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 Quand le blanc perd son symbole de pureté ♦♦ with Saad Peppermint

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Quand le blanc perd son symbole de pureté ♦♦ with Saad Peppermint Vide
MessageSujet: Quand le blanc perd son symbole de pureté ♦♦ with Saad Peppermint   Quand le blanc perd son symbole de pureté ♦♦ with Saad Peppermint Icon_minitimeDim 10 Aoû - 18:21


Quand le blanc perd son symbole de pureté
et que le noir devient symbole de bonté

.Saison florale 2313
Le ciel, maussade, menaçait de verser ses larmes sur les cheveux des habitants du Trois. Pourtant, il n'avait pas pris de parapluie avec lui. Aucune protection n'assurait sa sécurité contre l'eau qui hésitait encore à faire le grand saut depuis les nuages gris pour s'écraser en gouttelettes translucides sur le sol. Mais il était à l'opposé de s'en soucier car autre chose lui préoccupait l'esprit. Ces éternelles sombres pensées qui n'ont de cesses de l'assaillir lorsqu'il est seul et que sa conscience s'ennuie. Ce manque qui l'envahit encore quand il songe à son père. Il lui manque. Avec les cieux, ils partageaient la même humeur morose aujourd'hui. L'on dit que la météo influe sur les états d'esprits, sans doute que si le soleil souriait, Yung Jae se serait montré un peu moins mélancolique et chercherait peut-être même plutôt à se changer les idées en ce jour de congé. Oui, vous avez bien compris, il ne travaille pas en ces heures de printemps. Alors plutôt que de plomber le moral de toute sa petite famille, comme il le pense, il a préféré sortir pour déambuler dans les rues voisines vêtu de son beau costume aux écrits de craie blanche sur fond de tableau d'un noir semblable au plumage d'un corbeau. Mis à part le fait qu'ils faisaient parties de ses fétiches, il n'y avait pas de raison particulière pour laquelle il portait ces vêtements qui lui allaient comme un gant et lui donnaient une allure élégante. Que de classe Yung Jae. Mais cette classe jurait avec sa situation financière moyenne et son métier de pyrotechnicien. Cependant cette tenue, qui lui avait tapée dans l’œil derrière la vitrine, le mois dernier, ne lui avait pas coûtée autant d'argent que ne pourrait le démontrer de trompeuses apparences. Excusez-moi, tout ceci n'est pas très intéressant, passons à autre chose. Il marchait donc dans les rues avoisinant son quartier à présent, en se faisant un peu violence pour ne pas trainer des pieds avec une lassitude certaine, mains logées dans les poches de son pantalon noir, ce qui repliait les pans de sa veste entre ses bras et sa taille. Cette journée au district technologique s'annonçait semblable aux précédentes. Presque tout, autour de lui, semblait généralement terne à ses yeux depuis l'année passée. Un soupire s'échappe d'entre ses lèvres depuis sa gorge. Sa vision sombre tient sa faute au nuage noir qui s'était décidé à planer chaque jour au-dessus de sa tête il y a des mois de ça. Un nuage que notre asiatique éprouvait bien de la peine à semer.

Mais l'Injustice avait prévue de le réveiller aujourd'hui, au moins pendant un moment, pour lui dire de cesser de somnoler sur ses jambes et lui signaler de réagir à ce qui allait bientôt se dérouler sous ses yeux ou il serait puni par la tragédie qui risquait de naître en conséquence de sa foutue crainte indécise qui lui aura alors empêché de protéger un innocent sans défense contre sa mortellement affreuse Intransigeance. Plongé dans ses réflexions, petit à petit, l'agitation et le brouhaha qui commencent à naître dans les rues l'éveillent de sa torpeur mentale. L'asiatique de dix-neuf hivers observe autour de lui pour remarquer quelques personnes qui se hâtent en une direction commune. Que se passe-t-il donc ? Ses sourcils se froncent de perplexité. Peut-être ne devrait-il pas continuer sa route en ce sens, peut-être devrait-il même rebrousser chemin mais le brouhaha qu'il perçoit attire un peu plus son attention. Il se trame quelque chose de mauvais. Yung Jae s'arrête en fixant la rue d'en face et intercepte un passant qui s'y dirige tout juste en sortant ses mains de ses poches.

Excusez-moi, Monsieur, savez-vous ce qu'il se passe ? -
Vaguement. Il y aurait à nouveau du grabuge entre des rebelles et des - pacificateurs mais je n'en sais pas davantage.
... Merci, Monsieur. -
Par coutume, il s'inclina avec une légèreté brève pour le remercier et se redressa en observant à nouveau la scène qui se profilait sous ses yeux tandis que l'homme reprenait sa route. Ce petit échange bref ne lui avait pas appris grand-chose mais, pour autant, il n'était pas emballé par l'idée de suivre le mouvement de la petite foule qui s'amassait, surtout pas en sachant qui cela impliquait. Hésitation. Ses jambes dénient vouloir l'emmener autre-part, son corps refuse de bouger. La prudence, en sage conseillère, lui commande de ne se mêler de rien mais sa volonté semble ailleurs. Alors, Yung Jae, qu'est-ce que tu veux faire ? Il faudra bien que tu te décides. Tu ne peux pas rester éternellement là, paralysé par l'indécision. Le voilà qui soupire sous la leçon de morale de sa conscience. Ce qu'elle pouvait lui prendre la tête celle-là... Ses nerfs commencent quelque peu à vibrer d'exaspération face à sa lutte aussi invisible que silencieuse tandis que, lentement, il passe ses mains sur son visage. Celles-ci iront ensuite perturber sa coiffure en passant leurs doigts entre ses cheveux de corneille. Que faire ? Bonne question. Il réfléchit et réalise alors que s'il n'y va pas, cette histoire va le travailler. Yung Jae avait de plus en plus de mal à passer son chemin quand il était question de rébellion. Un jour, il le savait, cela finirait par lui retomber dessus. Au bout du compte, il faiblit pour céder. Son esprit reprit le contrôle de son corps et... Criic, craac. Tac, tac, tac. Sa première chaussure crissa sur le sol, très vite rejointe par la seconde pour lui faire prendre la même direction que les quelques curieux imprudents et rejoindre ainsi, à l'encontre de ses principes, leur manque de pudeur.

*Juste une minute, le temps de savoir. Après je repars.* se disait-il.
Mais le destin en avait déjà décidé autrement. Cette tentative de rébellion était comme un reste de la révolte de l'année passée, rien d'aussi sérieux que le soulèvement du Treize. Yung Jae s'arrêta parmi les quelques indiscrets occupés à observer la lutte qui se déroulait devant eux et, instantanément, il regretta d'avoir suivi le mouvement. Des flashs lui assaillaient l'esprit alors que la discorde qui régnait ici lui rappelait de dramatiques souvenirs. Le chaos de la révolte, les bruits de tirs mortels, les cris de la terreur et du supplice, les corps inertes dans les rues, l'usine d'armement vandalisée et incendiée, etc... Mais une mort en particulier qu'il tente vainement de ne plus nommer. Cela avait un peu été comme les Jeux de la Faim version Grandeur Panem, en plus anarchique. Voir ces hommes aux idéaux opposés se refaire la guerre ainsi lui donnait envie de se jeter dans la mêlée pour leur hurler un cessez-le-feu. Mais seul contre ces meutes de loups enragés, il ne pouvait rien faire. Sa tentative serait même parfaitement risible et il risquerait bêtement sa vie contre aucun bon résultat. N'en avaient-ils donc pas assez de toute cette violence assassine ? Des frissons d’effrois parcouraient Yung Jae alors que sa vision captait que trop bien tous ces ennemis se faire la guérilla armée, faire ressortir la sauvagerie de leur personnalité pour engendrer à nouveau douleur et souffrance. Il en avait assez vu. Dans un souffle las et désespéré face à cette incessante brutalité, il amorce un demi-tour pour tourner le dos à cette vue de véhémence aussi affligeante qu'accablante quand quelque chose ré-attire son attention. Un homme, qui n'avait rien à faire là. Un homme, démuni de toute arme. Il devait avoir la cinquantaine. Cet homme, un peu à l'écart, avait l'air de se demander où il était. Serait-il perdu ? Yung Jae se déplaça sur sa droite pour mieux l'apercevoir par-delà la barrière de têtes derrière laquelle il s'était positionné et pouvoir veiller à distance qu'il ne se fasse pas malencontreusement embarquer dans la querelle. L'individu risquait gros à passer par-là. A mesure que l'inconnu du Trois se rapprochait de la zone d'impétueuse confusion, un mauvais pressentiment grandissait au sein de notre asiatique qui le suivait d'un regard concentré, la peur au ventre pour lui et la respiration raccourcie d'un gibier traqué, étouffée par sa gorge rétractée d’intense anxiété.

*Inconscient ! Rebroussez chemin, vous allez... ! *
BOUM. Imaginez un bruit sourd qui couvre toute sonorité, vous n'entendez plus que les vibrations de l'explosion lointaine qui vient de vous envoyer ses ondes dans les oreilles pour vous signaler une catastrophe trop reculée pour être vue mais suffisamment proche pour être entendue. Le temps s'arrête, l'espace de quelques secondes, pour s'accélérer soudainement. Votre souffle se coupe et vous avez l'impression de frôler la syncope. C'est précisément ce qu'a ressenti notre pyrotechnicien en voyant le malheureux se faire emporter par les vagues de bras et de corps. C'est ce que l'on appelle se faire engloutir dans une mer humaine. Yung Jae avait une certitude intuitive, l'homme ne s'en sortirait pas sans aide. « EH ! » Ce fut ainsi que, dans un cri d'alerte, il bouscula soudainement les deux civils qui lui barraient involontairement la route sans même s'excuser, pour se précipiter vers l'innocent qui n'avait pas sa place dans ce bordel. C'était un mouton sans défense, perdu parmi des loups aux crocs acérés. Notre asiate ne connaissait pas son propre rôle dans cette scène, il ne pensait pas à sa place en cet instant. Lui aussi risquait sa peau mais il avait littéralement bloquée sa capacité de réflexion en voyant l'habitant du trois s'embourber dans ces sables mouvants humanoïdes. Il n'y avait aucun calcul dans sa réaction, seulement de la spontanéité. Il ne voulait pas le laisser mourir sans réagir, que le malheureux soit piétiné, assaillit de coups ou abattu. Il devait se bouger pour ne pas le délaisser aux mains de la mort. Passer à l'action pour l'extirper de ce guêpier cauchemardesque. En un rien de temps, le voilà qui plonge dans la marée folle. Si la raison l'avait rattrapé, jamais il ne s'y serait jeté. Mais elle avait échouée et à présent, il bousculait le moindre gêneur pour atteindre sa cible. Le feu créé par l'adrénaline l'animait. Il ne renoncerait pas avant de l'avoir dégagé de la foule. Mais la partie n'était pas gagnée d'avance. Déjà, ses côtes et ses membres lui faisaient mal. Sa progression difficile lui demandait beaucoup d'effort et n'était pour le moment récompensée que par des coups perdus ou volontaires qu'il ne rendit à aucun moment, des coups puissants comme des poids qui s'écrasaient contre lui tel des tas de masses informes. Certains lui coupaient le souffle. Il ne ressortirait pas de là sans hématomes. Et devait prier pour ne pas finir par se prendre des coups de couteau. Ça poussait, ça criait, ça cognait de tous les côtés. Le désordre régnait en maître tout autour de lui. Il baignait dedans à l'étouffement. Puis son bras se tendit soudain par-devant lui. Sa main ouvrit ses doigts en étoile et ces derniers se refermèrent sur un bras avec toute leur fermeté. Ça y est, il le tient. « Je vais vous sortir de là ! Faîtes-moi confiance ! » Oui, il le ferait... Mais comment ? Par où était-il arrivé ? Vint alors le moment de réaliser, qu'il s'était perdu dans ce désordre. Et les pacificateurs étaient pas loin, il pouvait percevoir leurs uniformes blancs entre quelques rebelles. S'ils leur mettaient la main dessus... Vite, ils devaient déguerpir ! Yung Jae, plus mal que bien, tenta une nouvelle percée en sens inverse mais son corps endoloris démontrait déjà des signes de fatigue. Il retournait parfois la tête pour s'assurer que l'homme tenait encore sur ses jambes sans trop de peine alors qu'il se prenait autant de coups que lui. Sans le lâcher, l'electrogeek bousculait plus ardument les assaillants de son seul bras libre et n'hésitait pas à riposter contre un rebelle quand il n'y avait pas d'autre moyen d'obtenir la "paix". Les pacificateurs, il les évitait au maximum. Le souffle lui manquait, l'oxygène semblait se raréfier et la chaleur de la foule le faisait transpirer. Il craignait que ses doigts moites ne glissent du poignet de l'habitant pour le perdre définitivement dans ce chaos insensé. La peur lui volait ses forces mais il ne renoncerait pas si rapidement. Allait-il y arriver cependant ? Seul dans cette marée pernicieuse ? Aucune idée. Il s'efforçait à ne pas se poser ces questions casse-courage.

Quant à la minute, elle était passée.
electric bird.
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Quand le blanc perd son symbole de pureté ♦♦ with Saad Peppermint Vide
MessageSujet: Re: Quand le blanc perd son symbole de pureté ♦♦ with Saad Peppermint   Quand le blanc perd son symbole de pureté ♦♦ with Saad Peppermint Icon_minitimeVen 15 Aoû - 11:31

Yung Jae ∞ Saad
Quand le blanc perd son symbole de pureté
Un souffle, rien qu'un. Minuscule, mais puissant, long, laissant s'échapper craintes et questions. Souffle, Saad, vas-y, souffle. Il se le répète en boucle. Encore dans le district huit, mais, plus pour bien longtemps, il se regarde dans ce miroir immense. Une cicatrice au beau milieu du torse, un tatouage sur le bras. Ses yeux dérivent vers la masse blanche qui se reflète dans le miroir, derrière lui. Et il soupire, encore. Il la connaît bien, cette masse, celle que l'on fabrique précisément dans son district. L'uniforme. Pacificateur. Il entend encore Fleur lui dire qu'il n'est pas fait pour ça. Il l'entend tous les jours, dans sa tête, se le répète. Au fond, elle a peut-être pas tort. Regarde ce qu'ils te font faire, Saad. Il secoue négativement la tête, comme s'il voulait envoyer balader ses pensées. Parce que c'est pas le moment de penser à ce que dit la brune, la sauvage. Il recule de quatre pas pour attraper l'uniforme impeccablement blanc, donnant l'impression de ne jamais avoir été porté, ou encore, de ne jamais avoir été sali par la violence, qui laisse habituellement des tâches rouges, contrastant avec ce blanc. Le tenant dans ses mains, il ne reste plus qu'à l'enfiler. Généralement, ça ne lui pose aucun problème, c'est son quotidien après tout. Se réveiller, prendre une douche, enfiler l'uniforme, vadrouiller dans le district huit. Mais là, aujourd'hui, rien n'est pareil.

Alors il l'enfile, difficilement, un peu par peur, un peu parce qu'il n'en a pas envie. Et si t'arrêtais tout ? Sa langue claque sur son palais et il marmonne quelques mots incompréhensibles, que lui même ne comprend sûrement pas. Deux points sourds cognent contre la porte, ça fait faire un bond au gamin, et sa tête se tourne machinalement vers ladite porte, derrière laquelle son supérieur doit être posté, à la fois anxieux et remonté à bloc, la faute à l'adrénaline. « Saad ! Magne-toi gamin ! » Il ferme les yeux. Il a pas envie, Saad, de se magner, comme dirait son supérieur. Il a pas envie d'y aller, ça lui fait peur rien que d'y penser, d'aller dans le trois. Mais pourtant, c'est son rôle. C'est lui qui a choisi de ne pas fuir lorsqu'on lui a proposé de rejoindre les rangs. Lui qui a décidé de bomber le torse et d'avancer droit vers la violence. Il ne peut s'en prendre qu'à lui. C'est tout récent, ce poste de Pacificateur, si bien qu'il ne sait même pas très bien tirer avec une arme à feu. Et pourtant, ils le prennent avec eux, pour aller calmer la petite horde de rebelle dans le district trois. S'ils le prennent, c'est sûrement parce qu'il est le fils d'un Pacificateur qui a su se faire respecter. Saad souffle un bon coup, une dernière fois et, une fois les bottes mises, il se dirige vers cette porte, lui paraissant soudainement immense, pour l'ouvrir, pour se confronter à la triste réalité des districts.

Il ne leur faudra pas très longtemps pour atteindre le district trois, une heure tout au plus. Mais cela a suffit à Saad pour observer les mines déconfites ou sûres d'elles de ses soi-disant alliés, ou tout simplement Pacificateurs. L'un a le visage fermé, rongé par l'angoisse et l'autre se contente de faire des blagues idiotes concernant les jeux de la faim. Cela ne fait pour rien au monde rire Saad, au contraire. Il le regarde avec cet air faussement blasé, qui veut plutôt traduire une haine incommensurable envers ce Pacificateur, bien trop imbu de sa personne. L'on peut entendre en arrivant dans le district trois, des bruits de foule. Une foule ayant la rage au ventre, criant des slogans répétés et appris par cœur. Le van dans lequel il se trouve devient soudain silencieux. Tous écoutent la foule se déchaîner, tous se demandent comment est-ce que ça va se passer. Vont-ils tuer ou simplement tirer des balles en l'air ? Vont-ils faire peur ou semer une réelle panique ? Saad ferme les yeux, et lorsque les portes du van s'ouvrent, il se lève d'un bond, machinalement pour sortir du véhicule, tout comme les autres. Une machine, c'est ce qu'ils font de toi. Les sourcils froncés, il écoute vaguement les conseils que son supérieur crache comme une leçon bêtement apprise. « Allons-y, messieurs. » Et sur ses paroles, les plus censées qu'il ait donné d'après lui, Saad s'éloigne d'un groupe de Pacificateurs en train de se former pour aller étudier la scène, à l'écart de la folie.

Bien sûr, la foule est immense, mais malheureusement pour ces rebelles, le nombre de Pacificateurs venant d'augmenter n'est que très mauvais signe pour eux. Certains s'en rendent compte, ça se voit sur leur visage, Saad peut le voir, mais d'autres continuent tête baissée de foncer dans la masse blanche. Il les regarde, les rebelles, avec cet éclair vif dans leurs yeux, injures et phrases de révolutionnaires à la bouche et en vérité, il voudrait partir. Ne pas se servir de son arme, qu'il a pris dans ses mains sans s'en rendre compte. Il ne lui faudra pas longtemps pour que ses yeux se posent sur deux hommes. L'un plutôt âgé, et l'autre jeune. Trop jeune pour se foutre dans un bordel pareil d'après lui. Quant à l'homme devant avoir la cinquantaine passée, il a l'air totalement perdu. Pacificateur ou homme bon ? T'es quoi, Saad ? Il les regarde, les observe en train d'essayer de se frayer un chemin dans la foule hystérique. Il hésite aussi. Pourquoi irait-il les aider ? Ils s'en sortent très bien et, de plus, ce n'est pas son rôle. « Vous êtes là pour défendre. » avait dit le chef des Pacificateurs. Seulement pour défendre. Mais, bon sang, il ne supporte pas. Il ne supporte pas de voir ces deux hommes confrontés à la violence alors qu'ils n'ont sûrement rien demandé. « Et puis merde. » Il fonce dans le tas, sans réfléchir, donne des coups de crosse lorsqu'on s'en prend à lui, pousse, menace avec l'arme, tout ça pour se frayer un chemin vers ce gamin et cet homme qui pourrait être son père. La logique aurait voulu que ce soit cet homme qui aide le gamin, mais à Panem, la logique a perdu tout son sens. « Eh vous deux ! » Il voit bien dans leur regard qu'ils ont peur, il voit bien qu'il fait peur dans son uniforme. Pourtant, il ne recherche pas la violence. Il veut juste aider. Mais, sans s'en rendre compte, il les pointe avec la mitraillette qu'il tient dans ses mains. T'es mauvais, Saad. Mauvais, mauvais. Il a ce regard à la fois perdu et déterminé. Perdu, parce qu'à vrai dire, il a peur de ce qu'il est en train de faire. Il peut perdre sa place, voire sa vie en voulant les aider. Et déterminé, parce qu'il aime pas ça, la violence gratuite. Il veut pas voir ce gosse mourir parce qu'il a essayé d'aider un pauvre gars avec son panier. Est-ce qu'ils pensent que le Pacificateur qu'il est va les abattre froidement ? Ou ont-ils compris ? « Vous avez rien à faire là, je vais vous aider à dégager d'ici. » Finalement, il se rend compte de sa maladresse avec l'arme, et finit par la baisser. Par pure question de sécurité, il observe le jeune, essayant de voir s'il est armé ou non. Après tout, peut-être que ce n'est qu'un piège. Peut-être qu'ils savaient que le coup de l'homme perdu et du jeune héros allait attirer le Pacificateur le plus faible -ou humain. Mais il ne voit rien de suspect. A ce moment-là, lorsque Saad regarde autour de lui et qu'il ne voit rien d'autre que des âmes s'entrechoquer et se piétiner, son moral en prend un coup. Et il se demande alors comment va-t-il pouvoir tenir sa promesse de les aider à sortir d'ici alors que lui-même n'est pas sûr de pouvoir s'en tirer indemne.
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