| Sujet: eachann + winter's coming. Lun 13 Mai - 0:06 | |
| eachann tao berlkins❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ La journée commence, le soleil se lève sur la ville, éclaire les visages inexpressifs des travailleurs épuisés par le poids du monde sur leurs épaules. Ils traversent le district 12, le pas régulier, le regard vide, comme les fantômes qu'ils sont depuis tellement longtemps. Et derrière eux se montre une silhouette. Grande, fine, elle dégage l'aura de la liberté. La liberté de vivre. Sa démarche est fière, digne et courageuse, comme le gosse qu'il est encore, le gosse qui n'est pas encore majeur. Il a cette innocence de l'adolescence que les autres n'ont déjà plus. Lui, c'est Eachann, et lui, il n'a pas peur de vivre, parce que lui, il ne se laissera jamais mourir. Il a cette rage de vivre, cette rage de montrer au monde que la bonté existe encore, et qu'elle vaincra toujours. Mais ça, il ne le sait pas encore. Personne ne le sait. Personne ne se doute que derrière ce visage d'ange et ses sourires innocents du gamin qui n'a rien vécu, se cache en réalité une lucidité effrayante. Il sait qu'il va mourir, comme tous les autres, il sait que chaque jour, il joue un peu plus avec la mort, il la titille, en rejoignant les profondeurs des mines et c'est pour ça que lui, l'homme le plus maladroit de tout le district (capable de se faire un croche-pied lui-même), compte bien continuer à vivre pour la narguer jusqu'au retour de la liberté qu'ils chérissent tous tant. Et en attendant, Eachann Berlkins, le gosse qui sourit autant à la vie que les autres font la gueule au monde, ne fait que ce qu'il a toujours su faire, vendre du rêve à son prochain. Certains sont des guerriers aguerris, d'autres sont des orateurs hors pair, lui, c'est le bon samaritain. Eachann, c'est un bon garçon, il ne cherche jamais les ennuis, mais quand on lui en cherche, on le trouve une bonne fois pour toute.
about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? « Belle, belle, belle, comme le jour. Elle sera belle ma mort, comme un coup de foudre entre deux âmes perdues, comme un amour perdu depuis toujours qu'on retrouve au bord de la mer. Je l'embrasserai à bras le corps le jour où elle viendra me chercher, comme la vieille amie qu'elle sera. Je n'aurai pas peur parce qu'elle ne viendra que lorsque le destin aura décidé que je n'ai plus rien à faire dans ce monde. Ce sera le destin, et personne ne pourra rien y faire. Autant la vivre comme le plus bel événement de notre vie. Nos derniers instants gravés dans l'éternité. »
➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ? « Je ne suis pas doué pour me battre. Je n'ai jamais tenu une seule véritable arme de ma vie, si ce n'est le piolet que je transporte tous les jours dans les mines. Grâce à mon métier, je suppose que j'ai acquis une certaine force dans les bras. Je n'ai jamais chassé de ma vie mais je ne pense pas être capable de tuer un animal qui ne m'a rien fait. Par contre, je sais me déplacer avec discrétion. Pour suivre mon ainé dans ses combines, il faut savoir épouser la terre, comme il ne cessait de me le répéter. Il m'a aussi appris à courir vite, très vite, parce que selon lui, c'est important de pouvoir fuir un combat perdu d'avance. »
➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ? « Ils sont nombreux, les habitants qui se plaignent de la faim, du froid, de la misère qui nous entourent et nous bouffent un peu plus chaque jour. Moi, je l'aime bien, ma vie. Les hivers sont rudes, mais ça rapproche. Le travail est épuisant, mais ça nous donne de l'argent. La vie est difficile, oui, mais la vie est ainsi. Il faut savoir prendre le bon côté des choses, s'entraider quand on le peut encore, et sourire au destin. On est vivant, et c'est déjà quelque chose de grand. »
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? « J'y crois. Finalement, c'est quoi le bonheur ? Je suis sûr qu'il y a autant de gens malheureux dans les districts qu'au capitole. L'argent ne change rien. L'habit ne fait pas le moine. Moi, je suis heureux, dans ma vie. Je l'aime bien, ma vie. J'aime ouvrir les yeux tous les matins, retrouver mon frère qui nous sort les quelques fruits, voir mon père sourire en réalisant qu'il a toujours eu le don pour nous ramener des petits trucs volés par-ci, par-là. Le bonheur, c'est fait de petits moments de la vie, qu'il faut savoir apprécier. »
➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ? « J'avais peur. Mais ça, c'était avant. Mon frère a trois ans de plus que moi, et c'est lui qui prenait tous les tessereas. J'avais beau lui dire que je saurais le supporter, il a toujours refusé. Alors, j'avais peur, pour lui. Moi, j'avais aucune raison d'aller dans l'arène, j'étais comme un gosse de riche, et dans le pire des cas, j'aurais accepté mon destin. Tout est écrit. Maintenant qu'il n'est plus éligible, j'ai moins peur. Et puisque lui, n'a pas été pris, pourquoi le serais-je avec deux tiers moins de tessereas que lui en avait à mon âge ? »
JE VIENS D'UN MILIEU plutôt défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n'est définitivement pas gaspillé. DU COUP, MON NOM A 12 RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE mineur ET POUR TOUT VOUS DIRE, Je n'ai pas trop d'avis, c'est un métier comme un autre. JE SUIS DANS LE 12ÈME DISTRICT. AYANT dix-sept ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. La porte se referme dans un grand fracas, qui fait sursauter le garçon affalé sur la table en bois. Il doit s'y prendre à plusieurs fois pour ouvrir les yeux, ses iris brûlés par la fatigue accumulé au cours de cette semaine particulièrement difficile pour les mineurs. Face à lui, Deaglan, son grand frère, les mains chargés par quelques vieux paquets, qui n'ont aucune signification pour tout habitant normalement constitué du district, mais qui pourtant, veulent tout dire pour les Berlkins. L'ainé est revenu de sa récolte de l'année, et c'est Noël pour la famille. « Eachann, t'es là ? » Lui demande-t-il, surpris par la présence de son petit frère dans ces lieux. Pourtant, il avait bien fait attention à ce qu'il soit absent, juste le temps de ranger ce qu'il avait réussi à dérober en toute discrétion. Il le connait assez bien pour savoir qu'il ne supporte pas ces pratiques qu'il juge pas assez loyal et qu'il va surement lui faire quelques réflexions à ce sujet-là. « Bon bah, aide-moi. » Qu'il finit par lui demander, le souffle court. Tant pis, maintenant qu'il est là, autant qu'il serve à quelque chose. Eachann soupire, passe une main dans ses cheveux et se lève pour attraper le paquet que lui jette presque son frère dans ses bras. Ils déposent tout sur la table trônant au milieu de la pièce pratiquement vide - les meubles, c'est cher - et le cadet ne peut s'empêcher d'y jeter un coup d’œil. Du tissu et quelques morceaux de viande qu'il n'arrive même pas à identifier. Il fronce des sourcils, ouvre la bouche, mais Deaglan le devance et lui montre sous son nez une fraise, qu'il a pris quelques secondes plus tôt dans le second paquet. « Dès que je les ai vu, j'ai pensé à toi. » Il adore les fraises, à en mourir. S'il était riche, il se gaverait de fraises. Elles ont une belle couleur, rouge comme la passion qu'il n'a jamais connu. En plus, elles ont la forme d'un cœur et ça, c'est l'amour. C'est beau l'amour. Et le goût ne ressemble à aucun autre fruit. Elles fondent dans la bouche, comme le bonbon qu'il n'a mangé qu'une seule fois, cadeau de la fille du maire. Il s'en souviendra longtemps. Mais Eachann tient bon, croise les bras et secoue la tête. Deaglan esquisse un sourire, hausse des épaules, ouvre la bouche, prêt à la manger. Le petit frère ne le quitte pas des yeux. Il a beau tenté d'y résister mais son visage le trahit, ses yeux brillent tellement que n'importe qui lirait en lui comme un livre ouvert. Finalement, son ainé la lui retend.« Allez mange-là. Elles sont pour toi. De toute façon, faut bien que tu manges. » Eachann ne se fait pas prier mais lève tout de même les yeux au ciel, pour faire bonne figure, tandis que le plus grand se met à rire face à sa comédie. Il le connait bien son petit frère. C'est pratiquement lui qui l'a élevé, préférant s'occuper lui-même de ce que son père était incapable de faire. Son paternel. L'homme épuisé par les années, tiré par la fatigue. Alors, c'est Deaglan qui lui a montré comment se débrouiller, qui lui a appris à tenir un piolet de la bonne manière, lui qui le défendait à chaque fois qu'il avait un problème, le protégeait envers et contre tout. Toujours lui. Deaglan & Eachann, pour toujours, qu'il aurait été capable de se faire tatouer sur la peau, à jamais. « Je mange aussi bien sans ça. » - « C'est faux et tu le sais. » Bien sûr qu'il le sait. Il sait bien qu'ils crèvent tous de faims, que même en étant que trois hommes qui travaillent tous les jours, ils crèvent et crèveront de faims jusqu'à ce que le destin décide qu'il est temps d'en finir une bonne fois pour toute. On aura raison d'eux, comme on a eu raison de sa mère, quelques années plus tôt, morte d'une simple angine. Oui, mais ce n'est pas une raison de devenir des sauvages, de voler, de risquer sa vie pour une fraise qu'il oubliera dès le lendemain. « Je préfère vivre comme ça. » Deaglan secoue la tête, se retient un soupir. « Tu préfères mourir comme ça, tu veux dire. Ouvre les yeux, tu seras obligé de faire ce que je fais, ce que papa faisait, ce que les autres font. » Il hausse des épaules, commence à ranger les quelques fournitures qu'il a ramené, tandis que son frère ne le quitte pas des yeux, attendant une quelconque réaction de sa part. Ils ont déjà eu cette conversation des millions de fois, et pourtant, elle revient toujours sur le tapis. « Tu le feras pour moi, tu pourras pas t'en empêcher. Moi, je le ferai jamais. » Son ainé roule une énième fois des yeux, définitivement exaspéré par les paroles de son cadet. Comme si la vie est aussi simple, comme s'ils ont toujours le choix. « Je serai pas toujours là... » Les derniers mots se brisent. Il ne termine pas sa phrase, il n'en a pas besoin. Tous les deux se comprennent et savent que dans quelques semaines, la Moisson arrive. Eachann a encore ses chances d'être choisi. Son frère, lui, a passé le test avec brio. Mais son petit frère hausse des épaules et lui lance un sourire. « Bien sûr que si. »
reality is here.
Hola, chicooooooos Je vais faire court, parce que le mystère, ça a du bon parfois On m'appelle Asunta (depuis une application qui nous donnait le prénom qu'on aurait dû porter, autant dire une grosse connerie), j'ai dix-huit ans, j'suis à la fac (j'suis en vaaaaaaaacances nyahahaha), et j'suis amoureuse de Jon Snow, voilà voilà FEATURING francisco lachowski © COPYRIGHT frostingpeetaswounds.tumblr
Dernière édition par Eachann T. Berlkins le Dim 19 Mai - 15:52, édité 14 fois |
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