Maïwenn Soraya Hightower

WHO AM I LIVING FOR?

about games and relative.

COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Aujourd’hui, il faut mourir pour quelques choses. Il faut mourir pour une chose à la quel on croit. Je ne sais plus quoi penser. Avant, je vous aurais dit que je mourrais vieille dans mon lit sans que personne ne vienne m’enfoncer un couteau dans le dos. Depuis la révolte, j’ai eu peur pour les gens que je connaissais (Imaginez perdre tous ces jouets comme ça, horrible, non ?), peur pour ma vie et celle de mon père.  Même si cela à l’air complètement fou, j’ai eu aussi eu peur pour mon pantin préféré, mon Braeden. Je pense que, si je voulais mourir, ce serait dans ses bras ou au prêt de quelqu’un qui pourrait m’être cher. La question, c’est… Est-ce que je tiens à quelqu’un à ce point ? C’est assez dur d’y penser. J’aimerais mourir pour une cause juste. Il faudrait que je me décide de choisir un camp et savoir ce que je désire vraiment dans ma vie. Je ne sais pas si je suis là seule à y penser ? Tout dans ma vie a été remis en question.

POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

  Je ne sais pas. Je suis actuellement perdue. C’était comme si la révolte avait brisé cette cage que j’avais pris soin de créer. Je croyais que je n’avais besoin de personne. J’avais besoin juste de marionnette. C’est toujours le cas, mais est-ce que je serais capable d’aimer quelque chose à mourir pour elle ? Je commence petit à petit à me heurter contre des sentiments qui me font peur. Depuis la révélation de mon père sur ma mère, je ne sais pas. Je ne sais plus. J’ai envie de croire au capitole, mais j’aimerais mourir pour une chose juste. Je suis en tout cas très contente que le capitole a repris le dessus. Cela me permettra de retourner dans ma vie.

APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Oui, j’apprécie énormément les jeux. Vous pouvez dire que je suis un monstre, mais je ne loupe jamais les événements. Cela me permet de suivre les favoris, de savoir et d’anticiper des choses sur notre district. Si un des tributs ne meurt, je vais faire mes condoléances avec mon père aux prêts de la famille. J’adore tester mes charmes sur les vainqueurs. Malheureusement, c'était jamais mon favori. Mes beaux tributs sont tous mort durant les jeux.  Si un de mes favoris meurt, je peux vous jurer que je suis dans une humeur détestable. J’en envie de taper tout ce qui bouge. Les prochains Hunger Games risquent de se montrer plus brutaux. Le capitole va sûrement faire passer un message. Je me demande d'ailleurs si les juges n'ont pas été trop sévères cette année ? Les résultats sont vraiment médiocres.

QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ?

Je suis heureuse que les pacificateurs aient repris le district. Les rebelles ont poussé les limites trop loin. Je suis contente que Braeden soit toujours présent et qu’il ne soit pas mort, enfin je l'espère. Je ne suis même pas sûre de cette information. Je n'ai pas envie de l'imaginer mort. Je me demande qu’est-ce qu’il pense de cette révolte. Je n’ai pas voulu remuer le couteau dans la plaie.  Je déteste ses rebelles. Ils ont déclenché la prochaine fureur du capitole (fureur qui pourrait me retomber dessus). Il aurait dû attaquer au moment où ils seraient sûrs de gagner… Maintenant, ce sera encore plus dur pour le peuple. Ma vie serait aussi plus dure. Mon père est à cran. Il est devenu plus froid. Il essaie de contrôler ma vie de plus en plus. Il a eu peur pour ma vie.

COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

Ma vie dans le district est très satisfaisante. Je ne peux pas me plaindre et je n’en ai pas le droit. J’ai le droit de mettre les habits que je veux et me montrer sous mon bon jour quand je veux. J’adore manipuler les gens pour les avoir sous mon contrôle. Mon père l’ayant compris, je gère des affaires pour lui des fois. Il fait venir des « amis » pour faire tenir son district le mieux possible. Mon père a décidé de m'envoyer dans le domaine médical légèrement pour donner bonne figure (à l'âge de mes 17 ans). Au début, c’était dur, mais j’y arrive plutôt bien. J’aide les médecins. C’est un bon passe-temps et je peux être loin de mon père, sans qu’il me mette dans un coffre. Donc en étant loin de mon père, je peux continuer à manigancer et à jouer avec les gens.  

CROIS-TU AU BONHEUR ?

Le bonheur est une chose des plus éphémères. C’est comme dire si vous croyez à l’amour ? Je fais tout ce qui est dans mon pouvoir pour contrôler ma vie et le bonheur qui est dedans. C’est ce que je crois fermement. Je crois que le bonheur n’est pas une chance. On peut choisir de vivre dans le bonheur. Donc oui, je choisis de vivre dans le bonheur. Je ne veux pas y croire. Je pense que je l’ai. J’ai envie d’être optimiste et d’éviter de perdre les gens auxquelles je tiens. Personne ne s’approchera pour prendre « mes » affaires et ce que j’ai construit.

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante et variée. Je peux manger même des plats qui vienne de la capitale. DU COUP, MON NOM A 0 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE de manipulatrice à plein temps ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime beaucoup cela. Je reste quand même à l'écoute du district.. JE SUIS DANS LE TroisièmeÈME DISTRICT. AYANT 22 JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'attends la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

TOUT A UN COMMENCEMENT
2290 - 2301

Nous vivons dans un monde qui a subi un grand chaos. Le monde a changé pour laisser place à ceux qui étaient nés sous la bonne étoile de la richesse. Les riches laissaient les pauvres dans leurs crasses et voyaient leurs enfants se faire tuer pour leur plus grand plaisir. Une femme, parmi tant d’autres, voulait que cela change. Elle avait une croyance en dessus de tout. Elle s’engagea parmi les rares révoltés du district 3. Elle joua sur son charisme et sa beauté pour s’approcher du maire de la ville, qui tomba totalement sous son charme. Cette femme était ma mère, Selena Hightower. Quelques mois plus tard, je vins au monde. Je poussais des cris pour aller dans les bras de ma mère. Je n’avais pas à me soucier à tous les problèmes qu’il y avait dans le monde. Je n’étais qu’une petite chose qui voulait la protection de sa mère et de son père. Avec le temps, je grandis. Mon enfance fut très belle. Je portais des robes magnifiques qui venaient du capital ou du district 8. J’avais une cuillère en or dans la bouche. Ma mère aimante était très présente pour moi. Elle mourut dans un « accident » quand j’eus l’âge de 11 ans. Tout mon monde s’écroula. Je me refermai sur moi-même durant quelque temps. Je me sentais de plus en plus seule. Je décidais de sortir de ma coquille pour construire ma cage et jurer aux étoiles, un soir où je pleurais, que plus jamais je n’accorderais ma confiance ou encore que je n’aimerais quelqu’un. Cela ne pouvait conduire cas un cœur brisé. Cette sensation de tout perdre et de sentir son monde s’écrouler. Je ne voulais plus ressentir cela.

UN CHANGEMENT DE VIRAGE
2301 - 2307

Je devenais de plus en plus manipulatrice et en même temps une excellente comédienne. J’arrivais à pleurer sur commande en pensant à quelques choses de très tristes. Ne sous-estimez jamais les larmes d’une femme, elles peuvent être destructrice. Un simple rire peut transmettre la bonne humeur. Un sourire peut transmettre un espoir. Un simple regard peut faire transporter une personne. J’avais compris ça. J’étais douée pour voir le vrai visage des gens. Je savais comment prendre les personnes et ceux que je n’aimais pas… Ils savaient se tenir à distance. Je passais une partie de l’année à suivre les jeux des Hunger Games. Je tombais toujours sous le charme du tribut du premier district. Malheureusement, ils étaient tous morts.  Avec mon père, on invitait les tributs vainqueurs pour un diner. Je testais toujours mes charmes sur le gagnant. J’avais même une fois réussi à retirer un baiser à un. Après durant l’année, il m’arrivait de jeter mon dévolu sur un jeune homme, quand c’était le cas. Je ne supportais pas qu’il ne me remarque pas et je faisais tout mon possible pour l’avoir, même si je devais me battre avec son amie. Une "amie" m'avait dit que c'était totalement égoïste ce que je faisais. Oui, il pouvait m’arriver à faire des caprices. Quand je voulais quelques choses ou quelqu’un, je faisais tout pour l’avoir. Il était hors de question d’abandonner. Je vous laisse imaginer une adolescence bien remplie.

UNE RÉVÉLATION
2307 - 3210

Vers l’âge de 17 ans, j’avais fini les cours. J’avais envie de faire quelques choses qui occuperaient mes journées pour pas que je me tourne les pousses à la maison à ne rien faire. Je n’avais pas envie de tourner comme un fauve en cage dans la maison. Mon père décida de me lancer dans des études pour devenir infirmière. Il avait peur que ma chance tourne et que je sois nommée pour les prochains jeux. Je fis trois années de formation pour le devenir et faire du bénévolat. Cela me permettait d’élargir mon champ de vision (selon mon père toujours). Cela me permettait de voir plus grand que mon monde (selon mon point de vision). Cela attira plus de sympathie envers les gens. Cela brisait l’image de la fille à papa, proche du gouvernement. Je pouvais avoir plusieurs visages. Je voulais que tout le monde m’aime. Toutes mes amis ou mes connaissances, j’avais une emprise sur eux. J’arrivais à contrôler ma vie. J’arrivais à être constamment entourée. Je ne voulais pas mourir seule. Je ne voulais pas vivre seule. Je ne pouvais pas concevoir l’idée d’être seule au monde. Toute cette solitude me terrifiait. J'allais avoir ses vingt ans. Mon père m'offrit un voyage aux frontières du district 4 pour voir un de ses amis. Il possédait une maison prêt d'un lac. J'y passai quelques semaines. L’ami de mon père lui dit une chose qu’il me marqua à vie. Un mystère que je voulais percer. C’était plus fort que moi. Il m'avait dit : « Ne crois jamais aux apparences et ne fais pas la même bêtise que ta mère. ». Cela m’avait déboussolée durant des semaines et des semaines.

UNE CRISE FAMILIALE & UNE NOUVELLE RENCONTRE
2310 - Novembre 2311

Quand j’étais revenue, je commençais à être plus persistante sur la mort de ma mère. Mon père devint plus distant et plus froid. À la fin, il terminait toujours la dispute par un « T’es vraiment comme ta mère ! ». À chaque fois, cela me clouait sur place et m’enlevait la croyance qui me restait pour les gens. Je devenais de plus en plus plus renfermée. Je collectionnais toujours autant les gens et jetait mes prétendants en les jugeant pitoyable. Pourquoi est-ce qu’il me courrait après ? Il me jetterait quelque temps plus tard. À l’hôpital, je m’entraînais toujours plus pour devenir la meilleure possible. Durant les rendez-vous à la maison, je devenais de plus en plus serviable. Les belles robes, un comportement qui était toujours désirable, je devins une belle femme emprisonnée dans ses convictions. Deux années passèrent. Quelque temps après mon anniversaire de mes 22 ans, je croisai un soldat dans la rue.  Ses yeux bleus prirent mon intention et m’ensorcelèrent. Je décidai de jeter mon dévolu sur ce pacificateur. Je fis plusieurs choses pour attirer son attention. Je m’habillais d’une belle robe. Je lui souriais toujours. J’apportais les repas en prétextant que c’était mon devoir d’infirmière (une des rares fois que je pouvais aimer mon travail). Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que je réussisse à l’avoir dans mes filets. Pourtant au fond de moi, j’avais l’impression que ce n’était pas la même chose que d’habitude. Il avait perdu la mémoire. Il était tellement serviable. J’arrivais à le mener à la baguette. Mon père n’aimait pas cette relation et c’était le but. Je lui rassurais en lui disant que sa petite fille avait une autre personne de plus qualifier pour la protéger. J’avais réussi mon coup de poker.

LA ROUE TOURNE
Novembre 2311 - Avril 2312

Notre relation dura quelques semaines déjà la grande surprise de tout le monde. La révolution frappa. Ce fut une grande surprise. J’avais peur de mourir en étant seule. Je me réfugiai dans l’hôpital pour aider les blesser. Ma logique était la suivante. Les rebelles n'attaqueront jamais un hôpital. C’était un lieu presque intouchable. C'était moins risqué qu'une maison qui pouvait être prise d’assaut. J’habitai dans la maison d’une collègue de travail. Mon père était d'ailleurs ce plan. Je pleurais pour me rendre à la capitale, mais il me répétait sans cesse qu'il ne pouvait pas faire de la magie et que j’étais en sécurité au prêt des gens qui m'accueilleront. J’avais perdu de vu mon pacificateur. Il m’arrivait à me faire du souci pour lui, chose que je chassais toujours de ma tête le plus rapidement. Quand les rebelles furent là, un homme m’appela par le prénom de ma mère. Il me dit qu’il était content que je sois encore vivante et qu’il avait besoin d’elle. Quand je me retournai, il se rendit compte qu’il venait de faire une grave erreur. Je partis en courant en le sommant. Je venais de savoir pourquoi ma mère n’était sûrement plus de ce monde. Je haïssais encore plus le district 13. Il m’avait pris ma mère. Je parlai à mon père qui m’expliquait que ma mère était une espionne, qui filtrait les informations pour les anciens rebelles du district autrefois. Ils avaient dû s’en occuper. Les pacificateurs finirent par revenir plus forts et plus nombreux pour reprendre les districts. Mon père s’occupa plus sévèrement. C’était comme si je voyais un homme qui se vengeait et qui menait une lutte contre ses démons. J’étais à présent perdue et je ne savais plus quel camp choisir. Je voulais juste aller dans le camp vainqueur. Je n'avais rien à faire de retourner ma chemise. Je voulais vivre. Je finis par m’occuper des malades comme si c’était ma vie qui en dépendait. Je ne faisais pas ça pour aider les malades. C'était un moyen pour oublier. Je rentrais le soir à la maison. Je dinais avec mon père et le chef des pacificateurs. J’étais habillée d’une belle robe et je me montrais intelligente dans des discussions qui n’avaient plus aucun sens.

L'ÉVOLUTION CONTINUE
Avril 2312 - Aujourd'hui

J’évoluais de jour en jour. J’étais encore plus manipulatrice et j’essayais de reconstruire ma cage, avant que je m’attache encore plus à des gens. Des amis étaient morts. J’avais perdu à nouveau plein de personnes. Je n’allais pas me couper du monde. Il fallait que je retrouve Braeden, que je récupère mon homme, mon serviteur, mon jouet… Il était bien plus que ça, mais je ne voulais pas me l’avouer.