Amelia Rose Hamilton

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Je me suis souvent demandé, surtout lorsque je me suis faite moissonnée, comment j’allais mourir. Je voulais mourir rapidement. Je ne voulais pas souffrir, je ne veux plus souffrir. Désormais que la barbarie des Jeux et que la précarité ne sont plus des éléments qui peuvent potentiellement me tuer, j’aimerais avoir la chance de mourir dans mon sommeil. Ou de mourir pendant la rébellion, car il y en aura une, j’en suis certaine… Même si je ne suis pas très active dans ce domaine, j’aimerais mourir en protégeant quelqu’un, me dresser face a quelqu’un et recevoir le coup fatal a sa place. J’ai tué trop de gens dans l’arène et j’ai l’impression que mourir pour sauver quelqu’un serait en quelque sorte rendre justice.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Comme je l’ai dis précédemment, je pourrais vivre pour un proche ou pour la bonne cause, pour la rébellion bien sur. Pour la liberté, en fait. Je ne me vois pas mourir pour le Capitole en tout cas et c’est sans doute pour ça que je ne suis pas morte, je refusais de mourir pour amuser les foules et donc, pour le Capitole. Mourir pour quelqu’un c’est une belle mort, mais mourir pour contribuer a sauver les autres, c’est encore mieux, non ?

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

référez-J’ai un instinct de survie qui dépasse l’entendement mais dans les Jeux, je me suis rendue compte de quelque chose de plus. Je n’ai pas peur de tuer. L’idée de le faire me répugnais avant que je n’entre dans l’arène mais une fois que j’ai eu l’opportunité de tuer un tribut qui voulait autant ma mort que je voulais la sienne, je me suis rendue compte que je n’avais aucun scrupule a ôter la vie pour préserver la mienne. Certains m’ont traité de monstres et très peu de gens de mon district osent me parler et venir me voir. Les images de moi couverte du sang des autres hantent sans doute encore leurs esprits faibles. Je ne leur en veux pas, ils ne savent pas ce qu’est la barbarie de ces Jeux. Je suis également rapide et douée pour manier l’épée et les couteaux en tout genres.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Non, j’étais fille unique et personne dans ma famille n’avait eu la malchance d’être tirés au sort. Ma famille a toujours été composée d’enfants uniques. Ma mère est la seule descendante de ses parents, ainsi que mon père. Ca fait moins de tesserae, mais ça fait des tesserae quand même. J’en ai pris trois tous les ans, jusqu'à mes dix-sept ans où le sors ne m’était plus favorable avec mes vingt-quatre inscriptions. Certes d’autres en avaient plus mais c’est tout de même beaucoup.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je suis pour la révolte, mais j’ai peur de la suite. Cette Coin m’a l’air d’avoir les idées bien arrêtées et j’ai peur d’être a nouveau sous la coupe d’un tyran. J’aimerais la liberté pour tous, une sorte de monde où personne ne dirige personne. Mais c’est impossible, la nature humaine fait que les règles, les lois et les représentants de la loi sont indispensables. Alors j’attends de voir, je ne suis pas partie prenante de la révolte mais si ils ont besoin de moi, ils peuvent compter sur moi.




JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A 0 . J'EXERCE LE MÉTIER DE artiste ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE 5ÈME DISTRICT. AYANT 19 ans J'aie déjà PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

C’est le jour de la Moisson, ma mère me tient par la main pour m’emmener avec les autres, elle me lâche juste avant la foule et pose un baiser sur mon front « Ne t’en fais pas ma chérie, tu reviendras avec nous a la maison, ce soir. » je souris et hoche doucement la tête. Tout le monde, ou presque, me connait dans le district cinq. Je suis une jeune fille de dix-sept ans aussi douce qu’un agneau. Jamais je n’ai fais de mal a qui que ce soit et j’ai tendance a croire que jamais je ne serai prise aux Hunger Games alors c’est plus sereine que les autres que je me rends a l’enregistrement et que je me place ensuite avec les filles de mon âge. L’une d’elle me parait effrayée a coté de moi, je lui prends sa main doucement et elle la sert d’une force qui me coupe le souffle. Mais je subis, elle a besoin de se calmer et j’aime aider les autres. Je lui souris et chuchote quelques paroles, je lui demande combien de fois son nom est inscrit et elle me dit qu’elle n’a pas peur pour elle, mais pour son frère âgé de douze ans seulement. « Si il est pris, je ne pourrai même pas me porter volontaire à sa place… » Dit-elle dans un sanglot qu’elle étouffe à temps. Personne ne se donne l’autorisation de craquer ici. Et soudain, cette fille me fait prendre peur. Je regarde autour de moi, affolée, personne ne se porterait volontaire à ma place ! Je sers a mon tour la main de l’autre fille avec une force déconcertante, elle me lance un regard en biais et je lâche sa main. Pitié, que ce ne soit pas moi. Pitié… L’hôtesse s’avance, elle plonge la main dans la boule en verre qui renferme une quantité impressionnante de petits papiers et en prend un. Mon cœur s’arrête, je ne respire plus, c’est la première fois que j’ai vraiment peur. L’hôtesse ouvre le papier, un sourire se dessine sur son visage alors qu’elle annonce fièrement « Amelia Hamilton ! » Je suis pétrifiée. C’est moi… Je me tourne vers la jeune fille qui a toujours peur pour son frère, elle me fait une mine désolé et pose même un baiser sur ma joue, on est tous plus solidaires pendant la moisson. Je me reprends et, presque hautaine, je m’avance vers l’estrade, je monte et l’hôtesse me demande mon âge, je réponds et attend la suite, tout se passe au ralenti. L’autre tribut est un petit garçon, frêle, il ne tiendra pas longtemps et je m’en veux déjà de penser ça. J’ai envie de pleurer en le voyant monter sur l’estrade mais je suis étonnement forte. J’apprends plus tard qu’il est le frère de cette fille que j’ai croisé avant de me faire moissonner.

L’arène me parait vaste. Les organisateurs ont tapés fort. Une immense forêt se dresse devant nous et, derrière nous, une plaine aux herbes hautes. Je regarde les autres tributs. Je les ai déjà vu lors des entrainements et je sais déjà lesquels vont se précipiter vers la Corne d’Abondance. Je les vois baver sur les épées, sur la nourriture et sur les médicaments. Je peste intérieurement, mon mentor m’a dis de courir le plus loin possible mais j’hésite. Je suis assez rapide. Le compte a rebours affiche 3. Je regarde encore le contenu de la Corne et repère une petit épée avec un sac a dos, elle est a l’entrée de la corne, vraiment très loin… 2. Il faut que je prenne une décision, et vite. 1. Je veux cette épée, je veux survivre, je dois me battre, je devrai en tuer quelques-uns mais tant pis, je veux rentrer chez moi. 0. Je cours le plus vite que je peux, mes longues jambes sont mon atout le plus précieux. Je cours aussi vite que je peux, j’attrape l’épée et le sac que j’enfile tout de suite sur mon dos. Un tribut du 6 me fonce dessus et j’enfonce mon épée avec violence dans son estomac. Il s’écroule tout de suite, je récupère mon arme et en courant, je décapite un autre tribut qui passait par là. Il était jeune, trop jeune pour subir ça, mais la décapitation est une mort rapide. Je cours encore, jusqu'à ressentir la soif et puis la faim. Je m’arrête alors et ouvre mon sac. Il y a une gourde remplie, je m’estime heureuse. Je sais que les autres années certains tributs avaient la gourde mais pas l’eau. C’est sans doute parce que je me suis approchée très près de l’entrée de la Corne. Ensuite, je passe ma première nuit dans l’arène, le ventre vide.

Deuxième jour, je me lève avec la faim au ventre, alors je pars mettre quelques pièges autour de l’endroit où j’ai dormis (une petite grotte que j’ai trouvée la veille). J’attends un peu dans cette grotte puis je me lève et je constate avec plaisir que certains de mes pièges ont été fructueux. Dans la grotte je ne peux pas allumer de feu, je mourrais d’asphyxie, alors je me mets a l’entrée et brule un peu de bois pour cuire le lapin que j’ai attrapé. Je l’ai a peine englouti que j’entends déjà des bruits de pas égarés. Je me lève, le feu est éteint depuis quelques minutes déjà mais j’ai peut être été repérée ? C’est alors que j’aperçois Noah, le garçon de mon district. Il voit mon épée et mes vêtements encore couverts de sang, mais il me connait, comme tous ceux de mon district, il me croit encode douce et innocente alors il ne bouge pas. « Viens, je ne te tuerai pas. » dis-je doucement en lui intimant de s’approcher, c’est ce qu’il fait. « Tu as bu, tu as mangé ? » je lui demande. Il secoue la tête de droite a gauche et je lui tends le reste de mon lapin, une cuisse que j’avais gardé au cas où la nourriture se faisait rare. Tant pis. Ensuite je lui tends ma gourde, qu’il vide. « On doit trouver un point d’eau. Suis moi, je ne te tuerai pas, je connais ta sœur. » Dis-je simplement, il comprend et me tend la gourde en retour, son regard est plein de gratitude. Moi je me demande encore comment je vais faire pour me débarrasser de lui, je ne veux pas le tuer, mais je ne veux pas qu’on le tue. Et je ne veux pas mourir.

C’est à l’aube du sixième jour que mon dilemme prend fin. Je me réveille en sursaut après avoir entendu un cri, je regarde alors a coté de moi et je me rends compte que Noah n’est plus là, alors je me lève et je cours vers la source du cri. Je ne crie pas, j’ai trop peur qu’on m’entende et qu’on me repère, un archer pourrait me tuer facilement. Finalement je le vois, il est étendu, mort, alors que le dos de son assassin cours dans la direction opposée. Je n’accorde plus un regard a mon partenaire défunt et me lance a la poursuite du coupable. Je suis trop rapide pour lui et il le sait, il se retourne alors et brandit sa propre épée. Alors voilà comment je vais mourir … Tuée pendant un duel à l’épée. C’est une belle mort. Je le vois exécuté un moulinet avec son arme et suis prise d’une peur panique qui envahit tout mon corps, mon cerveau est inondé et je me lance a l’aveuglette, je tape ou je peux, j’en ai partout ? Je suis couverte de sang de la tête aux pieds, mes mains l’attaque autant que la lame, je tape, je tranche et bientôt je lâche prise. Je me rends compte que je l’ai tué depuis longtemps et que d’acharner ne sert a rien. Les gens du un ne m’accueilleront pas à bras ouverts si jamais je gagne. Nous ne sommes plus que trois, si mes comptes sont bons. Ils vont vouloir nous réunir, nous forcer à nous entre-tuer.

Et c’est ce qu’ils ont fait. Lors du festin je me suis retrouvée face a deux carrières, l’un du un et l’autre du deux. La fille du un ne savait pas que j’avais tué son partenaire, ni comment je l’avais fais. Mais je m’imaginais très bien n’être qu’une proie pour eux, je les imaginais bien, ces deux filles, vouloir se battre ensemble. Le un et le deux s’allient presque toujours dans les Jeux, avant de s’affronter dans un duel épique. Mais cette fois-ci il faudrait me compter car je ne comptais pas rendre les armes aussi facilement. Je brandis mon épée et attendis que quelque chose se passe. Rien. Je ne bougeai cependant pas mes yeux des deux jeunes filles. L’une d’elle allait finir par vouloir me tuer. Et ce fut celle du un, elle se jeta sur moi mais je brandis mon épée juste au bon moment, si bien qu’elle s’empala purement et simplement dessus. Je la repoussai d’un coup de pied bien senti et lança un regard féroce vers l’autre tribut. Elle non plus ne voulait pas rendre les armes. Elle avait pleins de petits couteaux et je m’attendais déjà a ce qu’elle me les lance tous dessus. Et c’est précisément ce qu’elle fit, je me mis a courir pour les éviter un a un, je sautais, je roulais et tout ça dans l’objectif de me rapprocher d’elle. Là je coupai son bras droit a l’aide de mon épée et lui fonçai dessus, l’épée pouvait risquer de me tuer aussi dans ce corps-à-corps alors j’attrapai non sans difficultés un de ses couteaux et entrepris de lui couper la jugulaire avec, je devais gagner, hors de question que je renonce maintenant. Encore une fois la folie m’envahit et je me débattis sur ce corps déjà mort. Un coup de canon retentit, rapidement suivit de l’hymne de Panem et une vois se fit entendre « Mesdames et Messieurs, voici la gagnante des septante-quatrième Hunger Games ! Amelia Hamilton du district cinq ! » Et c’est comme ça que je remportai les Hunger Games.

Les deux années suivantes de ma vie se résumèrent a faire des œuvres pour le Capitole et a entrainé deux jeunes tributs du cinq. Je n’avais pas utilisé la spécificité de notre district pour gagner mais ajouter un peu d’électricité aux pièges était une idée déjà vue, cependant, je conseillais toujours a mes ‘apprentis’ de le faire seulement si ils étaient certains de le maitriser et de ne pas se tuer avec. Perdre deux tributs tous les ans n’est pas une chose facile. La Moisson va commencer et je l’appréhende, je ne veux plus perdre de tributs, je m’attache a eux et c’est aussi difficile que de voir des amis mourir.