✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
Sujet: A deal is a deal (Pv Jaime F.Walker) Sam 15 Mar - 23:48
Il ne faisait pas encore jour lorsque j’ouvris, les yeux, la nuit semblait épaisse et froide. Nous étions au mois de janvier et cela impliquait des températures froides et une nuit farouchement accrochée à son ciel chéri. Pour une fois, je n’avais pas grand-chose à faire de ma journée, alors je descendis dans l’arrière boutique où nous avions notre cuisine pour engloutir mon petit déjeuné, quelque tranche de pain, une bouillie de fruit surement gâté par les jours et le sucre. Il fallait bien reconnaître qu’en cette saison les fruits étaient rares et en avoir était déjà un luxe. Je me souvenais des années où mes parents avaient eut du mal à joindre les deux bouts et où j’avais dus rajouter mon prénom contre des provisions. Heureusement ce temps là est derrière moi et la boutique fonctionne bien mieux. Alors que j’entendais mon père grommelée dans l’atelier contre une peau ou un morceau de tissu qu’il n’arrivait pas à tailler, je pouvais distinctement entendre ma mère faire les comptes dans le petit bureau sous l’escalier. Elle avait dut m’entendre mais trop occuper à gérer le magasin, elle n’avait pas jugé bon de venir me saluer.. Même si ils étaient toujours très occupés par leur travail, je savais qu’ils m’aimaient et que même sans un mot j’occupais une grande partie de leurs pensées. Après tout, j’étais leur fille unique.
J’eus rapidement fini d’ingurgité mon repas et passa ma tête dans la porte du bureau pour gratifiée ma mère d’un baisé sur la joue en guise de salutation. J’aimais ma mère, je lui ressemblais beaucoup quant à mon caractère. Joyeuse et positive. Mais physiquement nous n’avions rien à voir, elle avait de grands yeux marron et des cheveux blond presque blanc. Je tenais cela de mon père, lorsqu’il était jeune, il partageait la même rousseur que moi, en vieillissant, ses cheveux avait viré au châtain. Une fois ma mère saluée je me dépêchai de prendre mon tablier pour aller aider mon père dans son atelier. J’aimais les odeurs de peau traitées, les odeurs de tissus tout juste sorti des métiers à tisser. Je m’approchai doucement de mon père et me colla à son dos en l’enserrant très fort entre mes petits bras.
« Papa, devine qui vient te faire un gros câlin se matin » Dis-je le sourire aux lèvres
« Je dirais qu’il s’agit de la petite fille préféré à son papa » Dit-il tout en enlevant ses gants de travail
Il me fit volte face et me prit dans ses bras, je devais bien reconnaître qu’à chaque fois qu’il faisait cela j’étais de nouveau cette petite fille de cinq ans jouant dans les bras de son père. Son visage transpirait et les traces de détergeant sur ses vêtements empestais mais je n’en avais rien à faire, il était mon héros, le seul capable de me protéger de n’importe quoi. Rapidement notre accolade se dissipa et il me fit un signe en direction de la table à découper. Il y avait une dizaine de peau à couper dans des dimensions précise pour diverses commandes. J’aimais travailler à ce poste, les couteaux, hachettes et autres outils me plaisaient beaucoup. Avec eux dans mes mains je me sentais forte mais surtout mon père m’avait enseigné leur utilisation ils avaient donc une autre dimension plus sentimental à mes yeux. Je passai une grande partie de ma matinée à couper, dégrossir, tailler ou encore piquer les peaux…
Soudain alors que mes doigts commençaient à être engourdi par le travail, ma mère se décida à entrer dans l’atelier comme à son habitude avec une grimace avisée pour nous faire comprendre qu’elle n’aimait ni l’odeur ni la chaleur de la pièce. Elle regarda mon père et lui dit
« Il faut faire la livraison pour M Walker, au village des vainqueurs, il a commandé deux peaux de loup ainsi que deux nouvelles couvertures »
Mon père sans même lever les yeux vers ma mère lui répondit
« Casier numéro 13 demande à Ellyn d’y aller j’ai beaucoup de travail aujourd’hui.. »
Sans même que ma mère ne me posa la question je jetai ma paire de gant de travail et mon tablier sur une étagère et me pressa vers le dit casier. Je voyais un gros paquet, enroulé dans du plastique que je jetai sur mon épaule. En prenant la direction de la sortie je glissa un baisé sur la joue de mon père.. Ma mère me tendit un papier avec son plus beau sourire. Elle savait comment amadouer les gens, sa aussi je le tenais d’elle. Sur le papier, le numéro de la maison était inscrit avec une heure précise de livraison. Je glissai donc le papier dans ma poche et partie en direction du village des vainqueurs.
Je déambulais dans le district, je croisais des têtes connues de l’école ou d’amis à mes parents dans la rue. Il faisait beau et fraie dehors. Un temps idéal pour une petite livraison me dis-je. Le village des vainqueurs était presque vide, nous ne gagnons jamais aux jeux de la faim. Enfin presque jamais, il y avait eut un vainqueur plusieurs années avant ma venue au monde, on le voyait parfois dans la ville, il était terne, souvent plongé dans une mélancolie palpable. Je ne comprenais que trop bien que pour lui il avait perdu le gout à la vie avec ses jeux. Beaucoup de champion n’était plus les mêmes en rentrant. Ma grand-mère m’avait racontée qu’un champion aujourd’hui mort de notre district un ami à sa grande sœur était revenu des jeux tellement métamorphosé qu’il avait fait peur à sa famille qui avait décidée de ne pas le suivre au village des vainqueurs. Il s’était d’ailleurs donné la mort quelques années plus tard, une bien triste fin pour un « champion » de Panem. J’entrais maintenant dans le village des vainqueurs, toutes les maisons se ressemblaient, elles étaient belles, grandes et surtout vides. Je me postai devant l’entrée de la maison du vainqueur et sonnai tout en disant
« Excusez moi, M Walker, je suis Ellyn Fox, je viens pour votre commande à la tannerie, mes parents…. »
Je me stoppai net, il n’avait sans doute que faire des détails de ma vie personnelle, alors j’attendais maintenant qu’il vienne m’ouvrir.
Jaime F. Walker
△ correspondances : 856 △ points : 0 △ multicomptes : alaska t. rhodes : pearl i. whything △ à Panem depuis le : 05/03/2014△ humeur : contrôlé par la folie de la mort △ âge du personnage : 39 ans
Sujet: Re: A deal is a deal (Pv Jaime F.Walker) Dim 16 Mar - 20:55
❝Jaime & Ellyn
♣ A deal is a deal
9 heures du matin. Le soleil avait péniblement dissipé la nuit. Janvier. L'obscurité refusait d'accorder du temps au soleil. Si bien que quand le voile épais de la nuit s'était retiré, le manteau blanc et crémeux du brouillard avait pris sa place. Un vent léger mais froid soufflait sur le district cinq. 9 heures du matin. Je m'extirpais de mon lit avec difficulté. J'avais passé une nuit des plus détestables. Le froid pénétrait mes murs. Et je ressassais au plus profond de moi même ces horribles cauchemars de l'arène. Le capitol menait bien son jeu. Ils vous envoyait dans l'arène. Avec chance, vous vous en sortiez grâce aux bras métalliques. Sans plus un souffle qui animait votre corps. Mais si vous n'étiez pas de ces chanceux là, vous vous en sortiez vivants. Et alors commençait le cauchemar. Plus possible d'entamer une vie normale après l'arène. Tous en sortaient changés à jamais.
9 heures du matin. J'en avais marre de me tourner dans mon lit immense. Immensément vide. Je vivais dans un village vide. Dans des maisons vides. Dans un district plein. J'étais seul. Enfermé avec ma conscience. Elle venait de là, aussi, la folie. On sombre tous quand notre seule compagnie est les souvenirs. Je ne travaillais plus. Une raison encore de repasser les horreurs vécues en boucle. Le capitol nous menait tous avec brio. Souffrance. Mort. Ou sinon. Souffrance. Souffrance. Souffrance. Folie. Souffrance. Il faisait tout pour que vous sombriez. Plus de travail pour oublier. Il subvenait de lui même à nos besoins. Une maison exilée, pour ne plus avoir à faire à la population. On vous montrait du doigt dans la rue. Était-ce une bonne chose ? Je ne sais pas.
Je m'étais battis une réputation dans le district. J'inspirai à la foi de la peur, de la méfiance, de la pitié, et de l'admiration. Les gens ne savaient pas trop comment se comporter vis à vis de moi. J'avais été volontaire au D5. Ça ne se voyait pas souvent. J'avais été victorieux. Ça se voyait encore moins. Et j'étais devenu ce monstre. Tantôt pro-capitol. Tantôt prêt à mener une révolution. J'étais ce fou, tantôt prêt à tuer, tantôt prêt à sauver. J'étais le mystère du district cinq. Certains parents me haïssaient à cause de mon attitude envers les tribus. Je n'en avais que faire. Ma vie avait été brisée bien des années auparavant et ce n'étaient pas une série de reproches qui allait la rendre encore pire.
Seul. C'était ma situation. Les quatre murs de ma maison me semblaient si éloignés. Mais avais-je envie d'une compagnie ? Non je ne crois pas. J'étais tellement imprévisible que je ne désirai pas prendre le risque. J'avais horreur de faire du mal aux personnes qui me tenaient à coeur et malheureusement j'étais incontrôlable. Je ne voulais pas briser une autre vie que la mienne. Cette maison resterait sans doutes vide jusqu'à ma mort. C'était un fait. Jaime n'était plus. Un ours en revanche hibernait entre ces quatre murs. Un ours. Tantôt lion, tantôt tigre? Une bête. Mais certainement plus un être humain.
On sonna. Qui pouvait bien avoir l'audace de venir jusqu'ici ? Je n'avais pas tellement d'amis au district cinq. J'étais connu comme l'homme qui renie sa soeur encore en vie et qui voit Phoebe, la défunte, partout. On venait parfois me rendre visite mais c'était rare. La plupart du temps il s'agissait de commerçants chez qui j'avais passé commande. Je me levais pour aller ouvrir. Une demoiselle, âgée de 16-17 ans, j'aurai dit, se tenait devant le porte. J'ouvris. J'étais dans un de ces moments où la folie ne tambourinait pas à la porte. Je me sentais bien. J'appréciais ces instants. « Excusez moi, M Walker, je suis Ellyn Fox, je viens pour votre commande à la tannerie, mes parents…. » J'avais en effet commandé une couverture et des peaux de loup. Celles-ci pour la décoration.
« Bonjour Ellyn. Je ne m'attendais pas à une telle rapidité pour la commande. Tu remercieras tes parents. » Je me décallai du pas de la porte : « Entre, ne restes pas au froid. Il faut que j'aille chercher de quoi te régler. » J'ésperai qu'elle n'eusse pas peur de rentrer. Parfois on déclinait mon offre. Je comprenais. « Je dois combien pour la commande ? » Lui demandai-je pour finir.
made by MISS AMAZING. image par iconstantlythankgodfor-patd sur Tumblr
Invité
Sujet: Re: A deal is a deal (Pv Jaime F.Walker) Lun 17 Mar - 16:14
Cela ne faisait que quelques secondes que j’avais sonné lorsque la porte s’ouvrit, un homme plutôt grand au corps svelte était à la porte, son visage montrait les signes d’une vie difficile. Sa barbe bien qu’entretenue me laissait penser qu’il ne s’en était pas occupé ces derniers jours mais d’allure général s’était un bel homme cela ne faisait aucun doute. Il lança d’une voix légère.
« Bonjour Ellyn. Je ne m’attendais pas à une telle rapidité pour la commande. Tu remercieras tes parents. » Je n’eus pas le temps de dire mot et il enchaina « Entre, ne reste pas au froid. Il faut que j’aille chercher de quoi te régler. » Sans dire mot je m’engouffrais dans la maison du vainqueur du district 5. Il reprit « Je dois combien pour la commande ? » puis referma la porte de la maison derrière lui.
C’était la première fois que je rentrais dans une maison de vainqueur, il y avait une chose étrange et en même temps magnifique, ces maisons respiraient l’argent et la beauté mais on pouvait sentir le froid qui émanait de ces lieus. En effet, la maison était immense d’un blanc éclatant ainsi que d’une lumière presque parfaite. Mais en même temps on sentait la grisaille et la tristesse qui émanait de chaque pièce comme si elles criaient, habité nous possédez nous… Soudain alors que je me perdais dans mes pensées, je lui tendis le ticket avec le prix, mes parents n’étaient pas des gens à cheval sur les paiements ce qui leur avait valu des soucis pas le passé, ainsi, bien qu’un prix était indiqué, ils acceptaient toutes sorte de compensation, aussi bien de la nourriture, que des travaux ou encore un objet d’une valeur plus ou moins grande. Tout en me retournant vers lui pour lui tendre le papier je lâchai d’une voix tremblotante
« 20 pièces le tout mais si vous ne pouvez pas payer, venez à la boutique mes parents pourront se mettre d’accord avec vous sur un autre moyen de … » je me tue rapidement et écarquillai mes yeux comme si je venais de dire une bêtise. « Oh excusez moi je ne voulais pas vous insulter, je sais que vous avez de quoi payer rassurez vous mais on offre toujours un autre moyen de paiement au cas où. » Je devais maintenant être rouge pivoine, emplie de honte d’avoir osez sous entendre qu’un vainqueur n’avait pas les moyens de payer.. Je posai mon regard sur le salon quand mon esprit reparti dans une douce rêverie..
Il y avait d’immenses colonnes de marbre qui soutenaient l’étage, elles étaient belles, d’un blanc immaculé et joliment dessiné à la main, elles devaient provenir du district deux, mes parents avaient un jour été payé par un pacificateur avec un objet du deux mais je n’arrivais plus à me souvenir de ce dernier. J’imaginais à quel point, il devait être agréable de vivre ici. Mon regard notait clairement le manque d’aménagement, visiblement l’hôte qui vivait ici n’avait pas une grande passion pour la décoration, du moins, on sentait la pate du Capitole un peu partout mais pas réellement la pate de notre district.. De penser à mon district que j’aimais tans me donna un sourire je devais sembler émerveillé par ce qui m’entourait. Mon regard se posait partout et je découvrais toujours de nouvelles choses qui pour lui devaient être ordinaire mais pour moi petite habitante du 5 était juste magnifique. Soudain je stoppai ma rêverie et me tournant vers lui lâchai d’une voix douce et sincère
« Votre maison est… magnifique, vous devez.. » Et voilà que je m’arrêtais encore une fois, j’allais lui signifié à quel point il était chanceux à travers un *vous devez être heureux* mais cela n’était pas mon but, les vainqueurs n’étaient jamais heureux et je comprenais pourquoi à chaque fois que je regardais les jeux, la sauvagerie transformait les gens a tout jamais alors je repris ma phrase comme si de rien était « vous devez trouvez que je suis bien curieuse, veuillez m’excusez. » Voilà j’avais réussi à ne pas trop le déranger. Maman m’avait toujours dit n’importune pas les gens avec tes sottises, tu leur ferais perdre leur temps et le tiens. Le regardant droit dans les yeux je dis « Où souhaitez-vous que je pose votre commande M Walker ? »
Jaime F. Walker
△ correspondances : 856 △ points : 0 △ multicomptes : alaska t. rhodes : pearl i. whything △ à Panem depuis le : 05/03/2014△ humeur : contrôlé par la folie de la mort △ âge du personnage : 39 ans
Sujet: Re: A deal is a deal (Pv Jaime F.Walker) Ven 4 Avr - 20:32
❝Jaime & Ellyn
♣ A deal is a deal
Ellyn. Combien de fois était inscrit son nom ? Combien de "chances" d'obtenir un ticket gratuit pour aller voir la mort ? Elle avait l'air si innocente. Si naïve. La vie s'offrait à elle tout entière. Mais peut-être lui faudrait-il déjà lui dire adieu. Adieu. Oui. Jaime avait aussi dit Adieu à sa vie. Il avait fait une croix sur son existence le jour où Phoebe avait été tiré au sort. Il. Moi. Nous quoi. Jaime avait disparu en même temps que Phoebe. Je l'avais remplacé. Et j'étais devenu un monstre quand je fis mes premiers pas dans l'arène. Le Capitol change les gens. Oui. Vous êtes à sa merci. Vainqueur. Tribu. Habitant. Peacekeeper. Même Snow. Ce bon vieux Snow. J'aimerai le crever en plein cœur. J'aimerai qu'il rentre dans cette arène dégueulasse. Qu'il voit. Qu'il subisse. Qu'il comprenne. SNOW BORDEL. T'es un homme aussi ! Tout le monde est a la merci du Capitol. Même le président.
Je n'ai jamais compris comment en une seule humanité il pouvait y avoir tant de disparités. Comment pouvait-il seulement se faire qu'un bougre soit pro ? qu'un autre soit anti ? Comment ? Je ne savais pas. Et par la même occasion je ne me comprenais pas. Car j'étais ainsi. Tantôt à idoler Snow. Tantôt à vouloir le jeter dans la fosse aux lions. Mon intérieur était un tumulte de sentiments. Une tornade douloureuse qui ravageait tout ce que la raison se forçait à établir. Comme une toile d'araignée déchirée par le vent et sans cesses reconstruite. C'était devenu ça, mon existence. Depuis le jour où Phoebe était partie. Phoebe... Laisse moi te rejoindre. Non en fait. Je veux pas mourir. Mais j’espère que tu m'attendras ma douce. Je levais un instant les yeux vers le ciel. En apercevant le blanc étincelant du plafond j'eus un bref moment d'absence. Où diable étais-je ?
Je serrai le point. Mes ongles commencèrent à s'enfoncer doucement dans ma peau. Ellyn. Je me souvenais. C'était comme ça. Parfois mon esprit s'en allait ailleurs. Divaguait dans les méandres de mon imaginaire. Coupant tout accès au monde réel. Ce moment là n'avait duré qu'une brève seconde mais c'était déjà trop. Je me haïssais. Tellement. Pour ce que 'jétais devenu. Les gens ne peuvent pas comprendre. On ne peut pas comprendre le sentiment d'une proie sans jamais avoir été traqué. On ne peut pas comprendre le sentiment de la faim sans jamais avoir manqué de vivre. On ne peut pas comprendre le sentiment d'un vainqueur sans jamais avoir connu les jeux.
«20 pièces le tout mais si vous ne pouvez pas payer, venez à la boutique mes parents pourront se mettre d’accord avec vous sur un autre moyen de … Oh excusez moi je ne voulais pas vous insulter, je sais que vous avez de quoi payer rassurez vous mais on offre toujours un autre moyen de paiement au cas où. » La jeune fille sembla perdu l'espace d'un instant. « Ne t'en fais pas. » Je ne m'avançais pas plus. Je ne voulais pas embrayer sur une discussion concernant l'argent. Cet argent était sale. Sale comme le sang. Poisseux comme lui. Il puait la mort. La mort au sens propre. Puisque cet argent avait été le prix accordé à un meurtrier. Je tournai le dos pour aller chercher de quoi régler mes dettes. Je revins et donnai la monnaie à Ellyn. « Voilà. Le compte y est. »
La demoiselle lorgna sur les décorations. Sans doutes que pour quelqu'un habitant dans une maison modeste, la maison d'un vainqueur était un lieu onirique. « Votre maison est… magnifique, vous devez.. vous devez trouvez que je suis bien curieuse, veuillez m’excusez. » Hésitation. Sans doutes avait-elle voulu dire autre chose. Heureux ? Non je ne l'étais pas... Pourquoi le serai-je d'ailleurs ? « Les gens sont toujours curieux quand ils viennent chez moi. Ce ne sont pas des choses qu'on a l'habitude de voir. Ils me pensent heureux. » Je rigolai. Un rire malsain. Moqueur. « Mais la maison ne fait pas l'homme. » C'est tout ce que je voulais ajouter. Belle décoration ne signifiait pas bonheur. Taudis pouvait signifier joie de vivre. Le bonheur est tellement relatif. « Où souhaitez-vous que je pose votre commande M Walker ? » J'arrêtai mes petits commentaires qui n’intéressaient surement pas Ellyn. Elle avait autre chose à faire que d'entendre un fou se plaindre de sa cause. Ironie du sort. J'étais celui qu'on enviait parfois au village. Pour avoir été courageux, pour avoir réussi les jeux. Et j'étais sûrement le moins heureux de tous ceux qui voulaient habiter entre ces quatre murs. « Tu peux poser ça sur le canapé, je m'en occuperai. Merci Ellyn. » J'affichai un léger sourire. Je m'en occuperai. Peut-être. Peut-être pas. D'ici quelques jours. Quand j'aurai besoin d'une occupation pour combler la folie. Oui. Voilà.
made by MISS AMAZING. image par iconstantlythankgodfor-patd sur Tumblr
Invité
Sujet: Re: A deal is a deal (Pv Jaime F.Walker) Lun 7 Avr - 15:26
Une fois la somme demandé, Jaime me donnai rapidement le total, les bons comptes faisant les bons amis. Je glissais les pièces dans mon sac, le mettant dans une poche intérieur afin de ne pas les perdre. Il fallait bien le reconnaître, la maison était magnifique, je devais sembler un peu naïve mais il me fit comprendre que le bonheur de la maison n'était pas nécessairement le bonheur d'une personne. Je le savais pertinemment, j'avais vu des vainqueurs revenir complètements changé, rien n'était comme avant pour eux, richesse, mondanité, pour des petits gens, cela faisait beaucoup d'un coup et puis l'horreur de l'arène, ces moments sombres et inconfortable ou seul la mort semblait être une finalité. Comme il me l'avait demandé, je déposais la commande sur le canapé, rien qu'à la qualité du cuir de ce dernier, je pouvais dire qu'il ne venait pas d'un district, le cuir était tanné avec des produits qui coûtaient plus que notre petite entreprise familiale. Ma main effleurait la peau, elle brillait telle mille soleils, elle reflétait l’extérieur tel un miroir joliment brosser. Effectivement, il devait coûter à lui seul beaucoup d'argent mais le résultat était splendide. Je pouvais lire dans les yeux du vainqueur une certaine mélancolie, il était vrai que la vie de vainqueur dans le district 5 n'était pas la plus agréable. Il n'y avait que deux vainqueurs pour toutes les maisons, une femme que j'avais vu deux ou trois fois et Jaime. Même si son visage avait un air un peu narquois, je sentais qu’au fond de lui l’homme n’avait pas l’âme à rire, il semblait être prit sous le poids de la vie, et quelle vie il avait mené.. Je l’avais vu de nombreuse fois lors des tirages au sort des tributs, lorsque leur nom sortait il était impassible, toujours le visage dur et fermé, ainsi beaucoup de gens ne voyaient en lui qu’un vainqueur vaniteux dont le sort des autres n’avait aucun intérêt. Je ne pouvais m’empêcher de le regarder, sans trop savoir pourquoi je prononçais une phrase que j’aurais sans doute mieux fais de ne pas dire
« Vous semblez triste M Walker, voulez vous que nous discutions, je ne suis qu’une jeune fille mais je sais écouter les gens vous savez.. » Je me mordais l’intérieur de la joue, en effet, il était déplacer de se mêler de la vie des autres mes parents me l’avaient apprit je rajoutais« Enfin si vous ne voulez pas, enfin… » je reprenais mon souffle « je ne veux pas vous déranger, ni sembler pour une fouineuse.. » ma gorge se nouait « mais je n’aime pas voir les gens tristes, voilà tout.. »
Je ne savais officiellement plus où me mettre, si il y avait eut un petit trou je me serais cacher dedans en moins d’une demie seconde. Je faisais preuve d’une grande curiosité ce qui était déplacer surtout envers un client de la boutique. Il ne s’agissait pas de Madame Protrovich qui racontait toujours sa vie et à qui je demandais des détails justes pour sembler sympathique. Ni mes amis d’école dont la vie était souvent proches de la mienne. Je venais de faire irruption dans la vie d’une personne et je commençais déjà à la mettre dans l’embarra, du moi tout cracher.. Je me collais contre un mur en priant pour qu’il me demande de disparaître, je ne pouvais plus le regarder dans les yeux, je regardais donc le sol, mes cheveux couvrant mon regard. J’attendais donc un geste ou un mot de sa part pour connaitre mon sort. Après tout, chaque année on espérait que le sort nous soit favorable et il fallait bien le reconnaître bien que nous ne soyons pas dans les jeux, j’aurais ici bien besoin d’une bonne dose de faveur pour m’en sortir sans gène. Je pouvais sentir le sang affluer dans mon visage, je devais commencer à être plus rouge que le sang lui-même… Qu’allait-il faire, qu’allais-je faire…
Jaime F. Walker
△ correspondances : 856 △ points : 0 △ multicomptes : alaska t. rhodes : pearl i. whything △ à Panem depuis le : 05/03/2014△ humeur : contrôlé par la folie de la mort △ âge du personnage : 39 ans
Sujet: Re: A deal is a deal (Pv Jaime F.Walker) Sam 10 Mai - 18:54
❝Jaime & Ellyn
♣ A deal is a deal
« Vous semblez triste M Walker, voulez vous que nous discutions, je ne suis qu’une jeune fille mais je sais écouter les gens vous savez. » Triste. C'était donc cette image que je renvoyai. Un pauvre bougre. Un raté. Une merde. Une sous-merde. Quelqu'un qui semble être passé à côté de sa vie. Mais l'étais-je vraiment ? triste ? Non. Ce n'était pas de la tristesse. c'était plus fort encore. C'était l'appel du désespoir. C'était ce tendre cri qui déchirait votre coeur. C'était cet appel langoureux qui jamais ne cessait. C'était ça le désespoir. Une mélodie mélancolique qui vous collait à la peau. La tristesse se câche. Le désespoir se sent. Même derrière un sourire. Même entre deux éclats de rire. Le désespoir d'un soldat revenant de la guerre en ayant du tuer des hommes. En ayant vu les siens tombés. Les hunger game c'était encore pire que la guerre. Car dans la guerre, tu sais contre qui tu te bats. Tu les vois, là bas, les bougres avec leurs fusils qui tentent de te viser. On les appelle ennemis. On te dis : écoutes mec. ire dessus. Tues les. Et tu t'en sortiras. Aux hungers games on, te dit la même chose. Mais dans l'arène, tu ne te bats pas contre les ennemis mais contre les tiens. Les ennemis sont en dehors de tout ça. Ce sont eux qui tirent les ficelles. Le capitole. Le seul ennemi. L'unique. Dieu ce que j'aimerai leur balancer mon poing à la gueule en ce moment même. Ouais. Triste. Ouais je suis triste, peut-être. Mais qu'est-ce que ça te fiche. Hein ? Sérieusement. « Enfin si vous ne voulez pas, enfin… je ne veux pas vous déranger, ni sembler pour une fouineuse... mais je n’aime pas voir les gens tristes, voilà tout... »
« Tu sais Ellyn.... Ya des choses qui ne se disent pas, tout simplement. » Mon regard c'était durci. Mon sourire c'était effacé. Non je n'avais pas cet air méchant que je peux avoir parfois. Mais ma joie de ce bon matin c'était effacée. Les souvenirs l'avaient balayée. Comme le vent balaye les plaines les jours d'hiver. « J'ai vécu dans cette arène de choses que tu n'es pas en mesure de t'imaginer. Alors tu vois, triste c'est un bien petit mot. Mais non je n'ai pas envie d'en parler. » Je ne la remerciai pas. C'était pas dans mes habitudes. Pas dans ces moments là du moins. J'avais pas envie de remuer encore le couteau dans la plaie. J'avais pas envie de sentir m'envahir le Jaime que j'étais devenu. Il commençait à frapper. Tout doucement. Non je t'en prie. ne viens pas. Pas maintenant. Dégage !!! Dégage. Prends tes affaires et casse toi. Laisses-moi vivre une journée normalement. Rien qu'une seule. S'il te plait. Jaime....
« Je ne te souhaite qu'une chose. De ne jamais connaître ce que j'ai enduré » La moison se rapprochait dangeureusement. Et peut-être que le nom d'Ellyn Fox sortirait tout droit du bocal maudit. Peut-être que cette demoiselle blonde se fera massacrer comme tous els autres tribus. Peut-être goutera-t-elle aux joies du sang Non Jaime. Dégage. Pas maintenant j'ai dit. Peut-être vivra-t-elle l'horreur de la mort. Oui voilà c'est mieux. « Et des gens tristes il y en aura partout. Tu le sera un jour aussi. Le monde n'est plus rose. Il serait temps que tu ouvre les yeux. Il ne le sera jamais. » Ellyn était connu pour sa joie de vivre. Mais j'avais parfois un peu pitié d'elle. Elle semblait naïve. Si loin de la réalité. Comme déconnectée. Le jour où quelqu'un l'arrachera de sa bulle sans doute que ça lui sera douloureux.
made by MISS AMAZING. image par iconstantlythankgodfor-patd sur Tumblr
Invité
Sujet: Re: A deal is a deal (Pv Jaime F.Walker) Dim 11 Mai - 14:25
Visiblement ma phrase l'avait irrité ce que je comprenais parfaitement qui etais-je pour faire une telle percée dans sa vie, mais comme un chat retombe toujours sur ses pattes, je me devais de rebondir mais il parlait vite et chaque phrase était plus cinglante que la précédente, je n'avais clairement aucune excuse, je ferais mieux de devenir invisible mais cela n'était pas dans mes capacités, tout au plus si il y avait eut un bouquet de rose rouge j'aurais pus me camoufler dedans car à présent je devais avoir une teinte similaire au bouquet... Je ne savais pas quoi dire, ce qu'il disait était dure mais vraie, je ne connaissais rien de la vie qu'il avait eut, je ne connaissais rien du monde, moi la petite fille bien élevé du cinq qui n'avait jamais réellement connu les difficultés de la vie, je n'avais jamais perdu un ami proche au jeux, je n'avais jamais sentie la peine de ne pas voir revenir un être aimé, la seule chose que j'avais connu s'était mon foyer, l'école et mes amis, clairement je n'étais pas armée pour le monde selon lui, les jeux, j'aurais probablement été tuée avant même le bain de sang..
Mais non je n'étais pas uniquement cette petite fille souriante agréable et amicale, certes je n'avais pas été dans l'arène, mais j'avais été forcée à regarder les jeux, j'avais du voir des gens dire adieux à leurs enfants, j'avais dus le cœur lourd continuer mon quotidien tout en sachant que des dizaines de personnes avaient leurs vies détruite par un divertissement pensée par et pour le Capitole... Certes les paroles de Jaime correspondaient parfaitement à l'image que je donnais, mais j'avais du cran, j'étais raisonnée, et puis ma question n'était pas spécifique au jeux, j'avais trouvé mon échappatoire, du moins le moyen de faire diversion pour passer à un autre sujet quelque chose de plus léger et moins dramatique afin de calmer la tension qui régnait dans la pièce entre nous.. Doucement je sentais mon visage se refroidir, le sang commençait à reprendre sa circulation habituelle..
"Monsieur Walker, je suis désoler mais vous vous méprenez sur mes intentions, je ne voulais pas aborder ce sujet délicat des jeux.." je souriais de nouveau " je pensais plus à des petits soucis du quotidien, vous savez, un voisin gênant un peu trop de solitude durant l'hiver, des sujets moins complexe et difficile à gérer" ouf avec cette petite pirouette, j'avais peu être réussi à me sortir de mon propre piège, me voyant comme une jeune fille naïve et sans défense, il allait peu être m'accorder le bénéfice du doute..ou pas
Je le regardais à nouveau droit dans les yeux son visage s'était fermé mais j'essayais de le rendre plus doux avec mon sourire amical, sous ses traits abîmes par la vie, j'étais sur que Jaime était un homme doux et gentil, il fallait juste réussir à lui faire voire que même si le monde n'était pas rose, il n'était pas noire non plus, que de simple petite chose pouvaient être appréciable c'est alors que j'eux une idée pour essayer de le rendre moins amère
" Vous savez, il a neigé dehors, ça vous dirais de faire un bonhomme de neige dans votre jardin, je suis sur que vous vous amuseriez et en plus c'est toujours jolie une belle maison avec un beau bonhomme de neige devant " Je hochais légèrement le tête sur la gauche et continuai "Enfin c'est à vous de voir mais si vous refusez, je pourrais venir la nuit pendant votre sommeil et transformer votre jardin en champs de bonhomme de neige et vous devriez vivre avec une famille entière de ces derniers.."
Je souriais à nouveau de bon cœur en attendant que l'ancien vainqueur dise ou fasse quelque chose...
Jaime F. Walker
△ correspondances : 856 △ points : 0 △ multicomptes : alaska t. rhodes : pearl i. whything △ à Panem depuis le : 05/03/2014△ humeur : contrôlé par la folie de la mort △ âge du personnage : 39 ans
Sujet: Re: A deal is a deal (Pv Jaime F.Walker) Jeu 15 Mai - 18:12
❝Jaime & Ellyn
♣ A deal is a deal
« Monsieur Walker, je suis désoler mais vous vous méprenez sur mes intentions, je ne voulais pas aborder ce sujet délicat des jeux.. » Mais le mal était fait. De ses brèves paroles, par sa naïveté, elle avait appelé le Jaime meurtrier et fourbe qui se cachait dans mon cœur. Et par sa faute je devais faire appel à mes maigres ressources pour dresser une barrière mentale face à moi même. J'étais mon pire ennemi. Bien plus dangereux encore que ce capitole que j'admirai et haïssais à la fois. « Ne t'excuses pas Ellyn. Ce qui est fait est fait. Passer son temps à présenter ses excuses c'est passer à côté de sa vie. » Jaime détestait les excuses depuis son retour des jeux. Il avait tellement semé le mal que s'excuser serait une perte monumentale de temps. Sa vie se résumait déjà à une perte de temps, autant ne pas rajouter de superflu. Les jeux étaient une belle connerie, en y repensant. Une sacré blague. Ouais. Comme un crime organisé. Un homicide volontaire. Devrait-on parler de génocide ? Un génocide de l'humanité par l'humanité. Une façon de camoufler les magouilles d'un gouvernement farfelu. Un génocide qui sans doutes ne serait jamais puni. Et même. La punition ne pardonnait rien. Elle ne rammenerait jamais les morts. Jamais Phoebe. Ma douce Phoebe.
La jeune demoiselle était devenue rouge pivoine depuis cet hasardeuse discution. Mais je n'y prêtais guère attention. « Tu sais Ellyn. Faudrait qu'un jour tu arrives à te mettre dans la tête qu'un jour peut-être ton nom sera tiré. Et s'il t'arrive de tuer, tu auras pas le temps de t'excuser. Faut que tu te durcisse. Ya que ça qui te protégera dans l'arène. Ya pas de place pour les états d'âme là bas. » Je m'iaginai mal cette jeune fille au regard angélique et au visage si pur se faire tâcher de sang. Je m'imaginai mal qu'Ellyn, si elle devait se rendre dans l'arène, pourrait tuer. Sans doutes serait-elle une des premières victimes. Elle était si fragile. Elle semblait l'être du moins. Mais on ne peut jamais prédire. La peur de la mort change les gens. Et on avait vu de belles atrocités dans cette cage aux lions. Des meurtres entre gens qui s'étaient toujours appréciés. Rien que parce que la récompense, outre une "belle vie", n'était rien d'autre que la survie. La liberté. le droit de respirer. Encore. Encore un peu.
« Vous savez, il a neigé dehors, ça vous dirais de faire un bonhomme de neige dans votre jardin, je suis sur que vous vous amuseriez et en plus c'est toujours jolie une belle maison avec un beau bonhomme de neige devant. Enfin c'est à vous de voir mais si vous refusez, je pourrais venir la nuit pendant votre sommeil et transformer votre jardin en champs de bonhomme de neige et vous devriez vivre avec une famille entière de ces derniers.. » Je posai mon regard sur Ellyn. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'elle cherchait à faire en me proposant ça. Me faire me changer les idées ? Bof. Je ne sais même pas si j'en avait envie, de penser à autre chose. De mon point de vue elle tentait simplement de s'extirper du piège qu'elle s'était elle même dressé. Je me voyait mal l'envoyer chier. Mais je n'avais guère envie de sortir dans la neige pour faire le gamin. Toute envie d'amusement était partie depuis ces foutus jeux. la seule chose qui me distrayait encore, et c'était malheureux à dire, c'était sans doutes ces foutus jeux. « Je ne suis pas sûr d'en avoir envie. Mais si tu trouves ma neige jolie, je suis sûre que mon jardin t'accorderait volontiers le droit de le remplir de bonhommes. Ils pourraient me tenir compagnie » Je souriai légèrement. Voilà qui me paraissait être un bon compromis.
made by MISS AMAZING. image par iconstantlythankgodfor-patd sur Tumblr
Invité
Sujet: Re: A deal is a deal (Pv Jaime F.Walker) Sam 17 Mai - 13:14
Jaime avait changé depuis le début de notre discussion, il était froid, il faisait presque peur, alors qu'il me faisait un laius sur les jeux et sur le fait que je ne pourrais pas m'excuser si je tuais quelqu'un, mon esprit était obnubilé par une seule chose. Pourquoi... pourquoi devrais je m'excuser durant les jeux, je n'avais pas demander à y être comme la majorité des gens ici, je n'avais nullement l'intention d'être douce et fragile, du moins pas durant trop longtemps, et puis, au contraire, en tuant un tribut et en m'approchant de la victoire je serais celle qui porterait leurs mort et ma victoire serait une sorte de remerciement à leurs âmes perdues durant les jeux... J ne me faisais pas d'illusion, je savais que mes chances étaient minces de gagner, mais une chance même infime reste une chance, l'année dernière qui aurait parié sur la fille du 3, après la mort de son frère, nous pensions tous qu'elle s’effondrerait et que par la suite, elle serait morte dans la journée, mais non, elle avait survécu et gagner, elle avait rebondi et souhaité gagner pour elle et pour lui, je pensais la même chose, survivre et gagner en honneur de ceux qui sont morts..
Après quelques secondes, il répondit qu'il n'était pas intéresse par jouer dans la neige, certes, un homme ne devait plus s'amuser avec des choses aussi enfantine mais tout de même, il était bon parfois de se libérer l'esprit et de penser à rien d'autre que soi même être un peu égoïste était la meilleure des choses dans ce bas monde... Mais il semblait avoir fait son choix, je ne souhaitais pas le déranger plus que cela, après tout je n'étais pas forcément d'une bonne compagnie pour lui, alors tout en l'écoutant parler, je repris ma sacoche, dans laquelle il y avait la commission pour la livraison que j'avais effectuée.. J'allais partir, j'avais de la peine pour lui, il était quelqu'un de génial mais les jeux l'avaient vraiment assombries, je me fixais donc une nouvelle mission, être la personne qui arrive à le faire sourire, et avec cela, j'aurais ma chance d'avoir au moins réussi une chose dans ma vie.. Alors qu'il finissait par me dire que si je le souhaitais, je pouvais faire des bonhommes de neiges, pour lui tenir compagnie, je repris la parole
"Très bien monsieur Walker, alors je vous en ferais un en sortant, je vous préviens je suis une artiste du bonhomme de neige je vais vous faire le bonhomme de neige le plus sexy de la terre et vous serrez obligé de lui construire un compagnon tellement sa beauté vous subjuguera" Je mentais j'étais très mauvaise en construction en tout genre " je vais donc vous laisser, j'ai déjà pris bien trop de votre temps, et puis qui sait, peu être que nous nous reverrons prochainement, si vous refaite une commande à la boutique ou si vous vous ennuyez faites moi signe, je serais disponible " je n'avais pas tellement envie de le laisser seul, il semblait être assez mal mais, parfois la solitude était un bon moyen de se recentrer sur soit même, ainsi j'étais maintenant dans l'encolure de la porte et j'allais sortir " Oh et au fait, M.Walker, je tenais à vous dire, vous êtes beaucoup plus mignon lorsque vous souriez, vous devriez essayer plus souvent " un petit sourire semblable à celui d'un cabotin se dessinait sur mon visage
Jaime F. Walker
△ correspondances : 856 △ points : 0 △ multicomptes : alaska t. rhodes : pearl i. whything △ à Panem depuis le : 05/03/2014△ humeur : contrôlé par la folie de la mort △ âge du personnage : 39 ans
Sujet: Re: A deal is a deal (Pv Jaime F.Walker) Dim 18 Mai - 14:56
❝Jaime & Ellyn
♣ A deal is a deal
« Très bien monsieur Walker, alors je vous en ferais un en sortant, je vous préviens je suis une artiste du bonhomme de neige je vais vous faire le bonhomme de neige le plus sexy de la terre et vous serrez obligé de lui construire un compagnon tellement sa beauté vous subjuguera. je vais donc vous laisser, j'ai déjà pris bien trop de votre temps, et puis qui sait, peu être que nous nous reverrons prochainement, si vous refaite une commande à la boutique ou si vous vous ennuyez faites moi signe, je serais disponible » .Je ne sais pas si Ellyn m'avait prit en pitié. Moi, ce pauvre bougre mal rasé avec la folie comme seule compagne. Elle était sans doute une des rares du district 5 à s'adresser à moi avec tant de naturel. Au fond de moi ça me réconfortait un peu. Elle ne semblait pas avoir peur de moi. Peut-être qu'elle ne savait pas de quoi j'étais capable. Je ne sais pas. Je m'en fichai. La solitude me convenait parfaitement Je m'y étais habitué. Et la dernière compagnie que j'avais eu avait été mortelle. Mortellement mortelle. C'était soit lors des moissons, soit au capitole. Mortellement ennuyante. Et mortelle au sens premier du terme.
Je sortais rarement de chez moi. A quoi bon ? Je n'en ressentais pas l'envie. Quelque part, le capitole était le seul moyen qui me restait encore de fuir cette triste réalité. L'espace d'e quelques instants je retrouvais cette ambiance qui avait figé ma vie. Et, en tant que vainqueur, il me restait quelque part, l'envie indéniable de sang. Comme si je n'avais vraiment jamais quitté les jeux et que j'attendais encore d'entendre raisonner les coups de canon, tapis dans l'obscurité. « Merci Ellyn. » Ce fut la seule chose que je dis. Elle pouvait bien le prendre comme elle le voulait. Je n'avais pas envie d'en dire plus. Les discours ne me ressemblaient pas. La personne a qui je parlais le plus devait sans doute être moi même.
«Oh et au fait, M.Walker, je tenais à vous dire, vous êtes beaucoup plus mignon lorsque vous souriez, vous devriez essayer plus souvent » Je continuai d'arborer ce petit sourire qui était venu égayer mon visage. Mais au fond, je ne prenais pas ça comme un compliment. « Tu sais Ellyn, il est parfois dur de sourire quand on a vécu une vie aussi mouvementé. Et quand, à chaque instant, la folie semble t'emporter. » C'est tout ce que je répondis. J'avais su sourire, il fut un temps. Avant que Phoebe ne meurt. Avant que le Capitole ne me la vole. Snow, je t'emmerde. Poebe, tu me manques. Reviens ma petite.... J'aurai aimé mourir comme toi et te retrouver. Quelque part où le mot dictature n'existe pas.
made by MISS AMAZING. image par iconstantlythankgodfor-patd sur Tumblr
Invité
Sujet: Re: A deal is a deal (Pv Jaime F.Walker) Dim 18 Mai - 16:48
Jaime me salua juste avant que je sorte de la maison et me fit comprendre que la vie n'avait pas été tendre avec lui, je le comprenais fort bien, mais bon, j'étais une partisane de la pensée positive, si l'on pense que l'on va bien c'est un pas de plus vers le bonheur. Ainsi je me retrouvais dehors, la neige au sol était cotonneuse, et le froid était revivifiant, cela faisait du bien. Mes gants étaient un bon atout pour faire le bonhomme de neige que j'avais promis à M Walker. Ainsi, je me positionnais devant la grande fenêtre de son salon, histoire d'être sur qu'il pourrait le voir en se levant le matin, il n'y avait pas à dire, il aurait la vue la plus splendide sur l'atroce bonhomme de neige que j'allais faire.. Ses fenêtres allaient donner en plein dessus, pas un seul buisson, arbuste pour camoufler mon art...
Je plongeais mes mains dans la neige, elle n'était pas si froide, enfin, elle n'était pas non plus une source de chaleur réconfortante.. J'avais de petites mains, donc pour faire le corps , il allait me falloir du temps, allais-je faire un être famélique ou plutôt rondouillard, allais-je faire un bonhomme de neige ou une bon-femme... plein de question pour une création des plus basique.. Je commençais doucement la base de mon bonhomme, enfin de ma bon-femme de neige, j'avais fais mon choix, j'allais me représenter dans son jardin, un sourire à la bouche et deux bras le saluant, comme ça tans que cette créature de glace serait debout, il ne serait pas réellement seul.. Je n'étais pas bien grosse alors j'optais pour un corps mince, c'était aussi une solution de facilité, sinon j'aurais probablement passé trois jours pour le faire.. Alors que mon travail avançait doucement, je commençais à réfléchir, il allait me falloir deux branches, quelques cailloux et surtout quelque chose pour teinter le visage en rouge, car je pense qu'après notre entretien, la seule chose qu'il allait retenir était mon ton pivoine lorsque j'étais mal alaise.
J'avais maintenant terminé le corps, il était haut d'une quarantaine de centimètres, suffisamment pour ne pas être ridicule, la tête allait être plus difficile, je formais d'abords une petite boule dans mes mains que je fit rouler dans le jardin jusqu'à avoir une boule de taille moyenne, l'avantage du froid était qu'il solidifiait assez vite ma construction, avec mes doigts je formais des traits pseudo humains deux joues bien ronde comme les miennes, pour le nez, je sorti d'une de mes poches une lanière de cuire, une chute qui était dans ma poche depuis bien trop longtemps, je la taillais avec mon couteau pour lui donner une forme de nez, disons plutôt une forme tout court car le rendu final n'était pas celui que j'espérais, je pris ensuite deux petits caillou de l'allé pour faire des yeux rond ... Soudain j'eu un éclaire de génie, pourquoi ne pas utiliser des feuilles pour faire la bouche, je regardais autour de moi, mais l'hiver avait clairement kidnapper les feuilles du coin, il restait les épines des sapins, elles feraient l'affaire du moins je l'espérais, ainsi, s'acheva le visage de la Ellyn de neige... Un grossier personnage qui tenait plus du grand brûler que de la petite fille que j'étais...
Tans bien que mal je posais la tête sur le corps et cela semblait fonctionner, elle ne tombait pas ce qui était déjà une victoire, je récupérais deux branchages au sol que je disposais de manière à ce que la créature hivernal ait un bras levé en guise de salutation... Maintenant, il fallait que je trouve comment rougir le visage, je n'avais rien pour cela, rien du tout, j'allais devoir me résigner à faire autrement, et plutôt que de le laisser ainsi, j'eux l'idée de l'affublé de mes gants et de mon bonnet, ainsi, il serait plus moi ... Je retirais mon attirail et le déposait sur mon clone, j'étais plutôt fière de mon travail, même si mon art n'était pas parfait on voyait bien que j'avais mis du cœur à l'ouvrage.... Avec quelques petites branches que je déposais au sol, je formais les lettres, B.O.N.J.O.U.R bonjour, parfait comme ça même si ma sculpture n'était pas claire, il comprendrait mon intention.. Je me relevais après avoir fini mon message et jetais un coup d’œil à travers la fenêtre, à cause du reflet du soleil, je n'arrivais pas à voir si Jaime était là à regarder, au cas ou, j'adressai un hochement de tête avec un sourire en guise d'au revoir, et qui sais, peu être que nous allions nous revoir rapidement, si il avait envie de refaire une commande chez mes parents...