elena yveens

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

mon nom de famille n'est autre que yveens et il est ornée d'un prénom des plus banals, c'est-à-dire elena, vous savez très bien que j'ai 18 années, car j'ai gagné les hunger games il n'y a pas si longtemps, c'est pour ça que je fais partie du groupe districts. Je suis vendeuse dans une boutique de vêtements de luxe pour le meilleur styliste du district un, et il m'adore à cause de ma franchise, mon sens de l'humour, ma mauvaise humeur du matin, mon sourire sincère, ma bienveillance ainsi que  mon machiavélisme, mais aussi parce que j'ai un corps fin et de longs cheveux bruns qu'il colore en blond sur les pointes quand bon lui semble, j'aime changer de style et c'est ce qui l'attire, en plus de mes yeux bleus clairs et de mes joues toutes rondes. J'aime le chocolat et la mode, je déteste ce qui est contrariant et les gens qui me prennent la tête.
Les règles instaurées ne sont pas celle qui me correspond, c'est pour cela que je ne vois aucun mal à une rébellion, au contraire je serais prête à la soutenir si jamais il devait y en avoir une nouvelle. Je suis prudente et entraîné au combat par mon père, un ancien soldat, lui même entraîné par mon grand père. Je ne veux pas obéir à un gouvernement qui pense posséder une vie. Nous sommes tous libre, et ceux qui vivent dans les districts ont tous le droit à la liberté que certain gaspillent.

about games and relative.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

La vie est un jeu aux yeux de certains, mais aux miens, elle est très importante. Je serais prête à mourir pour les gens que j’aime, c’est-à-dire ma famille, mon petit-ami. Mais je n’aimerais pas me sacrifier comme cela, je voudrais un peu d’héroïsme, de conte de fée. Voyez-vous, mourir pour quelqu’un est une chose, mais vivre en sachant qu’on a sacrifié quelqu’un par dépit en est une autre. Mourir pour un objet serait presque ridicule, mais si je devais le faire, ce serait pour sauver la bague de mariage de ma mère.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Je sais que la tante de mon père y avait participée, elle a même été l’avant dernière à mourir, mais je ne trouve pas ça juste. C’est comme si elle n’avait jamais existée, ou alors si peu. Mon grand-père dit toujours que peu importent les choix qu’on fait dans la vie, la mort nous rattrape toujours. Au début, je ne comprenais pas cette phrase, maintenant je sais que ma tante a dû faire le choix de se laisser mourir en voyant son adversaire. Mon père essai de me préserver des jeux, mais si mon destin est d’entrer dans l’arène, je ne laisserais personne être volontaire, qu’importe les décès que notre famille a déjà vécu à cause de ces derniers.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

Si par satisfaite, vous voulez dire que j’arrive à y vivre, alors oui, j’arrive à supporter ma vie ici. Après, les conditions sont apparemment les meilleures pour un simple district. J’ai eu beaucoup de chances de ne pas être née dans le douze ou le onze, mais je dis cela sans même véritablement savoir. Peut-être que j’aurais été comblée avec un simple morceau de pain dans mon assiette, des vêtements sobres, une maison sans prises de tête. Peut-être que je souffrirais moins, que je sourirais aux gens sans hypocrisie. Je ne peux qu’imaginer, fabuler sur quelque chose de plus simple, de plus beau.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Comment croire au bonheur quand on vie dans un monde qui en est dépourvu. Pourtant quelque fois, je m’amuse à l’imaginer lorsque je suis avec Kane. Ou du moins, je m’amusais. En le perdant, j’ai perdu toute envie d’y croire. Alors pour moi, le bonheur comme certain pense l’avoir, n’existe que dans les livres. Cet état d’esprit a quitté notre planète il y a bien longtemps, nous laissant dans le doute et l’illusion. Je n’aime pas être pessimiste, mais là je suis obligée de vous en faire part. Les habitants du district un pense être heureux en achetant du luxe jour après jour, mais tout ce qu’ils essaient de faire, c’est remplir le vide qui est en eux. Ce manque de joie, de bonheur. Ils n’arrivent pas à s’y faire.

➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ?

Oui, oui et encore oui. Si on me donne une arme à feu et qu’avec cette dernière je peux arriver à sauver l’amour de ma vie, ou libérer le monde des jeux, je le ferais sans hésiter, sans même calculer mon acte. J’appuierais sur la détente, regardant ma cible droit dans les yeux. Torturant mon cerveau à où je pourrais bien faire rentrer cette balle. Je n’aurais aucune crainte, aucune frayeur. Je le ferais naturellement, comme me lever de mon lit, comme regarder le soleil se lever. J’espère n’avoir aucun regret, car ça me décevrait de moi-même. Après, si jamais je devais aller dans les jeux, je me battrais pour gagner, je tuerais tout ceux qui seront dans mon champ de vision. Je n’essaierais pas de créer des alliances, j’agirais seule pour ne pas avoir de sentiments, pour ne pas m’attacher. Vous l’aurez compris, je tuerais s’il le faut. Mais, si ce n’est pas nécessaire, n’attendez pas de moi quoi que ce soit.  

JE VIENS D'UN MILIEU FAVORISÉ, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE ABONDANTE. DU COUP, MON NOM A 5 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE VENDEUSE DE LUXE ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'AIME ÊTRE DANS LA MODE. JE SUIS DANS LE PREMIER DISTRICT. AYANT 18 ANS, JE PEUX PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET JE ME SUIS DÉJÀ ENTRAÎNÉ. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

CHAPTER ONE : OPEN YOUR EYES, AND CRY.

blablablablablablablablablabla.

CHAPTER TWO : FIRST KISS, FIRST MISTAKE.

Rencontrer cette personne qui fait de votre cœur une simple machine à faire circuler du sang. De votre ventre un malaise infini qui ne s’arrête que lorsqu’il quittera vos pensées. J’avais rencontré Kane au magasin, le jour où il est venu acheter un costume pour les fiançailles de sa sœur. Il était de ceux qui faisaient rimer le goût et l’harmonie. Il s’habillait de manières chics et, franchement si j’avais pu à ce moment-là, j’aurais bavé devant lui et ses yeux perçants. « Bonjour mademoiselle, j’aimerais essayer ces deux costumes s’il vous plait. » J’étais revenue à moi, le regardant droit dans les yeux, prenant les deux complets qu’il tenait dans ses mains, le menant jusqu’à une cabine d’essayage où je déposais les vêtements en sortant doucement. Il me souriait et je lui disais à plus tard, indiquant l’emplacement des miroirs. Il avait levé un sourcil, comme s’il était étonné que je parte. Et en effet, il croyait que j’allais rester pour lui donner mon avis, pour le conseiller sur ses choix. « Êtes-vous obligé de retourner derrière votre comptoir ? Je peux même doubler le prix pour que vous restiez. » Je rougissais, gêné  de ses avances, faisant mine de ne pas le prendre pour moi-même. J’hochais la tête, regroupant mes mains devant. Il était rentré dans la loge pour en ressortir six minutes plus tard. Il me regardait en souriant, comme s’il me charmait. J’arrangeais une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. M’approchant de lui pour arranger la veste. Il se laissait faire, mais je sentais son regard se poser sur moi. « Vous saviez, si je n’avais pas une réception ce soir, je vous aurais invité à sortir. » Ma gorge se bloquait et mes yeux restaient figé sur sa cravate. Il était comme je le rêvais, et j’allais devoir refuser toute invitation à cause de mon travail. Il ne faut pas sortir avec les clients, et encore moins se laisser entraîner par des inconnus. « Vous vous amuserez bien plus à votre réception. » Je le regardais dans les yeux, souriant faussement, relâchant sa veste, avant de m’éloigner prudemment. « Je ne pense pas, vos yeux m’occupe déjà bien plus qu’une coupe d’alcool. Mais, vous devez sans doute me trouver prétentieux, ou pesant, donc je vais arrêter mes avances. » A ses derniers mots, je tintais sur sa sincérité. Un sourire en coin se dessinait légèrement, et j’avais le cœur qui battait définitivement la chamade. « Non, vous êtes charmant. Mais ce n’est pas permis de flirter avec les clients quand nous venons à peine de commencer. Je n’ai pas envie de perdre mon emploi, c’est tout. » Je voulais lui rendre l’appareil, être honnête avec lui. Et d’après son sourire, ça lui faisait plaisir. Il se regardait, toujours avec un grand sourire et les yeux braqués sur moi par delà le miroir, avant de retourner dans la cabine et de mettre l’autre costume. Plus classe, plus beau que jamais, ma bouche c’était un peu ouvert à sa vue, je l’avoue. Il a compris d’ailleurs, et il a même rigolé. Je me rapprochais de lui, cette fois pour lui faire son nœud papillon. Il plaçait le bout de ses doigts sur mon menton, en n’en gardant un seul pour remonter ma tête et faire en sorte que nos regard se croisent. Je souriais, lui aussi. « Je m’appelle Kane, et j’aimerais vraiment que tu sois ma cavalière ce soir, belle Elena. » Fichu badge représentatif.

Des éclats de rire, une véritable chaleur inhumaine et accablante. L’eau à quelque mètre de nos pieds. Je regardais le soleil en plissant mes yeux. Des bras forts et démesurément musclé m’attrapaient par la taille et je me laissais porter pendant peu de secondes. Me tournant vers cette personne, je l’enlaçais avec une sensation extraordinaire dans le ventre. J’étais heureuse, pour une fois, je n’avais pas à me cacher, ou a faire semblant. J’avais juste à être moi. « Lena, quand est-ce que tu vas enfin accepter de m’embrasser ? Je suis si répugnant ? » Je rigolais et embrassais sa joue. Je voulais cet instant spécial, ce moment purement romantique où la chose ne pourra pas être évité. Je voulais que mon premier baiser soit spécial et complètement inattendu. Et ça je n’arrivais définitivement pas à lui expliquer. Il était parfait et moi j’étais comme le boulet qu’il traînait. Ça faisait un mois qu’on se fréquentait, deux mois que je l’avais accompagné aux fiançailles de sa sœur. Elle devait se marier dans trois jours, mais Kane ne voulait pas y aller. Il préférait rester avec moi, parce que je n’avais pas été invitée, et elle avait été explicite sur le fait qu’elle ne voulait pas me voir dans les parages. Je n’imaginais pas pourquoi, et apparemment, je ne pouvais pas imaginer. Kane la définissait souvent de fille à papa trop prétentieuse qui a peur de ne pas être le centre de l’attention. Alors, je passais sur cette provocation, comme si de rien n’était. « Viens te baigner avec moi Kane. » Il roulait des yeux avant de me prendre et de plonger avec moi sur ses épaules. Je me souviens encore de la vague d’eau qui nous recouvrait. De ma jupe mouillée, de mon haut complètement fichu, et de sa chemise toute neuve qu’il venait d’acheter. En sortant nos visage de l’eau, on se rapprochait du bord, trouvant un endroit où nos pieds touchaient le sol. Il passait une de ses mains sur le côté de mon ventre, et je rapprochais son visage du mien. Nos respirations étaient lourdes et bruyantes. Mes yeux se fermaient, alors qu’il voulait y plonger les siens. « Tu ne dois pas me repousser, je t’aime. » Ils se rouvraient d’un coup, et je souriais, collant mon nez au sien. Je baissais les yeux en même temps que lui, et puis il a délicatement posé ses lèvres contre les miennes. Le baiser ne finissait pas, et je n’avais aucunement envie de l’arrêter. C’était la première fois qu’il me disait m’aimer. Peut-être n’attendais-je que ça au fond. Après quelques instants, il arrêta tout et souriait. Je le regardais dans les yeux et il posa ses lèvres sur mon front, me prenant dans ses bras. « Moi aussi je t’aime Kane. »

CHAPTER THREE : GROW UP, LOST YOUR MEMORIES.

Des cris, du verres éclatés sur le sol, des lumières tournoyantes, des gens tout autour de moi. J’avais mal. Très mal sur tout mon corps. Mon ventre me faisait souffrir, ma bouche était remplie de sang. J’ouvrais à peine les yeux, mais je pouvais distinguer deux trois choses autour de moi. Après, plus rien, jusqu’à mon réveil dans cette chambre d’hôpital. J’étais perdue et frissonnante. « Doc… Docteur. » Une femme était rentrée, sourire aux lèvres. Elle parlait sans cesse dans ma tête, continuant encore et toujours. Un homme entrait dans ma chambre. Il était un peu plus froid, il avait quelque blessure au niveau de la bouche et du sourcil, mais rien de très grave. « Elena, vous souvenez-vous de cette homme ? » Je regardais la femme, puis l’homme encore une fois. Je réfléchissais, et une seule chose venait à moi. Ce n’était pas grand chose, mais au moins mes souvenirs étaient intacts. « Oui, je me souviens l’avoir vue le jour de l’accident. Quand les urgentistes sont venu, il était là, à côté de moi. On… On se tenait la main. » Le docteur se tournait vers lui. La main sur la bouche, il avait l’air triste, horriblement triste. Il se rapprochait de moi, les larmes aux yeux. Et il m’embrassait le front. « Kane… » Je me souvenais de son nom, de notre rencontre. Plus les minutes passaient, plus je me souvenais de tout ce que j’avais vécu avec lui. Mais le jour de l’accident était complètement flou. Deux ans de ma vie à ses côtés. J’avais été heureuse.

Le jour où je suis sortie de l’hôpital, je ne croyais pas en un avenir meilleur. La ville me paraissait sombre et complètement inerte. Kane était venu me chercher, mais j’étais partie quelque minutes avant. En rentrant chez moi, je m’étais directement dirigé vers ma chambre, pour m’allonger sur mon lit et y déposer mon sac. Je n’étais pas fatigué, mais la douceur de mes draps me faisait tellement de bien, j’avais l’impression de me réveiller d’un mauvais rêve. Je me relevais, allait dans la cuisine et préparais un sandwich pour me rassasier. En sortant de cette grande pièce, je tombais sur ma mère qui me prenait dans ses bras, mais je la repoussais en passant mon chemin. Elle disait mon nom sans pour autant que je ne me retourne, jusqu’à ce que ça m’énerve et que je ne vois pas d’autres solutions. « Quoi maman ? Que veux-tu que je te dise ? Salut, je suis de retour, je vais mieux et je n’ai même pas une seule cicatrice, c’est trop top tu crois pas. Par contre, c’était long de faire des analyses sans voir ni toi, ni papa, ni même mon petit frère que j’aime tant. Heureusement que Kane était là, lui au moins il m’aidait à me sentir mieux… C’est ça que tu veux entendre ? Parce que là je me retiens de dire ce que je pense maman. » Elle baissait les yeux de rage.