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« I just want to be an other piece in thei game. »
ΨΨ
Un sourire au lèvre séduisant, un maquillage forcé, une main levé, des yeux pétillants et une confiance en sois absolu. Voilà comment me représente le capitole. Chaque vainqueur lors de sa victoire a son nom et sa couverture de magasine jusqu'à la prochaine moisson. La plupart des articles sur moi questionne si je suis le nouveau symbole de la séduction et du charme et si je vais dépassé Elyas et Twyn (vainqueur des 73th et l'autre des 68th Hunger games ). A nous trois nous formons le nouveau joujou de ses dames. Et dire que j'avais toujours haïs ce genre de vainqueur, me voilà en devenir un de ce genre sans pouvoir dire un mot. Et pourtant, les caméras et les journalistes partit je me retrouve devant le miroir. Le garçon dans le miroir est faible, il est frêle, il a peur, il tremble , il n'a ni confiance en lui ni démontre le moinde charme. C'est un garçon traumatisé qui ne s'attend juste qu'à se réveiller de son très long cauchemar. Mais je ne dors pas. Je suis chez moi..enfin mon nouveau chez moi. Nous nous sommes installé dans le village des vainqueurs. Il y a mon mentor qui me déteste et ma famille. Lilly et Maman sont ravis de me revoir de retour bien qu'inquiète par mon état actuelle et la visite régulière des médecins. Et pourtant je sais que c'est jeux ne finiront jamais. Depuis mon retour, qui fait à peu près trois jours j'ai n'ai vu personne. Les caméras m'ont lâché toute hier et depuis je reste cloîtré dans ma chambre à hurler sous ma couette. Pathétique. Dans une semaine à peine la tournée des vainqueurs et je suis loin d'être prêt. J'ignore s'il ont passé mon total pétage de plomb dans l'arène mais en tout cas rien ne va en s'arrangeant. Des psys venant du capitole prennent rendez vous et m'appellent toute les heures ou presque. Bien-sur je les ignorent. Ce matin, je prend un bain bien chaud et me prépare à chasser. Je dois retrouver les autres mais ils faut que je prennent des forces, soit chasser. Je m'habille avec quelques habits simple envoyé du capitole mais sans être chic et attrape mon arc. Je sors de chez moi, traverse le village des vainqueurs et rejoins la veine déserte. Je continue d’avancer, je suis partit très tôt dans l’espoir de me retrouver seul. Je passe la grille du douze et longe la prairie pour enfin rentrer dans ma forêt. Je me sens enfin libre dedans. Je retire mes bottes et mes chaussettes et j'avance pieds nus. Mes blessures, dont ma plaie défigurant mon visage du front au sourcil gauche,cicatrise lentement. J'avance jusqu'au lac où je péchais et m'assois. Je n'ai pas la force de chasser ni de courir. Je suis faible encore. Le lac est gelé et je pose mes pieds dessus. Une image me revint en tête. La fille du 2. La fille du 2 qui était paisiblement dans le lac à se baigner et à rire avec les autres carrières. Elle a tué Annia. Les parents et les sœurs d'Annia pleure de sa faute. Je l'ai observé cette carrière. Je l'ai observé et quand elle fut seule je l'ai poursuivit, je lui ai lancé mon couteau et nous nous sommes retrouvé corps à corps. Elle m'est tombé dessus, à tenter de m'étrangler, mais j'ai réussi à attraper mon couteau et je l'ai enfoncé dans son dos. Je me rappelle de son expression de rage et de tristesse. Elle m'avait regardé, ses mains s'était séparer de mon cou et elle avait roulé à droite pour mourir dans l'agonie. Je lui avait donné un coup de pieds de fureur. J'avais crié "POUR ANNIA". Mais au fond je ne valais pas mieux que cette fille qui avait tué mon amie du district 12. Je me lève et me retourne et me retrouve face à la fille du 2 que j'avais tué. Je pointe mon arc sur elle avec dégoût. Elle m'arrête en criant. Mais ce n'est pas la fille du 2. Encore une satané illusion. C'est Sydney. Mon amie Sydney. J'ouvre la bouche, incapable de parler et laisse tomber mon arc. J'ai faillit la tuer elle aussi. J'ai faillit me re souiller les mains d'une jeune fille innocente.
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Sujet: Re: Sydnoa - Retrouvailles - Mar 7 Jan - 21:53
Je mâche longuement mon dernier bout de pain rassis recouvert d’une pâte blanche à l’odeur suspecte - du fromage d’après ma mère - en me forçant à ne pas tout recracher sur la table en bois. Arthur me regarde avec des yeux vides. Il est affamé, et comme d’habitude, refuse de manger ce truc. Franchement, si j’avais autant le courage que lui de refuser la bouffe dégueulasse ... Je bois un verre d’eau tiède dans lequel j’ai émietté des feuilles de menthe. C’est bon, c’est réconfortant. Je viens à peine de le finir que David fait irruption dans la pièce mal éclairée. Je l’observe longuement. Pas besoin de mots, j’enfile mes bottes, prend mon sac à bandoulière d’une main et mon couteau de l’autre et me rue hors de la maison.
Il y a du monde. Si bien que je suis obligée de pousser la foule pour me frayer un passage. A cette vitesse, je serai au village des vainqueurs dans une semaine tout au plus. Je me lève sur la pointe des pieds, et je l’aperçois. Ses épaules, son torse, son visage, ses cheveux ... Rien n’a changé, et pourtant, je sais très bien que c’est faux. Je me retourne furieusement vers un jeune de mon âge.
« Il est bien arrangé l’jeune toutou du Capitole. »
Je le pousse violemment pour qu’il me laisse passer, et j’émet un sifflement dédaigneux.
« Fichez lui la paix bordel. »
***
Trois jours. Trois jours que je ne dors pas. Des cernes violettes sont apparues sous mes yeux. Les poches se formeront sûrement la semaine prochaine. Maman s’inquiète pour moi et David râle. Et je l’emmerde. Il sait très bien que j’ai besoin d’aller le voir et de le serrer dans mes bras. Je suis couchée sur mon matelas dur en position fœtale, mon bras gauche replié pour que je puisse poser ma tête sur mon coude. J’avais pas besoin de ça. Que ça soit lui.
Je me souviens encore de cette journée - sûrement la plus belle, bizarre ou encore la pire de ma vie - et de cet instant. On ne s’était regardé qu’une fraction de seconde, et pourtant, un millier de mots avaient défilé. Une larme roule doucement sur ma joue, et je l’essuie furieusement, si bien qu’une trace rouge d’irritation apparaît sous mon œil gauche. J’en ai marre. De lui. Je suis sûre qu’il m’a menée en bateau. Il m’a bien eut, avec ce soi disant baiser et tout le reste. Gaëlle et lui avaient bien caché leur jeu. J’entend David pénétrer dans la chambre à coucher - je reconnaîtrai son pas entre mille - et s’assoir doucement sur le bord du matelas.
« Quoi ? »
Ma voix déraille et ressemble plus à un cri d’agonie d’un insecte. Je l’entend soupirer.
« En rentrant de la mine je l’ai vu passer pour aller vers le pré. »
« Qui ça ? »
Il soupire encore une fois et se lève en vitesse.
« L’autre. »
Et la porte se referme en silence. David n’a jamais vraiment apprécié Noa. D’ailleurs, je ne lui ai jamais demandé pourquoi. Je me lève et observe mon reflet dans le miroir fissuré. Mes yeux sont rouges, accentués par mes cernes et ma trace rouge sur ma joue gauche. Je peigne mes cheveux et enfile une veste en laine. Je ne prend pas mes affaires et sors de la maison sans que personne ne m’adresse la parole. Et je le vois. Encore une fois. Craignant de le perdre à nouveau, je retiens ma respiration, comme j’ai l’habitude de le faire en situation de peur, de crise ou de concentration. Ou quand je chasse. Et là, je soupire, regrettant de ne pas avoir au moins prit mes couteaux ou mon arc.
J’avance normalement, sans vouloir le surprendre, sans vouloir être détectée à mon premier pas derrière la clôture. Je me rapproche comme je le faisais avant son départ, oubliant ma haine que j’avais éprouvé envers lui durant ces dernières semaines. Je suis sur le point d’annoncer ma visite, quand il se retourne, son arc brandit droit contre ma poitrine. Je ne bouge pas, je dis rien, je l’observe droit dans le yeux. Mais je ressens une douleur intense, mon cœur me fait mal. Lorsqu’il ouvre la bouche et laisser retomber son arc, je ne prend même pas la peine de soupirer comme j’en ai l’habitude de faire lorsqu’il fait quelque chose de travers. Et d’habitude, je le serre dans mes bras pour lui montrer que je l’aime.
Mais là, pas de soupir, pas de câlin, pas de je t’aime. Je reste de marbre, mon regard marin braqué sur les siens. Et pourtant, je ne décèle rien. De la tristesse ? De la haine ? Je finis par croiser mes bras contre ma poitrine qui me brûle, qui me fait souffrir.
« J’savais pas que tu m’détestais à ce point. »
Je le sais très bien qu’il m’apprécie, mais je peux pas m’empêcher de recommencer nos taquineries. Je me mord l’intérieur de ma lèvre, jusqu’à sentir un goût de sang dans ma bouche. Je ne m’approche toujours pas. Si ça se trouve, il ne me reconnaît même pas. ‘’Salut, alors les Jeux, tranquille ?’’ Ouais tranquille. Si je pose cette question ça me vaudra sûrement une flèche dans ma gorge et basta, plus de Sydney. Je finis par m’approcher lentement, une larme roule au même endroit que tout à l’heure. Je ne peux m’empêcher de la frotter avec autant de hargne que tout à l’heure. Je ne supporte pas de me sentir aussi faible devant lui. Et je suis sûre que demain, je recommencerai à le haïr. Ma joue me brûle, sans compter ma poitrine, qui me font horriblement mal.
Je ne suis plus qu’à quelques centimètres de lui, et je décide de m’arrêter, sans lâcher ses yeux. Ma franchise, c’est peut être bien la seule chose qu’il apprécie chez moi. Je retiens mes larmes du mieux que je peux. Je ne respire plus. Du bout des doigts, j’effleure sa bouche, sa joue, je passe ma main dans ses cheveux. Je tremble et je retiens toujours ma respiration, sans grand difficulté. Elle redescend vers son front puis passe rapidement sur son cou, là où bat son pouls - j’ai peur de lui faire mal au niveau de sa cicatrice. Je laisse retomber ma main contre son torse puis serre le poing, là où il a l’habitude de me la prendre et de la serrer à son tour.
Je fond en larmes.
« Bon sang Noa, qu’est ce qu’ils t’ont fait ... »
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Sujet: Re: Sydnoa - Retrouvailles - Mer 8 Jan - 17:37
Prénom Ψ Prénom
« I just want to be an other piece in thei game. »
ΨΨ
Je regarde Sydney. La fille qui m'a donné mon premier baiser. J'étais très amoureux d'elle. Un temps fut. Je l'observais, riait à ses blagues et espérais qu'elle me remarquerait. Gaëlle ne l'aimait pas et passer son temps à la juger ce qui me donner d'avantage l'envie de la défendre. Je pensais à elle sans arrêt. C'était un moi avant les jeux je crois que j'ai compris que l'amour ne me ferait qu'atteindre des ennuis. J'ai tenter d'oublier Sydney et les autres. J'ai avancer. Il y a déjà tant de personne que je dois protéger. Lilly, la première. Je regarde celle qui hantait mes rêves depuis longtemps. Nous avons changé. Nous ne sommes plus les mêmes gamins de la veine qui pleuraient leur sort. Nous l'acceptons maintenant.
« J’savais pas que tu m’détestais à ce point. »
J'essaye de sourire, pour détendre l’atmosphère mais je n'arrache qu'une miteuse grimace de douleur. Je ne peux plus rire ni sourire. Syd' s'approche et j'ai un mouvement de recul. Un reflex, j'ai toujours l'impression d'être dans les jeux. Je reprend conscience et me rapproche. ce n'est pas une ennemie Noa. Calme toi, elle ne va pas te faire de mal. C'est ton amie. Sydney est ton amie pas ton ennemi. Elle pose sa main sur mon torse et me parcours le visage et le corps du bout des doigts. Je grimace une ou trois fois lorsqu'elle touche une plaie encore vive. Et murmure d'un air railleur :
"Ouais pas très beau à voir hein? "
Je n'ai même pas la force de parler à voix haute. Le silence m’effraie et me réconforte. Et pourtant j'entend encore l'hymne du capitole qui retentait chaque nuit pour nous annoncer les mort de la journée. Je revois le visage de Annia et Jeremiah dans le ciel, flottait à jamais. Mes yeux s’égarent. Plus d'une fois je semble perdre toute concentration dans mes pensées sombre. Mes illusion récurrente ne m'aide pas. Je regarde Syd' qui retient ses larmes. Mais elle craque. J'essaye de la prendre dans mes bras mais même en faisant un câlin j'ai l'impression de ne plus être proche d'elle. Je j'ose pas la toucher, la réconforter. J'ai peur que ça lui retombe dessus. De toute façon après ce que j'ai fait dans l'arène quelqu'un va en prendre. Elle sanglote en me demandant ce qu'il m'on fait. J'entend un craquement, comme si quelqu'un nous observait, je m'écarte de sydney et me retourne furtivement. Un dindon passe et je soupire. Je suis devenu complètement parano. Je n'en peux plus, je vais craquer. Je m'assois sur le rocher gelé reprenant ma respiration.
" Un monstre. Un toutou, un idiot, un pantin, un morceau de viande à envoyer au chiens. Voilà ce qu'il mon fait devenir. "
Je me mords la lèvre jusqu'au sang et évite de la regarder. Je regarde l'horizon en m'imaginant la matinée de la moisson où Talasi et moi nous promettons de veiller l'un sur l'autre. J'avais eu tellement peur qu'elle soit appeler que je n'avais pas penser à moi même. Le hasard se fout de ma gueule. Je jette un regard à Syd' et sans le vouloir mon regard est froid, furtif et un peu effrayant. Je sais que je ne suis plus moi. Je ne serais plus jamais moi. Je leur appartiens maintenant.
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Sujet: Re: Sydnoa - Retrouvailles - Jeu 23 Jan - 20:32
Je ramène mes mains derrière mon dos - signe de ma confiance, de ma vulnérabilité - et je baisse la tête en raclant du bout de ma botte la terre sèche. Et pourtant, je n’ai plus tellement confiance en lui. Enfin, j’en sais rien surtout. Il a tellement changé, et pourtant j’ai l’impression qu’il est toujours resté le même. Il a reculé plusieurs fois. Quand mes mains entrent en contact avec son corps, il est tout raide. Je recule à mon tour. Tout ce que je fais, ça ne sert à rien. Et je m’en veux déjà de m’être comportée comme ça. Je ne fais pas ça d’habitude, je ne me montre jamais aussi faible. Signe qu’il compte encore énormément pour moi. Et ça me fout la rage. Le genre de rage qui vous fait faire ce genre de dépression.
C’est clair qu’il a souffert. Et je ne veux pas paraître comme celle qui est à plaindre, mais moi aussi j’en ai vécu des trucs horribles. Tout le monde d’ailleurs. Qui n’a jamais souffert de cette vie miséreuse ? Un craquement, il s’agite. Malgré ma grande taille, je dois me hisser sur la pointe des pieds pour reconnaître le dindon qui est à l’origine du bruit. Il s’assoit et lâche une partie de ce qu’il garde sur le cœur depuis longtemps. Trop longtemps. Tout ça a dû bien mijoter dans le fin fond de son cerveau pendant toute la période qui a suivit les Hunger Games, en commençant par son nom tiré au sort lors de la moisson. Le cauchemar a commencé à ce moment là.
Je ne veux pas le réconforter. Tout ce que je fais ne change rien. Il se mord la lèvre, me regarde. Un regard que je ne reconnais pas. Je soupire, croise les bras sur ma poitrine, ma vulnérabilité laisse place à la méfiance, à la défensive. Mais je n’aime pas voir les gens que j’aime souffrir à ce point.
« T’as beau penser être devenu un pion, mais on l’a toujours été. Même si on aimerait tous être le contraire. »
Il n’avait pas le droit de baisser les bras aussi rapidement, même après tout ce qu’il a vécu. Dans ces moments là, on se rebooste, on lève la tête, on bombe le torse et on va de l’avant. C’est là qu’il y a une différence, c’est là qu’on distingue le fort d’un faible. Comme dans l’arène. Et pour finir, c’est celui auquel on s’y attendait le moins qui remporte la bataille.
Je m’accroupis devant lui en cherchant son regard et y plante le mien.
« T’as pas le droit de te comporter comme ça. T’as pas le droit de rendre les armes aussi vite. »
C’est ce qu’ils veulent, et Noa tombe carrément dans le panneau. Parce que pour eux, à la fin des Hunger Games, le vainqueur est dans la poche parce qu’ils savent déjà comment il va réagir.
« Remue toi un peu bon sang. Tu te laisses aller là. Ce que tu dis est faux, et tu le sais très bien. Mais tu crois que tu peux pas changer ton destin alors tu fous que dalle. C’est de la lâcheté ça. »
Il avait beau avoir gagné, le combat ne faisait que commencer. C’est seulement quand on sort de l’arène qu’on doit être le plus sur sa défensive. Parce que c’est là que son avenir est en jeu. Je relève son menton du bout du doigt en ne le quittant pas des yeux.
« T’es un gagnant ou un perdant ? »
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Sujet: Re: Sydnoa - Retrouvailles - Mer 29 Jan - 15:16
Sydney Ψ Noa
« I just want to be an other piece in thei game. » ΨΨ
Ce qu'elle dit est vrai. Sydney a toujours su trouver les mots juste. Souvent sans délicatesse mais n’empêche que ça marche. Sydney est le genre de fille prête à tout et ça m'étonne de la voir me remonter le moral. Mais très vite elle s'est arrêté. Elle souffre et je le vois. J'aimerais la prendre dans mes bras, la rassuré, lui dire que tout iras bien et que je vais m'en sortir mais il faudrait que je me convainc moi même. Mais Sydney a les mots juste là et pour de bon. Elle crie et se libère. Quelque part elle me libère. Elle me fait réaliser à quel point j'ai été con. Le capitole ne gagnera pas cette année. Oui les jeux continue, j'ai gagner une fois et je continuerait de mener la partie. Mais à peine des idées de vengeance en tête que je revois Lilly et maman. Je ne peux pas me permettre de faire n'importe quoi. Ça leur retomberait dessus. Il faut que je les protège. Elle s'approche et cette fois ci je ne recule pas. J'ai l’impression d'être de retour. Je suis là. Je ne suis pas le vainqueur des jeux qui a tuer plus de cinq gamins, non. Je suis Noa Wayne, du district douze en plein cœur de la veine. Je suis un rebelle, je hais le capitole et je veux m'en débarrasser. J'ignore si elle le remarque mais tout les espoirs quelques minutes auparavant envolé, reviennent comme par magie. Je suis là et je vais tout faire chambouler et Syd' est là pour m'aider. « T’es un gagnant ou un perdant ? »
Je la regarde dans ses grand yeux noir qui brillent de colère, de rage, de tristesse et de vengeance. Son regard noir qui ferait peu à plus d'un. J'esquisse un sourire déterminé. Le genre de sourire que l'ancien Noa lui lançait sans arrêt. « Je suis un survivant. » Je la regarde et lui prend les mains sans détacher mes yeux des siens. « On peux le faire. On peux tout casser, tout dérégler, et vider le sang de Snow et de son précieux capitole mais j'ai Lilly, ma mère et toi, tu as ta mère et David. Y'a un truc qu'ils ont pas montrer dans l'arène Syd'... Ce truc qu'ils ont pas montrer ça va retomber sur eux, sur toi et sur le district sûrement. » Ce que j'ai fait je ne l'ai dit qu'à Aileen, qui est comme ma grande sœur. Elle m'en veux mais m'a demandé de pas le répéter pour pas étaler les idées de rebellions maintenant. Mais, je sais que je dois le dire à Syd'. « J'ai fait un acte de rébellion dans l'arène...les jeux continuent sauf que les tributs sont dans le district et que les pacificateurs sont de la partie. ».