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△ correspondances : 442 △ points : 6 △ multicomptes : joshua g. wheatfield △ à Panem depuis le : 15/07/2013△ humeur : de la mousse △ âge du personnage : vingt cinq △ occupation : mentor
Sujet: best friends for death - C. Wash Lightwood Dim 1 Sep - 21:30
Best friends for Death
Je n’arrête pas de me retourner. Droite, gauche, un bras devant, l’autre qui part frapper le haut du lit. Sang, peur, palpitations. Liquide rouge prend la place de la salive humaine. Humaine… Il n’y a plus rien d’humain là où je suis. La lame vient se nicher directement dans la nuque de l’homme. Sur l’autre écran la faucille vient embrasser les intestins de la jeune fille. Retour, rediffusion, passages d’hier. Les goûtes de sueurs sur ma tempe ne cherchent qu’à atteindre les bandages de mon épaule pour finir aspirées. Celles de mon dos ne sont là que pour me faire souffrir. Mes muscles travaillent d’un coup et je me réveille, surpris, relevant mon buste en moins d’une seconde comme si la mort avait eu raison de moi après m’avoir donné la fleur de Cyanus ou celle de Hyacinthe. J’ai agi sous l’effet des rêves, sans comprendre. Et maintenant la souffrance s’empare de moi. Je pousse un énorme cri, en retombant sur mon matelas. Un tel cri que j’en ouvre l’œil et en pleure. Et sous la douleur, je me rendors. Le haut de mon corps est complètement recouvert de bandage et équipe avec lui une de mes épaules, ma jambe est sous attelle ; cassée comme ma vie. Je reprends doucement connaissance et essayant d’essuyer les quelques larmes qui viennent de couler, je remarque une erreur de côté, une sensation de matière non-humaine, ce n’est pas de la peau. Mon œil est complètement recouvert d’un bandage blanc recouvert d’un cache-œil. Sûrement pour tout ce sang qui a coulé il y a quelques heures à cet endroit. Je ne vois plus que d’un œil, je ne peux plus plier ma jambe, je ne peux plus bouger le haut de mon corps. J’ai envie de me lever, de savoir où je suis. Et j’y peine. Je dois me rouler jusqu’à la descente de mon lit et la douleur ne fait que m’attaquer. C’est comme si j’étais mort : mes muscles ne veulent plus être commandés. En ouvrant la porte coulissante de ma chambre, je remarque, en plus d’être dans une sorte de train, d’avoir tout le poignet droit protégé. Et puis je fais de nouveau mes marquages : il s’agit bien du transport qui m’a conduit au Capitol pour participer aux jeux. Serais-je de retour chez moi ? Et enfin, j’ouvre la porte pour accéder au grand salon restaurant.
Femme ▬« Oh mon dieu, qu’on lui refasse ses bandages, qu’on l’habille, il ne peut pas se montrer comme ça pour fêter sa victoire ! »
Deux ou trois hommes m’attrapent et me ramènent dans ma chambre. J’ai envie de crier, de les mordre, de les frapper, d’envoyer des injures à tout va ou même de les jeter par la fenêtre à deux cents kilomètres heures pour en finir définitivement et aller pieuter dans mon lit pour rêver de tout mais surtout de rien. Et pourtant je n’en ai pas le courage. Ils m’attrapent et commence à m’enlever tous les bandages. Je découvre de sacrés coupures de plusieurs centimètres, des croutes qui perdent leur couleur rouge pour devenir noire, comme si mon humanité devenait celle d’un mort-vivant. J’ai presque peur de moi en fin de compte. Quelques minutes plus tard : chemise, jean. Toutes les bandes sont cachées par mes vêtements, l’attelle bleue prend le dessus sur le pantalon et l’enveloppe. Avec elle, seulement mon œil couvert est visible. Le transport freine petit à petit, et bientôt on ouvre la grande porte. Des cris, des acclamations, tout. Je sors. Mon premier pas libre à l’extérieur ne me fait rien, c’est comme si je bouge sans comprendre ce qu’il m’arrive.
Femme ▬« Cette année, le gagnant des soixante-douzième Hunger Games est un habitant du district sept. Voici : Ethan Fawks-Williams. »
A mon habitude, j’aurai protesté l’utilisation de ce prénom. Mais je ne bouge pas. Mon regard se pose sur l’épaule d’un Pacificateur juste devant moi. Puis un peu devant, vers le début de la foule se trouvant derrière les rubans servant à l’interdiction de passage. Bizarrement, personne n’essaye de passer. Mais mon attention arrive à se prêter à une tête qui me dit quelque chose…