Kahlan Orod

❝ Et si ces ténèbres avaient un nom. Et si ce nom... c’était le votre ❞

about games and relative.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Il tomba à terre. Au milieu de la faune virulente qui hurlait à la lueur bleutée du ciel. Dans le silence accommodant de l’arène. De cette nuit ivre d'écho. Il lâcha un râle comme on crache son dernier souffle. Le district 11 était achevé. Fenyr était mort. Tout le monde la chercha. Elle était là, immobile au centre de la foule, clouée en une expression étrange. On aurait cru de la peine, muée en une colère incontournable. Quand d'un coup elle applaudit, célébrant le départ de ce bâtard. De ce frère défunt. Le trouble vint envahir l'air comme un cri muet qu'on arrache à la nuit. Et personne n'eut le cran d'approcher l'enfant, incapable d'ignorer le regard qui en émanait. Ce mélange de folie et d'ardeur. Ce creux d'empathie.

➺ QUELS PETITS PLUS T'AIDENT DANS LA VIE ?

Force ➺ Kahlan tue de sang froid. Orphelin. Veuve. Peu importe. Elle lamine leur espoir pour mieux l’éteindre.  Elle comprime leur cœur pour mieux l’arracher. Elle tourmente leur bonheur pour le crever. Elle attaque avec ardeur, frappe avec force. Elle est animée par le gouffre du mal.
Lancer de couteaux ➺ Un talent exploité. Perfectionné. Un don de la nature découvert trop tôt. Trop pur. Et la corruption pour unique destin afin d’embellir ce tragique tableau.

QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ?

La révolte. Un concept qui la divertit. Une notion qui la fait rire. La révolte n’est rien de plus qu’une idéologie éphémère. Elle fane au contact du pouvoir, incapable de lui tenir tête. La révolte n'est qu'une image grotesque, elle n’a aucune chance de devenir concrète. C'est un plan dépourvu d’avenir qui engendre la mort. En un mot : un échec. On ne pourrait mieux la définir. Ni la concevoir avec davantage de tact.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

Maître absolu de son district, elle le domine d’une poigne de fer. Elle contrôle la peur qui circule, véhicule la terreur et l’effroi. Chaque habitant connaît son nom. Chacun tente de l’éviter. Sa renommée est basée sur des faits réels, elle ne compte plus ses victimes. Le maire n’a aucune autorité sur elle, il n’est qu’un pion du capitole. Il peut brailler ou mourir peu importe. Elle n'obéit qu'à une entité, celle que tout le monde craint.

➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?

Chien de garde du capitole, il ne reçoit ses ordres que de la grande instance. Il doit maintenir l’ordre établi, peu importe le bordel qui règne. Il a le devoir de contenir les habitants dans la misère qui leur revient. D’oublier la pitié et la tolérance. De faire preuve de discipline et d’autorité. D’agir au nom de son allégeance envers et contre tous. S’il ne peut incarner cette figure, il ne mérite pas sa place. Le pacificateur est un symbole, il représente la loi ultime.  

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tenait bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM N'A aucune CHANCE D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE chef pacificateur ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE 3ÈME DISTRICT. AYANT trente ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me moque de la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

« Je lui briserai les doigts un par un. Jusqu’à ce que tu me donnes un nom » Il avala péniblement sa salive, désemparé par la situation qui lui échappait. Jamais il n’aurait imaginé en arriver là. Au point de non retour. Les battements de son cœur s’affolaient, il avait l’impression d’étouffer. « Est-ce que tu es prêt à l’entendre hurler ? » La panique l’emporta en une spirale infernale, le condamnant au silence. Il n’arrivait plus à respirer, il était en train de suffoquer sous le poids de l’angoisse. Il regardait Kim, impuissant face à la menace, une larme au creux de l'iris. Il implora Dieu de lui venir en aide, d’épargner son enfant. Mais personne n’entendit son appel. Personne. Un hurlement déchira l’orchestre nocturne, à la hauteur de la douleur imminente. L’enfant crut mourir sous le coup de la frappe qui lui brisa l’index. Le marteau retentit quelques secondes avant de se taire. « Oh mon dieu ! Qu’avez-vous fait ?! Je vais vous tuer ! » Il était hors de lui, ne pouvant contenir la rage qui s’échapper de son âme.

Il devenait fou, attaché tel un animal qu’on brisait lentement. « Tu es prêt à sacrifier ta propre fille. Est-ce que tu crois qu’elle te le pardonnera un jour ? » Sa voix résonna dans les airs avant de se dissiper au large. Elle tenait fermement le marteau dans la paume de sa main, marchant en direction du présumé coupable. En réalité, elle était certaine de son implication dans la révolte. « Lequel est le suivant ? L’annulaire ? » Elle ne ressentait aucun dégout, aucune affliction. Au contraire, elle aimait voir dans leur regard la lueur d’espoir s’éteindre. Et mourir. « Vous êtes un monstre » Il n’imaginait pas à quel point. La plupart des gens tentaient de l’amadouer mais certains n’hésitaient pas à lui cracher la vérité en pleine figure. Comme si elle l’ignorait. Ils pensaient être capables de la déstabiliser. Avec des mots. « Tu as raison » Elle était née dans la violence de ce monde infâme. Elle avait grandi dans la brutalité des coups. Comme une moins que rien. Une bâtarde.

« Je n’aime pas me répéter » C’était l’éclat d’une menace. Le son du dernier écho. Elle hésitait encore entre l’annulaire et le pouce. Kahlan ne comptait pas mettre un terme à cette torture, commençant à peine à s’amuser. Combien de temps allait-il tenir ? Maximum deux doigts. Pauvre petite Kim. Elle avait un père plutôt coriace. Mais ils succombaient tous, les uns après les autres. Parce qu’ils étaient humains. Elle connaissait les faiblesses de ses victimes, elle les utilisait dans l’unique but de les pousser à bout. Jusqu’à la frontière de leur entendement. Le marteau vibra une nouvelle fois, engendrant les pleurs et les cris de la gamine. La souffrance recouvrait l’intégralité de son faciès, comme un poison qui se répandait dans ses veines. Elle n’arrêtait pas de supplier son père d’intervenir alors qu’il cédait au désespoir. Il venait de disloquer sa fille. Comment était-ce possible ? « Elle n’oubliera jamais la douleur. Elle apprendra à vive avec » On sentait le vécu transpirait de ses mots. Kahlan était née humaine, elle avait seulement abandonné cette idée.