| Sujet: Mattys Mack Hyvittae - The best way to prepare for life is to begin to live. Ven 19 Avr - 18:21 | |
| Mattys Mack Hyvittae❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Je m'appelle Mattys Mack Hyvittae. 17 ans. District Neuf. Un garçon comme les autres, un habitant des Districts. J'ai un père, guérisseur paranoïaque, qui n'arrête pas de s'inquiéter pour moi, comme je suis le seul membre de la famille à pouvoir encore participer, avec mon jumeau. Une mère morte pendant mon enfance, dont je n'ai que très peu de souvenirs. Un frère de 25 ans, qui me voit encore comme le petit gamin de 5 ans qui tombe d'un arbre et se blesse. Un frère jumeau. Et nous sommes aussi liés que deux fesses. Ouais, bon, ce n'est pas très poétique comme comparaison, mais ça rend bien l'idée. M'enfin. On est pas ici pour parler des comparaisons. Je suis un étudiant, même si je travaille aussi dans les champs, parfois, pour aider avec les récoltes. Oui, c'est un travail assez fatiguant, mais je l'aime bien. Et c'est toujours mieux que celui dans le District Douze, par exemple. Et en plus de ça, je suis presque abonné aux tesserae. Les récoltes et le maigre salaire de mon père et de mon frère plus grand ne sont pas suffisants pour vivre. À cause du travail dans les champs, je suis habitué au travaux durs, et j'ai développé un minimum de résistance et de force. Du coup, on peut pas vraiment dire que je sois une mauviette. Je suis assez grand. Je frôle pas les deux mètres, mais je ne suis pas un nain non plus. Ensuite... Je suis assez solitaire. Je ne vois pas du tout pourquoi je devrais me mêler à un groupe de moutons idiots, comme la plupart des gens sont. Je préfère rester avec Jayl. Et j'aime bien écouter. Au moins, ça me donne une excuse pour me taire. J'ai hérité la paranoïa de mon père. Ouais, enfin, en même temps, c'était presque logique, étant donné qu'il n'arrête pas de m'utiliser comme récepteur-de-problèmes. Et en dernier, mais pas dernier, j'ai un sarcasme très développé, que j'adore utiliser.
about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? Hum... Peut-être une mort causée par un moment... d'hésitation. Oui, ça pourrait être une des possibles raison de mon décès. Une mort douloureuse, pour donner du spectacle et animer les Jeux. Enfin, si je finis dans une arène. Sinon, je me verrais bien mourir avec ma famille qui m'entoure. Ce serait... ça ferait du plaisir. Un filet de bonheur dans un océan de malheur. Une mort indolore, possiblement. Mais bon, on peut pas choisir la façon de mourir. Et je vais prendre ce qui va arriver.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Peut-être... pour garder mon intégrité. Je ne veux pas devenir un fou maniaque qui vague dans une arène prêt à tuer n'importe qui. À chaque chose ses limites. Du coup... je crois que je pourrais me suicider, pour éviter de devenir quelqu'un que je déteste moi-même. C'est une des choses que je n'arriverais pas à supporter. D'être changé jusqu'au bout de mon âme. Je veux rester moi. Jouer avec mes règles, sans me faire découvrir, dans un certain sens.
➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ? Bah... en premier, devoir regarder mon père soigner des gens depuis que je sais voir, ça m'a permis d'acquerir des connaissances en médecine, et à reconnaître des plantes médicales. Ensuite, comme la spécialité du District Neuf sont les Céréales, je les connais bien. Sans oublier des plantes comestibles, que mon père utilise pour faire des repas, pour ses patients. Et je sais utiliser des couteaux. Enfin, j'ai dû apprendre, forcé par mon père, «au cas où». Et je peux être très discret.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Oh, oui, bien sûr. Franchement, j'adore voir des Jeux macabres où des gamins s'entre-tuent, ou des tributs entraînés pendant des années pour y participer. Mouais, j'étais sarcastique. Dès que je commence à regarder les Hunger Games, je me sens gagner par de la lassitude. Après plus de 15 ans, le spectacle en est devenu fade, ennuyeux. Mais bon, nous sommes obligés à les regarder, donc, je fais avec, en essayant en même temps d'en profiter pour découvrir quelque chose. Ce qui n'est pas le truc le plus facile du monde, lorsque la seule chose qu'on a envie de faire est s'en aller, pour arrêter de les voir.
➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ? Je pense... qu'ils sont les vrais perdants, dans l'histoire. Certes, ils ont réussi à gagner les Jeux, mais à quel prix? Ils ont dû tuer des personnes, qui ne voulaient que rentrer chez eux, qui avaient une famille, des amis... Et ils ont tranché tout ça. Ca doit être terrible de voir les familles des personnes qu'on a tué. Il se peut... qu'ils ne soient peut-être pas si heureux qu'ils veulent nous faire croire, après tout.
➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ? Bah... ce n'est pas exactement le maximum. Parfois, on va sa coucher avec l'estomac qui gargouille toujours. Mais on fait avec. On peut pas changer, donc, mieux vaut s'obliger à aimer sa propre vie. Puis, la routine du District Neuf n'est pas si mal que ça, après tout. Etudier, travailler dans les champs... désormais, c'est un peu une partie de moi, à laquelle je ne renoncerais pas. Et donc, on essaye tant bien que mal de rendre cette vie imposée le mieux possible.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? Du bonheur? À Panem? HA. La blague. Comme si quelqu'un pourrait être vraiment heureux, ici. Presque personne est heureux dans le District Neuf. Du moins, ceux que je connais. Et comment l'être, entre la misère, les Jeux, la mort? Enfin, être heureux tout en étant sain d'esprit. Car franchement, compter les pacificateurs qui jouissent à blesser les gens comme des personnes heureuses, me semble vraiment très con. Donc, en résumé, crois-je au bonheur? Nan. Ici, le bonheur est un état mental inutile, qui ne peut emmener que des problèmes.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n'est pas du tout abondante. DU COUP, MON NOM A 30 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER D' étudiant ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE l'aime bien. JE SUIS DANS LE NEUFIÈME DISTRICT. AYANT 17 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET ce n'est pas si effrayant que ça. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story.
29 Avril 2295. Maison des Hyvittae. Un cri déchire l'air, annonçant la souffrance de quelqu'un. De Mme Hyvittae. Cependant, ce cri n'annonce pas de souffrance... triste, en quelque sorte. Ce cri est l'incarnation de la douleur nécessaire à la naissance d'un enfant. Mr Hyvittae prend le garçon, qui vient de sortir du ventre maternel, dans ses bras. Et ensuite, un autre cri se fait sentir. Mr Hyvittae donne le nouveau-né à l'aîné, avant d'aider sa femme à accoucher le deuxième bébé.
5 février 2311. Je marche jusqu'à la fosse qu'on avait creusé dans le petit jardin de notre maison. Celle où est enterrée maman. Une boule m'opprime la gorge. La pluie tombe du ciel, en mouillant tout le paysage. Le ciel est gris. «Salut, Maman.» Je m'assois dans la terre boueuse, insouciant du fait que je vais me salir. Je pose les fleurs moisis à la base de la croix en bois, où est marqué grossiérement «Maylina Hyvittae-Rileston, 25 Mai 2269-20 Avril 2302». Le silence prend posséssion du lieu. La seule chose qu'on entend est le léger bruit de la pluie qui tombe au sol. Mais ça me va. Les pensées noires s'effacent, me laissant un peu de calme. J'aime bien venir ici. C'est... ça me permet de me raccrocher au passé. Essentiel, lorsqu'on arrive plus à savoir qui on est. Comme moi, assez souvent. J'ai vaguement conscience d'une voix humaine qui arrive à mes oreilles. Mon père qui engueule Ryler car il a mangé trop? Ryler et Jyle qui se disputent? Aucune idée. Mais je reste là, en attendant... quelque chose.
«Mattys...» La voix de Jyle me réveille. Je me suis endormi ici. Encore une fois. J'ai la moitié du visage qui est tâché de boue. Je lève ma tête, en voyant la main de mon jumeau me proposer de l'aide. Lui et moi. Moi et lui. Les deux parties d'un même ensemble. L'un n'est pas complet sans l'autre. En même temps, c'est presque normal. On fait tout ensemble depuis qu'on est nés. On a affronté toutes les épreuves de la vie ensemble.La mort de notre mère, notre frère qui devenait peu à peu un délinquant, notre père qui essayait de nous rendre forts, en effaçant toute preuve de bonté, les moqueries des autres, le dur travail dans les champs... Je prends sa main, en l'utilisant comme appui pour me relever. Je le regarde dans les yeux, égaux aux miens. À partir de la prunelle, jusqu'à la fin du blanc de l'oeil. Comme le reste de nos corps. Mais... lui, il est plus psychiquement fort que moi. Lors de la mort de ma mère, il a réussi à se relever. Au contraire de moi, qui ai coulé dans une dépression assez profonde. Ouais, je sais, être en dépression à 14 ans, c'est pas très normal, mais j'ai mes raisons. Lui... il a fait preuve d'une force extraordinaire. Non seulement il a réussi à rester plus ou moins d'esprit, mais il a réussi aussi à m'aider à sortir de ma dépression. «On devrait rentrer. Papa...» Je sais déjà la suite de sa phrase. Papa est probablement en train de faire une crise d'angoisse. Mais... je n'ai pas envie de rentrer. Je n'ai pas envie de le voir, en train de faire une crise, avant de me faire insulter pour... quoi? Car je refuse d'oublier ma mère. Car je ne veux pas faire comme lui, faire comme si elle n'avait jamais existé. «Nah. On pourrait...» Je n'ai pas besoin de finir. Il sait déjà ma proposition. Mais je vois de l'incertitude dans ses yeux. Voilà une autre différence entre nous. Il est quelqu'un qui obéit toujours aux règles, dans le bien et dans le mal. Alors que moi, j'ai un esprit plus rebelle que le sien. N'allez pas croire que j'irais dans le Treize, si je pouvais, mais je ne suis pas quelqu'un de... parfaitement pro-Capitole qui obéit comme un zombie sans cerveau.
J'écarte une branche, pour me frayer un passage, alors que la nuit tombe toujours plus. Les animaux du noir commencent à sortir. Mes pieds avancent tout seuls, connaissant ce chemin par cœur. Je sens Jyle marcher derrière moi. On sent une petite incertitude, comme s'il hésitait entre me suivre ou retourner chez nous. Mais il continue. Finalement, on y arrive. Où se trouve notre cabane. Enfin, «cabane». C'est plutôt une barre en bois suspendue entre deux branches. Mais c'est un des lieux le plus importants pour nous. Même si je n'y suis pas venu depuis... environ deux ans, elle n'a pas changé d'un poil. Je m'assoit au dessous de la barre, en posant mon dos contre le tronc. «Mattys... On peut pas rester ici.» Je le regarde. Il est si gentil, et pourtant... si sacrément soumis au Capitole. «Jyle, on fait rien de mal. On est encore dans le District. On enfreint aucune règle.» Mais ça ne semble pas le rassurer pour autant. Il s'assoit à contrecoeur. Désormais, j'ai même renoncé à essayer de le convaincre que le Capitole, c'est pas si bien que ça. Il arrive pas à le cerner correctement. Enfin, il sait qu'il n'est pas aussi bon qu'il le prétend. Mais il arrive pas à voir ce qu'il est, en réalité. Ouais, bon, même moi je le vois pas tel qu'il est (sinon, je crois que je serais plus anti-Capitole), mais je le vois beaucoup mieux que lui. Ceci-dit, la rébellion n'est pas non plus l'idéal. Je tourne ma tête, pour observer le bois qui s'endort, alors que les animaux de la nuit sortent. Pourquoi on est ici? Qu'est-ce qu'on a fait de mal pour arriver ici? Enfin, lui. Il ne fait jamais rien qui pourrait nuire aux autres. Comment ça se fait qu'il soit né ici, dans ce monde de cruauté? Parfois, j'ai même de la peine pour lui. Il est... un peu naïf. Il n'arrive pas à voir la méchanceté du monde et des personnes. S'il était moissonné pour les Hunger Games, il mourrait avant la fin du premier jour. J'en suis certain. Sa voix interrompt mes pensées. «On doit vraiment y aller. Papa va sûrement s'inquiéter.» Ma voix est plus hargneuse que ce que je voulais. «Vas-y. Moi, je reste ici.» Il s'en va, alors que je reste seul, en compagnie de mes pensées.
reality is here.
Bonjour 8)Moi, je suis un évadé de l'asile italo-français Ö Eh ouais, et mon prénom transpire l'italien. Nah, en fait, Mathieu, c'est pas du tout italien. *sors* J'ai *bruit étrange* ans o/ Eh non, je vous laisse le plaisir de découvrir mon âge x) Sachiez juste que je suis probablement plus jeune que vous (a) *part se cacher*
FEATURING celebrity © COPYRIGHT frostingpeetaswounds.tumblr
Dernière édition par Mattys M. Hyvittae le Dim 11 Aoû - 11:22, édité 17 fois |
|