| Sujet: move like ϟ jagger Lun 11 Aoû - 18:00 | |
| jagger sergei wild❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Le visage buriné par le soleil et les tempes poivre et sel, seule l'étincelle de ses yeux rieurs et son sourire mordant semblent n'avoir pris aucune ride; 27 ans après les 51ème jeux de la faim, le jeune gagnant du district 1 a évidemment bien vieilli. Carrière, vainqueur à 16 ans, il est aujourd'hui exempté de son rôle de mentor après la victoire quasi consécutives de trois de ses tributs. Pour passer le temps, il est devenu sans surprise instructeur de carrières, certain diront qu'il était de toute façon trop branleur pour s'aventurer hors du cadre qu'il a connu toute sa vie. Perçu comme un zouave par certain, pris au sérieux par d'autres, tous s'accordent à dire que Jagger est un homme imprévisible et assez singulier, ayant un certain penchant pour l'alcool, les femmes, le sarcasme et l'humour douteux (mais pas nécessairement dans cet ordre). Ni rebelle ni pro quoi que ce soit, il aspire à une vie simple, chose plutôt difficile dans sa situation car il ne sera malheureusement pas parvenu, après sa victoire, à éviter les chaines du Capitole. C'est un vainqueur assez aimé par l'opinion publique, sa cote ayant évidemment tendance à s'évanouir avec les années au profit des plus jeunes, chose qui ne l'inquiète pas plus que ça si ça peut lui apporter la paix. Il vit au village des vainqueurs du district 1 depuis sa victoire au jeux; autrefois avec sa famille, il y réside maintenant seul. Il a perdu son avant bras gauche lors des jeux, depuis remplacé par une prothèse qu'il porte en permanence, généralement cachée sous un gant. about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? Hola sweetheart, tout doux... on se connait à peine et vous venez déjà me parler de mourir. Va falloir réviser tout ça vous savez ? c'est pas des façons. Enfin, si vous insistez, je vais réfléchir laissez moi quelques secondes... ah, je sais ! je me verrais bien mourir écrasé par une météorite. Une pas bien grosse, qui serait juste là pour moi voyez. Ce serait assez classieux et spectaculaire comme façon de quitter Panem, non ? Bon alors prions pour mourir de vieillesse sous le soleil couchant, un verre de bon vin à la main... moi c'est tout ce que je demande.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Pas que je me souvienne ! ou alors peut-être de la famille très très lointaine. Il faut dire qu'on a une légère tendance à ne faire qu'un seul et unique gosse dans la famille, de quoi redouter qu'il soit tiré au sort pour les jeux ! on fait heureusement partie d'un district où le hasard ne frappe que rarement; quand bien même l'un aurait été doué de malchance, il aurait probablement laissé sa place à un carrière. J'ai été un des rares de la famille à faire partie de ces derniers, district 1 oblige, mes parents n'ont d'ailleurs pas trop su s'ils devaient être fiers ou inquiets.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Ils m'indiffèrent totalement, je les regarde par obligation et non par appétit. Un comble pour quelqu'un s'y retrouvant chaque année au premier rang, n'est-ce pas ? Je pouvais encore donner du crédit à ce spectacle de foire quand j'étais encore jeune et carrière. Aujourd'hui j'ai vieilli, je ne suis plus autant imperméable à la compassion. Mais voilà, l'ambiance des Hunger Games et ceux qui y meurent ne me font ni chaud ni froid. Tout au plus, je trouve le spectacle médiocre et parfois larmoyant. Les tributs trop jeunes pour se battre me provoquent des hauts de cœur, ceux qui se pavanent sous leurs étiquettes de carrière m'arrachent des rires caustiques. Je trouve tout ce petit monde là bien pitoyable. Et c'est chaque années la même routine.
➺QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ? Haha, n'allez pas le répéter hein, mais je trouve l'idée d'une révolte plutôt intéressante ! A se demander pourquoi il n'y a pas eu de réaction plus tôt parce qu'il faudrait être sacrément fou ou idiot pour accepter de suer sang et eau, de crever de faim et de mourir dans un jeu glauque pour les habitants d'une ville de cinglés, le tout sans broncher. Enfin... j'ai fais partie de ceux là, alors ce que j'en dis après tout ! Bref, ça ne m'étonne pas qu'il y ait eu soulèvement, je dirais même que c'était pas trop tôt. Est-ce que je les soutiens pour autant, est-ce que j'irais jusqu'à les rejoindre ? non. J'ai passé l'âge, et j'ai déjà bien à faire là où je suis.
➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ? Ha ! poser la question à un carrière, en voilà une drôle d'idée ! ... bien sur, c’est dans mes cordes, en tout cas ça l'a été, je suis peut-être un peu trop vieux pour ces conneries maintenant. Tout dépend des raisons. Théoriquement, je pense que tout le monde en est capable et que, n'en déplaise au pacifistes en herbe, c'est même un basique instinct de survie : tuer ou être tué. Les jeux sont un assez bon leitmotiv lorsqu'il s’agit de définir où réside la limite de notre moralité.
JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. POURTANT, MON NOM A quand même été tiré au sort il y a longtemps de ça. J'EXERCE LE MÉTIER DE mentor aux jeux et instructeur de carrières ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime ça. JE SUIS DANS LE 1ER DISTRICT. AYANT 43 ans J' aie déjà PARTICIPÉ AUX HUNGER GAMES. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT faut pas rêver darling, faut pas rêver...
tell us your story. JUILLET 2285 Les yeux emprunts d'un dégoût certain, il plisse le nez, détournant son regard de l'écran où les images du dernier tribut du 1 à moitié décapité tournent en boucle. "Eeeerrr…" maugrée le garçon, serrant la mâchoire avant que son dernier repas ne décide de faire marche arrière. Comme beaucoup, les psychopathes mis à part, il avait encore du mal à rester stoïque face à un tel spectacle même après 15 années de visionnage des jeux. "On fera mieux l'année prochaine" dit l'instructeur, terminant d'une traite son verre pour indiquer que le spectacle était fini. Pour la huitième année consécutive, le district 1 terminait ses jeux sur une défaite.
"En même temps vu c'qu'on a envoyé cette année faut pas s'étonner qu'on r'ssorte pas victorieux". La voix railleuse du plus jeune du groupe, Nick si ses souvenirs sont bons, extirpe Jag' des quelques pensées sordides dans lesquelles il s'est perdu depuis de longues minutes, repensant au jour où ce serait son tour. Le ton n'était pas le bon, certes, mais il ne pu s'empêcher de penser qu'il n'avait pas tord. Huit années consécutives que le district 1 essuyait de cuisantes défaites, il y avait de quoi se demander ce qu'ils faisaient de travers, non ? Mourir contes des carrières du 2 passait encore, ils étaient réputés pour surpasser de loin tous les autres; mais face au 7 ou au 3, c'était à n'y rien comprendre. Chez les jeunes recrues en tout cas, l'enthousiasme s'essoufflait peu à peu. "Garde ta langue où elle doit être gamin" rétorque leur professeur, "ou il pourrait bien me prendre l'envie de t'y envoyer en première ligne l'année prochaine." Tous pouffent de rire tandis que, vexé, le garçon baisse les yeux. "Encore faudrait-il que Wild veuille bien te laisser sa place ! ... allez on a assez perdu de temps, tout le monde reprend là où il s'est arrêté !" claquant des mains à l'intention de ses élèves, il leur fait signe de déguerpir. Tous se lèvent donc pour reprendre leurs places sur les divers ateliers, à l’exception de Jagger, figé sur place. Les pieds ancrés au sol, le visage déconfit et étrangement pâle, son corps lui semblait peser un âne mort. "Euh... quoi ?" Il réalisait enfin, un peu trop tardivement, il n'avait pas vraiment eu envie d'y croire. Avec les quatre tributs de trop envoyés pour cette édition d'expiation, son tour était venu un peu trop précocement, deux ans plus tôt pour être exact. Deux ans trop tôt.
ϟ "C'est pas que je me dégonfle hein..." bon, d'accord, peut-être que si un peu, mais pour sa défense il n'avait pas prévu de devoir s'envoyer à l'abattoir dans les 12 prochains mois. Car oui, clairement, y aller aussi tôt ne présageait rien de bon sur la finalité de son sort. "... mais vous êtes sûr que c'est très malin de m'y envoyer si tôt comme ça ?" Une année entière d'entrainement, c'était quand même pas un élément négligeable dans l'équation des Hunger Games. "Écoute Wild, si tu t'en sent pas capable alors très bien, un autre ira l'année prochaine. - c'est pas ça m... - c'est pas compliqué, ton année c'est la prochaine, tu y vas : très bien; tu y vas pas, tant pi pour toi. Tu peux abandonner l'entrainement dès maintenant si c'est ce que tu souhaites." Le jeune homme grommelle, récupérant l'arc que lui tend son précepteur. "Qu'on soit bien clair, je perdrais pas mon temps à entrainer quelqu'un qui sait pas ce qu'il veut". Génial, maintenant au moins il est fixé.
MAI 2287 La voix criarde de l'hôtesse des Hunger Game résonne sur la grande place tandis qu'elle récite le tant attendu discours cérémonial des jeux de la faim : le même chaque année, précisons, le capitole ayant probablement diagnostiqué un Alzheimer chez tous ses sujets. Bref, tout le monde, sagement rassemblé autour des marches de la mairie, a les yeux braqués sur cette grande femme longiligne à la peau mauve, artificielle. Relevant ses yeux jaunes du petit morceau de papier qu'elle tient dans ses mains, elle scande un nom qu'il ne connait même pas, cherchant son nouveau tribut du regard. Un jeune homme d'à peine son âge fend la foule pour grimper les marches en pierre et s'arrêter à ses côtés. Ses longs cheveux blonds en bataille encadrent des traits fin dont l'air flegmatique est en curieux désaccord avec la situation.
Les visages restent impassibles, personne ne fond en larmes : au district 1, on a apprit à ne plus craindre la moisson. Facile quand on sait que ceux tirés au sort finiront remplacés par les carrières, là est leur rôle après tout. "Bien bien ! un beau jeune homme que nous avons là pour cette 51ème édition ! à moins qu'il n'y ait un volontaire ?" demande l'hôtesse quand même, histoire de rester procédurière. La gorge sèche, sa poitrine vide d'air lui semble prise dans un étau. Voilà, c'est le moment, celui où il doit lever la main, saisir sa chance. Il n'en aura pas d'autre. Mais les secondes passent et il reste immobile. Tout son corps semble ne plus répondre et il ne sent que le sang battant contre ses tempes. "Allez, reprends toi ! et ferme la bouche, tu passes pour un crétin fini" lui souffle sa petite voix intérieure. Sur l'estrade, les yeux du garçon blond s'écarquillent lentement, une lueur de peur naissante vient illuminer son regard brun tandis qu'il balaye du regard la foule devant lui. "Là !" fini par souffler Jag', sa voix mourant au bord de ses lèvres. Une seconde passe, puis une autre; il se reprend. "Moi, là, je suis volontaire." sa main se dresse, émergeant de la foule, le blondinet retient à peine un soupir soulagé. Tout reprend comme c'était prévu.
JUILLET 2287 Dans un sursaut il ouvre les yeux, les refermant instantanément, aveuglé par la lumière qui brûle ses rétines. Sa bouche parcheminé, la gorge sèche, il tousse ce qu'il pense être de la poussière ou de la terre infiltrée dans sa gorge. Deux coups de canons viennent d'être tirés, résonant quelques longues secondes à ses oreilles. Le jour s'est levé, il n'est plus dans les bois, les mutations ont disparu; elles ont emportées avec elle deux des derniers tributs de l'alliance. Il ne reste maintenant plus que lui et cette fille, la carrière du district 2, allongée à ses côtés. Elle est immobile, mais sa respiration soulevant faiblement sa poitrine n'échappe pas à son attention.
Allongé sur le dos, il reste là, fixant le faux ciel de l'arène d'un regard fatigué. Un beau camaïeu de bleu sans l'ombre d'un nuage, un soleil de plomb. Sous lui, la terre desséchée par la chaleur, semblable à de la poussière, s'est imbibée de leur sang. Il en est crépit de la tête au pied. Son bras gauche inerte plaqué le long de son corps, il ne sent plus sa main. Son corps, lourd, n'a plus l'air de vouloir bouger, il prend quelques secondes pour évaluer mentalement son pronostic vital salement engagé. Il a perdue ses armes; son bras gauche ne répond plus mais au moins, il est toujours en vie. Pour l'instant, c'est la seule chose à laquelle il parvient à penser.
Les minutes passent, peut-être plus, moins; il n'a plus conscience du temps qui s'écoule autour de lui. Brisant le silence des lieu, un gémissement s'élève à côté de lui et le sort de sa torpeur. La jeune femme semble reprendre connaissance doucement. Il jette quelques coups d’œil dans sa direction, jaugeant la situation; elle semble moins blessée que lui mais également sans armes. Une chose est sûre, il n'a pas l'avantage ici.
Son regard s'aventure finalement vers ce bras qu'il ne sent plus, sensation étrange d'un membre fantôme soudainement détaché du reste du corps. Son cœur ne fait qu'un tour, il vomit un semblant de bile, seul contenu de son estomac. A la place de son avant bras il ne reste qu'une plaie sanguinolente, un moignon arraché. Laissé là comme signature du crime, un croc, énorme, est resté prisonnier de la chair. Il gémit, des larmes brûlantes brouillent sa vue. Au même instant, un petit paquet venu du ciel vient atterrir entre eux.
ϟ Elle se jette sur le parachute miniature et, d'un geste brouillon, tente d'en défaire les liens. Lui est resté immobile, elle le croit sans doute inconscient ou en tout cas bientôt mort. Le contenu de ce pacquage lui donnera l'avantage pour terminer ces jeux rapidement. Après quelques longs instants, il s'ouvre enfin. Resserrant ses doigts contre le croc qu'il tient en main, il profite de ces brèves secondes où elle a baissé son attention; c'est le moment ou jamais pour frapper.
La pointe se plante dans sa chair, traverse sa peau; une fine gerbe de sang vient moucheter son visage, manquant de passer la barrière de ses lèvres qu'il scelle à point nommé. Le poing serré sur son arme improvisée, il porte un deuxième coup, net, attaque les muscles jusqu'à l'artère. Le liquide visqueux éclabousse ses yeux, brouille sa vue. La fille hurle, un cri perçant qui se mue en gargouillis rauque. Lui-même se retient de ne pas crier sous la douleur cuisante de son bras qui se réveille. Troisième et dernier coup, craquement macabre. La blonde tressaille encore quelques longes secondes avant de s'immobiliser totalement et s'écrouler sur lui, le croc encore profondément plantée dans sa gorge. Tentant du mieux qu'il put de réfréner ce haut de cœur venu chatouiller ses entrailles, il la fait rouler sur le côté, incapable de trouver en lui la force pour s'éloigner d'avantage du pénible spectacle que sa carcasse offre. Un nouveau coup de canon retenti, il sait cette fois que c'est le dernier. Devant ses yeux viennent fourmiller de minuscules lumières aveuglantes; la dernière imagine imprimée sur sa rétine est celle d'une ombre gigantesque dans le ciel.
JUIN 2288 "Aaaaah… Jagger mon grand Jagger !! quel plaisir de te revoir à nouveau cette année !" s'asseyant dans son fauteuil au tissus légèrement satiné, l'homme à la coiffure improbable lui adresse un sourire plus blanc que blanc auquel il répond. De ceux qu'il a pu croiser au capitole cette première année, il est de loin celui qui lui semble être le plus sympathique. "Alors dis nous, comment s'est passé cette année ? - eh bien pas mal pour tout vous dire ! - j'imagine oui ! dommage qu'on ait si peu de temps devant nous, tu dois avoir un tas de choses à nous dire, pas vrai ? L'emménagement ? la vie de vainqueur ? … les filles ?" l'homme fait mine de jouer du coude à une personne imaginaire, adressant un clin d’œil appuyé au public. Il joue le jeu, il le faut bien; il n'a pas risqué sa vie et gagné leurs jeux pour refuser ensuite d'en suivre les règles. "Aaahlala on s'y fait vite, si vous saviez !" répond Jagger dans un demi rire, il se garde bien de raconter l'envers du décor de cette dernière année.
"Et pour ce qui est de…" l'homme semble hésitant, esquisse une légère grimace qui se veut poli, désignant son bras gauche discrètement. Jag' relève doucement son bras de l'accoudoir sur lequel il est posé; sa main, sous un épais gant de cuir, reste dissimulée. "Oh... ça ! c'est bien dommage mais c'est comme ça; certains gestes sont devenu un peu difficiles, mais je commence à m'habituer ! maiiiis voyons le bon côté des choses, ça me donne un petit côté balafré et contrairement à ce que j'aurais imaginé, ça plait !" L'homme applaudit, la foule suit, puis vient le moment de se serrer la main signe qu'il est temps de clore cette petite entrevue. "Et bien en voilà un jeune homme positif ! toujours là pour nous rappeler qu'il n'y a pas de belle victoire sans sacrifice. Merci à tous et bonne soirée !"
reality is here.
Ola les chicas ! vous êtes miaou tchatcha ! Bisous sur la fesse. FEATURING pedro pascal © COPYRIGHT frostingpeetaswounds.tumblr
Dernière édition par Jagger S. Wild le Ven 3 Oct - 17:45, édité 57 fois |
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