| Sujet: PEARL ✚ Gotta live this life until you die Ven 24 Jan - 4:06 | |
| Pearl Zola Kavanagh❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ "Ma belle Zo…" Quand il commence ainsi, je crains qu'il me prenne une nouvelle fois pour ma mère, au lieu de se rendre compte que c'est à sa fille de 18 ans qu'il s'adresse. Forcément, j'ai son prénom en second : Pearl Zola Kavanagh. "Tu s'rais bien bonne d'aller m'acheter une bouteille !" J'le regarde de haut, ne pouvant m'empêcher d'être vulgaire, comme à mon habitude. "Vieux con. Vivement qu'tu crèves, j'serais plus tranquille." Il eut une seconde de surprise, de retour à la réalité auquel je suis sensible, mais son caractère colérique de famille prit le dessus : "Qui c'est qui t'fournit un travail, gamine !?" "Et qui est-ce qui vit au crochet d'sa gosse, l'assisté !?", lui balançai-je en retour, cet air méprisant sur le visage. Oui, j'ai un franc parler pas toujours agréable. Et même si je ne l'avais pas, mes traits expriment bien trop ma pensée. J'attrapai deux trois billets et claquai la porte en sortant. On est ébéniste de père en fille, au district 7 ; on a notre petite boîte. Mais ca fait longtemps que j'ai dû reprendre les rênes, aidée d'un de ses anciens collègues, nous axant plutôt dans la restauration de meubles anciens. Entendant le sifflement d'un gros pervers à mon passage, je redressai machinalement mon haut. Certains me qualifient de dévergondée, mais j'en n'ai rien à battre. En l'occurrence, je préfère juste éviter qu'il y en ait qui se touchent en pensant à moi… Certes, je suis du genre aguicheuse, mais qu'avec les gars qui me plaisent. En général, on m'apprécie peu. Bien entendu, ca dépend souvent de si vous êtes un homme ou une femme… Déposant l'argent sur le comptoir, le gars me fila une bouteille de Whisky. Je sais que je n'avais pas assez pour me la payer ; lui est un "ami" de mon père, qui sait qu'on est pauvre et que c'est un con sans ou même avec son alcool en fait. "Merci." Vous affolez pas, c'est rare que j'me montre polie. Une étape a dû être sautée dans mon éducation. En échange de tesserae, mon nom doit être inscrit une quinzaine de fois pour les Jeux. Jusque-là, j'ai été chanceuse, j'espère que cette dernière année ne me sera pas fatale. J'ai peur de mourir ; ou de ne pas avoir assez vécu…
about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? Je ne la vois pas. C'est simple, elle arrivera forcément un jour. Alors je ne fais que me répéter cela en boucle, sachant que la faucheuse pourrait très bien se pointer cet été... Putain j'vous jure que si j'suis pas piochée, je vais faire une de ces beuveries ! Ma crainte majeure sera écartée, et je n'aurais plus qu'à me trouver suffisamment à manger au quotidien. Sur un total de 3 proches pour qui je pourrais tout donner, il ne m'en reste plus qu'un aujourd'hui, et pas le meilleur... Alors je veux juste vivre pleinement le temps qu'il me reste, librement, comme bon me semble et sans me soucier de l'opinion des gens ; forcément, dans les limites que ce foutu Capitol nous impose.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? La famille, c'est primordial, c'est tout ce qui compte. On ne me croirait pas en voyant comme je le traite, comment je lui parle (bien qu'il le mérite). Mon père est tout ce qu'il me reste. Même si c'est un enfoiré de première, je l'aime. Jamais je ne prononcerais ces mots. Je pourrais mourir pour lui, me priver toute une vie pour subvenir à ses "besoins" d'alcoolos. Pourtant, demander à qui vous voulez, on vous dira toujours que j'en n'ai rien à carrer des autres, que ma propre personne semble passer prioritaire. Egoïste, mais pourtant avec du cœur. Certains le remarquent, ceux qui connaissent mon père. Ils se rendent compte du fardeau qu'il est devenu, déjà bien con quand tout allait bien… Il est borné, violent, lâche, mais c'est mon père. Je crois que j'ai hérité des défauts familiaux. ➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Un seul. Mon frère. Et sans étonnement, il y est mort. Une chance sur 24, y a pas tellement d'espoir. Il avait 16 ans, tandis que j'en avais 8. Les 68ème Hunger Games. C'était pas un incapable comme moi, il a fini dans les derniers en vie. C'était un survivant, mais apparemment trop faible face à ses concurrents. Apprendre son décès, mais surtout, voir sa fin atroce sur l'écran, c'était intenable. Pendant une période, la maison faisait face au calme le plus complet ou aux hurlements. Il n'y avait pas de juste milieu. Ca a brisé une part de chacun d'entre nous, à mon père, ma mère et moi. Je ne me souviens plus tellement de lui, mais je sais que comme moi, il faisait tout pour notre famille. Il devait y avoir une dizaine de papiers à son nom. Le sort ne lui a pas été favorable. ➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ? Non, je préfère m'en tenir éloignée. Surtout pour éviter de me prendre une balle en plein cœur, ou un coup sur mon si beau visage. Ensuite, parce que je n'ai pas vraiment de camps, je me montre plutôt indécise sur le sujet. Je n'apprécie pas que ma liberté soit entravée, en particulier aujourd'hui avec cette rébellion. Toutefois, le Capitole me fait tellement rêver. Enfin de ce que j'ai pu en voir, leur style m'attire, leur élégance, leurs technologies… J'aimerais être là-bas juste pour avoir une belle et grande maison, magnifiquement décorée par mes soins, et être vêtue de ces robes colorées et de ce maquillage extraordinaire. Ca me changerait bien de la maison en bois et des fringues de la veille. ➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ? Y a des hauts et des bas. J'aime, j'adore mon travail. Restaurer les meubles en bois du Capitole. Les formes, les traits des plus anciens, de ceux appartenant à une autre génération, sont magnifiques. Travailler dessus, même sur les plus récents, c'est un vrai bonheur ; je ne vois pas le temps passer. En dehors de ca, y a le cul et l'alcool, ce dernier toujours accessible à la maison si envie... Ensuite, y a le problème de se nourrir. Ca fait longtemps que le vieux n'est plus source de revenu. Et même si je bosse beaucoup, le salaire est minable, bien insuffisant. Je suis obligée de prendre des tesserae, mais ce n'est pas toujours assez. Y a des journées où on bouffe pas, au profit de son putain d'alcool. J'suis trop maigre pour être en bonne santé, trop faible.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A 12 RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE ébéniste (restauration) ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime ca. JE SUIS DANS LE 7ÈME DISTRICT. AYANT 18 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. "Elle n'est pas très jolie, notre fille…", déclare mon père, constamment critique. "Gregor !", s'exclame ma mère, le regard sévère. "Quoi, t'as vu son visage ? Tout plissé, on voit à peine ses yeux !" Mon père s'est toujours montré adorable, envers qui que ce soit. Toujours présent pour mettre en évidence tous vos défauts… Quelle belle éducation il m'a offert. Vous êtes jaloux hein ! Toutefois, mon frère a su passer entre les mailles du filet, il a évité une bonne parti des traits de caractère familiaux, qui définissent si bien les Kavanagh. "Moi je trouve qu'elle a de jolis yeux bleus, contrairement aux tiens." Âgé de 8 ans, son goût du défi pointait déjà son nez, sans jamais le quitter. Comme à chaque fois, mon père leva la main en guise d'avertissement, mais se reteint en ce jour de l'abaisser sur le cul de mon grand frère. Une fois n'est pas coutume… Ralph a toujours pris soin de moi. De ma naissance à sa mort. J'avais 8 ans lorsque j'ai fait face à son décès, lui seulement 16. Aux tesseraes qu'il avait pris, son nom apparaissait 10 fois pour les Hunger Games. La 68ème année de ces jeux lui a été fatale. Parmi les derniers survivants, j'ai vu petite fille sa mort à l'écran, obligée de regarder. Jamais je n'oublierais ces images, le coup de fusil qu'un de ses adversaires lui avait donné en plein visage, rendant ses traits méconnaissables. Je ne peux les oublier, ne peux m'empêcher d'y penser lorsque son nom me traverse l'esprit ; c'est gravé au fond de mon crâne. Certes, c'est commun de voir son enfant donner sa vie pour le Capitole. Mais ca a brisé notre famille. Ralph évitait qu'elle tombe en lambeau, au vu des forts caractères de ses membres. Peu importe ce que vous pouvez croire en nous voyant, en voyant le cocard que l'aîné a, ou les larmes qui coulent sur les joues de la mère. On vit d'un amour vache, où la notion de famille reste primordiale. Ralph gérait les disputes des parents, limitait la casse et m'en protégeait. Il leur venait en aide par les tesseraes quand les fins de mois se montraient difficiles. A sa mort, papa est tombé dans l'alcool et maman dans la dépression. Elle s'est d'ailleurs suicidé à mes 11 ans, ne pouvant supporter les années de stress qui allaient suivre avec les jeux, l'idée de perdre un autre de ses enfants.
Je me retrouvais à 8 ans au milieu des disputes violentes et des silences inconfortables. Ralph n'était, du jour au lendemain, plus là pour prendre soin de moi. Je devais apprendre à me gérer par moi-même, car ce ne sont pas mes vieux qui allaient le faire. La preuve, aujourd'hui c'est moi qui me charge de mon père. Mes exemples pour me construire n'ont pas été les meilleurs… On peut dire que je suis devenue une vraie Kavanagh, avec le sale caractère et tout le tintouin. Ma mère n'a pas eu le temps de me montrer comment une femme doit se comporter, se présenter. Bien qu'elle ne soit pas la mieux placée. Je m'en suis fait ma propre image : plutôt frivole, amoureuse du beau, du luxe, au vocabulaire cru d'un homme, faible en carrure, qui passe par les mots et la ruse pour se défendre. J'aime donner un sentiment de grandeur, dureté, qui limite l'envie de vouloir m'emmerder. Pourtant, je sais me montrer sensible, quand je le veux. Mais si j'ai de la rancœur envers vous, sachez qu'elle ne disparaîtra pas de sitôt. En grandissant, j'ai donc bien changé, comme tout enfant. Mais plutôt radicalement. Certains diront que j'ai mal tournée, suis devenue ingrate et autres choses du genre. Je n'ai fini par avoir que peu d'amis fidèles, pour les distinguer des mecs l'étant pour mon cul ou des filles pour ma grande gueule de salope. Une en particulier ne m'a pas lâché. Ambre Galeoni. On était ensemble à la petite école, jusqu'à nos débuts dans les métiers du bois. Proche, on avait même pensée à s'associer, chacune respectueuse du travail de l'autre. Cependant, cette belle amitié s'est retrouvé brisée il y a environ un an.
"Salut petite… T'as.. t'as d'jà vu les chaises d'la maison, n'est-ce pas ? Parce que - un rire lui échappe - j'viens d'en péter une j'crois." Un jour, aussi bourré que con, mon père s'est retrouvé dans l'atelier de Ambre. Je ne sais pas s'il a fait ca pour me blesser, ou justement éviter de me foutre en rogne. Lui-même ne se souvient plus de cet évènement… Pour le coup, je ne crois pas en sa bienveillance, quoi qu'en dise Ambre. Quand je suis rentrée à la maison le soir, il manquait évidemment une chaise, et bien sûr, je lui ai posé la question simple : "Où tu l'as planquée ? Me répond pas au chaud dans mon cul." Sa réplique favorite. Comme toujours, j'lui ai fait craché le morceau, et me suis rendue en trombe à la putain de Cabane de Ambre. Ce jour-là, je me suis sentie trahi ; par ma meilleure amie et par mon père. Lui parce que j'avais le sentiment de baisser dans son estime, de ne plus y avoir d'importance. Elle parce que c'est elle qu'il est allé voir, acceptant de surcroît sa demande. Au final, les deux parce que j'ai eu la sensation d'un couteau dans le dos en apprenant la nouvelle. Mais je ne peux pas en vouloir éternellement à ma famille, le seul qui m'reste. Alors tout va logiquement sur ses épaules. Je ne me suis pas emmerdée à toquer poliment à la porte, attendant sagement qu'on m'ouvre. J'suis entrée, lui gueulant au visage dès que je l'ai vu. Y aurait pas eu sa "famille", un coup serait très certainement parti, voire deux. Là a commencé mon ressentiment à son égard, toujours en cours à l'heure actuelle. Je n'ai pas pensé à préciser, mais j'me tapais un de ces collocs auparavant. Isaac. Un plan cul fréquent et bien appréciable dont elle ne savait rien, que l'envie ne me manque pas de reprendre, de manière affichée.
reality is here.
Coucouuuuuu ! Moi c'est Judith, j'ai 18 ans et je viens de Bordeaux (ceytrobien) ! J'ai pas vraiment de pseudo, en général je mets LadyJu ou Juude... ^^ J'ai ÉVIDEMMENT lu tous les livres, je pense d'ailleurs à me les refaire cet été ! ahah Et vivement novembre prochain, j'espère que le film sera à la hauteurs des autres !! (même si je n'ai pas trop de crainte la-dessus...) Donc, bien sûr que j'aime HG et tout son univers "merveilleux" ! Le forum est vraiment super, structuré d'une façon clair et ultra complète ! Pour moi, c'est un peu la Rolls des forums RPG, ce bijou. hum J'étais passé vite fait il y a un moment maintenant, mais je n'avais pas réussi à gérer mon quotidien avec le fow, abandonnant un peu beaucoup mon perso... :( Du coup, je reviens écrire ici, avec deux liens vus au préalable, sans trop vouloir m'engager dans le long terme pour ne pas décevoir. FEATURING celebrity © COPYRIGHT frostingpeetaswounds.tumblr
Dernière édition par Pearl Z. Kavanagh le Mar 28 Jan - 16:27, édité 7 fois |
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