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you don't want to hurt me, but see how deep the bullet lies (joao)
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Sujet: you don't want to hurt me, but see how deep the bullet lies (joao) Sam 9 Fév - 23:09
Cela faisait trois mois que le district Quatre était enfin tombé aux mains des rebelles. Aux mains d'Aspen et de ses camarades. Depuis décembre, ils défendaient chèrement leurs positions, combattant la plupart du temps la nuit, pour éviter que la révolte ne touche trop les habitants et que certains ne se retrouvent pris au milieu d'un combat sans en avoir jamais eu l'intention. La Quatre, en tant que district relativement privilégié pour le Capitole, avait subi encore plus d'acharnement de la part de ce dernier pour s'y maintenir, et les combats n'avaient jamais vraiment cessés. Ils étaient permanents, sanglants, et les rebelles n'avaient vraiment assis leur domination qui restait délicate. Aspen avait participé à de nombreux combats, et c'était pour ainsi dire la première fois qu'elle s'engageait vraiment auprès des rebelles, et qu'elle prenait vraiment part à la révolte. Grâce à cela, elle avait pu prouver l'attachement à sa cause et elle était sûre que cela leur avait prouvé à tous qu'elle ne comptait pas faire e la figuration et qu'elle n'était pas parmi eux à cause d'un phénomène de mode ou d'elle ne savait trop quoi. Au début, tous avaient été assez méfiants compte tenu de son passé et de son trouble, puis ils avaient appris à lui faire confiance, étant donné qu'elle était une fille disciplinée et prenait ses médicaments sans broncher chaque jour, ce qui lui évitait ainsi de faire des crises, à moins de se trouver face à un événement particulièrement marquant. Marquant, ce fut exactement comment l'on aurait pu qualifier ce soir du cinq mars.
Les combats faisaient rage dans les rues du district, et personne n'aurait su dire si les pacificateurs avaient le dessus, ou s'il s'agissait au contraire des rebelles. Et puis soudain, une immense lumière envahit la grande place du district, éblouissant tout ceux qui s'y trouvaient. Des hovercrafts du Capitole étaient apparus dans le ciel du district, et leurs cales s'ouvrirent dans un bruit inquiétant. Soudain, des centaines de mètres cube d'eau brûlante se déversèrent sur le groupe des rebelles rassemblés derrière une façade. Des cris déchirants se firent entendre tandis que les pacificateurs profitaient de ce moment de faiblesse de la part de leurs adversaires pour s'en rapprocher et achever ceux qui avaient survécu. Aspen, qui se trouvait une vingtaine de mètres plus loin derrière une autre façade – elle était médiocre au corps à corps et avait plutôt été placée en position de tireuse – s'enfuit dès qu'elle vit l'eau se déverser sur ses camarades. Il n'était plus temps de penser collectif, et elle savait de toute manière qu'elle ne pouvait plus rien pour ceux qui étaient blessés, à part se faire tuer à son tour, ce qui ne leur serait pas vraiment d'une grande aide. Les hovercrafts déversèrent une nouvelle cargaison d'eau brûlante de l'autre côté où un autre groupe de rebelles se trouvaient. Aspen, entre les deux, avait reçu une gerbe d'eau brûlante sur le bras droit et elle ne put retenir un gémissement de douleur tandis qu'elle avait l'impression qu'un feu rampant commençait à ronger sa peau. Sans plus attendre, elle dévia de sa trajectoire et partit en arrière, à l'opposé des deux groupes de rebelles, et donc de pacificateurs. Elle coupa à travers les rues qu'elle savait désertes et qu'elle connaissait assez bien, prenant un raccourci qui la mena directement à la coursive qui courait le long de l'appartement où elle résidait. Les rues où les combats ne faisaient pas rage étaient vides, comme si personne ne vivait ici. Silencieuse et pourtant paniquée, Aspen se dépêcha d'ouvrir sa porte avant d'éveiller quelqu'un dans les maisons alentours. Elle était tellement terrifiée lorsqu'elle pensait aux autres rebelles qui avaient péri sous l'eau brûlante et à sa brûlure dont elle n'avait pas eu le temps de constater l'étendue, qu'elle ne remarqua même pas qu'elle était suivie. Le reste du temps, les rebelles portaient des vêtements visant à dissimuler leur visage et à éviter qu'ils soient reconnus, tant que faire se peut, mais ce soir-là, ce n'était pas le cas. Aspen espérait juste que si quelqu'un ouvrait sa porte à ce moment-là, on la prendrait pour une imbécile qui avait décidé de sortir la nuit et qui n'avait vraiment pas réfléchi au fait qu'au vu de la situation actuelle du district, ce n'était pas vraiment une bonne idée. Au pire, elle prétexterait être allée chercher ses médicaments dans l'urgence ; ce serait une excuse en or, puisque personne ne la contesterait. Aucune personne de son district n'avait envie de la croiser en pleine crise, c'était certain. Heureusement pour elle, personne ne sembla remarquer son arrivée. Le souffle court, elle se dirigea vers son évier dès qu'elle fut rentrée, jetant sans manières ce qui lui servait de manteau contre le froid sur une chaise. La sueur perlait sur son front, conséquence de la peur, des combats, de la brûlure qui lui faisait plus mal chaque seconde. Elle grimaça lorsqu'elle sentit une décharge envahir son épaule quand ton bras rencontra la surface glaciale de l'eau qui coulait le long de sa peau. C'était intenable, vraiment intenable, mais elle n'avait pas le choix. Elle aurait été incapable de dire si sa brûlure était vraiment grave ; tout ce qu'elle savait, c'est que cela s'étendait sur toute la longueur de son avant-bras et que cela la faisait souffrir comme jamais.
Soudain, elle entendit sa porte s'ouvrir. Elle était assez habituée à ce bruit pour savoir qu'il s'agissait de celui-là. Sans se poser de question et dans un mouvement de panique – elle était pourtant certaine que personne ne l'avait suivie – elle saisit un verre posé en équilibre sur le bord de l'évier de sa main gauche, gardant son bras droit collé contre sa poitrine, et le lança de toutes ses forces vers la porte dans une torsion du buste. N'étant pas gauchère, son lancer fut assez maladroit et le verre alla s'éclater contre le mur attenant, mais elle espérait que cela avait suffi à faire peur à celui qui osait entrer ainsi. Celui... qui était un pacificateur ! C'en était trop pour elle. Les hovercrafts qui avaient surgi brusquement, ses amis qu'elle avait vu agoniser sous ses yeux, sa douleur qui lui donnait envie de hurler, et d'un coup, un pacificateur qui entrait chez elle. Elle allait réellement devenir folle ! Mais avant cela, elle n'avait pas l'intention de se laisser faire. Elle s'emparer d'un couteau lorsqu'elle regarda enfin à travers la vitre du casque du nouveau venu, et reconnu un regard qu'elle avait vu plus d'un fois. Ce fut uniquement cela qui l'empêcha de lui lancer le couteau en plein sur lui. Joao. Maintenant, vraiment ? Pourquoi ? D'une voix rauque et hachée, elle cracha « Qu'est-ce... que tu... fais là ? Je suis pas d'humeur pour ce à quoi tu pourrais penser ». Aspen ne savait plus quoi faire maintenant qu'elle savait qui était en face d'elle. D'un côté, elle espérait tant qu'il n'avait jamais eu connaissance de sa condition de rebelle, et qu'il n'était surtout pas là pour l'achever, mais d'un autre, elle ne pouvait s'empêcher de se méfier. Maintenant plus que jamais. Le visage crispé, elle continua donc à le fixer, tout en gardant soigneusement le couteau à l'intérieur de sa main.
Dernière édition par Aspen C. Winchester-Black le Sam 16 Fév - 20:07, édité 1 fois
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Sujet: Re: you don't want to hurt me, but see how deep the bullet lies (joao) Lun 11 Fév - 11:55
but see how deep the bullet lies.
so much for that. she should have thought about it.
Trois mois. 12 semaines. Pas loin de quatre vingt-dix jours de carnage incessant. Trois mois que les rebelles et les pacificateurs se battent sans relâche pour tenter de maitriser le district quatre. Trois mois que dans les deux camps, plusieurs personnes, bien souvent innocentes, meurent chaque jour. Et, comme tous les matins depuis ces trois derniers mois, je me lève sans avoir réellement réussi à dormir. Tous ces combats, toute cette lutte me fatiguent profondément. Je n'ai jamais vécu un tel état d'épuisement ni même de stress, mais je dois pourtant continuer à me lever, encore et encore, pour empêcher ces soit disant rebelles de prendre le pouvoir dans le district quatre. A vrai dire je me moque bien de l'issue de ces affrontements étant donné que je n'ai jamais réellement pris parti pour le Capitole, mais je me dois d’exécuter les ordres, sans discuter, et surtout je dois faire au mieux pour survivre le plus longtemps possible. Et pour l'instant c'est dans le camp du Capitole que je pense pouvoir rester vivant le plus longtemps.
Depuis deux trois jours, les affrontements se font de plus en plus violents dans les rues du quatre. Mais aujourd'hui nous avons reçu des ordres qui pourraient bien mettre définitivement fin à ce combat futile. Aujourd'hui, la Capitole est décidé à reprendre le dessus et pour ça, des mesures radicales ont été choisies. C'est ainsi, qu'au beau milieu de l'après-midi, alors que de nombreux rebelles ou même civiles étaient postés dans différents coins des rues principales, nous avons reçu l'ordre de balancer sur le district des tonnes d'eau bouillante via des hovercrafts. Je ne suis pas à bord d'un des dirigeables quand l'heure arrive de balancer sur le district quatre un tsunami brulant. Non, je suis en bas, à l’abri certes, mais beaucoup plus près du danger. Les dégâts causés par l'attaque surprise de Capitole sont immédiats et surtout ravageurs. De partout je peux entendre des hurlements, des pleurs et des supplications. Je sais pertinemment que ces eaux ne tueront pas que des rebelles, mais ce n'est pas vraiment mon problème. Mes ordres sont très clairs. Je dois terminer le travail et finir d'exterminé ceux qui tentent de s'enfuir. Je n'ai aucune question à poser. Juste terminer le travail. Point. J'attends donc que la deuxième vague soit larguée, puis je m'élance. A côté de moi, des centaines de pacificateurs font de même et je vois de nouveaux corps tomber. Comme cette guerre me fatigue. Mais j'arme mon fusil, et je tire.
Après avoir parcouru une centaine de mètres, je vois non loin de moi une fille s’infiltrer dans une ruelle sombre. Mais ce n'est pas n'importe quelle fille, celle là je la connais bien. Et celle là, je ne la laisserais pas tomber entre les mains d'un autre, car je sais qu'elle n'aurait aucune chance. Je regarde autour de moi, mais personne ne semble faire attention à un pacificateur de plus. Je m'élance derrière elle. Aspen putain, qu'est-ce-que tu fous dehors maintenant ? Je n'en reviens pas qu'elle soit aussi stupide pour sortir à cette heure de la journée. Avec tout ce qui se passe en ce moment elle devrait rester tranquillement chez elle, surtout qu'elle n'a rien à voir là dedans, elle prend vraiment trop de risques débiles. Rien que d'y penser ça me met hors de moi.
Aspen et moi on s'est rencontrés il y a quelques mois maintenant. J'avais déjà entendu parlé d'elle. Elle sort d'un asile ou un truc du genre; tout ce que je sais c'est qu'elle est sujette à des troubles du comportement. Et aussi qu'elle est super mignonne. Évidemment, je n'ai pas pu résister et à l'instant ou je l'ai vu, j'ai su qu'on pourrait vivre quelque chose ensemble. Enfin quelque chose ou juste une nuit, mais c'est à peu près la même chose non ? Je me rappelle, ce jour là, où je l'ai rencontré, elle était totalement seule, dans une ruelle et elle semblait absolument déboussolée. Je n'ai fais que l'aider à y voir plus clair, mais ça a bien collé entre elle et moi. Je ne l'ai pas forcé après tout. Bref, il s'est passé ce qu'il devait se passer et finalement je crois que je l'aime plutôt bien. En tant que personne je veux dire. Je suppose qu'on est amis. Enfin plus ou moins. Mais je crois qu'elle n'attend rien d'autre de notre relation et j'avoue que ça me vexe un peu. Mais j'ai confiance en moi, et le temps aura raison de sa raison vous verrez !
Les ruelles sont vides mais on peut encore entendre au loin les complaintes déchirantes des rebelles ébouillantés. Quant à moi, je suis la jeune fille jusqu'à ce qu'elle pénètre enfin dans une maison. Avec grande prudence, ne sait-on jamais si elle s'est sentie suivie, je ré-ouvre la porte derrière la jeune fille et m'infiltre subrepticement dans la pièce qui s'offre a moi. Sans faire attention à l'environnement qui m'entoure j'avance avec prudence vers les bruits qui semblent venir de la cuisine. Mais à l'instant même où ma tête passe l'encadrement de la porte, un verre vient se fracasser à quelques centimètres seulement. Je pousse un soupire de soulagement pour avoir échappé de peu à la catastrophe. Mais t'es tarée ou quoi ? T'as bien faillit me tuer ! La jeune fille plisse les yeux et semble enfin me reconnaitre. Elle baisse le couteau qu'elle venait de saisir et me lance un regard étrange, comme si elle cherche à savoir ce que je pense à cet instant. Qu'est-ce... que tu... fais là ? Je suis pas d'humeur pour ce à quoi tu pourrais penser. Sa réflexion me fait à la fois sourire - elle me connait si bien - et tirer une grimace. Mais qu'est ce que tu racontes petite idiote je suis là pour voir si tu va bien ? Qu'est ce que tu foutais dehors t'es dingue ou quoi ? Putain mais t'as rien dans le crane tu vois bien que ce n'est pas le moment de sortir se balader dans les rues non ? Je pose mon regard sur son bras. Il est rouge, presque carbonisé. Je secoue ma tête. Tu peux pas réfléchir un peu ? Tu crois vraiment qu'on a reçu des ordres différents pour les rebelles ou pour les jeunes filles stupides qui se baladent dans les rues ? Tu faisais quoi là ? Je saisis sont bras et le plonge sous l'eau froide. Reste la dessous au moins quinze minutes, sinon tu garderas une marque à vie. J'avoue que si je m'énerve c'est surtout parce que je ne veux pas qu'elle soit blessée. Mais ça m’exaspère tellement qu'elle se foute dans ce genre de situation que je suis probablement plus sec que la situation ne l'exige. Tant pis. Elle avait qu'à réfléchir.
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Sujet: Re: you don't want to hurt me, but see how deep the bullet lies (joao) Dim 17 Fév - 15:46
Aspen empestait la peur par tous les portes de sa peau. Ses doigts cripés sur le couteau et ses lèvres pincées trahissaient sa méfiance, tandis qu'elle entendait Joao lui hurler dessus. Elle avait eu si peur qu'il vienne pour la tuer, alors qu'elle se sentait enfin un minimum en sécurité, qu'elle fut presque heureuse d'entendre des cris pour lui prouver qu'elle était bien vivante, et que cela n'allait pas changer de sitôt. Le silence aurait été trop pesant, contrairement à ce qu'elle avait pensé après avoir quitté les cris qui hantaient la grande place du district. Silencieuse, elle ne le quitta pas des yeux tandis qu'il lui déversait toutes les reproches possibles sans s'arrêter. « Mais qu'est ce que tu racontes petite idiote, je suis là pour voir si tu vas bien ? Qu'est ce que tu foutais dehors t'es dingue ou quoi ? Putain mais t'as rien dans le crane tu vois bien que ce n'est pas le moment de sortir se balader dans les rues non ? Tu peux pas réfléchir un peu ? Tu crois vraiment qu'on a reçu des ordres différents pour les rebelles ou pour les jeunes filles stupides qui se baladent dans les rues ? Tu faisais quoi là ? ». Ca, c'était de l'engueulade, de la vraie. A croire qu'il agissait comme son père, ou pire, comme son frère ou son petit-ami. Il n'avait absolument aucune raison de lui crier dessus comme ça ; si elle voulait se mettre dans des situations dangereuses, c'était son problème ! De quel droit lui reprochait-ilson comportement alors qu'elle ne dépendait en aucun cas de lui ? Aspen voulut répondre, lui assener qu'elle ne lui avait jamais demandé de se pointer et de lui faire la morale, mais il fut plus rapide qu'elle et attrapa son bras blessé avant de le placer de force sous le robinet. La morsure du froid tira un frisson à la jeune femme, tandis qu'elle sentait ses doigts se déserrer autour du couteau qu'elle tenait dans l'autre main. Elle avait beau se méfier, il était clair que s'il voulait la tuer, il se serait épargné cette leçon... « Reste la dessous au moins quinze minutes, sinon tu garderas une marque à vie ». La raillerie lui échappa, signe qu'elle était bien trop stressée pour contenir sa langue et se contenter du politiquement correct. Elle n'avait aucun raison de se montrer gentille avec lui, même si derrière colériques, Joao l'était vraiment envers elle, à cet instant. « J'ai un père tu sais, pas besoin d'un deuxième » lâcha-t-elle d'une voix rauque et moqueuse, presque réticente.
Tandis qu'elle gardait son bras sous l'eau pour éviter d'énerver le jeune homme plus qu'il ne l'était déjà, elle tourna la tête pour se trouver en face lui. Seulements quelques dizaines de centimètres les séparaient, et pourtant elle n'érouvait absolument aucune gêne - il était aussi vrai que le casque de pacificateur évitait toute ambiguité. Mais cela mis à part, Aspen conservait une certaine réticence à croire en sa bonté soudaine, ce qui l'empêchait de le voir autrement qu'en une menace potentielle en cet instant. Elle avait beau vouloir se rassurer en se disant qu'il ne l'avait toujours pas tuée et qu'ainsi ce n'était pas son but en venant chez elle, elle n'arrivait pas à se convaincre du bien fondé de l'arrivée de Joao. Croyait-il vraiment qu'elle était assez stupide pour se balader la nuit alors que les combats faisaient rage ? N'avait-il vraiment aucun soupçon la concernant ? Elle ne pouvait juste pas se permettre de prendre le risque de se laisser aller ; il pouvait très bien jouer la comédie s'il connaissait vraiment la vérité. Peut-être qu'en la voyant blessée, le semblant d'amitié qu'il avait éprouvé pour elle avait repris le dessus et qu'il n'avait pas pu s'empêcher de l'aider, mais que cela cesserait bien vite que sa mission lui reviendrait en tête. Il n'avait été le petit chien parfait du Capitole, et ses valeurs étaient loin de le faire aduler le Capitole, mais s'il apprenait qu'elle était une rebelle, Aspen ne doutait pas qu'il la considérerait bien vite comme l'ennemi à abbattre. Si elle avait eu le choix, elle aurait préféré mourir de la main d'un inconnu. Parce qu'en réalité, elle appréciait vraiment Joao, bien qu'il soit un pacificateur. Elle ne put s'empêcher de baisser les yeux - en espérant qu'il prenne cela pour une gêne à cause de sa stupidité - en songeant à Jared. Lui aussi, elle l'appréciait. Encore plus, elle l'aimait, parce qu'il était tout pour elle. Mais à l'instar de celui qui se tenait devant elle, il était un pacificateur, celui qu'elle était censée tenir en grief et haïr du plus profond de son être. Depuis qu'elle était sortie de l'asile, sa vie était comme ça, de toute façon. Tous ceux qu'elle aimait lui avait tourné le dos ou s'étaient transformés ou ses pires ennemis. Tous. Tandis qu'elle imaginait les combats qui faisaient toujours rage à l'extérieur, elle songea à Jared qu'elle n'avait pas vu depuis plusieurs jours. Et s'il faisait partie des pertes, et s'il était mort, à l'instant où elle pensait à lui ? Une larme roula le long de sa joue tandis qu'elle songeait au paradoxe qui habitait son esprit. Elle pleurait ceux qu'elle était cencée détester, leur faisait parfois trop confiance. Comme tous les pacificateurs, elle ne devait pas croire Joao. Il ne pouvait l'avoir suivi que parce qu'il s'inquiétait pour elle, il n'avait jamais été aussi gentil avec elle ; il y avait autre chose, c'était certain. Elle renifla un bon coup puis releva la tête, une lueur de détermination dans le regard. Tremblante, elle s'écarta d'un bond du robinet et fixa le jeune homme.
« Je suis peut-être stupide, mais je sais que t'es pas là parce que tu t'inquiètes pour moi alors que t'es censé te battre dehors. QU'EST-CE QUE TU VEUX DE MOI ? » Son buste agitée de soubresauts, Aspen avait crié la dernière phrase, et sa respiration se faisait de plus en plus rapide. Elle ne pouvait pas lui faire confiance, elle ne pouvait pas, elle ne pouvait pas. Sans vraiment réfléchir, elle relava sa main qui tenait le couteau, et le pointa en direction du jeune homme. Toute réflexion avait déserté sa conscience, sinon elle aurait bien vite déduit qu'elle n'avait aucune chance dans un combat au corps à corps avec un homme de la stature de Joao. Mais elle avait un couteau. Et à cet instant, elle ne pensait plus à rien d'autre qu'à sauver sa peau d'un mal qu'elle avait elle-même imaginé.
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Sujet: Re: you don't want to hurt me, but see how deep the bullet lies (joao) Jeu 9 Mai - 23:47
but see how deep the bullet lies.
i have absolutely no idea what I have to do to calm her down.
Je sais bien que je n'ai ni le droit ni le temps de rester ici avec Aspen. Si un de mes supérieurs venait à faire le tour du pâté de maison pour vérifier qu'aucun attroupement de rebelles ne s'y cache, je serai vraiment dans le mal. Déjà que j'ai eu ce blâme l'autre jour pour avoir laissé filé ce mioche qui nous avait balancé des cailloux. Ces pacificateurs n'ont décidément aucune humanité ! Quoi qu’il en soit, je sais pertinemment que si je me fais prendre ici, c’est directement exclusion, direction le district deux pour me faire remonter les bretelles par toute la « haute » des pacificateurs et tout le tintouin ! Et après qui sait où je peux me retrouver ! District sept, dix ou pire douze. Bonjour la misère ! Par précaution je préfère donc garder mon casque, au moins pour faire genre que je suis en pleine action d’interrogatoire. Sait-on jamais.
Étant donné que retourner dans le bordel à l'extérieur me fatigue rien que d'y penser, je choisi de rester un peu, le temps que m'assurer que la jeune femme ne ressorte pas. Non mais quelle idée débile vraiment ! Je ne la pensais pas si suicidaire, c'est étrange. Qu'est ce qu'elle pouvait avoir de si important à faire dehors, et qu'est ce qu'elle me cache hein ? Parce que je vois bien dans son regard qu'elle ne me dit pas tout. Comme si elle avait fais un truc que je ne devrais pas savoir. Je plonge mon regard dans le siens et tente de percevoir ce qu'elle ne me dit pas. En vain. A vrai dire, je ne suis pas particulièrement curieux donc je m'en tamponne un peu.
Après avoir, comme à mon habitude, crié pour la raisonné, j’ai l’impression qu’Aspen me prend pour un vrai dingue. Elle jette sur moi une sorte de regard interrogateur, du style « non mais qu’est-ce qu’il veut celui là ? ». Je dois avouer que la réaction a peut-être été légèrement excessive et je tente donc de me calmer. « J'ai un père tu sais, pas besoin d'un deuxième » Je lâche son bras immédiatement. Cette fille me désespère. De rien quoi ! Je ne peux cependant pas m’empêcher de penser que ses cheveux en pagaille et sa petite moue colérique la rendent sacrément sexy. Je souris. Elle se retourne vers moi et je sens son regard traverser mon casque pour venir percuter le miens Et puis comme d’habitude à chaque fois que je m’autorise à trouver une fille attirante, je pense à Ayden. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens tout le temps obligé de les comparer. Ayden et cette fille. Ayden et toutes les autres filles. Elles sont tellement différentes. Et je sais d’instinct ce qui m’attire chez Aspen que je ne trouverais jamais chez Ayden. Son caractère. Ses répliques cinglantes, son regard de braise et tout simplement son côté un peu rebelle. Je sais que jamais Ayden ne pensera même à me parler sur ce ton. Elle aura trop peur de me perdre, trop peur de m’énerver. Même si elle doit souvent y penser, je sais pertinemment que jamais elle n’osera. Alors qu’Aspen, Aspen elle, elle le fait sans même se poser de question, elle s’en fou totalement de ma réaction. Elle me jette ces mots à la figure et mon dieu qu’elle est jolie.
Très vite je dois cependant revenir à la réalité parce qu’Aspen semble, comment dire, légèrement dérailler. Alors qu’elle semblait en passe de se calmer et que pendant au moins trois minutes d’affilé elle n’a pas ouvert la bouche, je vois une larme couler sur son visage. Ah non mais la voilà qui pleure maintenant ! Toujours plus ! Je sens que mon corps meurt d’envie de prendre la porte. Je frissonne. Les gens qui pleurent. Non mais y a rien qui ne puisse me mettre plus mal à l’aise que ça. Je n’ai absolument aucune idée de ce que je dois faire, mais avant même que je n’ai le temps de lui proposer de la laisser tranquille, Aspen pète complètement son câble. D’un geste brusque et inattendu, elle se décolle du robinet et s’écarte de moi. Surpris je fais également un pas en arrière. « Je suis peut-être stupide, mais je sais que t'es pas là parce que tu t'inquiètes pour moi alors que t'es censé te battre dehors. QU'EST-CE QUE TU VEUX DE MOI ? » Ok, là, ça devient vraiment très bizarre. Elle est tarée cette fille sérieux, elle a un sacré grain ! Dis donc quel remerciement, je reviendrais l’aider celle là ! Pour améliorer les choses, je la vois brandir devant elle le couteau qu’elle tient toujours dans sa main. Oh-là, ça devient vraiment bizarre ici. Quelle tarée sérieusement ! « Non mais t’es folle ma pauvre ! Ca ne va pas non ? Pose ce couteau immédiatement, fais pas l’idiote enfin à quoi tu joues ? » J’hausse le ton de ma voix. « ASPEN ! Putain tu me fais flipper, non mais t’es une… » je ne fini pas ma phrase. D’un coup ça me revient à l’esprit. L’hôpital, l’isolement et tout ça… je ne peux pas dire ce que j’allais dire, elle risquerait de totalement dérapé. Je ne peux pas lui dire qu’elle est malade, parce que c’est vrai.
Putain, mais dans quoi je me suis fourré encore ? Tout ça pour une fille, crétin de Joao, ça t’apprendra. Non mais là voilà qui commence à agiter le couteau à quelques mètres de moi seulement ! Elle me fait quoi là ? Une crise c’est ça ? Et j’peux faire quoi moi ? J’suis pas médecin non de dieu ! « Oh ! Aspen redescend là, t’es complètement parano ou quoi ? Qu’est ce que tu fous, je suis venu t’aider et toi tu me menace ? T’es ridicule t’aurai pas la moindre chance. Donne moi ce… » elle esquisse un geste comme pour m’attaquer « DONNE MOI CE COUTEAU ASPEN ! » maintenant je cris. J’ai peur que notre altercation ne se fasse remarquer mais je n’ai pas le choix. J’ai qu’une seule envie c’est de me barrer et de la laisser délirer dans son coin, mais je ne peux pas m’y résoudre. Je suis sure qu’elle serait capable de me suivre jusque dans la rue et d’autres pacificateurs pourraient la blesser ou l’abattre. Merde, merde, merde. Je suis pris au piège, et j’avoue que la situation n’est pas franchement rassurante. Je suis complètement perdu, je n’ai strictement aucune idée de quoi faire pour la calmer.
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