| Sujet: enora o. whitson ∞ do you hear the silence ? Mer 13 Aoû - 15:28 | |
| enora olivia whitson❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Un prénom et un nom, c'est ce que l'on demande généralement aux gens quand on les rencontre. Certains jugent que ce n'est pas suffisant, qu'on ne connait pas une personne sur base d'un agencement de lettres choisies par ses géniteurs. Ce sont pour ces mêmes raisons que j'ai à donner mon nom, Enora Oliva Whitson, parce que mes parents l'ont choisi doux, sucré, comme le nectar d'une fleur d'été. Et puis, il est tout ce que j'ai de mes parents. District Deux, cet endroit où tout le monde semble si bien s'adapter à son rôle d'esclave. Les gens ont à manger, donc ça ne les dérange pas de lécher les bottes du Capitole. De toute façon, quand ils s'y opposent, ils meurent. Moi, je meurs quand même de faim, alors qu'importe ce que je pense du Capitole, c'est pas bien joli. D'une façon ou d'une autre, les gens ici me fichent la paix. Ils me prennent en pitié parce que je suis orpheline. Et puis, je suis plutôt jolie avec mes longs cheveux blonds et mes yeux bleus. En apparence, je suis inoffensive, mais y croyez-vous vraiment ? Derrière mon histoire d'orpheline esseulée se cache une femme avide de vengeance contre le capitole, bien qu'encore trop jeune du haut de ses seize ans et trop peu expérimentée pour se déclarer rebelle. Un coeur froid, un esprit calculateur et une hargne au combat, voilà ce qui se cache derrière mon prénom si doux, et mes traits angéliques. À présent, je ne compte plus que sur une chose, devenir tribut pour montrer à tout Panem l'arme que le capitole a créé sans s'en rendre compte : la haine.
about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? Imminente. Cela peut sembler surprenant dans la bouche d'une jeune-fille de tout juste seize ans, mais c'est la vérité. Chaque année, j'attends que mon nom soit cité dans ces fichus hunger games, afin de me montrer à tout Panem, afin de poser sur eux mon regard assassin. Je ne me fais pas d'illusions, cette haine que je vous au capitole me vaudra la mort un jour ou l'autre. Mais ce n'est pas une perspective qui m'effraie, ni même qui me contrarie. Si elle me réjouit ? Uniquement si elle survient après avoir fait suffisamment de dégâts que pour m'endormir paisible et satisfaite.
➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ? Si j'en suis satisfaite ? Allez donc demander ça aux toutous du Capitole. Quand on a rien, que ce soit ici ou ailleurs, la vie n'est pas satisfaisante, et on aspire seulement à un futur plus clément. Enfin, clément, tout dépend encore de la définition que l'on donne à ces mots. Voilà les faits, je fais partie des rares enfants dans le district deux à crever de faim. Pas parce que mes parents n'ont pas réussi à se dégoter du boeuf pour dîner, mais parce que mes parents ont été massacrés pour rébellion, et qu'ils n'ont donc jamais su me nourrir. Est-ce que je m'en plains ? Non. Je sais quels habitants ferments leur porte à clé, et quels autres ont un garde manger bien rempli. Bien sûr, je risque ma vie. Mais j'ai grandi comme ça, à force on devient plus discret qu'une petite souris.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? Le bonheur ... qu'entendez-vous par le bonheur ? S'agit-il d'un état d'euphorie, causé par une situation agréable ? S'accompagne-t-il de rire, et d'amour ? Il me semble croiser cela parfois dans les rues du district, alors je suppose qu'il existe. Je suppose que l'être humain est capable de s'adapter au pire et quand même ressentir de la joie. Après, si ce genre de bonheur existe pour moi ? Non, je ne pense pas. Le jour où je tiendrai une arme braquée sur la tempe du président, peut-être que j'éprouverai moi aussi ce genre de sensation, que j'éclaterai d'un rire comme je n'en ai jamais connu, mais j'ai décidé d'abandonner cette perception du bonheur voici bien longtemps.
➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ? J'ai dit plus haut que je souhaitais participer aux prochains jeux de la faim, que cela signifie-t-il selon vous ? Oui, je serais parfaitement capable de tuer pour parvenir à mes fins. Je ne l'ai encore jamais fait ceci dit, et reconnaît ne pas savoir ce que cela représente d'ôter la vie à quelqu'un. Je suppose que les tributs qui sont entraînés sont préparés à ce genre de situation, avec des psychologues et tout ce qui s'en suit. Je n'ai que ma volonté et mes certitudes.
➺ A QUOI ASPIRES-TU LE PLUS DANS LA VIE ? À la vengeance. Même si c'est quelque chose que je n'aurais sans doute jamais complètement. Alors, à défaut, je souhaite vivre ma vie. Je refuse d'être un pion dans le jeu du capitole, je refuse d'être son esclave. Voilà pourquoi je risque bien de mourir jeune, mais j'aspire à ma propre liberté, sans chaînes pour entraver mes mouvements. Ce à quoi j'aspire n'est pas la richesse, la gloire, la santé, ni même le bonheur, mais c'est de me dire que mes parents ne sont pas morts en vain. Je ne veux pas, cependant, être un pion de la Cause non plus. Je ne veux pas qu'on l'on m'endoctrine pour essayer de me faire gober que mes supérieure sont tous des anges vengeurs. En fait, c'est cela que je crains : de me faire endoctriner et de ne pas reconnaître mes ennemis. Voilà pourtant je tiens tant à la liberté.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A 53 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE femme d'ouvrage ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'je n'aime pas ça. JE SUIS DANS LE 2 ÈME DISTRICT. AYANT 16 ans JE peux PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET j'attends la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story.
- Citation :
- 04. Vous êtes arrêtés par les pacificateurs dans la rue pour un contrôle de routine mais vous avez quelque chose à vous reprochez (rebelle, petit délit...). Il n'y a personne d'autre puisque le couvre-feu est dans quelques minutes. Vous jouez les innocents naïfs en espérant qu'ils ne cherchent pas plus loin ? Vous fuyez ? Vous les combattez quitte à commettre l'irréparable ?
J'avais faim. Tellement faim. Si j'avais eu moins de fierté, je me serais terrée dans un buisson en attendant ma fin, misérable. Mais ce n'était pas une solution envisageable. Du coup, je m'étais faufilée dans une maison toute proche, dans laquelle je n'avais pas encore été. Jackpot. J'y trouve un garde-manger tellement rempli, que je manque de me perdre dans l'admiration de toutes ces denrées. Cependant, je n'ai pas de temps à perdre. J'entends la porte principale s'ouvrir, elle me rappelle que c'est bientôt le couvre-feu et que je vais devoir rentrer au foyer sans tarder. J'attrape ce que je trouve : des pains à l'odeur succulente, quelques viennoiserie, et des friandises, que je parviens à cacher dans la besace à moitié cachée par mon pull. Je sors sans demander mon reste, et me dirige vers le foyer. Soudain, trois hommes m'arrêtent, des pacificateurs. Pour le coup, je risque gros, mais je garde mon calme, comme si je n'avais rien à me reprocher. Hors de question que je me laisse dérouter par ce qui m'a l'air dans contrôle de routine. Nom ? Enora Whitson. Âge ? Seize ans. Occupation ? Femme d'ouvrage. Ce que je transporte dans la besace qui dépasse de mon plus ? Rien qu'un peu de nourriture. Forcément, ça ne passe pas, et on me demande qu'en vérifier le contenu. Je me retiens de déglutir et de prendre une grande bouffée d'air, ça risquerait de me porter préjudice. « Si vous me permettez ... » demandé-je en rougissant légèrement. Si je calais mon sac sous mon pull, c'était pour plusieurs raisons. Premièrement, c'était plus discret, et on avait donc moins de chance de me remarquer. Cela impliquait directement une deuxième raison : c'était quasi impossible de me l'enlever, à moins de me tuer bien sûr. Troisièmement, cela impliquait que lors de contrôle comme ceci, j'étais contrainte de me retrouver en camisole devant des hommes généralement plus âgés que moi. Cela provoquait en général deux réaction : soit le coup du regard fuyant pour éviter de finir dans mon décolleté, soit la réaction paternelle, qui consiste à remarquer les os saillants des mes bras. Je n'aimais pas être plainte, entendre des "pauvre de toi" lorsqu'on me parlait, mais ça avait des avantages. Paraître faible, c'est échapper aux ennuis que les plus forts ont. L'effet est immédiat. L'un des hommes reste impassible, l'autre regarde ailleurs, le troisième déglutit à la vue de ma faible constitution. S'il savait. J'espérais entendre un "c'est bon, file", mais le premier des pacificateurs ne semble pas s'attendrir de ma situation. J'avais donc plutôt intérêt à ce que ses collègues l'influencent, car je n'étais pas censée posséder dans de nourriture sur moi. Je lui tends ma besace, et me frotte les bras en attendant. C'est bien, je n'ai même pas à feindre d'avoir froid, vu les températures qui chutent à l'aube de la nuit. Ce que je redoutais le plus se produit : on m'interroge sur la provenance de la nourriture. Je prend une mine surprise d'abord, ne semblant pas comprendre la question « Fais pas genre, petite. T'as pas les moyens de te payer ce genre de bouffe. » Je souris, embarrassée. Tout est calculé bien sûr. « Oh, ce n'est pas moi qui l'ait acheté. Je suis femme d'ouvrage, et il m'arrive que mes patrons me donnent un peu de nourriture. » Je marque une pause et baisse les yeux tout en me mordant la lèvre « On en a pas de trop, au foyer, quand on en a ... ». La bombe est lâchée. Je suis une pauvre orpheline, la peau sur les os, dénudée face à trois pacificateurs qui pourraient m'éviter de chopper une pneumonie. L'homme paraît hésiter, mais l'un de ses collègues - le plus grand - pose sa main sur son avant-bras. « Tu vois bien que cette gamine ne fait rien de mal, laisse-la filer avant que le foyer ferme ses portes pour la nuit. » Merci monsieur, c'est gentil d'avoir marché. Le pacificateur prend un air soudainement désolé, et gêné aussi, en me rendant mon sac et en me sommant de rentrer. A peine sont-ils derrière moi que je reprends ce masque de froide qui m'est si propre. C'est toujours trop facile avec ce genre d'individus. Tant mieux, le jour où je serai dans l'arène, je devrai sans doute me confectionner une autre sorte de personnage, en espérant que j'y sois un jour.
reality is here.
Alooooors, je vais au moins remplir cette partie hein, je pense que ça pourrait s'avérer utile haha Je suis niichan mais vous me connaissez probablement pas, car j'ai tendance à traînasser sur les forums asiatiques. Le dernier en date ayant fermé, je transpose mon personnage dans une copie occidentale, et adaptée aux hunger games. J'ai vu les deux films, et j'ai dévoré les bouquins. Enfin, j'ai pas encore fini le trois, mais il le sera d'ici ce soir haha. J'avoue que si je m'inscris sur ce forum, c'est principalement pour éviter de transformer ma maison en arène, pas sûre que mes parents apprécient quoi tout ça pour dire que sinon (wahou, ça s'appelle tourner autour du pot !) j'ai dix-neuf ans, et je suis belge, donc j'utilise peut-être des expressions bizarres ou des mots que vous ne connaissez pas. Pardonnez-moi Et à présent, je m'en vais choisir un avatar FEATURING celebrity © COPYRIGHT frostingpeetaswounds.tumblr
Dernière édition par Enora O. Whitson le Jeu 11 Sep - 23:36, édité 3 fois |
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Yorell T. Moon △ correspondances : 757 △ points : 0 △ multicomptes : / △ à Panem depuis le : 10/01/2014 △ humeur : un mort n'a pas d'humeur △ âge du personnage : dix-sept ans pour l'éternité △ occupation : héritier de l'empire stylistique de ma mère
| Sujet: Re: enora o. whitson ∞ do you hear the silence ? Mer 13 Aoû - 15:39 | |
| Owi une rescapée des forums asiatiques I know what you're feeling Bienvenue sur MJ alors ! Bon courage pour ta fiche, si tu as besoin d'aide pour un avatar, n'hésite pas à demander |
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