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 You can say. It's a dream. No ? | Pv Noah Powell

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MessageSujet: You can say. It's a dream. No ? | Pv Noah Powell   You can say. It's a dream. No ? | Pv Noah Powell Icon_minitimeMar 5 Nov - 4:07


You can say. It's a dream. No ?



Début novembre 2312, après sa fuite du district 13

Une goutte d’eau fit déborder le vase de Cassie. Une simple parole en trop, la jeune femme était déjà assez perdue dans ce monde. Elle ne croyait plus le capitole et elle refusait de croire totalement dans le district 13. Elle se sentait incapable de mentir plus longtemps. Chaque minute était comme si on lui enlevait son âme de son corps. La fille d’un juge, c’était qui elle était. Beaucoup de personnes croyaient qu’elle venait d’un district. Le mensonge était devenu une spécialité. Elle mentait à ses gens, à ses nouveaux amis, à son protecteur, à une personne dont elle tient et aussi à elle-même. Le mensonge l’avait transformé. Le chemin n’était même plus visible. Les labyrinthes du district 13 la rendait malheureuse. L’impression d’être un rat de laboratoire venait petit à petit dans ses têtes. Elle n'en pouvait plus. Un discours avait résonné. Un discours qu’elle n’avait pas écouté. La jeune femme avait fui dans la nuit en milieu du mois d’octobre 2312. Cette date était le jour où elle avait décidé de s’évader de son refuge. Mordre la main qui l’avait nourri ? Non, elle n’en serait pas capable. Pourtant, comment expliquait son retour au capitole ? Une détention ? Elle avait réussi à s’enfuir. Ne connaissant pas les lieux, elle ne pourrait pas donner une coordonnée ? Son père pourrait la ramener à la maison, son chez-soit. Elle n’aurait plus besoin de fuir, plus besoin de penser à quoi rime sa vie… Cassie retournerait faire son travail tranquillement. Elle pourrait s’abandonner à faire une chose dont elle était douée. Racontez des salades aux gens du capitole. Posez des questions comme Ceasar Flickerman en a le secret. C’était ce qu’elle voulait à la base. Jamais, elle aurait imaginé une vie pareille. Une mère morte pour une cause, celle de ses rebelles… ce n’était pas pour cela qu’elle devait les haïr. Pourtant, elle avait l’impression que ces rebelles lui avaient pris sa mère avec leur cause. Était-elle perdue ? Tout ce monde ne rimait plus à rien. Ses pieds avancèrent pour la guider vers la côte au sud. Les premières heures, elle courrait. Les heures suivantes, elle marchait rapidement pour fuir ce district, ainsi que toutes ses personnes qu’elle avait connues et aimées. Il fallait qu’elle avance et qu’elle ne regarde pas en arrière. Elle se mit en boule dans un coin pour dormir (le temps de récupérer de toute cette fatigue qui s’accumulait).  Ses forces diminuèrent. Elle buvait dans les ruisseaux qu’elle trouvait et mangeait une petite réserve qu’elle avait réussi à prendre. Vous pouvez vous en douter que cette réserve ne pourrait pas durer pour tout ce voyage surtout à pied. Elle s’arrêta dans le district 08 pour manger ce qu’elle trouvait dans les environs, sans se faire remarquer.

Elle continua sa migration pour arriver dans le district 04. C’était d’ailleurs son district préféré. Les nuits étaient plus supportables que dans le nord. Cassie l’avait senti. C’était toujours quelques degrés, mais cela pouvait faire la différence. Durant sa visite durant la tournée des vainqueurs (qu’elle avait fait jadis), le district 04 l’avaient attiré à cause de l’odeur du « sel marin ». C’était ce qu’un pêcheur lui avait dit en lui confiant que l’océan n’avait pas un goût salé. La spécialité était la pêche. L’eau dans la bouche s’installa petit à petit. Son imagination avait divagué sur du poisson grillé et sur un bon plat. Elle regrettait presque les rations du district 13. Elle commençait à regretter. Il ne fallait pas qu’elle perde de vue son objectif : retourner au capitole. Il était hors de question qu’elle perde pied. Au bout d’une semaine, elle tomba sur une plage. Elle put avancer discrètement. Maladroite, elle le devint de plus en plus avec cette faim qui la dévorait et la force qui l’abandonnait. La jeune femme commençait à comprendre une chose. Cassie arrivait à comprendre toutes ses personnes qui luttaient contre la faim dans les Hunger Games. Elle pouvait le voir et le sentir de ses propres yeux. De ses propres sens. La jeune femme s’écroula sur une plage. Ses genoux étaient abîmés. Ses vêtements étaient vraiment dans un mauvais état. On ne savait pas si on pouvait toujours appeler cela des vêtements. Vous l’aurez compris. Cassie n’était pas le genre de fille à faire de la randonnée. Sa volonté était la seule chose qui la poussait chaque jour à avancer. Elle était seule avec ses pensées. Ses pensées essayaient de la faire retourner au district 13 et demander pardon pour cette escapade pourtant… Qu’est-ce qu’elle pourrait leur dire ? Leur mentir à nouveau ? Elle décida de se poser contre un arbre pour se reposer. Elle se laissa bercer par le bruit des vagues qui vint la bercer petit à petit pour la faire somnoler.

Non, elle ne pouvait pas se reposer maintenant. Elle était à découvert. Il était hors de question qu’elle s’endorme maintenant. Rassemblant ses dernières forces, elle continua un moment. Elle s’aperçut même pas que quelqu’un vint vers elle. Elle essaya de fuir, mais elle tomba par terre quelques mètres plus loin. Si elle était découverte, elle pourrait assumer les conséquences de ses actes. Si c’était un rebelle, elle pourrait toujours essayer de survivre un jour de plus. Si c’était un pacificateur, elle pourrait peut-être lui raconter cette histoire d’enlèvement par un groupe de rebelle. S’il était les deux, la jeune femme serait jugée en conséquence. Cassie aurait au moins essayé. Cela n’était pas le plus important ? Il fallait toujours avancer et ne jamais regarder en arrière. Gardant la tête haute, elle se remit sur ses mains pour essayer de fuir un peu plus loin. Mais il était trop tard, ses cheveux cachaient son visage. Elle gémissait de douleurs en sentant ses genoux contre la terre. Elle releva la tête pour voir une issue de sortie. Rien. Il n’y en avait aucune. La jeune femme ne connaissait pas assez ce district pour mentir. Elle était totalement perdue. Un nouveau mensonge ? Un bateau qui aurait coulé ? Elle aurait nagé pour s’en sortir ? Cela pourrait être une version qui tiendrait la route. Un regard revêche et où on pouvait voir de l’invulnabilité se déplaça sur cet inconnu en laissant apparaître son visage à cette inconnue. On pouvait voir des cernes qui s’était formé sous ses yeux. Ses cheveux étaient sales. On pouvait y voir des feuilles, du sable et d’autres choses qui appartenaient à la nature. Ses yeux clignèrent pour lutter contre la fatigue, mais aussi peut-être parce qu’elle se disait que le ciel lui avait souri une nouvelle fois. Un espoir. Cassie le sentait s’introduire à nouveau sous sa peau. Un fin sourire se dessina sur son visage.

«  Noah, c’est toi ? »  dit-elle d’une voix calme et lente.

Le soulagement pouvait être lu sur son visage. Une vague de bonheur l’envahit. Elle était si contente de le revoir. Peut-être qu’elle était simplement en train de faire un simple rêve. Le jeune lui avait toujours plu, même si elle s’était interdite de s’approcher de lui. Il fallait surtout dire qu’elle le considérait comme un ami. Un nouveau mensonge qu’elle avait inventé, car la vérité était beaucoup trop dérangeante pour elle. Ses yeux se fermèrent un moment, avant de se rouvrir. Son corps se balançait légèrement. On pouvait voir qu’elle était sur le point de s’endormir. Cassie avait trop marché. Cela faisait deux jours qu’elle n’avait pas fermé un œil. C’était trop à découvert. Elle comptait se reposer aujourd’hui, mais cet inconnu. Ce doux rêve.
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MessageSujet: Re: You can say. It's a dream. No ? | Pv Noah Powell   You can say. It's a dream. No ? | Pv Noah Powell Icon_minitimeVen 29 Nov - 14:47




« You can say. It's a dream. No ? »


C'était un jour comme les autres dans le district 04. Pourtant, j'étais loin de m'imaginer de la découverte que j'allais faire. Moi, pacificateur, j'avais des tâches à effectuer, des secteurs à contrôler, des personnes à flageller. Mais ce jour-là ça n'était rien de tout cela. Je devais longer les côtes du Golfe du Mexique afin de vérifier que tout le monde s'exerçait à son travail. En réalité, je m'en fichais pas mal si certains ne faisaient pas leur boulot, d'autant plus que j'étais le seul à assurer ce poste par manque de pacificateurs dans le 04. J'avais tendance à fermer les yeux sur certaines choses, c'était ça l'avantage quand on était le seul sur le coup, car si j'avais fait équipe avec quelqu'un, ça n'aurait pas été la même paire de manche : faire payer aux gens qui ne respectent pas les règles. Des personnes j'en ai fouetté oui, ça m'est déjà arrivé quelquefois. Au début c'est assez difficile, on pense à ce que ressent la personne, on se met à sa place, mais au final on finit par s'y faire doucement. De là à dire que j'y ai déjà pris plaisir, non. C'est juste qu'à force de jouer les pacificateurs, on finit par rentrer dans la peau du personnage. C'est d'ailleurs pour cela que les rebelles ont parfois du mal à savoir avec qui je joue double jeu. En revanche, pour moi c'est bien clair dans ma tête, jamais je ne trahirai les rebelles, je préfère mourir plutôt que de me faire lobotomiser le cerveau par ces chiens du Capitole. Je méprise ces gens-là, rien que d'y penser j'en ai les poils qui s'hérissent. Une chose est sûre en tout cas, si un jour j'en croise un, il va regretter d'avoir croisé ma route. J'aurai pu avoir de la pitié pour certains d'entre eux, me dire « Ils ne sont pas tous pareil.. » « Ils sont nés là-bas c'est ce qu'on leur a toujours apprit blabla », mais ça c'était avant que mon frère ne meurt.

L'air marin me rappela ce que j'étais venu faire ici, ou plutôt ce dont j'étais obligé. De voir tous ces pêcheurs me donna une petite pensée nostalgique de l'époque où c'était moi qui étais à leur place à attendre qu'un poisson morde l'hameçon ou pointe le bout de sa queue. Parfois la pêche me manquait. Cet air pur, l'eau salée, le sable sur les bottes, les mouettes... Oui, tout ça me manquait un peu.
Mon moment de nostalgie fut coupé lorsque mon regard se posa sur une femme au loin allongée sur le sable. Ca n'était pourtant pas un jour à faire bronzette, étant donné que le ciel était aussi noir que le coeur du président Snow. Mais plus je m'approchais, plus j'avais l'impression de reconnaître la jeune femme. Mais cela était impossible, la personne que je pensais voir ne pouvait pas être là, à moins que... Elle se leva alors pour tenter de m'échapper, mais ce fut un échec et elle trébucha quelques pas plus loin. Elle devait être exténuée et à bout de force, mais qui cela pouvait-il bien être ? D'où venait-elle ? Elle retenta son exploit lorsque je fis un pas de plus, mais elle n'avait clairement pas assez de force pour continuer à fuir, alors elle abandonna. Lorsque je mis ma main sur son épaule, la jeune femme se tourna vers moi afin de dévoiler son visage meurtrie et salit par l'environnement. Mon coeur se serra alors et je retins mon souffle quelques secondes. Derrière ces cheveux de souillon, ces habits déchirés et ce visage pâle se trouvait la plus belle des femmes que j'avais pu rencontrer en ce monde. Cassie. Je l'avais rencontré dans le district 13, mais n'avais jamais vraiment réussi à la cerner, car je la trouvais plutôt réservée. La question restait encore, comment avait-elle fait pour se retrouver au 04 ? La route était vraiment très longue entre les deux districts et ça n'est pas faute de l'avoir déjà faite plusieurs fois. Elle devait marcher depuis plusieurs jours, ce qui expliquait son piteux état. « Noah, c'est toi ? », me dit-elle dans un souffle. Ses paroles une fois dites, son corps bascula doucement en arrière la laissant tranquillement tomber sur le sable. Je la reteins alors avant que sa tête ne heurte le sol et la soulevai à l'aide de mes deux bras. Bientôt, son corps était recroquevillé et sa tête tombait sur mon bras droit. Je ne pouvais la laisser ainsi et c'est alors que me vint une idée. J'allais l'amener chez moi en toute discrétion. S'en suivit tout un plan dans ma tête. Je retraçai le plan du 04 puis les différents postes qu'occupaient ce jour-là les autres pacificateurs. Il ne fallait pas que je me fasse voir par l'un d'eux, sinon, s'en était fini pour elle. Heureusement, j'habitais non loin de l'endroit où nous nous trouvions et nous étions assez éloignés des pêcheurs pour que l'un d'entre eux puisse nous voir. J'entamai alors mes premiers pas qui me rapprochaient chaque fois un peu plus de notre terminus. Une fois la plage passée et les pieds sur la terre ferme, commençait une mission commando. A chaque pas que je faisais avec Cassie dans les bras, j'avais une boule au ventre de celles qui persistent lorsque l'on a peur. Je savais qu'un pacificateur rôdait alentour et mon chez-moi n'était plus qu'à quelques mètres seulement. La scène devait être plutôt amusante à voir, moi collé contre le mur en bois d'une cabane avec Cassie dans les bras, passant ma tête au dehors pour vérifier que la voie était libre. Il ne restait plus qu'une dernière ligne droite et c'était bon. Cette fois je n'avais pas eu grand mal à y arriver, car personne n'était visible à l'horizon.

Une fois chez moi, je la déposai sur mon matelas et m'agenouillai pour lui caresser la joue. « Ne t'en fais pas Cassie, je suis là maintenant, ça va aller. », je ne savais pas si elle pouvait m'entendre, mais cela importait peu. Je pris un petit chiffon que je trouvai dans ma partie cuisine, le trempai avec l'eau qui s'écoulait de mon petit robinet et vint lui presser sur le front tout en lui tapotant sur son visage. « Cassie, réveilles-toi s'il te plait... Il.. Il faut qu'on parle je crois... », lui dis-je d'une voix légèrement tremblante. Comment était-elle arrivée là ? Et pour quelles raisons ?
A genoux devant elle j'attendais patiemment qu'elle rouvre les yeux, lui caressant la main.
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MessageSujet: Re: You can say. It's a dream. No ? | Pv Noah Powell   You can say. It's a dream. No ? | Pv Noah Powell Icon_minitimeSam 21 Déc - 17:46


You can say. It's a dream. No ?



Ses yeux perdirent de vue le jeune garçon. Un voile d’obscurité venait de tomber sur elle. Elle entendit de faibles mots qui pouvait ressemblait à un retour à la maison : « Ne t’en fais pas Cassie, je suis là maintenant, ça va aller. ». Une cascade d’image se dessina dans sa tête. La pression de ses bras disparut pour la voir apparaître dans une robe blanche devant un océan. Un vent frais venait faire danser ses cheveux. Elle referma les yeux pour sentir ce vent qui n’était que le fruit de son imagination. C’était un rêve. La jeune femme venait de chavirer dans l’inconscience. Elle tourna la tête pour voir son père plus loin sur la plage levant un bras pour lui montrer la direction de la maison. La maison… Ce mot était si étranger à ses oreilles à présent. Quand elle se retourna, elle se vit rigoler dans un couloir du district 13 avec ce jeune homme, avec Noah. Cette fille, qu’elle voyait, était tellement fausse. Ce n’était pas elle. Cassie échangea un regard avec son double comme si elle pouvait voir ce qu’elle avait fait. Un sourire calculateur se dessina sur ses lèvres. Elle leva sa main (poing fermé) pour passer son pouce sur son cou. Le message était si clair. Elle décida d’aller dans l’eau pour partir. Le contact avec celui-ci était si chaud et si réconfortant. Elle se sentait mieux. Elle se laissa couler au fond des abysses pour voir les vagues faire une symphonie de lumière. Une voix retentit dans sa tête : « Cassie, réveille-toi s’il te plaît… Il… Il faut qu’on parle, je crois… ». Quand elle ferma les yeux, son rêve venait de se terminer. Elle le savait, car elle sentait encore quelque instant cette humidité rafraichissante sur son visage. Elle sentit une main dans la sienne qui la caressait. Cette pression était si agréable. La fatigue était toujours présente. La fuyarde n’avait qu’une seule unique envie retournait dans un sommeil profond. Une odeur familière l’enchantait : le parfum de Noah. Son odeur. Sa voix. Sa main dans la sienne. Cela n’était qu’un rêve. Elle ne voulait pas y croire. Est-ce que tout cela pouvait être vrai. Ses yeux s’ouvrirent délicatement et lentement comme si elle avait peur qu’elle déchire ce voile et peur de se réveiller trop rapidement. Son regard rechercha la personne qui était à ses côtés, en penchant la tête pour le regarder. Ses yeux azurés pénétrèrent son regard. Cassie finit par lui offrir un sourire de faiblarde.

L’énergie n’était plus un mot de son vocabulaire. Fatigue & un dégout de soi était présent. Elle ne pouvait pas imaginer maintenant de le voir devant elle qu’elle pourrait lui mentir. Toutes ses pensées d’avant semblaient disparaître. Pourtant, elle ne pouvait pas lui dire la vérité. Elle bougea légèrement ses lèvres tel un murmure. « Noah ». Aucun son ne sortit. La jeune femme répéta légèrement plus fort pour qu’il puisse l’entendre. Elle reprit une respiration pour recommencer l’opération avec plus de conviction et plus de force.

«  Noah… ? Où… Où est-ce que je suis ? »

Ses yeux le quittèrent pour regarder autour d’elle. Était-elle dans une prison ? Est-ce qu’il savait qu’elle s’était enfuie du district 13 ? Est-ce qu’il allait la mettre en prison ? Avait-il dit au district 13 qu’elle était là ? On pouvait voir dans son regard une lueur de panique. La jeune femme ressentit cette peur qui l’avait possédé avant. Sa main se referma autour de la sienne comme si elle avait peur de tomber de trop haut. Il pourrait la retenir légèrement. Il la retiendrait de sa folie. Elle resta coucher n’ayant pas de force pour se remettre en route. Cassie avait poussé les limites beaucoup trop loin. Elle ne pourrait pas de nouveau retourner sur la route. Le capitole devrait attendre. Cette guerre pouvait attendre. Le chemin avait disparu. La pauvre enfant n’était que perdue dans ses mensonges. Qui viendrait l’aider maintenant qu’elle avait trop crié au loup ? Est-ce que cela la sauvera ? Son cœur survivra-t-il à ça ? Une chose était sûre. C’était qu’elle lui devait une explication. À bout de force, la jeune femme craqua. Elle dévoila une partie de la vérité. Elle assumerait les conséquences. Il n’avait cas la livrer. Mais elle ne pouvait plus… La jeune femme sortit brusquement la vérité, comme un pansement. Plus vite, cela sera fait. Plus vite, elle pourrait tourner cette page. Ses yeux ne le quittèrent pas. On pouvait voir qu’elle était perdue et qu’elle ne savait plus ce qu’elle pensait vraiment.

«  J’ai fui le district 13… Je… Je… Je n’arrivais plus. Je ne voulais plus être là-bas. Je voulais rentrer chez moi… Sauf que je ne sais pas si je veux vraiment y rentrer… »

Dis le Cassie. Avoue-le que tu aimes ta fratrie. Tu as vécu dans ce monde de riche pendant que les districts ne roulaient pas sur l’or. Mais pourtant ? Ce n’était pas juste. La jeune femme était perdue. Le district 13 était devenu son nouveau chez soi. Elle avait des amis là-bas. Mais il ne connaissait pas la véritable femme qu’il avait en face d’eux. Cassie n’était qu’une poupée ou qu’une personne fausse. Allez ! Regarde-le ! Dis-lui qui tu es vraiment ? Cassie ne pouvait plus le regarder dans les yeux. Tournant la tête pour regarder le plafond et le vide, elle ne put se retenir de dire ce qu’elle pensait vraiment. Cassie était une personne du capitole. Elle avait des informations cruciales sur le district 13 et ses rebelles. Pourtant, elle ne voulait pas les utiliser. Elle ne voulait pas être une espionne. Elle était… partie sans dire un mot. Elle avait fui ses mensonges au lieu d’y faire face. Elle était… loin du district 13. La vérité sauta dans ses yeux. Elle prononça à haute voix ce qui ne voulait pas sortir de sa tête… Qui elle était vraiment…

«  Je suis lâche. »
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