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 would you mind if i hurt you ? ♆ ELYAS

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Kathleen S. Harper
DISTRICT 9
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would you mind if i hurt you ? ♆ ELYAS Vide
MessageSujet: would you mind if i hurt you ? ♆ ELYAS   would you mind if i hurt you ? ♆ ELYAS Icon_minitimeDim 23 Sep - 14:31

chronologiquement vers la fin du mois d'août, soit avant le début des hostilités dans le neuf


De retour chez moi. Jamais je n'aurai cru ça possible. Non vraiment. C'était presque comme si rien n'était arrivé durant cette dernière année. Ça faisait un peu plus d'un an que les Jeux de la faim étaient terminés. Que mes Jeux de la faim, étaient terminé. Entre temps, une nouvelle édition avait eu lieu, et avait pris fin de la même manière que les précédentes. Dans le sang, la violence et les larmes. Et, encore pour cette fois, le district neuf ne connaîtrait pas de vainqueur. Malgré le fait que je ne portais pas les tributs de l'édition 76 dans mon cœur, je trouvais ça dommage. Car cette fois, ils n'avaient aucune chance d'être sauvés par le treize. L'an dernier, le district rebelle avait fait l'annonce des tributs sauvés, sans pour autant préciser lesquels. Moi je le savais. J'étais l'une d'entre eux. Catalina, Ever, Zoé, Eglenver, Jessie... Plus certains des années précédentes. Dont Billie. J'avais le cœur lourd chaque fois que pensais à elle. Je m'en voulais énormément, de l'avoir abandonnée de la sorte. On ne nous avait jamais expliqué pourquoi, ni quel serait notre rôle exact, mais il était certain que nous n'avions pas été ramassés pour la décoration. La plupart d'entre nous avaient virés fous. Ou amnésiques. D'autres étaient morts dans le courant de l'année, pour diverses raisons. Le treize ne pouvait rien faire de nous tant que nos corps et nos esprits n'étaient pas réparés. Et il était clair que l'un n'allait pas sans l'autre. Pour ma part, j'avais eu droit à la camisole pendant un moment, mais finalement, je m'étais calmée. J'avais pas trop eu le choix à vrai dire. Miléna m'avait assez prévenue, du fait que je ne risquais pas de sortir si j'agissais comme une imbécile avec tout le monde. D'ailleurs elle avait disparu pendant un moment Miléna, ils m'avaient dit qu'elle était morte, qu'il était inutile d'espérer la revoir un jour. Mais j'avais toujours refusé d'y croire. C'était tout simplement impossible, Miléna, morte... Quelle drôle d'idée. Cette femme était pire qu'un cafard. Même une explosion nucléaire n'en serait pas venue à bout. Et j'avais eu raison de ne pas croire à sa disparition. Raven et Cray l'avaient ramenée. En piteux état, certes, mais vivante. Elle était restée dans le comas un moment, et je venais prendre des nouvelles tous les jours. A son réveil, je lui avais fait part de ma décision de me joindre aux soldats du treize, et bizarrement, elle avait appuyé mon choix. Depuis cet incident, il s'en était passé, des choses. La dernière fois que je l'avais vue, elle était enceinte. L'époque où je suivais les entraînements au treize, m'était plus que bénéfique. Ils m'avaient permise de sortir de ma torpeur, et de cette routine singulière qui s'était imposée d'elle même au fil du temps. Je m'étais sentie de nouveau entière, et j'avais enfin le sentiment que j'allais pouvoir être utile.

Si seulement j'avais su... A cette époque, j'avais encore de bonnes intentions, des rêves de grandeur et de liberté, j'étais prête à tout pour la rébellion, et même à donner ma vie. Ma naïveté avait pour ainsi dire causé ma perte. Peu avant le début des derniers Jeux, mon équipe et moi avions eu pour mission de nous occuper du ravitaillement de nourriture, aux alentours du district dix. De la viande fraîche, de la viande séchée, et conserve, bref. De quoi préparer encore ces immondes ragoûts qu'ils nous servaient dans les souterrains. Une mission tout ce qu'il y avait de plus banale, et à priori sans aucun danger. Le rendez-vous avec le contact était supposé avoir lieu dans un hangar désaffecté, à la limite nord du district. Entrer en silence, repartir sans un bruit, et le travail était fait. Certes, ce n'était pas le genre de missions auxquelles j'escomptais en rejoignant l'armée du treize, mais c'était toujours mieux que de passer mes journées entre quatre murs. Malgré mon aversion pour le treize, je participais activement aux tâches qu'on nous confiait. Rendre le monde meilleur. Quelle blague. La mission s'était déroulée de manière tout à fait imprévue. A peine avions nous mis les pieds dans le hangars, que nous nous étions retrouvés encerclés par les forces de l'ordre. Pendant ma détention au Capitole, on m'avait confié que c'était Coin elle même qui avait laissé filtrer les informations de notre venue à cet endroit. Nous n'avions été que des pions dans un plan plus grand. Pendant que les Pacificateurs s'occupaient de nous, une autre équipe, mieux entraînée et mieux préparée s'était occupée d'aller récupérer des armes de contrebande, à quelques kilomètres de notre position. Nous n'avions été que des leurres, des appâts. Pour gagner une guerre, il faut savoir supporter des dommages collatéraux. C'est comme ça que le treize nous voyait. De simples pions sur la grande partie d'échec qu'ils se livraient avec Snow. Après environ un mois complet passé dans les geôles sombres du Capitole, on m'avait fait sortir pour suivre une formation poussée auprès de Phoenix. Le seul homme qui avait fait preuve d'un peu de bonté à mon égard. Un autre mois et demi avait passé, et il disait que j'étais prête pour rentrer chez moi. Je n'aurai qu'un rôle secondaire au sein des Pacificateurs du district, mais ma seule présence suffirait à rappeler aux gens que le Capitole gagnait toujours, au final. Après tout, il y a un an, j'étais morte dans l'arène, et aujourd'hui, je réapparaissais en portant les couleurs du gouvernement. Cela faisait à peine deux semaine que j'étais rentrée, et j'avais pu assister à la diffusion en direct de la finale des Hunger Games. J'avais eu du mal à croire que Skann était encore en lice à ce stade des jeux. Automatiquement, ça me ramenait à lui. Elyas. Encore une fois, il venait de perdre ses tributs. Dieu seul savait comment il allait réagir, et à quel point il avait pu changer depuis un an.

Comme tous les jours, mon service prenait fin vers dix-neuf heures. Le jour déclina rapidement, et je n'avais pas le droit de me déplacer seule pour le moment. C'est pourquoi on m'avait collé une co-équipière du nom de Tanya, originaire du district quatre. On ne se parlait quasiment pas, et je crois bien qu'elle se fichait pas mal de ce que je pouvais faire, tant que je ne lui attirais pas de problèmes. Ca me convenait parfaitement. Maintenant que je savais comme elle travaillait, je pouvais aller me promener sans qu'elle ne dise rien, et sans prendre le risque qu'elle me dénonce aux supérieurs. Vers vingt heures trente, je quittais mon uniforme blanc pour enfiler des vêtements classiques. Pantalon de toile, bottes de sécurité (tant qu'à faire autant avoir des chaussures confortables), sweat à capuche et veste en cuir. Je rangeais soigneusement mes affaires dans la chambre de la caserne, attrapais un sac à dos, puis je saluais brièvement Tanya qui était plongée dans un roman quelconque, puis sortis en utilisant la fenêtre (après tout, les autres pacificateurs n'étaient pas censés me voir). Je rabattis la capuche du sweat sur ma tête, avant d'enfoncer mes mains dans les poches du vêtements, puis je me dirigeais vers les quartiers les plus pauvres du district, évitant soigneusement de croiser les patrouilles. Je profiterai de la nuit pour aller faire un tour dans mon ancienne maison. Enfin, maison était un bien grand mot. Personne n'avait besoin d'être au courant, un allez-retour ça serait vite fait. Juste pour récupérer quelques affaires auxquelles je tenais tout particulièrement. D'ici une petite heure je serai revenue. J'avançais avec prudence entre les maisons de bois, jusqu'à arriver devant la mienne. Abandonnée.

Je passais par la fenêtre de derrière, n'ayant malheureusement pas la clef sur moi. Et mieux valait éviter de passer par l'entrée, au cas ou. Une fois à l'intérieur, j'allumais ma lampe torche et jetais un regard nostalgique autour de moi. Rien n'avait bougé. Si ce n'était que Blackbeard n'était plus là. Ce sale cleb avait tracé sa route jusqu'au district 13 par je ne savais quel miracle. Un vague sourire éclaira mon visage. Instinctivement, je me dirigeais vers ma chambre. Je l'avais toujours trouvée lugubre, mais là encore plus que d'habitude. Je posais ma lampe sur le sol, dirigeant le faisceau lumineux vers le lit. Lit que je fis ensuite glisser de quelques mètres avant de m'agenouiller sur le plancher. Là, je retirais une planche cassée que je posais sur le côté, laissant apparaître une boîte métallique. Je la pris délicatement et la déposais face à moi. A l'intérieur, toutes ces choses qui avaient pu compter pour moi, et que j'avais pris l'habitude de mettre en sûreté chaque fois que je partais de la maison. Le collier de ma mère, le couteau de chasse de mon père, une lettre de Jeremiah. Sa dernière. Une vieille photo cornée et pliée, la famille Harper au grand complet. Et il y avait également un vieux bouquin à la reliure cornée. En l'ouvrant, on pouvait y voir une fleur séchée et aplatie par le temps. Un cadeau d'Elyas que j'avais tenu à conserver. Qu'est-ce qu'on pouvait être stupide quand on était jeune et amoureuse. Une larme silencieuse roula le long de ma joue. Je soupirais en rangeant tout dans la boîte, que je fourrais ensuite dans mon sac. Après avoir rangé la chambre, j'adressais un adieu silencieux à cette maison. C'était la dernière fois que j'y mettais les pieds, plus rien ne me retenait ici. Enfin, j'entrepris de sortir par l'endroit même où j'étais arrivée quelques instants plus tôt. A peine avais-je fait trois pas dehors, que je me heurtais à quelque chose. Ou plutôt quelqu'un. Je reculais de plusieurs pas, prête à en découdre si besoin. Je m'attendais presque à trouver mon supérieur, mais au lieu de ça, c'est un visage familier qui s'imposa à moi. Sans que je ne puisse le contrôler, mes lèvres formèrent le nom d'elles même. « Elyas... » quand était-il rentré du Capitole ? Pourquoi il se trouvait là ? Je secouais rapidement la tête, histoire de me reprendre. Je ne devais pas être vue avec lui. On avait été assez clair sur ce point. « Pas de contacts avec des personnes de ton entourage proche. » je fronçais les sourcils, et l'écartais de mon chemin. « T'as rien à faire ici. Dégage. » maugréais-je en avançant de quelques pas. Tout ce que j'espérais, c'est qu'il ne tente pas de s'interposer. Ni lui, ni moi, n'avions besoin de ça.
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MessageSujet: Re: would you mind if i hurt you ? ♆ ELYAS   would you mind if i hurt you ? ♆ ELYAS Icon_minitimeSam 6 Oct - 1:37

Nobody said it was easy.

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Skann avait finalement succombé. Il n'avait pas échappé à son destin. Il était tombé et cela ne m'avait absolument pas étonné. En réalité, je m'étais déjà préparé à le voir mourir dès les premiers jours. S'il réussissait à survivre au bain de sang des premières minutes, il mourrait de froid. Ou pire encore, il tomberait sur un tribut bien mieux préparé que lui. Avec le misérable score qu'il avait obtenu, il m'avait été difficile de convaincre les sponsors de me faire confiance. Moi-même, je l'avouais, je n'avais pas cru un seul instant à la possibilité qu'il puisse gagner. Et plus les jours passaient, plus il m'était difficile d'accepter de le voir mourir. Il aurait été clairement plus simple de le voir crever plus vite que la lumière. Je le voyais protéger sa meilleure amie, chercher à comprendre la situation, malgré son petit gabarit et son manque d'entrainement. Il était attachant, même s'il n'était qu'un pauvre crétin qui n'avait pas réellement conscience de la dureté de la réalité. Finalement, je l'avais vu en quête de vengeance, suite à la mort de son amie. Je l'avais vu tenir le coup, malgré le froid, la difficulté et la dureté des Jeux. Mais cela n'avait pas suffi. Il était mort. Comme tous les autres. Comme j'aurais dû l'être quelques années auparavant. Il ne restait plus rien de lui. Et son souvenir rejoindrait les autres pour me hanter jusqu'à la fin de ma vie. Tant pis pour moi. Au fond, cela n'avait pas de réelle importance, puisqu'il n'était qu'un gamin parmi tant d'autres. Non, c'est vrai, en dehors de notre district, personne ne le connaissait. Son nom s'oublierait, tout comme son visage, tandis que les nouveaux Jeux feraient leur apparition l'année prochaine. Et ce sera un nouveau Skann, un nouveau Jeremiah, un nouveau gamin que le Capitole arrachera à sa famille. Tant pis pour lui. Il n'aurait pas dû naitre dans un district pareil.

A présent que les Jeux étaient terminés, plus rien ne me retenait au Capitole. Mon devoir était fait. J'avais suivi les règles du parfait rôle que l'on m'imposait et je pouvais enfin rentrer chez moi, si l'on pouvait appeler cela un « chez soi ». Je m'y étais fait à vivre dans cette maison, que j'avais gagné grâce à ma victoire. J'avais fini par accepter tout ce luxe, et tous les avantages d'être un vainqueur. Nous n'avions qu'une vie. Je me surprenais parfois à l'apprécier, à découvrir des gouts que je n'aurais sans doute jamais eu si je n'avais jamais remporté les Jeux. Il était certain que tout aurait été différent. Je serais toujours auprès de Virani, de mes parents, de mes amis. J'aurais encore cette vie presque banale, qui ressemblerait à celle de n'importe quel autre habitant du neuf. J'aurais continué à aider les autres, sans pour autant trop en faire. J'aurais été auprès de Kathleen. J'aurais été présent pour elle, pour la mort de son père, de celle de son frère. Et qui sait où est ce que nous en serions ? Et qui sait si elle-même n'aurait pas été choisie pour participer aux Jeux ? Qui sait ce que nous serions, aujourd'hui. De simples amis, qui n'auraient jamais franchi le pas, n'auraient jamais réalisé l'importance de la présence de l'autre dans sa vie. Des amants, peut-être même un couple, un vrai, avec la niaiserie et les baisers avec. Et si finalement, le destin avait finalement décidé que nous ne serions jamais ensemble ? Et si elle n'était pas morte dans les Jeux, elle aurait peut-être succombé d'une autre façon ? Possible.

D'un revers de la manche, je fis disparaitre tous mes mauvais souvenirs. Cela ne servait à rien de continuer à vivre dans le passé ainsi. Plus rien ne les ramènerait en vie. Avec tout le travail que j'avais fait, je ne pouvais pas retomber dans mes cauchemars. Tous mes efforts seraient réduits à néant. Gâcher plusieurs mois de sa vie, cela m'était impossible. J'avais perdu assez de temps à m'apitoyer sur mon sort, à pleurer les pertes, à me morfondre sous mes draps, à me saouler pour oublier. Cela n'avait pu durer plus longtemps. J'étais jeune, je connaissais le Capitole, j'avais participé aux Jeux, j'avais de l'expérience, et je comptais bien m'en servir. J'avais été seul durant tout ce temps, rejetant le peu de proches qui me restaient, mettant à l'écart celle que je protégerais contre vents et marées. Et j'avais tourné la page. Un nouvel Elyas revenait sur le devant de la scène. Nouvelle vie. Nouvelles connaissances. Nouveau but. Et après avoir compris les bases de la manipulation, cela devenait un véritable jeu d'enfant. C'était si bon de retrouver un semblant de contrôle dans sa vie.

La journée avait été bien ennuyeuse. Cela faisait quelques jours que j'étais rentré du Capitole. Je n'avais pas fait grand chose. Ici, personne n'avait besoin de moi. Je pouvais rester cloitré dans ma demeure durant des heures, personne n'en ferait une histoire. L'on commençait à en avoir l'habitude. A dire vrai, et j'en étais même certain, cela les arrangeait bien de ne pas croiser. Je n'étais pas forcément quelqu'un de fréquentable. J'étais sombre. En tout cas, c'était ce que l'on pourrait entendre de la bouche des autres. Et pourquoi pas, après tout. Claquant la porte de mon habitation, je décidai de me dégourdir les jambes. Au moins pour quelques minutes, histoire de continuer à suivre les péripéties de mes anciens camarades. Il ne se passait pas grand chose dans les districts. La routine. Métro, boulot, dodo. Sans le métro, et avec plus de boulot. Le jour avait cédé sa place à la nuit, et je pouvais presque apercevoir le soleil se coucher vers l'horizon. Un spectacle que tous, n'avaient pas la chance d'observer en ces temps si sombres. Je ne savais pas réellement où est ce que je me dirigeais, et sans réelle destination, je me retrouvai dans ce quartier que je ne connaissais que trop bien pour y avoir passé la plupart de mon temps lorsque j'étais plus jeune. La rue était déserte, les maisons presque toutes abandonnées. Personne ne pourrait croire un seul instant que certains avaient vécu dans ces lieux et c'était bien dommage. Les images me revenaient en tête, le rire des enfants retentissaient, et je me surpris à esquisser un léger sourire en me souvenant de cette insouciance qui nous avait tant caractérisé. La belle époque. La jeunesse dans toute sa splendeur.

Je m'approchai un peu plus de cette demeure si particulière, qui me tenait toujours autant à cœur, et ce fut à ce moment-là que j'entendis du bruit. Discret, à peine inaudible, mais assez pour comprendre que quelqu'un s'y était introduit. La porte était pourtant intacte. J'entrepris de faire le tour pour examiner les fenêtres. Tandis que j'arrivai à la première, l'intrus se décida finalement à sortir sa planque, dans un geste particulièrement gracieux, en faisant particulièrement attention à ne faire aucun bruit possible. Trop tard. Le souffle court, je me figeai sur place, tandis qu'elle levait les yeux et croisait un instant mon regard. Il m'aurait été difficile d'oublier ces grands yeux marrons. « Elyas... » Surprise ! Et quelle bonne surprise, n'est ce pas ? Mais comment était-elle arrivée ici ? Et comment était-elle revenue ? Et pourquoi n'était-elle pas morte et enterrée ? Mon esprit lui-même l'avait enterré, depuis longtemps. J'avais eu des difficultés à faire mon deuil, mais j'y étais parvenu. Alors pourquoi se retrouvait-elle en face de moi, là où notre amitié avait réellement commencé ? Alors, elle faisait partie de ces quelques miraculés, rattrapés de sauvés de justesse de l'arène par le Treize. « T'as rien à faire ici. Dégage. » Finalement, peut-être pas. Ses sourcils étaient froncés et elle n'avait décidément pas envie de s'expliquer. Pour couper court à la discussion, elle reprit sa marche, prête à repartir aussi vite qu'elle était réapparue. « Je ne pense pas que tu puisses m'ordonner quoique ce soit. » Répondis-je d'un ton assez froid, piqué au vif dans mon orgueil. Évidemment que je ne m'attendais pas à des retrouvailles chaleureux, à des longues tirades sur le grand amour et notre grande amitié, mais sans doute que je ne m'attendais pas à ça. J'agrippai au passage son bras pour ne pas la voir se dérober comme nous l'avions fait trop de fois auparavant. « Ne compte pas sur moi pour te laisser t'enfuir comme une voleuse. Je crois qu'il faut qu'on parle. » Cette conversation était totalement surréaliste. « Merde quoi, c'est tout ce que ça te fait ? Qu'est ce que tu fous ici ? Tu passes un coup de vent, comme si c'était tout à fait normal ! Où est ce que t'es passé ? Alors c'était vrai pour le sauvetage dans le Treize ? » Et les questions se bousculaient dans ma tête, tandis que je me repassais en boucle les images où je l'avais vu mourir sous mes yeux.
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