Raphael Juano-Sander Wakefield

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(choisissez au moins cinq questions qui sont les plus pertinentes pour la présentation de votre personnage, et supprimez les autres ainsi que le spoiler. répondez en un minimum de cinq lignes.)

Spoiler:

(les résidents du capitole n'ont pas à remplir le paragraphe ci-dessous, merci de le supprimer dans ce cas!) (remplissez le paragraphe en choisissant le champ qui correspond à votre personnage. il vous est bien sûr possible de changer le texte pour que cela colle mieux, mais garder la trame de départ tout de même. message à supprimer quand la fiche est postée.)

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A 8 CHANCES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE lycéen ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime la peinture, la chasse et le close-combat. JE SUIS DANS LE 3èmeÈME DISTRICT. AYANT 17 JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me suis déjà entraîné, j'attends la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

« – Maman ! Ralphie a encore versé du shampoing dans mon café ! »

Tu te caches derrière la porte de la cuisine. Ta petite sœur Enola, furieuse, t'as encore dénoncé pour tes bêtises puériles, mais au fond tu t'en moques parce que c'est drôle. A la rigueur, ton père t'engueulera, fera semblant de te frapper, mais il sera d'accord avec toi car tu es le mâle dominant dans l'histoire. Enola est ta petite sœur, un jouet sur qui passer tes nerfs. Rien d'autres.

« – T'es qu'un sadique, Ralphie. Vas te faire voir. Tu devrais arrêter, où maman va devoir encore appeler M. Shoewich.
– Non, vas te faire voir toi, Enola. T'es pas foutue de te défendre toute seule. Tu ne vois pas que je cherche à t'aider ? Stop, arrête de te cacher dans les jupes de maman et vas voir ailleurs si j'y suis . »

Tu lui tords le bras et tu souris en la regardant gémir parce qu'elle a mal. Elle ravale un sanglot et tu l'ignores, en la bousculant contre le mur. M. Shoewich était le psychologue du lycée, il s'est cassé les dents sur toi un nombre incalculable de fois et tu sais très bien qu'il n'en démordra pas. Petit, tu aimais brûler les papillons avec une loupe au soleil pour les regarder mourir, une fois tu as cassé le bras d'un garçon parce qu'il se moquait de tes cheveux bouclés. Tu étais un sadique et tu t'en foutais. C'était un trait de la personnalité qui te caractérisait.

Mais aujourd'hui, tu n'avais pas envie de faire du mal à qui que ce soit. Enfin, à part peut-être à Enola . Mais elle n'était qu'un passe temps. Aujourd'hui, tu allais voir Athom. Athom... Ton copain. C'était tout drôle de découvrir que tu avais une attirance envers les garçons, envers les personnes du même sexe que toi. Bien sûr, tu aimais les filles aussi. Sauf que comme tu étais pourris jusqu'à la moelle, elles ne t'aimaient pas. Bah, qu'importe. Athom était plus pauvre que toi, il travaillait dans l'usine après cours et n'avait qu'un jour de congé par semaine. C'était aujourd'hui. Vous aviez rendez vous dans votre cabane habituelle, cachée derrière l'usine dans laquelle il travaillait.

Athom commença a t'embrasser tendrement, pour s'arrêter brusquement. Il baissa les yeux et tu lui pris le visage, mais celui-ci se dégagea.

« – Enola sait.
- Pardon ? tu dis.
- Elle m'a fait du chantage... elle a dit que si tu n'arrêtais pas de l'embêter immédiatement, elle te dénoncera à tes parents. Tu sais... Pour ta bisexualité que tu n'assumes pas. »

Une violente envie de frapper Athom t'envahis mais tu te retiens à temps. C'est de ta faute. Tu n'as pas fais gaffe, Enola avait dû te suivre un jour, la dernière fois. Maintenant que t'y repense, tu as vu une ombre se faufiler derrière toi ce jour-là. Et tu te dis que la guerre avec ta petite soeur vient tout juste de débuter, pas de se terminer. Elle pouvait très bien tout raconter aux parents, puisque l'année prochaine, tu participeras aux Hunger Games ! Enfin, si la possibilité pointe le bout de son nez vers toi. Tu regarde d'un air mauvais Athom et tu sors de la cabane, furieux.