager. Il a ça en horreur.
Iron s’arme de son plus charmant sourire pour approcher la tribut du huit avec qui il a eu quelques occasions de bavarder il y a un moment de cela, à l’époque où elle débarquait fraichement. Elle lui avait rappelé Prudence. La délicate et frêle Prudence que le mentor du district à sa charge tringlait. Enfin ça, c’était avant qu’il passe par là ! Maintenant qui sait… Et puis ce fils de chienne est sans doute trop occupé à pleurer la mort de sa petite sœurette pour penser à bourrer le con de sa belle (qui ne l’est même pas tant que ça d’après lui). Bouh-ouh. Quand il le recroisera, il lui demandera où en sont ses amours tiens ! Mais pour l’heure… « Brooke, vous êtes à tomber » lance-t-il en arrivant auprès d’elle, écartant les bras pour venir l’enlacer comme le ferait un ami. Sauf que dans son état, il manque un peu d’adresse et s’appuie sur elle pour ne pas littéralement tomber plus qu’autre chose… Si la pique d’Alaska (qu’il n’a pas entendu, sans quoi il se serait probablement pissé dessus de rire) a bouleversée la jeune femme, il ne le remarque pas. Il la regarde mais ne la voit pas vraiment. L’alcool et les médicaments ont ce don de tout opacifier, de faire disparaître les détails et de flouter l’important, le dérangeant. Fox l’aide à se redresser et le maintient par le coude, plus ou moins discrètement. Iron n’y fait pas attention, il est trop occupé à sourire à Brooke. « Je suis ravi de constater que vous n’avez pas eu la bêtise de mourir comme tous les autres » plaisante-t-il en lui adressant un clin d’œil se voulant complice. « Je m’étais justement fait la réflexion qu’on avait plus eu de gagnante rousse depuis un long moment et qu’il nous en fallait une absolument pour compléter notre petite collection ! …Oh non, attendez… » fait-il mine de réfléchir. « Maintenant que j’y pense, il y a bien eu cette fille juste avant vous… C’est naturel ou vous vous êtes teint les cheveux pour mettre toutes les chances de votre côté ? Faites attention, vous êtes déjà facilement remplaçables, si vous devenez interchangeables en prime…à quoi nous servirez-vous ? » demande-t-il sans se dépeindre de son sourire, venant effleurer la joue de la jeune femme de son index. « Mais je manque à tous mes devoirs ! Brooke, ma très chère et délicieuse enfant, voici mon coiffeur personnel : Fox. » « C'est un plaisir de vous rencontrer en chair et en os, Mademoiselle Declean. Vous êtes encore plus belle en... » « C'est un vil flatteur, ne faites pas attention à ce qu'il raconte ! Va donc nous chercher à boire Fox, tu veux ? Brooke doit avoir la langue comme du carton à force de remercier tous les convives qui viennent lui vomir leurs compliments au visage comme nous le faisons actuellement. N'est-ce pas ma chère ? »
Gold A. Flickerman
△ correspondances : 186 △ points : 26 △ multicomptes : Reed, Charlie & Julian. △ à Panem depuis le : 09/09/2014△ humeur : Angoissée. △ âge du personnage : Vingt-cinq ans. △ occupation : Styliste pour le Quatre, je possède ma propre boutique au centre-ville.
Sujet: Re: IV.5 - tournée du vainqueur (réception) Dim 4 Jan - 12:46
Si je n’avais jamais aimé visionner les Jeux, ni même cautionner leur existence, je n’ai en revanche jamais boudé une seule des fêtes données en l’honneur de nos valeureux Vainqueurs. C’est un peu paradoxal, je le sais bien ; je déteste le fait d’envoyer des adolescents s’entretuer en toute légalité dans une Arène, et pourtant, quand les Jeux prennent fin, j’acclame et célèbre le grand Gagnant comme tous ceux qui prennent un furieux plaisir à assister au massacre de vingt-trois enfants. J’ai conscience que fêter le triomphe de l’un d’entre eux sur tous les autres est quelque chose de plutôt malsain, mais comment rester de marbre face à ses décorations majestueuses, cette abondance de mets délicats, tous plus délicieux les uns que les autres, cette musique entrainante qui donne envie de danser et cet alcool qui coule à flots ? Ce genre d'ambiance a toujours eu le don de m'exciter comme une puce ! Je suis et reste une Capitolienne dans l’âme, et ne peux complètement renier l’éducation que j’ai reçue. Même pour l’amour d’un rebelle.
Un verre à la main, j’observe distraitement notre nouvelle Gagnante, Brooke Declean. Sa chevelure de feu et son teint de porcelaine me rappellent énormément Prudence Thornfield, mais j’imagine sans peine que tous les convives ici présents lui ont déjà fait la remarque, et qu’elle doit en avoir marre qu’on la compare sans cesse à sa prédécesseur. Dommage que la petite Virani du Neuf n’ait pas remporté les Jeux cette année. Sa victoire aurait permis à mon frère de briller en société, d’être à son tour sous les feux de la rampe, d’obtenir enfin ce succès qu’il méritait tant – et auquel il devait certainement rêver. Ainsi, Papa aurait été obligé de reconnaitre qu’Iron avait du talent, et qu’il était digne de confiance. Mais je me rends soudainement compte de toute l’horreur de ma pensée. Souhaiter la Victoire de Virani, c’était souhaiter que Brooke soit tombée dans l’Arène à sa place, et comment vouloir du mal à cette jeune fille charmante et discrète qui lançait ça-et-là des sourires timides pour répondre à ceux qu’on lui adressait ? Non, c’était Brooke qui avait gagné, et c’était très bien comme ça. Iron aurait des dizaines d’autres opportunités pour faire ses preuves – même si à mes yeux, il n’en avait nul besoin. Iron Flickerman était le meilleur d’entre nous tous, et je ne pouvais m’empêcher de lui vouer une admiration sans borne. Si seulement Papa pouvait voir Iron comme moi je le voyais…
En parlant du loup, j’aperçois mon frère qui fend la foule pour accoster la jolie Brooke, sans doute souhaitait-il lui aussi la féliciter pour sa Victoire. Sa présence rassurante et sa démarche incertaine m’arrache un grand sourire attendri, mais je tique un peu quand je constate qu’il est – cette fois encore – suivi de son fidèle faire-valoir, comme j’ai pris l’habitude de l’appeler. Je n’ai jamais apprécié cet homme ni sa compagnie, il respire l’hypocrisie par tous les pores de sa peau et même si je sais que c’est mal, je ne peux m’empêcher de le mépriser. Parce qu’à mes yeux, c’était tout ce qu’il était, méprisable. Je n’ai jamais compris pourquoi Iron s’était entiché de cet homme, et pourquoi il s’obstinait à le trainer partout derrière lui. J’ai la terrible impression qu’il guette patiemment dans l’ombre l’opportunité de planter un couteau dans le dos de mon frère. Je n’ai pas envie d’interrompre Iron alors qu’il est en pleine conversation, alors j’attends patiemment qu’il termine et qu’il me remarque. C’est alors qu’Owain Starkweather – mon idole ! Je n’avais d’ailleurs pas tari de compliments pour les tenues qu’il avait créé cette année pour le Onze – me dépasse par la droite sans m’apercevoir. Je pose aussitôt une main bienveillante sur son épaule pour l’obliger à s’arrêter et à se retourner, et je lui adresse mon plus beau sourire. « Bonsoir Owain ! Quel plaisir de réussir à vous avoir pour moi toute seule !, je lui lance, sincère. Alors, dites-moi, comment trouvez-vous notre nouvelle Gagnante ? », je lui demande sur le ton de la confidence, un peu au hasard, juste histoire de débuter la conversation.
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Sujet: Re: IV.5 - tournée du vainqueur (réception) Lun 5 Jan - 18:21
the tour.
Que d'admiration. Que d'hypocrisie. Et ce, que ce soit envers moi où envers les autres greluches et pantins qui se tenaient tous debout, leur verre à la main, riant faussement. Quand je passaient près d'eux, derrière mon hôtesse, ils prenaient mes cheveux, touchaient ma robe, passaient leurs yeux pailletés sur mon corps. J'étais la Vainqueur, la reine de la soirée, celle sur qui tous les yeux étaient braqués depuis le début de ma Tournée. J'étais passée partout, et c'était pas l'apothéose qu'elle se finissait. Et je n'en pouvais plus. Trop d'admiration. Trop d'hypocrisie.
C'était au tour de la jeune rouquine de pénétrer dans la fosse au serpent. Même si la fête en son honneur quelques temps après sa Victoire et le banquet organisé pour Halloween avaient déjà pu lui donner un avant-goût de ce à quoi les festivités au Capitole ressemblaient, ce soir, c'était différent. Elle faisait réellement partie de l'élite de la capitale de Panem. Ce soir, c'était celui où elle allait rencontrer les plus importants. Les stylistes, les journalistes, les hommes d'état... Je lui avais conseillé d'agir de façon à s'en mettre un maximum de son côté. Plus de gens parmi les plus grands nous aimaient, plus ceux parmi les plus bas nous faisaient confiance. Et c'était ça la clé. Il fallait qu'ils lui fassent confiance, qu'ils soient assurés de sa loyauté envers son pays et son président. A partir de là, elle ne risquait plus rien.
C'était son tour d'assister à ce défiler le lèches-bottes. Tous ces embrassades, ces baises-mains, ces manières qu'avaient les Capitoliens, qui leur donnaient l'air d'exagérer chacun de leurs faits et gestes. Brooke me suivait, saluait poliment ceux que je lui présentait, me poser des questions sur ceux qui attiraient un peu son attention. J'avais connu des soirées au Capitole plus insoutenables que celles-ci.
On se frayait des chemins parmi les tas de corps en satin et à fourrure, toutes les deux dans nos robes noires. Au début, j'avais voulu en mettre une plus vive, verte et argent, mais je m'étais ravisée quand Brooke avait débarqué avec sa robe toute sombre. Il ne me semblait pas juste que je sois plus "voyante" qu'elle.
On avait finalement décidé de rester debout au milieu de la salle. J'avais pris un verre, pour faire comme tout le monde. Quoi, Wyoming, vous ne buvez pas ? Hors de question. S'ils avaient à me poser cette question, ils me harcèleraient avec leurs questions, et ils n'avaient nullement besoin de savoir ce qui me tracassait. J'avais déjà assez de problèmes. J'étais en train de faire vagabonder mes yeux autour de la salle à la recherche de tête connues quand une femme grande, glaciale, est arrivée à notre hauteur. J'ai plissé les sourcils alors qu'elle commença à parler, pour finalement poser mon regard sur le visage de Brooke, dont j'attendais la réaction.
Le voilà, le serpent.
Alaska Rhodes.
« C'est vous qui ne devriez pas vous inquiétez, Alaska. Les démons, ça se combat. »
Je me demandais comment elle faisait avec les siens. Comment elle s'en sortait avec le meurtre des deux enfants les plus âgés de sa meilleure amie sur la conscience. Je savais que la perte de Yorell était la principale raison pour laquelle elle était venue cracher son venin sur Brooke, mis à part le fait qu'elle était naturellement détestable. J'ai soutenu son regard alors qu'elle avait attrapé le mien. C'était elle qui laissé mourir dans cette foutue arène. Pas moi. C'était elle qui avait eu le pouvoir de le sauver. Pas moi.
Et puis, évidemment. L'arrivée d'Iron Flickerman, en grande pompes comme d'habitudes. On avait de toutes façon entendu les Capitolienne les plus niaises hurler et glousser. On ne pouvait que s'en douter. Il est tombé sur Brooke, l'enserrant de ses bras pour l'enlacer. J'ai ri un peu, sans vraiment trop savoir si j'étais amusée où répugnait. Avouez que les gens trop chargés étaient les plus drôles. Malgré ses sourires, ses rires, ses blagues et ses jeux de mots qui laissaient à désirer, ceux qui s'étaient fait au personnage savait ce dont il s'agissait réellement. Jamais on ne s'était trop parlés. J Mais on me l'avait dit. Et je le voyais, là, aujourd'hui. Il souriait trop. Il riait trop. Il blaguait trop.
« Brooke, c'est Iron Flickerman. Il est hôte pour le Neuf. Mais tu le sais déjà, je suppose. »
Il a parlé, parlé, parlé, évoquant sa ressemblance avec Prudence, présentant son fichu coiffeur qui le suivait comme un chien à chaque fois que je le voyais quelque part, lui a demandé d'aller chercher un verre. Je ne me suis pas occupé de son index qui s'est bizarrement retrouvé sur la joue de ma tribut, convaincue que Brooke et son caractère allaient s'en débarrasser aussitôt. J'ai profité de l'ordre qu'il venait de donner à Fox et lui ai demandé d'aller me remplir mon verre, à moi aussi, avant de poser une main sur l'épaule de Brooke. Je suis là, ma p'tite.
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Sujet: Re: IV.5 - tournée du vainqueur (réception) Jeu 8 Jan - 18:08
congrats...
Les invités avaient ainsi commencé à entrer un à un. Je suivis donc les visages connus du regard, levant finalement la tête sur le côté lorsqu'on m'adressa la parole pour prendre de mes nouvelles, puis répondis simplement aux questions posées par mon interlocutrice jusqu'à ce qu'Iron Flickerman entre dans mon champ de vision et manque de me faire exploser mon verre dans ma main. Où était Seetah ? Qu'est-ce qu'il avait encore fichu avec elle ces derniers jours pour ne pas qu'elle ose se pointer à une réception aussi « importante »,, hein ? J'aurais donné n'importe quoi... mais alors vraiment n'importe quoi pour avoir une bonne raison de mettre ce sale type dehors, ce soir. Un jour, il faudrait que je le coince en face à face pour lui coller un pain dans la figure. Non, pas pour discuter, pas pour lui dire ses quatre vérités qu'il connait déjà, mais juste pour le défigurer et l'entendre déployer sa voix de crécelle. Pour le plaisir. Je n'avais pas à m'expliquer avec cette... chose.
Mon regard sombre finit par lâcher l'hôte pour s'intéresser aux autres invités présents. Vainqueurs, équipes de préparation en tout genre... Gold Flickerman et Starkweather dans un coin... puis finalement la grande vainqueure de cette édition des hunger games. On ne la lâchait pas durant une seule seconde et honnêtement, je n'aurais pas voulu être à sa place. Pauvre gamine. Soupir. Bon, et sinon, quand est-ce que ça allait commencer à devenir intéressant, par ici ? Je m'ennuyais. Et là, magie. Il suffit que je me fasse la réflexion pour que, comme par miracle, mon téléphone se mette à vibrer. Nonchalamment, je le sortis en espérant presque que ce soit la centrale des pacificateurs qui me fasse une sollicitation d'urgence... mais non. C'était beaucoup mieux que ça. Si, si , je vous assure, c'était possible. Je me mordis d'ailleurs la lèvre inférieure en arrivant à la fin du message qu'on m'avait envoyé, puis commençais à y répondre aussitôt, lançant par ailleurs quelques coups d'oeils vers l'entrée, juste au cas où. Cette fois, ça ne fait pas de doutes, l'afterparty de cette nuit risquait grandement de rattraper le côté rasoir de la soirée qui se déroulait en ce moment, c'est moi qui vous le dis. Tch... j'étais vraiment un homme corrompu. Manquerait plus que l'auteur du texto m'ait menti et qu'il débarque en fait de nul part dans la salle. Le connaissant, c'était typiquement le genre de trucs qu'il était capable de faire pour provoquer, en plus... mais dans ce cas-là, pour sûr, j'attendrais pas d'arriver chez lui avant de...
Enfin bref... où en étions-nous ? Ah, oui.
Je revins à l'instant présent en rangeant mon téléphone dans ma poche et en reprenant mon air sérieux, puis vidais ma coupe de champagne avant d'en saisir une autre et de m'engouffrer dans la foule, slalomant entre les gens, saluant quelques personnes qui m'arrêtaient en chemin, puis parvenant enfin au niveau des baies vitrées. J'aurais voulu sortir pour prendre un peu l'air, mais la voix familière d'Alaska Rhodes m'arrêta en cours de route. Toujours aussi chaleureuse, cette sorcière... c'est bien pour ça que j'aimais sa présence. Elle était glaciale, la vieille fille, mais au moins, elle ne m'obligeait pas à faire semblait d'être content dans les soirées mondaines et on pouvait tirer la gueule ensemble en critiquant ce qui nous passait devant les yeux. J'avançais donc dans sa direction, puis posais une main sur son épaule pour attirer son attention en la tapotant. « J'ai toujours su que vous étiez douée avec les jeunes, Alaska. » J'attrapais un verre de cocktail turquoise sur un plateau qui passait par-là, puis le lui tendis.
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Sujet: Re: IV.5 - tournée du vainqueur (réception) Jeu 8 Jan - 18:39
❝Alaska
♣ La Tournée.
J'aurai aimé m’éclipser rapidement de cette soirée. Fut un temps où j'appréciai toutes ces mondanités. Pas plus tard qu'avant les jeux, d'ailleurs. Je les appréciais à ma façon. En errant entre les gens, plaçant quelques pics par ci par là, et en profitant de façon capitolesque des différentes denrées. Mais ce soir je n'ai pas la tête à ça. Je crois que la mort de Yorell m'affecte plus que je ne veux bien l'admettre. Et je sais de quoi j'ai besoin ce soir. J'ai besoin de faire mal plus que jamais. Peut-être même que j'aimerai tuer. Mais à part Brooke il n'y a personne d’intéressant à réduire en cendre. Et Snow ne me pardonnerait pas de saccager sa gagnante. Cette pensée m'arrache une grimace. Gagnante de mon cul.
Peut-être. Mais il faut une sacré volonté. J’espère qu'elle n'en aura pas assez. Je ne te cache pas que je me réjouis de la voire anéantie. Comme. je me suis réjouis pour... vous autres. Je regarde Wyomming. Ma voix est cinglante. J'ai envie de les voir crever dans d’atroces souffrances. Tous. Et toutes. Et quand je m'attarde sur le dernier mot, je balaye la salle de la main en désignant les quelques vainqueurs qui s'y trouvent. Certains ont déjà succombé depuis longtemps aux démons. Et j'en ai fait ma fierté. je sais qu'ils rêvent de mutations. Qu'ils rêvent de l’horreur. Celle que je leur ai servi sur un plateau d'argent. J'esquisse un sourire mauvais à la mentor de Brooke. Tu ne me briseras pas. Tu n'arriveras pas à me faire éprouver des remords. Je n'en éprouve jamais. Même en te voyant bouffer des lemmings crus parce que tu crèves de faim. Tiens. Tu aurais mieux fait de te taire, je ne m'en serai pas prise à toi. Mais la tentation est très forte. je sais que c'est un point sensible.
J’espère qu'elle ne me rattrapera plus. Iron vient d'arriver et je ne tiens pas vraiment à le voir tripoter Brooke. Je pense savoir ce qu'il a en tête. Je crois que je pourrai l'apprécier, Iron. Mais juste parce qu'il partage la même vision sur le sort des vainqueurs. Tandis que j'erre entre les tables du buffet, une tape me fait me retourner. Je n'ai pas envie de faire semblant et je prépare une remarque cinglante à l'égard de celui qui m'interpelle. Luan. Je le regarde. Mes yeux sont froids et je ne lui sourit pas. Il doit avoir l'habitude, à force. Je ne souris jamais. Sauf quand je suis antipathique au plus haut point. Ironie du sort. Mais ce sont des sourires mauvais.
C'est parce qu'ils ne méritent aucune reconnaissance, Luan La commissure de mes lèvres remontent légèrement et je saisis le verre qu'il me tend. Au moins, avec lui, je sais que je n'aurai pas besoin de faire semblant. De toute façon, je ne suis pas douée pour faire semblant. La vérité me va tellement mieux.
Sujet: Re: IV.5 - tournée du vainqueur (réception) Ven 9 Jan - 13:33
Il y avait beaucoup de monde, beaucoup de beaux parleurs, beaucoup de menteurs – mais cela, Brooke s'y était préparée. Elle n'avait pas peur, même si c'était ce que tout le monde semblait vouloir. Après l'Arène, la rouquine était persuadée que plus grand-chose ne pouvait l'atteindre. Elle se trompait, sans doute, mais pour le moment, Brooke ne le savait pas. On la méprisait ? Qu'est ce que cela pouvait bien lui faire ? On lui voulait du mal ? Elle se savait à même de se défendre … du moins dans l'immédiat.
Sans compter que personne n'agirait ici, ce soir. Paradoxalement, le statut de gagnante lui assurait une certaine protection, Brooke en avait parfaitement conscience. Et puis il y avait la présence de sa mentor. Wyoming, si réconfortante … Alors quand cette femme, que Wyoming nomme Alaska, Brooke ne bronche pas. Elle se contente d'un regard poli, d'un sourire amical et chaleureux. Elle ne compte pas se montrer désagréable : elle ne peut pas se le permettre et Brooke espère pouvoir déstabiliser en prenant grand soin de ne pas répondre aux provocations de chacun. Les démons ? La rouquine réprime un petit rire.
« Oh ! Ne vous en faîtes pas pour moi, je vous en prie. »
Son regard indique clairement qu'elle sait se défendre. Quand la femme se met à parler avec Wyoming, Brooke écoute tout. Elle enregistre chaque mot, chaque nom qui pourrait lui être utile et plus tard, Brooke questionnera sa mentor afin de se repérer. Tout plutôt que de perdre pied dans cet univers de fou. Son visage ne trahit aucune émotion particulière quand un homme que Wyoming présente comme étant Iron Flikerman s'avance vers elle. Veut l'enlacer et s'effondre à demi sur la jeune fille.
« Oh ! Un proche de Caesar, je suppose ? » Elle ne se permet aucun commentaire sur l'attitude du personnage, l'aide simplement à lui donner un certain équilibre, se surprend à sourire. « Je vous remercie pour le compliment, Iron. Mais je pense pouvoir vous prouver rapidement que je peux me démarquer de Prudence. », sourit-elle en saisissant sa main, l'obligeant à poser ses doigts ailleurs que sur sa joue.
Non mais. D'un sourire, Brooke salut le coiffeur. Elle remercie Wyoming d'un léger hochement de tête ; sa présence lui fait du bien. Brooke dissimule un petit soupir. Sa tête se met à tourner légèrement tout à coup. Elle ferme les yeux, souffle un instant avant de s'adresser à Iron Flickerman, tout sourire.
« Vous m'excuserez ? J'ai vu là bas une personne que je me dois d'aller saluer … » Et puis, à sa mentor « Je m'éclipse rien qu'un instant, Wyoming. J'ai … la tête qui tourne. Besoin d'un petit peu d'air. »
De se retrouver seule un bref instant.
Invité
Sujet: Re: IV.5 - tournée du vainqueur (réception) Dim 11 Jan - 9:03
Il n’accorde absolument aucune attention à Wyoming. Pourquoi s’embarrasserait-il avec elle ? Il était là pour applaudir la performance médiocre de la tribut du huit, pas pour flatter l’égo de l’ancienne vainqueur qui allait perdre une partie de ses fans maintenant que du sang neuf était apparu. Cependant, le sang neuf en question m’a l’air d’avoir déjà un peu tourné… Est-ce qu’elle a consommé une quelconque substance pour faire preuve d’autant de bêtise ? Est-elle stupide ou le fait-elle exprès ? Un proche de Caesar ? Tout le monde sait que Caesar est son oncle. Il faudrait avoir vécu dans une grotte toute son existence pour ne pas le savoir… Et pourquoi feint-elle de ne pas le reconnaître, elle qui rougissait dès qu’il l’approchait avant qu’elle pénètre dans l’Arène, faisant disparaître toutes ses foutues tâches de rousseurs ? Où est passé la fillette qui se retenait de glousser comme une conne à ses mots doux à l’époque où elle n’était rien qu’une crève la faim parachutée au Capitole ? Et elle a le culot de repousser sa main lorsqu’il la gratifie d’une caresse qui en aurait fait s’évanouir plus d’une… Pour qui se prend cette foutue chienne ?
Le visage d’Iron se crispe alors que la rouquine s’échappe tout à coup pour aller saluer quelqu’un. Qui pourrait-il y avoir à saluer de plus intéressant que lui au juste ? Il ne voit que le President, mais aucune fille saine de corps et d’esprit ne préfèrerait la compagnie de ce vieux croulant parfumé à la rose à celle d’Iron Flickerman ! La conclusion est donc simple : cette petite poufiasse se fiche ouvertement de sa gueule et pense pouvoir s’en tirer. « Wyoming, ma chère » articule-t-il froidement, tournant son regard glacial vers la mentor de la jeune femme « vous venez d’être la témoin passive de la plus grossière erreur de votre tribut. Souvenez-vous de cet instant pour elle…pour lui rappeler pourquoi sa vie va à présent être un Enfer… Et cette fois, aucun sponsor ne la tirera de ce mauvais pas. » Et sans lui laisser le temps de s’exprimer sur le sujet, le capitolien s’éloigne d’un bon pas, abandonnant la blonde à son sort.
« Iron ! J’ai vos coupes… » L’intéressé attrape une coupe dans les mains de son coiffeur et l’avale en une fois. « Iron, tu ne devrais pas… Où sont mesdemoiselles Declean et… » Le capitolien laisse sa coupe vide tomber sur le sol où elle se fêle. Le son est cependant étouffé par le brouhaha des conversations, qui lui-même cherche à couvrir la musique trop forte qui se déverse dans la pièce luxueuse. Il saisit une seconde coupe, sous le regard inquisiteur de son coiffeur. « Que s’est-il passé ? » « Ce qu’il se passe toujours, quand on fait croire à de la racaille qu’elle peut devenir autre chose » crache-t-il en portant la seconde coupe à ses lèvres pour la descendre aussi rapidement que la première. S’il a grimacé au passage du premier verre, le second glisse de lui-même. Il envoie cette nouvelle coupe rejoindre la première et fait mine d’attraper la troisième coupe. « Iron… Tu n’peux pas… » « Je peux tout » tranche le grand brun en se saisissant de la coupe. « Tu sais que tu ne dois pas trop mélanger l’alcool et tes pilules. La dernière fois… » « Si tu ne veux pas que je t’obliger à laper ce foutu sol, Fox : ferme ta gueule. Et je ne vais pas boire celui-ci, je le garde pour mon toast » le renseigne Iron, un rictus carnassier n’augurant rien de bon apparaissant sur ses traits. « Un toast ? Quel toast, Iron ? » Mais le capitolien ne l’écoute plus. Il fend la foule pour trouver un emplacement stratégique et répandre sa bonne parole. Il entend son coiffeur le poursuivre, essayant de se faire le plus discret possible pour ne pas alerter les autres convives. Ca amuse beaucoup son employeur qui continue de zigzaguer entre les invités pour rejoindre la scène sur laquelle se produit l’orchestre lamentable qui leur vrille les tympans depuis le début de la nuit.
Il grimpe dessus sans perdre une seconde. Il manque de perdre l’équilibre sur la dernière marche mais parvient à retrouver son équilibre sans que personne n’ait rien remarqué. Les gens se foutent de ce qui se passe de ce côté de la salle de réception. Ils sont accaparés par le buffet, les écrans diffusant des images des derniers Jeux ou à la recherche d’une chevelure rousse appartenant à la petite dernière de la tribut des Grandes Salopes Rescapées de l’Arène. Mais Iron va s’assurer que tous les regards se braquent sur lui. Il fait signe au chef d’orchestre de déguerpir mais le signal ne doit pas être assez clair parce que l’autre, même s’il lui lance des œillades intriguées, continue de bêtement agités ses mains en direction de ses musiciens. « Pauvre con » tique Iron qui se charge de le dégager lui-même, le bousculant sans ménagement de sa main valide, répandant un peu du contenu de sa coupe sur le parquet de la scène. Le chef pousse un petit jappement froissé et s’éloigne de quelques pas, scandalisé. La musique cesse tout à coup de raisonner dans la grande salle et peu à peu, la rumeur des conversations s’estompe et les regards convergent vers la scène et vers l’homme éméché qui s’y trouve. Iron Flickerman, mesdames et messieurs ! Pas besoin de faire les présentations, tout le monde le connaît. Le capitolien s’arme de son plus grand sourire, tandis qu’au premier rang, Fox se prend la tête dans les mains d’un air désabusé.
« Mes chers amis ! …Et tous les autres » entame Iron qui s’est rapproché du micro, provoquant quelques éclats de rire. « J’aimerai profitez de cette charmante soirée pour porter un toast ! Je tiens tout d’abord à remercier notre sincèrement dévoué Président, Coriolanus Snow, pour nous ouvrir cette année encore, les portes de sa somptueuse demeure ! Et j’en profite pour m’excuser d’avoir malencontreusement renversé un peu de mon cocktail sur votre belle scène… » A nouveau, quelques rires s’élèvent ça et là, avant que quelques applaudissements s’élèvent en l’honneur de ce cher Snow. « Il me tient également à cœur de féliciter le travail de titan qui a été mené d’une main de maitre par ma sœur cadette, Silver Flickerman ! Je suppose qu’elle se cache et espérer que je me taise à l’heure actuelle ! Je ne lui ferai donc pas l’affront de lui demander de monter me rejoindre sur scène, mais je vous serais gré de l’applaudir comme il se doit pour vous avoir livré une nouvelle édition épique des Hunger Games ! » Les applaudissements grondent, quelques sifflements stridents viennent les renforcer et le silence met un peu plus longtemps à reprendre ses droits sur la salle de réception. Même Fox se joint à eux, l’air encore angoissé. Le sourire d’Iron s’élargit encore lorsqu’il reprend la parole, après s’être enfilé une gorgée de son verre.
« Mais bien sûr, se rassemblement ne pourrait avoir lieu sans la présence de la vainqueur de cette 78e édition des Jeux de la Faim… Brooke Declean, Mesdames et Messieurs ! » Tonnerre d’applaudissements. Des « on t’aime Brooke ! » s’élèvent un peu partout, provoquant l’hilarité de la foule éméchée qui fait face au capitolien. Un projecteur vient alors scanner la foule, pour repérer la rouquine qui n’a pas eu le temps de se planquer et se retrouve pointée par le faisceau lumineux près de la sortie. J’te tiens, sale petite trainée suffisante… Sourie surtout… Les applaudissements perdurent encore un court instant, jusqu’à ce qu’Iron reprenne la parole et impose le silence, après avoir terminé sa coupette d’une traite. « La voilà qui vient grossir les rangs de nos vainqueurs… De nos illustres guerriers… » articule le capitolien, la bouche agitée d’un tic nerveux, son regard brillant de haine braqué sur la silhouette de la gagnante. « Regardez-la… Regardez-la bien… Cette charmante jeune femme qui vous vomis ses sourires au visage et vous méprise de ses silences. » Celui qui règne sur l’assemblée est à présent de plomb. « Admirez la nouvelle arme que nous venons de créer et qu’ils utiliserons tôt ou tard contre nous ! Parce que, ne vous leurrez pas ! Pendant que vous regardez cette chienne faussement docile exécuter les petits tours qu’on lui a appris : ils se préparent ! » Des murmures s’élèvent un peu partout. Iron ne se démonte pas et poursuit, décrochant le micro de son pied pour se mouvoir sur la scène qu’il accapare. « Regardez-la parader dans sa jolie robe ! Regardez les tous ! Un chien reste un chien ! Il pourra vous distraire, vous gratifier de ses coups de langues, se trémousser sous vos caresses, partager votre couche, vous ne pourrez jamais faire confiance à un cabot ! Tôt ou tard, il se retournera pour mordre la main qui l’a nourrit ! Ils nous sauteront à la gorge, comme Elyas Chesterfield l’a fait avec moi ! Ouvrez les yeux et regardez les tels qu’ils sont vraiment ! » crie-t-il cette fois dans le micro, désignant les écrans qui, comme pour le soutenir, montre les images de Leevy en train d’égorger sa co-tribut. « Est-ce que c’est vraiment de CA que nous avons besoin ? Est-ce que nous voulons VRAIMENT de ces bêtes à nos côtés ? Est-ce que c’est avec ce genre d’ANIMAL que vous voulez passer vos soirées ? Regardez de quoi ils sont capables ! Regardez bien ! » Mais il a beau s’époumoner, à présent, seuls les premiers rangs peuvent l’entendre distinctement. Son micro a été coupé et les voix qui s’élèvent un peu partout dans la salle de réception couvrent la sienne. Iron remarque alors que le cousin de Seetah qu’il a déjà eu l’occasion de croiser une fois ou deux - Luan quelque chose - est en train de venir à sa rencontre sur la scène, assurément pour l’en déloger. Ce sale con de Fox est en train de chialer au premier rang… Pathétique. Comme eux tous.
Invité
Sujet: Re: IV.5 - tournée du vainqueur (réception) Dim 11 Jan - 16:17
congrats...
< C'est parce qu'ils ne méritent aucune reconnaissance, Luan > Elle est en colère. Evidemment. Ce n'est pas le vainqueur qu'elle aurait voulu voir gagner qui se trouvait dans cette salle. Non, lui, il était déjà loin d'ici... mais il ne servait plus à rien de revenir sur le sujet.. De toute façon, je n'avais pas envie de donner mon avis concernant ces hunger games qui étaient les seuls que j'avais daigné suivre après plusieurs années passées à garder ma télévision éteinte en rentrant chez moi. Et puis bon... ce qu'on nous passe à la télévision, c'est du lavage de cerveau de toute manière... alors je ne sais pas pourquoi je gardais encore un écran dans mon salon. L'autre fois que j'avais daigné regarder la mutinerie, c'était pour Keira Moon et ça m'avait déjà laissé un goût suffisamment amer comme ça dans la bouche comme ça. Sensation désagréable, certes, mais apparemment pas assez forte pour que je décide de protester contre sa mort. Puis voila... cet été, ce fut au tour de son frère. Un moyen pour le président, peut-être, de rappeler à Diana que l'on vient du Capitole ou que l'on reste un natif de district malgré tout ses efforts... que les bâtards ne méritaient tout simplement pas d'avoir leur place dans les appartements luxueux de la cité de verre et que si l'on n'était pas content, ça revenait au même. Vous voulez savoir ce que je pense de tout ça ? C'est simple : la mère de Yorell avait juste payé le prix fort imposé par son statut défavorisé, rien de tout ça n'était dû au hasard. Après tout, les probabilités pour que ses deux ainés soient tirés au sort afin d'être envoyés dans l'arène paraissaient bien trop faibles pour que ça arrive sans l'intervention d'une personne extérieure... il fallait être naïf pour croire en un destin si mauvais. Peut-être bien que Pandora Parks était dans le coup, aussi... je n'en suis pas sûr.
Bref. Je n'étais donc pas d'accord avec Alaska. Les gamins n'y étaient pour rien, dans tout ça. Ils faisaient juste partie d'une machinerie bien roulée depuis que Snow dirigeait Panem d'une main de fer et je ne voyais pas du tout en quoi ils méritaient la moindre once de haine de notre part. Après tout, est-ce que le loup en voulait à l'agneau au moment de le dévorer ? Non, pas du tout... c'était juste une histoire de prédation, d'ordre des choses. Et est-ce que je haïssais Gold Flickerman parce que je l'avais interrogée sévèrement il y a quelques semaines? Non plus. J'aurais très bien pu aller lui serrer la main ce soir, comme si de rien n'était. Chacun sa place, chacun son rôle, les sentiments n'avaient rien à voir avec tout ça. Mon regard glissa sur Declean pour l'observer un instant. Je n'avais pas de pitié pour elle, ni même de réelle sympathie, mais je ne lui souhaitais pas non plus qu'il lui arrive du mal. « Hm, mh. Prenez un pas de recul et réfléchissez à ce que vous voyez vraiment se dérouler dans cette salle. » Qu'on la laisse donc vivre, cette petite, puis-ce qu'elle avait... gagné les jeux. « Les émotions faussent le jugement. » Yorell était mort et croyez-moi que j'en étais le premier affecté, mais il faut croire que ma capacité à compartimenter mes sentiments en fonction de la situation n'était pas quelque chose que tout le monde arrivait à faire. Les pacificateurs n'étaient-ils pas entrainés à fonctionner comme des machines, après tout... ? Je l'oubliais trop souvent. « Et un jugement faussé empêche d'utiliser son cerveau correctement. Principe de base pour la manipulation. » Puis-ce qu'on jouait cartes sur table, je n'allais pas cacher mes réflexions non plus.
Un soupir. Je pris une nouvelle gorgée d'alcool en grimaçant, puis reposais le verre aussitôt en demandant à ce qu'on m'apporte de l'eau. C'est à peu près à ce moment-ci qu'une voix bien familière retentit dans nos oreilles à tous et que je m'interrompais dans ma conversation pour me retourner vers la scène. Eh ben voila... Iron Flickerman. Qu'est-ce qu'il voulait encore, celui-là ? J'écoutais son discours d'un air parfaitement blasé, attrapant au passage la bouteille qu'on me tendait pour me désaltérer. Plus ça allait et plus je sentais venir le moment où il allait faire une gaffe en public... idée qui, je dois bien l'avouer, me réjouissais plus que je n'osais l'avouer. Allez, plante-toi, que j'aie une bonne raison de te faire sortir d'ici.
Eh bien, mes amis... ça ne manqua pas. À vrai dire, je fus même outré par les paroles de cet attention whore, lorsqu'il commença à déverser purement et simplement sa haine sur les tributs. C'était inacceptable. Parfaitement inacceptable et même si je m'étais gardé de tout jugement jusqu'à présent en restant dans un esprit analytique, les conneries de cet homme me firent réagir au quart de tour car plus qu'être odieuses, ses paroles étaient même dangereuses. Il voulait vraiment déclencher une nouvelle guerre ? Si son discours s'ébruitait hors des portes de cette salle et que les rebelles l'apprenaient, ce qui risquait d'être le cas, la haine allait monter en puissance d'un seul coup. « Espèce de... » J'écrasais ma bouteille en plastique dans la main avant de quitter ma place auprès d'Alaska, traçant tout droit mon chemin entre les invités présents sans me soucier des épaules que je bousculais au passage. La sécurité s'était déjà mise en place, mais je leur fis signe d'attendre un peu, montant moi-même sur la scène pour m'approcher du grand brun à qui je saisis le poignet tenant le micro, l'air de rien, pour le tordre dans son dos dans un geste aussi fluide que discret. « Ça suffira pour ce soir. » Heureusement qu'il n'y avait presque plus rien dans son verre, sinon j'aurais eu peur qu'il me renverse le contenu dessus. Sans rien ajouter, je fis finalement avancer l'hôte hors de l'estrade en lui tordant un peu plus le bras à chaque plainte qu'il osait vociférer à mon égard, puis le trainais ainsi jusqu'à la sortie de la salle avec un pacificateur pour nous encadrer. Ce n'est finalement qu'une fois dans le hall que je le relâchais en le poussant un peu, mes yeux sombres et emplis d'une colère froide se déposant sur son visage. « Nous allons vous raccompagner à la maison, monsieur Flickerman. » Et tu peux être sûr que je vais te coller une putain d'amende pour trouble à l'ordre public, espèce de dégénéré. Voir mieux. Avec le scandale qu'il venait de faire, il y avait sans doute moyen de lui retirer son statut d'hôte ou de l'interdire des listes d'invités aux réceptions. De toute manière, s'il osait remettre les pieds dans un district après ce qu'il venait de raconter, il serait tué par les gens sur place. En soit, ce serait un cadeau que je lui ferais en l'obligeant à rester au Capitole. « Merci de déverser votre manque de jugement ailleurs que dans la résidence Présidentielle, à l'avenir. » Un second pacificateur apparut à ma droite, attendant les ordres.
Invité
Sujet: Re: IV.5 - tournée du vainqueur (réception) Dim 11 Jan - 20:58
En tant que dernière gagnante, enfin juste avant Brooke, j'ai reçu cette invitation de la part du Président. Je crois qu'il m'apprécie bien, en même temps je suis la gagnante parfaite à ses yeux, j'aime un gagnant, je ne fais rien pour le provoquer, je suis lâche, j'ai perdu mon frère et ma mère dans les jeux et je ne semble pas assoiffée de vengeance... Bref je suis plutôt une gagnante comme il les aime alors il tente de me préserver, bien que je ne pense pas que cela soit pour cela cette invitation. Ma grossesse fait parler d'elle et cela doit plaire aux gens de pouvoir en parler aux aussi s'ils me voient. J'ignore si Elyas sera de la partie, j'ai besoin de temps avec lui. Je sais qu'il va être le père de mon enfant mais tout semble complexe. Il a perdu sa soeur ok, mais il n'est plus là, pratiquement absent. Je ne sais même pas comment je dois faire pour le retrouver, Adrian m'attire de plus en plus, mais il est du Capitole, beaucoup plus âgé, journaliste et infiltré. Je ne sais pas si je suis censée faire, mon cerveau m'a crié de partir m'exiler chez moi, retrouver ma famille ce qui m'a fait un bien fou. Ma belle-mère m'aide avec mes nausées, elle passe à la maison me voir. Ils ont refusé de vivre dans la maison qu'on nous offre à la fin des jeux, il est vrai que je l'ai obtenu sur la mort de mon frère et d'un tas d'autres mais je tente de ne pas y penser. Elle m'offre la tranquillité dont j'ai besoin. Et c'est mieux vu d'y être que de la bouder. En tout cas le trajet en train jusqu'au Capitole et même s'il ne dure que quelques heures a été une horreur, mon estomac est retourné. Je suis vidée et au moins je pourrais grignoter au buffet. On me prépare entre deux nausées dans le train. Une grande robe de soirée parme, apparemment c'est la couleur qui fera ressortir mes cheveux, je ne suis plus la seule rousse couronnée. Peu importe, moi je m'en fiche royalement. Je vérifie que l'on ne voit pas les légères courbes de mon ventre, 2 mois c'est invisible pratiquement, et comme je passe mon temps à vomir je n'ai pas de ventre, tant mieux, je n'imagine pas si cela arrive à un moment, je ne veux pas me voir sur les affiches partout dans Panem, non merci. On remonte mes cheveux en un chignon légèrement simple. Des petites fleurs dans mes cheveux aussi. On me maquille, pour une fois on ne tente pas de trop me vieillir je fais mon âge. Parfait. J'ai toujours autant de mal à porter des talons, cela fait mal. On me conduit à la réception, trop de gens me parlent, me saluent, me félicitent. Je parle avec des gens que je reconnais, que j'ai vu dans d'autres réceptions, je fais bonne figure. Tout cela est d'un ennui mortel. En plus j'ai une nausée après avoir avalé mon premier petit four de ma soirée génial ! Je file aux toilettes, ce qui me rassure c'est qu'ici, c'est monnaie courante de se faire vomir pour manger plus. J'essuie ma bouche et je prend une pastille pour laver ma bouche. J'inspire et en sortant des toilettes je vois une tignasse rousse me passer devant. Je reconnais la dernière gagnante. Quelque chose me dit qu'elle n'est pas dans son assiette, je me souviens il y a un an j'ai fait pareille qu'elle, Elyas était venu me voir... Je prend son chemin, je me permet, elle s'éloigne de la foule, on se retrouve vite toutes seules. Tant mieux j'imagine qu'elle n'a pas besoin d'être espionnée, bien que je suis sûre qu'on trouve des caméras partout dans cette maison. " Hey... tu vas bien ? " J'avance, relevant ma robe trop longue. Je lui souris, elle est à peine plus jeune que moi, elle va devoir vieillir trop vite. " Très jolie cheveux.. " je tente l'humour, on est rousse toutes les deux alors... enfin voilà.
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Sujet: Re: IV.5 - tournée du vainqueur (réception)