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 SORAYA ; hear my heart burst again

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SORAYA ; hear my heart burst again  Vide
MessageSujet: SORAYA ; hear my heart burst again    SORAYA ; hear my heart burst again  Icon_minitimeMer 27 Mar - 13:29


maïwenn soraya hightower
❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞
Tes jambes qui s'allongent un peu plus contre le parquet blanc de l'atelier. Tes pupilles se perdent contre la toile tendue face à toi. Les pots de peintures autour de ton corps, ouvrant leurs couleurs vives et leur secrets. Tes secrets. Toi, le peintre, l'artiste capricieuse, l'enfant pourrie gâtée. Tu es née avec une cuillère en argent dans la bouche. Fille de maire, tu n'as jamais été une enfant des rues, tu n'as jamais souffert comme certains gamins que tu côtoyais petite. Tu n'as jamais eu le ventre creux. Tu es Maïwenn, Soraya, Hightower. A jamais, la fille de Ioseph, maire actuel du district trois. On te croirait heureuse. Tu n'as rien à pleurer, tu n'as jamais souffert. Tu n'as jamais connu cette souffrance avide, cruelle, griffant cœur et raison, menaçant de faire chuter la victime à chaque pas mal assuré. Tu ne sais pas ce qu'est la vie. La vraie, tu n'y goute pas, choyée dans ton cocon d'or et de plaisir, rien ne t'atteint. Tout glisse et tu reste inébranlable. Chanceuse enfant qui ne sait profiter de ce qu'elle a.

Ton premier caprice? Ton prénom. Tu n'aimais pas Maïwenn. Trop doux. Trop enfantin. Tu n'en voulais plus comme une enfant qui s'est lassé d'une poupée et qui l'a jeté à la poubelle sans aucune pitié. Ton caprice effectué, tu as adopté ton second prénom. Soraya, Soraya, Soraya, les notes sucrés naviguent, roulent sur ton palais délicat. Tu aime le murmure dans lequel s'échappe ton prénom. Tu aime la tendresse qui en découle. Tu aime cette force douce qui transpire de chaque lettre et de chaque son, t'emportant irrémédiablement autre part. Comme si tu étais vent, air, soleil, eau, te confondant avec les éléments, jouant à être ce que tu n'es pas et ce que tu aurais crevé d'envie de devenir.

Et ironiquement, tu n'es pas vraiment douce jeune femme. Ou peut-être que si? Que savons-nous réellement de toi si ce n'est ce dont tu renvois, ce que tu accepte de livrer? Tu es peintre, une amateur mais qui le sait? Personne. Pour tous, tu vis aux crochets de ton père qui te passe tout. Pour tous, tu n'es que la femme enfant de 24 ans. Sans limite, sans tendresse, sans douceur, tu assène les coups comme une mioche qui tire sur les ailes d'une mouche et tu regarde le spectacle fasciné. Les ailes qui se détachent du corps, l'insecte qui cesse de bouger, mourant entre tes doigts cruels. Et tu n'as jamais cessée d'aller de paire avec cet enfant, marchant main dans la main, affrontant une vie sans soucis ensemble. Tu es une femme-enfant, ne te défaisant jamais de ce sourire, de cette cruauté et de tes caprices. Et ton père, bien trop aimant, revoyant un peu trop sa défunte épouse en toi, a plié le genou, ne te refusant rien, accédant à tous tes plaisirs, acquiesçant à tes moindres fantaisies ce qui a contribué à te donner cette envie vorace de tout avoir, de tout posséder, de ne jamais trouver assez bien ce que tu possédais. Avoir toujours plus telle est la maladie des enfants pourris gâtés, telle est ta maladie. Née avec la chance, la vie t'a foutue la paix et tu n'en sais rien.

En grandissant, tu as compris bon nombre de choses. Tu as surtout sue que tu avais besoin de tout contrôler, de tout savoir. Tu voulais être la première en tout, que tous soit à ta disposition et qu'il t'admire. Tu as sue que tu voulais être entourée mais par ceux qui ne pouvaient te surpasser, qui acquiesceraient docilement et tranquillement à tes dires. Tu ne voulais pas qu'on cherche en toi et tu voulais être préparée à tout, cerner les gens avant même qu'ils aient ouverts leurs bouches. Tu as donc choisi un entourage précis, strict. Bien sure que tes amis t'apprécient, bien sure qu'ils en savent plus sur toi que d'autres, bien sure qu'ils sont tes proches, ils ne sont ni trop cons, ni trop intelligents, ce sont des amis mais tu les as choisis en toute connaissance de cause, tu les as choisis parce que tu es un animal populaire, une nana qui a besoin d'être vue, contemplée, avoir un cercle large d'amis qui pourtant ne connaitra rien de toi, tu as besoin d'être entourée, mais tu savais qu'en mangeant avec telle ou telle personne, en t'approchant de cette dernière, qu'elle t'admirait, t'appréciait et surtout que tu avais ce truc en plus qu'elle. Tu es toujours supérieur à tes amis. C'est ce qui te rend plus lumineuse, plus attractive et populaire. Qui ne connait pas ton nom dans le district trois après tout? Tu as été l'alliée de certains dans les jeux moches d'enfants, la bête noir d'autre, la salope d'autre, la meilleure amie et l'ennemie. Tu as cent visages. Tu es un animal aux multiples facettes et tu ne laisse personne indifférent. Et tu es ravie tant qu'on parle de toi.

Pourtant dans toutes tes facettes, dans toute ta complexité, on ne peut te reprocher d'être entière, véritable et unique. Tu n'as beau ne pas avoir beaucoup de scrupule, être un brin manipulatrice et tentatrice, tu n'en reste pas moins une femme qui a ses qualités comme ses défauts. Tu es intelligente et stratégique, très mathématique et tu en ressors avec une sensibilité rare envers la nature et tout ce qui te touche même si bien trop souvent c'est éphémère. Tu te lasse trop vite de tout et n'importe quoi. Tu trouve du beau dans une chose, tu l’immortalise et ça ne te plait plus. Tu es en constante recherche de ce frisson, de cette extase qui te transportera. C'est ce que l'artiste rêve de capturer. C'est ce que l'éternelle enfant veut. Ce serait ça pour toi le grand frisson, le bonheur suprême. Tu rêve de quelque chose qui te soulève, te transporte et t'abreuve. Tu rêve dans tout ton sang, dans toute ton âme, dans toute cette fausse méchanceté, de vrai, de vérité. Celle que tu dis sans détour, celle que tu aime, chéris et avale. Franche, tu l'es, jusqu'au bout de tes ongles. Cela va de paire avec ton éternel sang chaud. Ce sang qui vibre et fait le feu de tes reins, l'énergie de ton corps et les décisions brusques, ta langue assassine et ton humour mordant, vibrant. Tu es la passion, la fougue, les sens en émoi. Tu es trop souvent soupe au lait, tu monte pour retomber brutalement. Ta colère est destructrice, meurtrière, dangereuse mais elle est éphémère, il te faut les bons mots pour l'apaiser. Tu es lunatique et tu en es parfaitement consciente, c'est ce qui te perd dans tes manipulations. C'est ce feu qui te brule et te dévore qui menace de provoquer sans cesse ta chute. C'est ses flammes, source de toutes tes émotions, qui régissent tes gestes, instinctifs et qui font la contradiction de ton cerveau logique. Et trop souvent, ton cœur prime sur ta raison.

Et même si tu agis sur le coup de l'émotion, même si tu n'en fais qu'à ta tête, si tu fonce tête baissé, tu ne crois qu'en ce que tu vois, qu'en ce que tu connais. Et tu défends ce que tu crois juste, ce que tu pense être vitale pour ta survie. Ainsi le capitole est ta seule fidélité, ta seule promesse. Tu es née sous ce régime qui t'a toujours chérie. Tu es née sans avoir jamais peur de ce que la vie te réservait, contrairement à tes pairs. Tu défends donc bec et ongle, un régime qui t'a toujours soutenue. Tu es du côté de Panem. Tes convictions te ramènent toujours à Snow. Les jeux? Pourquoi les craindre? Tu es la fille d'un maire. On ne prend pas les enfants de maire. Mais est-ce que ta confiance dans le régime ne cache-t-elle pas la peur de l'inconnue? La peur du risque. Car il est vrai que tu n'as jamais vraiment rien risquer dans ta vie. Tu es une joueuse, mais tu joue seulement quand tu peux gagner, quand tu es sure d'avoir le dernier mot. Si tes amis sont un cercle futile, c'est bien pour qu'ils ne t'attrapent pas dans les jeux de dupe que tu instaure, qu'ils ne comprennent pas tes manipulations, tes idées. Si ta vie est réglée comme du papier à musique, ce n'est pas par hasard. C'est pour te cacher. C'est pour cacher ses doutes, cette confiance qui te fait défaut, malgré ton pinceau qui se trempe dans la peinture et la toile qui se colore. Tu n'as confiance en personne, mais surtout pas en toi-même. Si tu multiplie les caprices, c'est bien parce que tu recherche une perfection que tu n'as pas. Si tu prends les gens pour des jouets, si tu as des amants qui ne t'ont jamais faits sentir bien, c'est bien parce que tu ne ressens rien pour eux et que peut-être tu voudrais ressentir un truc. N'importe quoi. Et tous ses jouets, dont tu t'assure le contrôle dans ta vie, ne sont que des pantins qui restent auprès de toi et qui te renvoient sadiquement ta solitude. Et cette solitude c'est toute ton angoisse, tout tes cauchemars.

Et dans tes relations avec les autres coulent un poison glaciale. Tu as beau te lasser rapidement de tes fréquentations, tu n'en reste pas moins terriblement jalouse. Comme une enfant, tes jouets restent tiens. Tu ne supporte pas qu'on te prenne quoique ce soit. Cela voudrait dire entrer dans un conflit terrible pour la personne qui viendrait à s'approprier une seule personne dans ton entourage. Pourquoi donc croyez-vous que Ioseph ne se soit jamais remarier ou bien qu'aucune de ses relations n'est jamais tenu? C'est bien parce que tu te sentais envieuse et jalouse de la femme qui te prendrait ton père et savoir que ton père se permettait de rayer le souvenir de ta mère, c'était intolérable. Tu as toujours pourrie les relations amoureuses de ton père ou de tes exs. Et c'est bien pire quand un homme te plait. C'est ton homme. Ta propriété. La première qui pose le regard dessus, elle se sépare de ses yeux. Et gare à celui qui ira voir ailleurs si il vient à être à toi. Possessive, excessive, passionnée, tu vis tes relations à fond. Tu es irrégulière, une vraie girouette. Et tu pique des colères monstrueuses, couplé à des scènes de jalousies, on a tendance à te fuir pour ça. Et ce n'est pas pour rien si tes relations amoureuses sont sans sentiments et qu'elles finissent bien souvent dans le cendrier. Avec toi, c'est tout ou rien, même si tu ne ressens rien d'extrêmement fort pour la personne. C'est tout ou rien.

about games and relative.




«  Il y a deux catégories de gens quand on parle des jeux. Ceux qui les déteste, ceux qui les adore. Tu fais partie de la deuxième catégorie. Tu as beau ne pas être Capitolienne. Tu as toujours appréciée les jeux. Sur l'écran, tu apprécie les différents visages des tributs qui se confondent, tu aime tout ressentir avec eux, tu aime le sang, la tension qui règne dans chaque image. Et la mort qui vient faucher violemment la jeunesse, les étincelles de vie s'éteignant progressivement des yeux de ceux qui sont morts sur le sol. Ton cœur vibre en cadence au fil des pas de course des jeunes. Et tu retiens ton souffle quand un affrontement se déroule devant tes yeux mordorés. Et tu dévore le spectacle qui glisse devant tes yeux. Tu t'abreuve de toute cette violence. Tu bois les jeux parce que tu ne t'es jamais sentie en danger face à eux, parce que tu es une enfant élevée devant cette vision morbide qui ne t'effraye plus. Et tu es excité à la vue du sang, envieuse quand un tribut donne le coup de grâce à sa victime comme si tu rêvais d'être à sa place. Et tu ne vois que ton plaisir dans ses jeux morbides. Tu ne vois pas ses familles déchirées, ses enfants qui ne reviendront jamais, tu ne comprends pas tout ça. Tu reste sourde et aveugle, ivre dans ton égoïsme. Tu ne compatis jamais. Tu reste seulement égoïste, éternellement, ayant tes petits favoris et quand ils ne survivent pas, tu pars dans tes si souvent colères noires. Tu t'en souviens n'est-ce pas? De ce jeune homme du un qui est mort bien avant la finale, bêtement, selon toi et sur lequel tu avais jeté ton dévolu. Ce jeune homme qui ne prendrait jamais un repas avec ton père et donc avec toi. Ce jeune homme que tu ne pourrais pas connaître et sur lequel tu ne pourrais pas libérer tes jeux de séduction. Tu étais frustrée ce jour-là et tu as claqué la porte en hurlant. Et ce bien même que c'était le garçon de ton district qui l'avait tué. »
«  Il est logique que tu y es pris part. Tu es la fille de Ioseph Hightower, maire du district trois, on ne pouvait pas te prendre ton chez toi. Tu ne supporte guère ses rebelles qui se croient tout permis, qui se croit maitre d'une révolution qui est voué à mourir dans l’œuf. Alors oui, tu as subis l'invasion de ta terre chérie, de ton district tant aimé. Tu as vue les rebelles, créatures déchainées et sans une once d'amour pour la patrie qui vous avait tant aimée, tout piétiné. Et tu as résisté, même si tu n'es pas pacificatrice, tu as aidé. Tu le voulais. C'était ton district, ta vie. Personne ne te volerait ce qui était à toi. Personne n'ébranlerait le système dont tu étais satisfaite. Alors oui, tu t'es battue. Pas de la manière dont on l'attendait. Tu as protégé ce que tu pouvais. Tu as aidé certains pacificateurs blessés, tu as soigneusement gravé dans ta mémoire, les visages des coupables. Tu savais que cette situation ne durait pas, qu'il serait repoussé. Et qu'un jour, tu prendrais un malin plaisir à divulguer des noms afin que justice soit rendue. »
«  Si on te posait cette question, tu rirais surement. Oui, tu rirais de ce rire enfantin et cristallin, l'humour pris à tes entrailles, l'hilarité toucherait ton entourage rapidement. On dit souvent que tu as un rire communicatif, que tu as ce sourire quand on te dit des choses franchement débile. Parce que c'est une question débile. Enfin, voyons, tout le monde sait, dans le district trois, que tu soutiens les pacificateurs, que tu es même une sincère admiratrice de leur travail. De là, rien d'anormal, tu adopte le comportement de toutes les gamines trop gâtés par la vie. Tu es cette enfant reconnaissante de cette protection que tu juge bienveillante. Tu n'as jamais craint les pacificateurs. Tu ne t'es jamais dressée face à eux. Tu as même confiance, peut-être un peu trop, envers ses hommes et ses femmes en uniforme. Mais pourquoi n'aurais-tu pas confiance? Tu abuse de tous tes charmes sur ses hommes en uniforme, plus d'un a subi les assauts séducteurs de la donzelle fougueuse que tu es. Ne dit-on pas de toi que tu es une croqueuse de pacificateurs? Tu n'es pas farouche et d'un battement de cil, tu exerce ton charme sur ces hommes, les tirant dans ton lit sans ménagement. Quand tu jette ton dévolu sur un, tu l'obtiens. Aucun homme ne te résiste si tu l'as décrété, et surtout quand il s'agit d'un pacificateur. Tu te plais à jouer avec le feu en jouant avec ses hommes, la plupart plus âgés que toi. Mais n'es-tu pas une joueuse née? Et qu'importe si tu te brule les lèvres à voler un baiser à ta conquête du moment. Qu'importe si tu approche trop du soleil en laissant Braeden savourer le grain d'ébène de ta peau. Tu n'as peur de rien, ni de personne et tu abuse maladivement de tous tes charmes à la recherche de ce que tu ne sais pas. Tant pis si tu te brule les ailes, tu aime le feu, le jeu surtout quand il se joue à deux. Et tu es loin de croire ses hommes dénués de cœur, à toi de te le prouver que derrière ce masque de violence, cet uniforme immaculé se cache simplement un homme, un autre jouet, un autre plaisir, une fascination éphémère. »
«  Le bonheur? Quel étrange et fascinante idée à tes yeux. Tout être humain cherche le bonheur. C'est comme un besoin, la quête suprême, l'accomplissement de toute une vie. Et tu les vois tous courir après ce bonheur. Tu les vois tous se dire que l'herbe serait plus verte ici ou là. Tu les vois tes amis se jeter dans d'autres rêves, à la recherche d'un doux bonheur éphémère. Et ils courent tous. Et tu pense amèrement imbécile. Toi, tu l'as déjà ce bonheur, tu en es persuadée. Tu es déjà parfaitement heureuse de ton existence, épargnée par la vie. Pourquoi croire dans un bonheur que tu dis déjà avoir et que tu jette aux visages de ceux qui veulent l'entendre? Parce qu'au final, malgré les biens, les plaisirs, le bonheur d'une vie bien remplie, tu n'es pas heureuse. Et comme ses imbéciles, ses péquenauds, tu cours après ton bonheur en courant après ce frisson que tu cherche à arracher à n'importe quoi, n'importe qui. Tu te jette à corps perdu dans la peinture pour trouver cette réponse qui te hante, pour combler ce grand vide qui t’obsède. Tu es à la recherche de ce bonheur sous ton masque de nana qui hurle que tout va bien, dans les jeux de dupe pour convenir que ton existence est parfaite de A à Z. Tout le monde est d'accord sur le fait que tu semble heureuse dans tes sourires, dans tes rires, dans ce parfum entrainant de bonheur qui semble te coller aux talons. Tout le monde se fourre le doigt dans l’œil. Ton bonheur est un bonheur prémédité, une existence vide de sens, une idée dégueulasse et ignoble pour une fille fade et sans couleur qui ne sait pas vivre. Et dieu, tu rêve de vivre ! Tu en crève d'envie. A l'aube de ta vingt-cinquiéme année, tu veux vivre de cette vie sans égale, tu veux ressentir ses choses intenses que toutes tes peintures décrivent, tu veux un frisson. Donc oui, tu crois au bonheur. Tu crois à ce bonheur qui comblerait ce trou béant qui te bouffe et te dévore la poitrine. Tu le renifle et tu es prête à en sucer la moelle. Tu es prête à tout pour ce bonheur. Et tu ne verrais pas pourquoi d'autre serait servie avant toi. »
«  Chaque année, c'est la même rengaine, la même sensation de feu en fusion qui coule dans tes veines, pulsant dans tout ton corps, venant abreuver chaque cellule de ton corps et tu t'abreuve de l’oxygène autour de toi, l'excitation ne cessant de monter en toi, le bonheur ne cessant de griffer tes sens. Tu aime le temps des moissons, mais plus encore, tu aime la sensation qui née en ton sein, tu aime la tension qui règne. Tu n'as jamais été effrayée, mais plus excitée par tous ses préparatifs, toute cette tension qui vient atteindre son apogée quand un nom sort et que les tributs sont annoncés. Tu aime cette époque de l'année et tu ne t'es jamais sentie visée par elle. Tu sais que cela symbolise un renouveau mais aussi la diffusion de nouveau jeu, de nouveaux favoris, un nouveau gagnant à découvrir. Tout cela tu peux le gouter dans l'air, mais tu sens aussi le sang, la violence, le meurtre et l'inhumanité dans toute sa splendeur. Il n'y a rien de plus fascinant que de retomber dans ses instincts les plus bestial et animal. Il n'y a rien de plus divertissant et de plus passionnant. Et chaque année, c'est un nouveau plaisir pour toi. Et l'excitation te happe, éphémère, tentatrice et tout à fait banal avant de retomber brutalement. »


JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A zéro CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE peintre amateur ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE troisÈME DISTRICT. AYANT vingt-quatre ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'attends la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

hello I love you,
moi, c'est liberty, mais tu peux m'appeler soraya, si le cœur t'en dit. je viens d'avoir dix-huit ans, le seize avril et ce fut éprouvant, de plus je me suis sentie vieille SORAYA ; hear my heart burst again  4252163159. je sais, j'ai des idées bizarres. SORAYA ; hear my heart burst again  1881463262 mais surtout, je suis contente d'être de nouveau parmi vous, car oui, je suis déjà venue par chez vous mais avec un perso qui n'a pas dépassé le stade de la validation et que j'ai lâchement abandonnée. SORAYA ; hear my heart burst again  1881463262 mais aujourd'hui, j'ai décidé de me rattraper chou et soraya est à moi èé. je ne la partage pas et tout. ah oui, j'ai décidée que je faisais la gréve des majuscules vue qu'il est trois heure du mat et qu'il me reste que l'histoire à taper. SORAYA ; hear my heart burst again  1881463262 je suis une grande amoureuse de freida pinto, des monsters munchs, de disney, des chansons pourries et de mon gros doudou chien jaune nommé wallee. SORAYA ; hear my heart burst again  1881463262 j'ai bien entendue lue les bouquins et j'ai vraiment aimée. I love you sinon les mots que j'utilise les plus souvent sont "rp', "jouer", "vengeance" et "manger" et je crois que ça définit bien ma petite personne. ah oui, j'ai emmenée ma tente et je la campe ici èé, je pars plus, je suis trop bien installée. SORAYA ; hear my heart burst again  1881463262

FEATURING freida pinto © COPYRIGHT frostingpeetaswounds.tumblr




Dernière édition par M. Soraya Hightower le Mer 24 Avr - 2:00, édité 22 fois
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SORAYA ; hear my heart burst again  Vide
MessageSujet: Re: SORAYA ; hear my heart burst again    SORAYA ; hear my heart burst again  Icon_minitimeMer 27 Mar - 13:30


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la mère absente

ANNÉE 2292

Elle est là, comme endormie. Les cheveux corbeaux glissant sur ses épaules, mordant légèrement la peau de sa joue d’ébène. Elle est belle dans sa robe des beaux jours, derrière ses paupières closes, tu sais qu'il y a un noir chaud et doux qui te scrutera avec amour quand elle rouvrira les yeux. Tu sais du haut de tes quatre ans que cette femme, là, dans la boite en bois, dort. Elle dort d'un sommeil doux, car elle est très fatigué alors il ne faut pas faire de bruit. Il faut simplement attendre que maman se réveille. Oui, elle se réveillera parce qu'elle l'a promis. Elle ne te laissera jamais seule, en aucun cas. Ce soir, elle sera en forme et elle te lira cette jolie histoire qui parle d'une fille qui rencontre un prince charmant dans une forêt. Elle te dira que toi aussi, tu es cette fille et que tu mérite le prince charmant. Elle te sourira, tendrement. Elle ne sera plus si froide, la peau dure. Elle sera chaude. Et tu te souviens, sans doute un peu naïvement de ses grands yeux qui te scrute, attentive, inquiète avec un peu d'impatience. Comme si elle se doutait déjà qu'elle n'avait pas assez de temps. Le temps, là, est tout le problème. Et déjà les souvenirs te fauchent du haut de tes quatre ans. C'était, il y a une semaine, un mois ou peut-être six. Tout se confond et s'enfuit.


*
**

ANNÉE 2291

« Maïwenn, ne te cache pas ma chérie, viens. », souffle une voix dont le temps a volé le son. Tu la revois, se tenant bien droite dans la cuisine, dans sa belle robe blanche – où peut-être est-elle bleu?-, un sourire brillant sur son beau visage. Elle est belle, ta mère. Il paraît que tu lui ressemble beaucoup. Il paraît qu'elle t'aimait bien trop, toi, son bébé, sa petite fille, sa douce, tu étais son unique raison de vivre, son unique raison de mourir aussi. Et tu t'avance dans ton souvenir, un peu penaude, un peu gênée, le cœur au bord des lèvres. C'est ton anniversaire, maman l'a dit. Et elle t'a pourtant défendue d'entrer dans la cuisine, mais tu ne résiste guère à jeter un petit coup d’œil. Un simple coup d’œil alors que ton nez sent le chocolat qui est en train de fondre. Et tu t'avance, te tortillant légèrement les doigts et tu susurre « Tu n'es pas en colère? ». C'est bien ça qui t'effraye un peu. La colère de ta génitrice est un fléau qui fauche tout sur son passage, et en l’occurrence sa santé. Tu sais très bien que ta mère ne va pas si bien que ça, elle tousse trop et tu la vois se faner sans comprendre. Les adultes, autour de toi, disent qu'il lui reste peu de temps. Peu de temps, pour quoi? Et ta mère te sourit simplement, caressant du bout de ses doigts ta joue enfantine. « Pourquoi je serais en colère? », demande-t-elle, doucement. Et tu relève tes pupilles vers les siennes et quelque chose te frappe dans cet instant. C'est l'amour que ta mère te porte qui t'attrape et ne te fait plus rien craindre, parce que tout ira bien, ta mère est à tes côtés. Elle est là et c'est tout ce dont tu as besoin. « Parce que tu ne voulais pas que je vois le gâteau avant qu'il soit fini. ». Elle hausse les épaules, sourit et t'attrape lentement « Je pense que vue que tu as désobéi, il faut que tu prépare le gâteau avec moi, Maïwenn. Histoire de faire amende honorable, non? ». Et elle te sort ça, en t'attrapant et en te poussant vers la petite table de la cuisine sur lequel repose un saladier dans lequel repose un mélange tout blanc. Et devant tes yeux émerveillés, elle te détaille ce qu'il y a dans la pâte et pourquoi le chocolat fond dans la casserole. Elle te promet un gâteau au chocolat comme tu les aime. Et ce pour tous les anniversaires suivants.

A cet instant, ta mère c'est toute ta vie. Tous les souvenirs d'un enfance, un bonheur constant. Ta mère, c'était ta déesse. Et quand ses mains douces empoignaient le manche de la casserole pour verser le chocolat encore bouillant dans le saladier pour le battre sous tes yeux plein d'admiration, tu aimais ta mère et ce sont des images éternellement gravés dans ta mémoire. Son poignet tournant toujours dans le même mouvement continu avec une telle facilité que cela semblait irréel. Et elle continu toujours dans ta mémoire. Jusqu'à verser la pâte épaisse dans le plat et de l'enfourner dans le four. Et il y a l'attente pendant laquelle ta mère joue avec toi, à la poupée, en faisant semblant de prendre le thé. Il y a ce stupide ours en peluche sur sa chaise qui boit dans les tasses en porcelaine, cette poupée blonde que tu as détesté bien des années plus tard. Cette poupée qui te rappelle encore les souvenirs de longues après-midi à jouer. Et puis, il y a le moment, où le gâteau sort du four, où il embaume d'une puissante odeur de chocolat noire l'espace. Où tu t'imaginais déjà dévorer chaque miette de la pâtisserie avec tendresse. Ou tu jubilais déjà de croquer dans le chocolat, et tu pouvais sentir rien que par l'odorat chaque miette qui capitulerait sous tes jeunes dents, chaque sensation du morceau qui roulerait sous ta langue. Et tu dirais la bouche pleine, les yeux emplis d'étoiles et de tendresses « Ché délichieux, moman. ». A son tour, ta mère soupire de soulagement, heureuse de faire ton bonheur de gamine et elle te regardait manger, apaisée.


*
**


ANNÉE 2291

« Maïwenn, descends, nous allons être en retard. », souffle la voix féminine de ta mère. Une voix tendre qui tend à vaciller dans l'obscurité de tes souvenirs. Et tu te revois, de temps en temps, la fillette que tu étais, t'observant dans la robe blanche, le ruban dans tes cheveux d'ébène, un regard critique sur les chaussettes qui tombe sur tes mollets trop fin et la dentelle vient mordre les ballerines. Dans cette image, tu as l'impression d'être une poupée, une jolie petite poupée, empêtrée dans ses froufrou et ses dentelles, bien loin de l'image de ton district. Pas l'ombre d'un esprit technologique dans ce blanc cassé qui te couvre sagement. Et dans le miroir, tu ne vois pas ce qui te reflète dans cette fille. Et tu reste boudeuse face à ton image, ignorant la voix qui t'appelle. Tu ne veux pas descendre dans cette tenue, tu ne veux pas être cette enfant-meringue-blanchatre. Tu veux être l'enfant joyeuse, entrainante et sans peur qui joue avec sa mère dans cette grande maison. Et pas cette petite poupée bien calme qu'on dispose et auquel on impose tout. Tu ne te reconnais plus et tu entends à peine ta mère se glisser dans la pièce. Tu ne la vois pas venir à toi, caressant ta nuque d'un mouvement tendre. Et tu frisonne alors qu'elle susurre « Maïwenn ... ». Tu clos tes yeux, sentant sa main remonter et tu appuie ton visage enfantin, et tu sens une chaleur se diffuser dans tout ton petit corps. Tu l'aime, ta maman. Tu l'aime sans doute un peu trop. Mais qui pourrait t'en vouloir? Dans cette grande maison bien vide, il n'y a qu'elle. Papa est toujours absent, il est occupé comme te le répète souvent ta maman, un air désolé sur le visage. Désolé d'avoir épouser un homme qui n'est jamais là, qui ne prend pas le temps de voir sa gamine grandir. « Veux pas y aller, m'an », susurre-tu. Un rire s'échappe, cristallin des lèvres de ta mère. Pas un rire moqueur. Un rire doux et tendre qui rappelle qu'il n'y a pas à avoir peur. Parce que tu as sans doute un peu peur. Une peur qui te semble aujourd'hui dérisoire, mais qui, hier, était d'une importance mortelle. Tu as peur de l'école, de ses enfants de ton age qui ne te ressemble guère. Des enfants qui n'ont pas assez à manger, qui vivent dans la saleté et le ronronnement des machines. Tu n'aime pas ses enfants et tu as peur des questions qui pourraient éclore. Tu sens bien la différence sans pouvoir en dessiner les contours complexes. Et ta mère te murmure de sa belle voix chaude qui coule sur ton cœur comme du miel fondant et doux: « Tu n'as rien à craindre. Ils t'aimeront, j'en suis sure. ». Une moue, une main tenue et un regard chaud, tu te laisse entrainer. Parce que ta mère est la seule à te comprendre, à pouvoir t'entrainer n'importe où. Elle te fait plier comme n'importe qui. Et c'est une confiance brisée qui s'anime quand tu songe à elle. La seule et unique confiance que tu ais réussie à accorder. Les seuls sentiments, l'amour d'une fille, tout simplement. Qui aurait cru que ça t'aurait autant brisée? Ils disaient tous que tout cicatriserait, qu'elle et toi ne risquaient rien et que c'était impossible. Et puis, tout est allé de mal en pire. Et elle est morte.


*
**


ANNÉE 2292

Les yeux s'embrument de larmes. La main de ton père refuse de te lâcher, refuse de te laisser trop approcher mais aussi de t'enfuir. Coincée entre deux feux, tu commence à douter, à ne plus croire que ta mère se relèvera. Pas quand une larme coule sur la joue de ton père, pas quand tous observe ce grand cercueil où ta mère repose, sereine. Tu sais bien que maman n'allait pas bien, mais tu ne comprends pas vraiment leurs mots quand ils disaient en murmurant derrière ta mère « en sursis », « mourante », « quel dommage ». Et puis maman avait commencée par se sentir de plus en plus fatiguée. Papa était rentrée de plus en plus tôt pour s'occuper un peu de toi mais aussi parler longuement dans la chambre dans laquelle tu n'avais pas le droit de mettre tes petits pieds. Et puis, à l'école, tu faisais des dessins, beaucoup de dessins, pour que maman guérisse, pour que maman puisse revenir jouer avec toi. « Tu dois lui laisser du temps, tu verras, ça ira, ma puce. », disait ton père avec affection et il te serrait doucement dans ses bras. Il avait commencé à jouer avec toi, mais ce n'était pas maman. Et avouons le, il est nul au cache cache, papa, même si tu ne doute pas qu'il essaye vraiment très fort. Et puis papa avait commencé à s'étioler, maman restait dans la chambre et en cachette, tu voyais que de plus en plus de guérisseurs entraient pour sortir avec un air
désolé sur le visage en disant « plus beaucoup de temps, monsieur le maire ». Il s'était écoulé plusieurs mois comme ça. Tu avais fait avec, tu n'avais pas râlé parce que tu voulais que maman guérisse. Tu voulais que maman revienne jouer. Et tu voulais faire sa fierté. Deux jours avant que maman soit mise dans cette grande boite en bois, tu avais pu entrée dans la chambre interdite et tu avais observée, effrayée, cette femme aux joues creuses, aux yeux vitreux et aux charmes fanés. Cette femme qui était ta mère et qui avait pris dix ans en quelques mois et qui était sur le fil du rasoir, le savant parfaitement. Ta mère t'avait serrée dans ses bras, elle t'avait dit milles choses qui se sont effacés et puis papa t'avait forcée à sortir malgré les larmes et les pleurs. Papa n'était pas content. Il ne voulait pas que tu vois cette femme qui était le fantôme de ta mère. Il ne voulait pas que tu sois témoin de cette déchéance dont il souffrait plus que quiconque. Et puis, papa ne t'avait rien dit, la chambre interdite avait été rouverte, maman s'était envolée et dans la rue, on disait « pauvre enfant ». Tu as pas compris jusqu'à ce jour là, jusqu'à voir maman dans sa boite. C'était étrange cette boite pour maman. Cet homme qui parlait, tous ses gens vêtus de noirs, et ses larmes qui coulaient. Et puis, on t'avait donné une fleur, l'homme avait cessé de parler et vous aviez avancés, jetant les fleurs sur maman. C'était étrange et tu t'es surement dit que c'était pour faire plaisir à maman, elle aimait les fleurs.

Et puis la boite était tombé dans le trou sous tes yeux éberlués, la boite avait été close à jamais. Tu as hurlée, tu ne voulais pas que maman tombe comme ça, elle allait se faire mal. Tu as hurlée si fort que papa t'a attrapé brutalement, te collant à lui pour étouffer ton cris mais aussi tes larmes. Tu n'as pas voulue cesser pourtant. Tu n'as pas voulue te taire. Tu as continuer à crier de toutes tes maigres forces. Tu n'as pas voulue que maman soit dans cette boite toute seule, au fond de ce trou. Elle n'aimait pas l'obscurité, ni la profondeur, maman. Ils allaient lui faire mal ! Et personne ne criait. C'était normal. Pour tous, c'était normal. Papa a fini par te tirer à l'écart, il avait les yeux rouges aussi, et il a soufflé « Maïwenn, calme-toi, c'est difficile pour tout le monde. » et tu as crié d'indignation « Mais ils vont lui faire mal! ». Il a simplement répondu en fermant les yeux « Maman n'a plus mal, ma chérie. Maman est parti au ciel. Tu ne comprends pas? Elle ne reviendra pas. ». C'était dit. Papa venait de clouer Maman au fond d'une boite de conserve et de la jeter par dessus son épaule au fond d'un trou. Maman était parti. Tu étais seule, maintenant. Et tu l'es toujours.




la fille du maire

ANNÉE 2300

Tu n'es pas effrayée. Mains dans le dos, ton doigt te lance légèrement, souvenir de la goutte de sang volé. Tu as douze ans, les cheveux d'ébène lâchés sur tes épaules, le chemisier blanc nacré avec le col de la petite fille sage contre ton petit corps et la jupe légère sur tes jambes minces et élancés. Devant la grande estrade, installé spécialement pour le tirage des tributs, tu reste de marbre. Tu n'as pas à t'en faire et tu le sais. Il n'y a pas de peur en toi, pas une once. Dans tes yeux francs, seulement une fierté assumée, relevée, chaude et douce. Tu es en sécurité. On te l'a promis. Et tu crois ses mots soufflés de la bouche de ton père. Tu as senti sa volonté farouche et implacable ; Tu ne seras pas prise par les jeux. On ne t'enlèvera pas à ton père, il ne le permettra pas. C'est donc campée solidement sur tes deux pieds que tu observe, froide, la scène. La chance a toujours été de ton côté. Une fillette blonde se trouve devant toi. Tu ne vois que son dos et les petites fleurs bleus qui dépassent de sa jupe. Les jolies fleurs imprimés sur le tissu qui se répandent lentement sur le blanc, elles semblent hésiter un moment dans le creux du dos pour se lancer à corps perdus, se noyant dans la nuque entre les deux nattes ébouriffés blondes qui te font faces. C'est un joli cou de gamine de douze ans. Un cou semblable au tien. Cette fille tremble, elle a la trouille et tu l'as vue avoir peur chaque année. Pour quoi? Tu n'en as aucune idée, mais tu imagine que c'était surement pour un frère, pour une sœur. Et maintenant, c'est son tour. Il n'y a pas à avoir peur pour toi. La vérité c'est que tu es là pour l'image. La vérité que tu t'acharne à coller sur toi et que tu accrochera à tes lèvres comme un talisman au fil des année, c'est que tu es la fille du maire et on ne prend pas les filles de maires. On prend les gamines blondes qui tremblent, qui ont peurs, qui sont trop minces et dont tu es fatalement le bourreau.

La gamine respire fort. Tu sais déjà que son cœur palpite dans un rythme effréné. Bientôt elle fondera en larmes, même si ce n'est pas son nom qui est tiré. Tu ne la comprends pas et elle t'horripile surement un peu trop car tu as des sueurs froides qui tracent leurs chemins dans le creux de tes reins. Tu n'aime pas les pleurs, tu n'aime pas cette odeur de peur, tu hais les blondes en plus. Surement, parce que tu ne l'es pas toi-même & que tu les jalouse. Tu te mords la lèvre, non, définitivement tu ne comprends pas ce genre d'enfants qui, oui, auront toutes les chances d'être tiré au sort, encore plus à cause des tesseras, mais pour toi, c'est un honneur. Il est important de participer pour les districts, histoire de gagner un peu de renom, de ne pas mourir trop vite et aussi de mourir d'une manière ... différente. Brutal, certes, mais différente. Tu es fasciné par les jeux, le sang. Fervente admiratrice des bains de sang et de la violence, tu es scotché à ton écran durant la diffusion des jeux. Le vivre? Non, très peu mais le regarder, ah ça oui. Tu aime les jeux, toute cette violence, ça t'excite. Sans doute un peu trop. Au final, tu es le produit d'une génération d'enfants pourris gâtés, choyés et qui se sent bien trop en sécurité dans son cocon, dans sa bulle. Les jeux sont une punition? Pas pour toi. Surement pas pour toi. C'est un divertissement. Et restée scotché pendant quelques semaines à ton écran, ça ne te dérange pas, au contraire, ça te plait. Et tu es bien différente des autres enfants qui ont la trouille au ventre, et qui serre les dents quand les tributs de ton district tombent. Qu'importe si le garçon qui vient de tomber soit un de tes « amis », qu'importe si la fille qui tremble soit pioché, tant que le spectacle en vaut la peine, tant que le sang coule. Tu lance un regard critique au dos de la fillette qui s’affaisse au fur et à mesure que l’hôtesse prononce son discours. Le même discours, le même refrain, les jeux sont l'occasion de rappeler le passé, blablabla. Si on pouvait seulement abréger et passer directement au tirage, qu'on en finisse et que la longue préparation avant la lancée dans l’arène s'effectue. Tu as hâte, tu trépigne, tu en as l'envie, le besoin et tes instincts se réveillent. Des instincts d'animal, de prédateurs, des envies de sang.

Et puis enfin, le nom vient. Ce n'est pas la gamine blonde qui a cessé de trembler et qui écarquille des yeux bien ronds, tu le sais. Elle est surement soulagée. Mais le choc succède à la révélation. Et tu entends encore le nom raisonner, se perdre, reprendre sa route et percuter l'ensemble des gamins. Le nom qui vient d'être tirée, ce n'est pas le tien, c'est celui d'une enfant de douze ans comme toi. Oui, tu la connais. Oui, tu l'as rassurée. Cette fille, c'est une amie. Une de celle qui est riche et dont les parents vivent sans aucun soucis. Cette fille est ton égal. Elle t'a aidée, tu as jouée avec elle dans les bacs à sable. Tu as ris du malheur d'autre. Tu ne scie pourtant pas, laissant tes yeux rivés vers la scène. Tu entends vaguement son cris et tu clos tes yeux. La vérité c'est que tu pense, déjà, qu'elle ne passera pas une seule heure dans l’arène. Elle sera une des premières à tomber. Tu le sais, le devine, le mastique et tu dévore cette vérité, tu la grave dans ton cœur. Et rien ne te vient d'autre dans le cœur que le vide, un gouffre énorme. Tu ne ressens que de l'indifférence face à sa mort prochaine. Tu n'es pas triste, pas le moins du monde. Tu réalise alors qu'elle n'est rien à tes yeux, qu'un jouet de plus dans ton entourage et tous ceux qui sont ici, cette fille blonde, ton « amie », ce sont des pantins dans tes doigts de gamine obstinée, rancunière et jalouse. Ce n'est rien d'autre qu'une distraction. Une simple distraction comme sa mort prochaine. Tu as simplement une pensée sur comment elle mourra. Tu espère une belle mort pour cette amie que tu as déjà effacée de ta mémoire pendant que sa mère hurle. Une mort honorable, c'est déjà très bien pour quelqu'un qui n'a aucune chance, non?



*
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ANNÉE 2303


en construction
pour ne pas oublier ; queen bee, charmante, persécute certains pour en aimer d'autres.



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ANNÉE 2306


en construction
pour ne pas oublier ; le dessin = le lien avec ses émotions, avec sa mère, ses rêves et ses aspirations.





les jeux dangereux

ANNÉE 2310


en construction
pour ne pas oublier ; témoignages sur ce qu'on pense de maïwenn.



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ANNÉE 2311/2312


en construction
pour ne pas oublier ; victoire de Gemma, évènements récents (journal de maïwenn).



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ANNÉE 2312


en construction
pour ne pas oublier ; rencontre avec Braeden, flirt et on verra ... SORAYA ; hear my heart burst again  4153354820





Dernière édition par M. Soraya Hightower le Sam 4 Mai - 0:07, édité 20 fois
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Kathleen S. Harper
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Kathleen S. Harper
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MessageSujet: Re: SORAYA ; hear my heart burst again    SORAYA ; hear my heart burst again  Icon_minitimeMer 27 Mar - 15:19

bienvenue SORAYA ; hear my heart burst again  173490454

excellent choix de scéna SORAYA ; hear my heart burst again  1147778360 bon courage pour ta fichette SORAYA ; hear my heart burst again  846282082
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http://www.mockingjay-rpg.net/t9145-harper-congratulations-you-re-still-alive http://www.mockingjay-rpg.net/t9156-harper-we-knew-wed-die-before-we-lived
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MessageSujet: Re: SORAYA ; hear my heart burst again    SORAYA ; hear my heart burst again  Icon_minitimeMer 27 Mar - 17:02

Je sors Tommy du placard juste pour toi you see SORAYA ; hear my heart burst again  2166578461 SORAYA ; hear my heart burst again  4083136502

BIENVENUUUE once again SORAYA ; hear my heart burst again  2774444739 crac crac
& encore une fois merci de tenter ce scénario SORAYA ; hear my heart burst again  3686848491
Comme je t'ai déjà dit ton début de fiche est parfait, j'ai vraiment hâte de lire la suite chou

Spoiler:
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Swain Hawkins
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MessageSujet: Re: SORAYA ; hear my heart burst again    SORAYA ; hear my heart burst again  Icon_minitimeMer 27 Mar - 23:41

Bienvenue sur MJ SORAYA ; hear my heart burst again  3686848491
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http://www.mockingjay-rpg.net/t6374-this-is-survival-of-the-fittest-this-is-do-or-die http://www.mockingjay-rpg.net/t3544-a-man-chooses-a-slave-obeys http://www.mockingjay-rpg.net/t3545-nature-nurture http://six-ways-to-misbehave.tumblr.com/
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MessageSujet: Re: SORAYA ; hear my heart burst again    SORAYA ; hear my heart burst again  Icon_minitimeJeu 28 Mar - 2:09

Bienvenue chou
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MessageSujet: Re: SORAYA ; hear my heart burst again    SORAYA ; hear my heart burst again  Icon_minitimeJeu 28 Mar - 18:54

KATHLEEN ; merciiii I love you
Et oui, ce scénar' est à tomber par terre, difficile de ne pas céder xD.

BRAEDEN ; chou I love you crac crac SORAYA ; hear my heart burst again  173490454 SORAYA ; hear my heart burst again  2774444739 SORAYA ; hear my heart burst again  527210099 je vois, je vois et je suis toute à fait satisfaite. SORAYA ; hear my heart burst again  4083136502 SORAYA ; hear my heart burst again  4083136502 SORAYA ; hear my heart burst again  3686848491 Tu vas le sortir souvent avec moi. SORAYA ; hear my heart burst again  1881463262

Merciii & tu sais que j'ai choisis Maïwenn avec plaisir donc merci surtout à toi. SORAYA ; hear my heart burst again  3686848491 La fiche arrive. I love you Et j'aime tes spoilers. fake angel

SWAIN ; merciii I love you

SILK; merciii I love you
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Avalon R. Sweenage
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MessageSujet: Re: SORAYA ; hear my heart burst again    SORAYA ; hear my heart burst again  Icon_minitimeJeu 28 Mar - 20:24

Bienvenue sur MJ chou SORAYA ; hear my heart burst again  2774444739
Bonne chance pour ta fiche SORAYA ; hear my heart burst again  3686848491
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MessageSujet: Re: SORAYA ; hear my heart burst again    SORAYA ; hear my heart burst again  Icon_minitimeVen 29 Mar - 17:49

Bienvenue ! SORAYA ; hear my heart burst again  173490454
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MessageSujet: Re: SORAYA ; hear my heart burst again    SORAYA ; hear my heart burst again  Icon_minitimeSam 30 Mar - 2:36

Bienvenue =D !
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MessageSujet: Re: SORAYA ; hear my heart burst again    SORAYA ; hear my heart burst again  Icon_minitimeDim 31 Mar - 1:36

AVALON ; merciii chou SORAYA ; hear my heart burst again  4153354820 crac crac

GEM ; C'est la première fois que je vois ce prénom sur un fo' et je dois dire que j'aime beaucoup chou, merciii.

ADONIS ; merciii I love you
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Moonshine I. Park
DISTRICT 1
Moonshine I. Park
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△ occupation : ۞ vendeuse de bijoux


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MessageSujet: Re: SORAYA ; hear my heart burst again    SORAYA ; hear my heart burst again  Icon_minitimeDim 31 Mar - 2:09

BIENVENUE SUR MJ, je te l'avais même pas dit sur la CB, honte à moi SORAYA ; hear my heart burst again  4209083858
fighting pour le reste de ta fiche, et super choix de scénario SORAYA ; hear my heart burst again  3686848491 chou SORAYA ; hear my heart burst again  173490454
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Alexiane R. Hawthorne
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Alexiane R. Hawthorne
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△ à Panem depuis le : 08/05/2011
△ humeur : indifférente
△ âge du personnage : vingt-deux ans
△ occupation : mentor


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MessageSujet: Re: SORAYA ; hear my heart burst again    SORAYA ; hear my heart burst again  Icon_minitimeLun 1 Avr - 15:45

Bienvenue parmi nous chou bonne chance pour la suite de ta fiche, pour ce que j'ai lu, j'aime beaucoup ton écriture chou
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MessageSujet: Re: SORAYA ; hear my heart burst again    SORAYA ; hear my heart burst again  Icon_minitimeMar 2 Avr - 14:14

j'avais pas reconnu Shay sur l'avatar What a Face en tout cas, bienvenue parmi nous (:
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MessageSujet: Re: SORAYA ; hear my heart burst again    SORAYA ; hear my heart burst again  Icon_minitimeSam 6 Avr - 13:27

Comme tu t'es connectée encore hier et que ta fiche est bien avancée, je viens te demander si tu aurais besoin d'un délai ? I love you
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