Renly Eremonn Oswald

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

Ce qui a permis à Renly à survivre aux jeux, c'était essentiellement sa capacité de grand manipulateur. Menteur très talentueux, il a facilement réussi à se faire des alliés pour mieux les trahir par la suite. Déjà avant les jeux il avait de fortes tendances à mentir pour se tirer des situations délicates. Il a menti bien des fois aux pacificateurs du troisième district tout comme il a du mentir bien des fois même à ses proches juste pour se tirer de situation délicates ou pour protéger ses proches. Il pourrait facilement se vanter lui même d'être un manipulateur de génie si jamais ça avait été dans ses habitudes.  Son talent de manipulateur c'est probablement ce qui a sauver sa vie à de nombreuses reprises.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Hormis lui-même, il a vu sa sœur participer aux jeux. C'était la même année que lui, il a cru mourir à l'instant où son nom a été prononcé et le sien a vite suivit, ce jour là, il a bien compris que le hasard faisait particulièrement mal les choses et que le sort n'était définitivement pas en sa faveur. Il avait décidé de faire de son mieux à l’intérieur de l'arène pour que sa petite sœur s'en sorte, il avait décidé de mourir pour elle. Au dernier moment pourtant elle est morte, juste devant ses yeux alors qu'il avait juré de la protéger. Un échec qui lui a valu sa victoire à lui, un échec dont il ne se souvient même plus aujourd'hui pas plus qu'il ne se souvient de l'atroce sensation ressentie à l'annonce du nom de sa cadette ou de la petite Rosaleen Oswald elle-même.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

La vie dans son district, au départ, ce n'était pas forcément évident. Il faisait parti des personnes défavorisées, il a été obligé bien souvent de prendre des Tesserae pour nourrir sa famille. Sa vie c'était plutôt la misère, mais il avait encore une famille, des amis, des souvenirs, une charmante petite amie. Finalement, à part le confort et l'assurance d'avoir de quoi manger tous les soirs, il était plutôt heureux. Malheureusement pour lui, il a fallu qu'il gagne les jeux, qu'il oublie ce passé où il avait eu à peu près tout pour être heureux. Maintenant, il n'a aucune raison de se plaindre de la vie qu'il a. Sa victoire lui a permis d'obtenir ce qui lui manquait. Le confort, la richesse, l'assurance d'une vie plus ou moins meilleure. Aujourd'hui il semblerait qu'il n'ai pas besoin de plus que ça puisqu'il ne se souvient plus de tout ce qu'il a perdu. Finalement sa vie dans le district, s'il se plaignait de la misère à une époque, aujourd'hui il ne se plaint plus de rien.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Renly ne se considère pas comme un homme particulièrement malheureux. Il ne se souvient plus de tout ce qu'il a pu perdre dans sa vie avant les gens alors forcément il ne peut pas en souffrir. Aujourd'hui grâce à sa victoire aux jeux, il a mis fin à la misère dans laquelle il vivait autrefois, il a obtenu la gloire ce qui semble pour le moment suffisant à sa vie. Il semble vraiment heureux et enthousiaste à chaque fois qu'il doit se rendre au capitole. On peut donc aisément penser qu'il croit au bonheur, ou en tout cas il ne se plaint pas d'être particulièrement malheureux, pour ça faudrait-il déjà qu'il se décide à parler de lui-même avec quelqu'un et ça c'est clairement pas gagné.

➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ?

Sans doute quelque peu égoïste – il en a conscience mais il s'en fiche – il n'a pas grand chose à redire sur l'organisation de panem. Dans la logique des choses, il ne risque pas de participer à nouveau au jeux, il a souvent l'occasion d'aller au capitole (et il adore le capitole). De plus, il n'a pas non plus à se plaindre de sa vie dans le district trois et finalement la misère à laquelle il se frotte quand il sort du village des vainqueurs ne l’intéresse pas le moins du monde, alors forcément, l'organisation de panem ne le dérange absolument pas, il ne dirait pas non plus qu'il l'adore, disons simplement qu'il s'en fiche un peu, tout comme il se fiche de bien des choses en définitive.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tenait bien plus de la légende avant qu'il ne remporte les jeux. DU COUP, MON NOM A aucun(e) CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER D' informaticien et de mentor du troisième district ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE 3IÈME DISTRICT. AYANT trente-deux ans JE j'ai déjà PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson
. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

HELLO  moi c'est anaïs, j'ai 20 ans et toutes mes dents  c'est pas mon premier passage sur le forum, ni même mon second, je sais j'assure pas et j'en suis désolée   je paie ma tournée pour me faire pardonner, c'est promis   Sinon on me connait (ou pas) sous le pseudo de sweet poison  j'aime doctor who, j'étais au proms à LONDON y a quelques temps  j'aime aussi sherlock héhé, GOT (KING IN THE NOOOOORTH), harry potter, hunger gaaames, j'en passe et des meilleures x) voilààà trop cool ma vie hein ? (genre la meuf qui savait pas quoi dire  )

FEATURING BENEDICT CUMBERBATCH © COPYRIGHT frostingpeetaswounds.tumblr

tell us your story.

« Rosaleen Oswald ! » un frisson lui parcouru l’échine. Parmi tous les habitants du troisième district, il fallait que ce soit elle qui ait été tirée au sort. Elle, sa petite sœur âgée de seulement douze ans. C’était la première fois que son nom se retrouvait dans cette urne et il fallait que le destin l’ait choisie elle parmi toutes les autres filles de ce maudit district. Il regarda en sa direction, elle était là, à quelques mètres de lui, la fragile petite fille parmi les rangs des autres gamines de son âge. La petite brunette semblait complètement déboussolée, perdue au milieu de la foule au bord des larmes. Elle était si jeune, si fragile, elle ne survivrait jamais aux jeux, mieux que personne, il le savait. Sans la lâcher du regard il fit un pas en avant dans la volonté de la rejoindre, de la serrer dans ses bras, puisque, c’était la seule chose qu’il pouvait encore faire pour elle, et c’était si peu. Il ne fit pas plus d’un pas, sentant une main se resserrer autour de son épaule, il détourna le regard pour regarder son ami. Aodhen. Il lui fit un léger non de la tête. Il ne devait pas y aller, s’écarter des rangs pourrait aisément conduire à son exécution et il le savait à la perfection. Il serra la mâchoire et reposa son regard sur sa sœur, qui avançait lentement, prudemment la main fermement prise au piège dans celle de Margaery. Sa petite amie. Cette dernière lui adressa un regard qu’il n’eut pas le courage de soutenir. Il ne pouvait qu’à peine quitter sa cadette des yeux alors qu’il avait l’impression que son monde s’effondrait. Face aux pacificateurs, Madge lâcha à contre cœur la main de la petite Rosaleen qui sembla la supplier du regard pour qu’elle l’accompagne plus loin. La rouquine lui adressa un sourire bienveillant alors que la petite s’éloignait, bien malgré elle, vers l’estrade où l’attendait l’hôtesse du district 3, elle, tout droit sortie du capitole avec ses cheveux colorés de rose particulièrement voyant, son visage maquillé avec l’équivalent d’un (ou plusieurs) pots de peinture, son tailleurs bouffant d’un bleu éblouissant. Elle souriait avec cet enthousiasme qui année après année n’avait eu de cesse de donner envie de vomir à Renly. Aujourd’hui ce n’était pas le cas, il ne ressentait qu’une profonde haine, un énervement certain et sans la main d’Aodhen encore appuyée sur son épaule, il serait monté sur scène pour l’étriper à mains nues. Une fois Rosaleen présentée timidement au public, l’hôtesse plongea sa main dans une seconde urne, toujours ce même sourire peint sur son visage. « Renly Oswald ! Oswald, encore, comme c’est amusant ! » Son cœur manqua un battement et il eu soudainement l’impression qu’il allait s’évanouir. Il connaissait les conséquences des jeux de la faim, il savait qu’il n’y aurait qu’un seul survivant, il savait que peut-être, personne ne reviendrait au troisième district et si l’un d’eux devait revenir, ce ne serait pas lui. Il ferma les yeux un court instant avant de regarder une dernière fois son ami, puis de lancer un regard furtif à sa petite amie. Il leur dirait adieux plus tard, pendant les quelques minutes qui leur serait accordées plus tard avant qu’ils soient envoyés vers le capitole pour être envoyés dans une arène. Ce serait Rosaleen, du haut de ses douze ans qui la quitterait en vie. Il ne pouvait pas en être autrement. Alors qu’il avançait vers l’estrade, le regard plus assuré que jamais, il s’en faisait la promesse, Rosaleen serait celle qui remporterait les soixante-deuxièmes hunger games.

Elle était morte, là devant ses yeux, alors que pendant des jours, il s’était efforcé de la maintenir en vie, se fichant bien de ceux qu’il devait tuer pour la protéger. Ça n’avait pas d’importance et c’était ça qu’ils voulaient, les gens du capitole qu’ils s’entretuent jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un. C’était le but des jeux et ce serait ce qu’il leur donnerait. Ils auraient un vainqueur et ce ne serait certainement pas cette grosse brute du deuxième district qui avait abattu sa petite sœur sans aucune pitié, c’était aussi ce que les jeux voulaient, que les gamins envoyés dans l’arène perdent toute leur pitié, toute leur humanité et ne deviennent que des machines à tuer. C’était sans doute ce que lui-même il avait fini par devenir. Ce serait ce qu’il serait une dernière fois pour abattre celui qui lui avait pris sa sœur cadette. Ils n’étaient plus que deux dans l’arène, il n’y en aurait qu’un qui en sortirait et, la rage qui bouillonnait en lui était suffisante pour le convaincre que ce serait lui. Plein de rage, il ramassa son arme pour partir à la poursuite de son dernier adversaire, laissant là le corps de sa sœur, ce dernier finirait par être emporté bien vite et ça n’avait plus d’importance de toute façon. Maintenant, elle était morte, son simple cadavre n’avait plus la moindre importance. Rapidement, il avait rattrapé sa cible avec laquelle il s’était engagé dans un combat  digne de ce que le capitole attendait. Son adversaire enfin à terre, il se sentit faiblir et très vite, il s’effondra à son tour sur le sol. Il était encore en vie. Il avait survécus aux jeux de la faim. Allongé sur le sol, il pouvait revoir son district. La maison dans laquelle il avait grandi, ses parents, le sourire de sa sœur. Sa sœur, celle qu’il ne reverrait jamais plus puisqu’elle était morte quelques instants plus tôt dans cette fichue arène. Elle n’avait que douze ans et sa vie était déjà terminée, alors que la sienne à lui, elle allait continuer, bien meilleure que celle qu’il avait eu jusqu’à présent, une vie que Rosaleen ne connaitrait pas parce qu’il avait été incapable de la protéger. Il reverrait quand même Aodhen, son meilleur ami, celui avec qui il avait passé tellement d’années, celui avec qui il avait tout partagé jusqu’à présent. Il allait avoir revoir Margaery, la belle Margaery, il pourrait lui offrir une vie meilleure, bien moins misérable que celle qu’il lui avait offerte jusqu’à présent, ils étaient encore jeunes, mais ils avaient encore un avenir ensemble, malgré tout ce qu’il avait pu lui dire la dernière fois qu’ils s’étaient vus, malgré les adieux qu’il lui avait adressé avant de partir dans l’arène. Il allait la revoir et ils continueraient leur vie ensemble. Un léger sourire étira ses traits épuisés alors qu’il fermait doucement les paupières, se laissant entrainer dans les bras de morphée.

Le troisième district, c'était de là qu'il venait et pourtant les souvenirs des moments passés dans les rues du district étaient trop rares, presque inexistants. Il savait pourtant que c'était de là qu'il venait et maintenant qu'il avait gagné les jeux, il avait sa place dans le village des vainqueurs ce coin de la ville, tellement plus agréable que le vieux quartier dans lequel il avait grandi et dont les images s'imposaient encore des fois à son esprit, trop floues pour qu'il ne s'y attache vraiment. Son passé qui lui échappait complètement n'avait plus d'importance, ce qu'il savait maintenant, c'était qu'il était révolu. Il avait remporté les jeux, ainsi, il ne vivrait plus dans la misère qu'il avait pu connaître plus jeune. Ce qui faisait sa mémoire aujourd'hui, c'était le luxe du capitole, la gloire de sa victoire aux jeux, rien de plus. il avançait lentement dans les rues sans pour autant les reconnaitre, se dirigeant vers le village des vainqueurs, là où allait commencer sa nouvelle vie. Arrivé devant la grille qui menait au village des vainqueur, il aperçu deux personnes qui vinrent vers lui le sourire aux lèvres. Ils étaient là en face de lui, l’air ravi de le revoir alors que lui, il devait bien admettre ne pas avoir la moindre idée de qui ils étaient. Un type accompagné d’une nana aux cheveux roux flamboyants qu’on remarquait certainement de très loin au milieu des paysages ternes de la ville. « Renly ! » Sans qu’il n’ait eu le temps de comprendre ce qui était en train de lui arriver, la jeune femme se jeta dans ses bras. Il n’osa même pas refermer ses bras autour de son frêle corps, en son sens c’était la première fois qu’il l’a voyait et tant de familiarité le dérangeait. La proximité avec les gens avait tendance à le déranger depuis qu’il était sorti de l’arène. Au capitole pourtant, ça passait tout seul, parce qu’il avait cette impression d’être admiré et puis, le capitole, c’était le capitole, pas un trou paumé plein de pauvres gens mal entretenu, le capitole, c’était différent, le capitole, c’était bien mieux que ça. Il repoussa la jeune femme quelque peu froidement avant de la fixer les sourcils froncés, l’expression pleine d’incompréhension. « Je suis désolé, mais je n’ai pas l’impression qu’on se connaisse. » Il lui adressa un très léger sourire avant de reculer de quelques pas, ne faisant pas attention au regard presque horrifié qui s’était dessiné sur le visage de la jeune femme. Il ignora également le garçon à ses côtés, avant de passer son chemin, pénétrant dans le village des vainqueurs en laissant là, ceux qui autrefois avaient été les personnes les plus importantes de sa vie et qui aujourd’hui n’étaient plus rien, même pas un petit souvenir au plus profond de sa tête, juste rien.

« On était ami tu sais, avant. » Renly leva les yeux vers Aodhen. Quatorze années étaient passées depuis qu’il était rentré des victorieux des jeux, la mémoire en vrac et bien différent de ce qu’il avait pu être avant. Il passait plus de temps au capitole que dans le troisième district et quand il y était il essayait d’ignorer les gens du mieux qu’il le pouvait. Il y avait pourtant Aodhen et Margaery qu’il pouvait difficilement ignorer, les frangins Mills étaient plutôt collants et comme ils avaient eu un passé ensemble, ils s’étaient mis en tête de l’aider alors que selon lui, il n’avait pas besoin d’aide. Il n’avait pas envie de se souvenir de sa vie avant les jeux, il tait persuadé que sa vie était forcément mieux ainsi ce que les Mills semblaient trouver idiot. « J’me souviens pas. » Il rebaissa les yeux vers les circuits dont il était en train de s’occuper en ignorant le soupire de Margaery à quelques pas derrière lui. « Certes, ça n’empêche qu’on l’était. » Sans relever les yeux, Renly laissa à son tour échapper un soupire. « Et ? » Pour ce que ça signifiait pour lui à présent ce n’était pas la peine de le préciser. Il s’en fichait bien lui qu’ils aient pu être amis à une époque dont il ne se souvenait même plus. « Et du coup, avant, tu te serais joins à nous. » Avant. C’était bien ça, avant. Mais aujourd’hui, c’était différent, il n’était plus vraiment leur ami. Ils n’étaient que des inconnus un peu trop collants à son gout. « Laissez tomber vos histoires de rébellions, ça se terminera mal pour vous. » Il n’était pas idiot, il savait ce que les frangins Mills avaient en tête, s’il n’avait pas l’impression de les connaitre comme il le devrait, en quatorze ans il en avait appris suffisamment pour eux pour comprendre la façon dont ils pensaient. « L’ancien toi nous aurait soutenu. » Cette fois c’était Margaery qui avait pris la parole. Il se tourna lentement vers elle. « L’ancien moi. » Il répéta comme pour appuyer les paroles de la jeune femme, lui rappeler qu’il n’avait plus rien à voir avec l’homme qu’il avait été à une époque. « Oui, l’ancien toi, celui qui n’aurait jamais fait des courbettes devant le capitole. » L’ancien lui était stupide alors. Être du côté du capitole ça lui apportait plus de bien que de mal. Il avait tout à gagné en agissant ainsi et il avait vu de quoi le capitole était capable alors selon lui il était plus sage d’être pour le capitole que contre le capitole. « L’ancien moi était suicidaire alors. » Il retourna à ses occupation, peu désireux de discuter d’avantage avec la jeune femme qui dans un soupire se leva pour partir vers la porte, un véritable soulagement pour Renly, il espérait maintenant que son frère la suive pour qu’il ait enfin la paix. « Rosaleen est vraiment morte en vain ! » Elle n’ajouta rien quittant simplement la maison en claquant la porte avec force. « Rosaleen ? » Trop tard elle était partie et comme dans une envie de ne pas s’expliquer d’avantage, Aodhen décida d’aller retrouver sa sœur alors même que le regard interrogateur de Renly s’était posé sur lui. Rosaleen. Un nom qui ne le quitterait plus de sitôt.