petites annonces à ne pas rater
✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici.
✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6.
✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés !
✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir.
✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous:
rebelles. liam hemsworth
pacificateurs. boyd holbrook
district 13. cobie smulders & chris hemsworth
vainqueurs. gemma arterton & elle fanning
d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !

 

fermeture du forum
le forum ferme ses portes après six ans d'existence.
merci pour tout, on vous aime.
Le Deal du moment :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez | 
 

 On a pas peur du grand méchant loup, na ! [PV. Jared]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité



On a pas peur du grand méchant loup, na !  [PV. Jared] Vide
MessageSujet: On a pas peur du grand méchant loup, na ! [PV. Jared]   On a pas peur du grand méchant loup, na !  [PV. Jared] Icon_minitimeDim 16 Déc - 18:13

Le train filai à une allure incroyable, et pourtant, j’avais connu plus rapide. Le visage appuyé sur la vitre, je voyais le paysage défiler devant mes yeux, formant une forme floue. Mon souffle dessinait de la buer sur la vitre, et je m’amusais à dessiner des formes étranges. J’ai toujours détesté les voyages en train. C’est long, ennuyant à mourir, et sans aucun intérêt. Pourtant, c’est l’un des seuls moyens de transport le plus fiable. Seulement, la rébellion du district 13 avait rendu tous les voyages périlleux, mais de toute façon, je n’avais qu’à dire le nom de famille de ma cousine, et les rebelles me laissaient tranquille. Tant mieux d’ailleurs, car, malgré le fait que j’avais adhérer à la cause il y a de cela très peu de temps, je n’étais toujours pas prête à agir. Je donnais juste des informations, et cela me suffisait amplement. Je ne voulais surtout pas mettre ma vie en danger, ni celle de ma meilleure amie qui ne se doute de rien. Toutes ses personnes au Capitoles ne méritent pas de vivre, sauf Orube, mais parfois, je me demande quelle est la différence entre Orube et les autres. Heureusement que mon bon sens est là pour me rappeler qu’elle est ma meilleure amie depuis que nous sommes en couches. Dans ses moments-là, je me sens vraiment honteuse d’avoir pensé de telles choses, et je me rends compte que la mort de ma tribut a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

La voix nasillarde du conducteur nous informait que nous étions arrivés au district 4. Le District 4. Le district de tous les tributs que j’ai maquillé depuis 7 ans. Le district qui a vu grandir Sagitta. L’un des seuls districts à dégager cette adorable odeur de sels marins. Un des plus beaux districts selon moi. Un des plus naturels, avec les côtes, les plages de sables fins et les coucher de soleil sur la mer.

La mer, l’eau, le lac, Sagitta. Tout me ramène à ma tribut et à son alliée. Son alliée qui a jeté son corps dans le lac semi-gelé de l’arène pour éviter que les Juges ne retrouvent son corps. Son alliée qui a fait brûler son prénom avec des branches d’arbres. Son alliée qu’on a ensevelie dans une avalanche, juste parce que justement, elle avait chanté une chanson de rebellions à une Sagitta morte.

Je descendais les rues sinueuses du District pour arriver à la plage principal, point de rendez-vous avec Jared, un rebelle qui se faisait passer pour un pacificateur et mon contact avec le 13. C’était à lui que je livrais toutes mes infirmations que j’arrivais à filtrer grâce à mon travail chez Lady Snow. Comme l’attaque d’il y a quelque semaine sur la demeure, et les quelques rebelles qui avait réussi à s’y infiltrer, au plus grand plaisir de la maquilleuse.

Le long des rues, les étalages de poissons se côtoyait les unes aux autres, dégageait des odeurs plus nauséabondes les unes que les autres. Les enfants qui couraient dans les rues étaient vêtues de haillon, et se poursuivaient avec des bâtons de bois dans les mains. Les enfants passèrent devant moi, courant vers la plage. Une petite rousse attira mon attention, me rappelant douloureusement l’alliée de ma tribut. Le pire, c’est lorsque que je vis une brunette derrière elle, qui lui laça du sable dans son dos en criant « Traitre ! » Je me rendis compte alors que ces enfants étant en train de faire une représentation des jeux de cette année. Mais ce qui m fis le plus chaud au cœur, c’était de voir les regards noirs des passants sur la jeune fille qui a lancer le sable. Au moins ici il considérait cette petite comme une héroïne, et je n’en fus que plus heureuse.

La plage principale était souvent bondé de monde, et heureusement, car comme ça, personne ne pourra trouver ça louche qu’une jeune capitolienne et qu’un pacificateur puissent parler ensemble. Et heureusement que je prévoyais tout le temps des habits relativement simple lorsque j’allais dans le district de la pêche, sinon j’imagine que je ne passerai pas inaperçu. Aujourd’hui, j’étais en slim beige avec un t-shirt violet, à une seule manche. Mais malgré mon look moins poussée, je sentais les regards intrigués des passants, mais en bonne maquilleuse qui se doit, je passais outre et continuait mon chemin comme si de rien n’étais.

J’arrivais enfin à la plage, alors que le soleil amorçait doucement sa descente vers l’océan, créant des nuances d’oranges et de rose dans le ciel. Des couleurs si belles, si vivantes, dans un monde si gris, si morne, sans vie. Je shootais dans un tas de sable avec mes chaussures, mais ses traitresses se détachèrent et je dus les ôter complètement pour enlever le sable qui s’y était installé. Au final, je préférai marcher pieds nus dans le sable et tenir mes chaussures à la main.

Le sable chaud glissait entre mes orteils, me rappelant avec joie mon enfance, lorsque mes parents m’emmenaient ici en vacances. Tout ceci était il y a si longtemps, dans une autre vie il me semblerait, une vie où aucune rebellions n’aurai pu avoir lieu, une vie où les Hunger Games me terrorisais pourtant, sans réellement avoir eu d’impact sur ma vie. En gros, tout le contraire d’aujourd’hui, où désormais, je vis pour que justice soit rendue aux familles de ses enfants qui sont morts.

Au loin, près de l’eau, j’apercevais un pacificateur, bruns, se tenant droit, face à la mer. Jared, mon contact. Je m’avançais doucement vers lui, et une fois arrivé à sa hauteur me mis à parler.

« Bonjours Jared, j’ai des nouvelles pour toi. »

Son manque de réaction me fit peur. Etait-il au courant des tous nouveaux évènements, venais-je pour rien ? Ou alors attentait-il de moi que je lui dise tout simplement les infos, sans rien ajouter ? Jared était pourtant quelqu’un de très social…

« Enfin, bref, si tu veux savoir, j’ai démissionné de mon post de maquilleuse du district 4. »
Je marquai une pose, l’air de rien, me donnant de la contenance, et repris, d’un ton las.
« Je travaille pour Lady Snow maintenant.
»

Je regardais la mer, me taisant, observant le va et viens de vaguelettes qui venaient d’échouer à quelques centimètre de nos pieds. L’air ici était encore plus rempli des embruns marins, et me redonnait une once de courage dont j’avais effectivement besoin.

« J’ai appris que des rebelles avait essayé d’infiltrer la demeure il y a quelque jours, c’est extrêmement sécurisé désormais, j’ai même dû subir une fouille. »

Je rigolais à se souvenir, me rappelant avoir été palpé de partout, et du garde qui voulait ouvrir ma valise à maquillage. Comme si j’avais envie de tuer la femme du président avec du blush… Quoi que, si on regarde de près désormais, ça aurait pu être une idée, je devrai garder ça en tête.

« Bref, j’ai pas grand-chose à dire à part ça….. Et toi, tu sais si ça a bougé dans les autres districts ? »

Je tournais la tête vers lui, dans l’espoir de croiser ses yeux, et d’avoir aussi une réponse concrète…
Revenir en haut Aller en bas
Invité



On a pas peur du grand méchant loup, na !  [PV. Jared] Vide
MessageSujet: Re: On a pas peur du grand méchant loup, na ! [PV. Jared]   On a pas peur du grand méchant loup, na !  [PV. Jared] Icon_minitimeLun 24 Déc - 0:27

Il était rare qu’on lui permette de prendre du temps libre. Avec l’avancée des rebelles, les Pacificateurs étaient sur le pont tous les jours, de l’aube jusqu’au coucher du soleil. Jared subissait ce travail acharné le sourire aux lèvres, feignant le bonheur à chaque mission, exprimant sa joie de se battre contre la rébellion. En réalité, il était quelque peu irrité par ces horaires infernales, car elles l’empêchaient de voir ses informateurs aussi souvent qu’il le voudrait, et il avait de moins en moins de nouvelles de la rébellion. Alors il travaillait. Il travaillait jusqu’à se demander s’il n’était finalement pas du côté de Snow, s’il ne prenait pas goût au métier de Pacificateur.
Il travaillait pour atteindre le nouvel objectif qu’il s’était fixé : devenir chef Pacificateur. Jared voulait désormais être repéré comme actif et investi, plus investi que tous les autres pour qu’on puisse vouloir lui offrir une promotion qui lui permettrait de connaître toujours plus les intentions de Snow pour aider toujours plus les rebelles.

Il ne savait pas s’il allait un jour tout arrêter. Abandonner son métier et assumer face au monde ce qu’il était réellement, brûler sa combinaison blanche et se casser. Aller au treize avec les autres et se battre de leur côté. Regarder ses anciens collègues droit dans les yeux lorsqu’il se battrait contre eux.
Mais il n’était pas temps. Il ne pouvait pas encore faire cela, car cela ne ferait que lui nuire, à lui et aux autres. Sa chambre serait fouillée, sa vie passée au crible et quelque chose serait obligatoirement décelé. On comprendrait rapidement les personnes qu’il voyait discrètement, les petits mots qu’ils s’échangeaient, et tout ce qu’il aurait pu confier aux rebelles. Toutes les stratégies d’attaque contre les rebelles seraient changées, transformées jusqu’à ce qu’elles soient complètement différentes de toutes celles qu’il aurait pu avoir entendues.
Il n’était pas temps.
D’autant plus qu’aujourd’hui, il avait un rendez-vous important.

Il était si heureux de pouvoir sortir sans sa combinaison, de pouvoir marcher dans les rues sans subir de regards admiratifs -qui représentaient réellement pour lui une aberration-, qu’il quitta le quartier général de bonne heure afin de profiter de son temps libre. Jared se rendit dans les endroits qu’Aspen et lui avaient l’habitude de fréquenter lorsqu’ils étaient jeunes, rempli de nostalgie. Il revoyait Aspen, son sourire, sa bonne humeur, les moments d’amitiés, les moments ambigus … Elle lui manquait tant. Ils ne s’étaient toujours pas revus, et Jared commençait à douter qu’ils se reverraient un jour.
Les embruns salés de l’air marin lui caressèrent agréablement le visage lorsqu’il arriva sur la plage où il avait rendez vous avec Galatéa. Une maquilleuse du Capitole avec qui il s’était lié d’amitié la dernière fois qu’elle était venue au District Quatre. Il avait rapidement vu les regards étranges qu’elle lançait aux Pacificateurs, et après un long moment d’observation, ils avaient eu une discussion durant laquelle elle lui avait avoué être du côté des rebelles. Jared avait alors sauté sur l’occasion, sachant qu’elle serait certainement la seule personne du Capitole pro-rébellion qu’il pourrait jamais rencontrer, et qu’elle pourrait certainement lui procurer des informations importantes.

Il se plaça face à la mer, les yeux fixant l’horizon. Il ferma les paupières, aspirant profondément l’air marin qui chaque jour lui manquait tant. Jared n’avait jamais le temps de venir sur la plage pour ne rien faire et simplement apprécier l’air et le bruit des vagues.
Lorsqu’il entendit des bruits de pas, au loin, le jeune homme se contenta d’ouvrir les yeux, sans ciller. Galatéa était bruyante, trop bruyante. Même si personne ne savait qu’ils étaient du côté des rebelles, Jared préférait la discrétion. Un pacificateur n’avait aucune raison de fréquenter une personne du Capitole, et inversement. Ce simple détail énerva un peu Jared qui préféra garder le silence lorsque Galatéa lui adressa la parole.
Ce ne fut que lorsqu’elle lui indiqua qu’elle était désormais la maquilleuse de la femme de Snow qu’il sortit de son état de statue et s’intéressa pleinement et entièrement à la femme.

« Bref, j’ai pas grand-chose à dire à part ça….. Et toi, tu sais si ça a bougé dans les autres districts ? »

Il lui sourit, puis réfléchit silencieusement.
« A vrai dire, ça fait un moment que je n’ai pas de nouvelle. Il y a une accélération des dispositifs de Pacificateurs du coup j’ai absolument aucun moment pour croiser quelqu’un du district. Je suis un peu isolé ces derniers temps, tu es la seule personne que je vois depuis plusieurs jours. »Et par personne, il entendait « rebelle ». Jared veillait à ne pas utiliser ce mot à voix haute, ayant trop peur de se faire piéger. Il était sûr que la plage n’était en aucun cas un endroit sécurisé dans lequel il pourrait se sentir à l’aise pour discuter de son alliance avec les rebelles. Il jouait après tout sa vie, et se faire arrêter pendant son jour de congé pour une erreur d’inattention ne lui disait vraiment rien.
Il tourna finalement la tête vers Galatéa et lui sourit afin de la réconforter. Ils étaient tous deux dans une situation similaire, et Jared savait combien le soutien était important. Car chaque jour, ils jouaient leur vie. Lui en étant rebelle au sein d’une armée de Pacificateurs en admiration devant Snow, et elle en étant rebelle et maquilleuse de la femme de ce dernier… « C’est génial que tu aies eu cette promotion ! Cela doit être un honneur de travailler pour elle. J’imagine que ça ne doit pas être facile tous les jours, avec les attaques des rebelles, et le Président qui doit être sur les nerfs ! » Sous-entendu « c’est bien que tu travailles pour elle, tu sera au beau milieu de l’action et donc au beau milieu des informations ».

Jared avait regardé Galatéa droit dans les yeux durant cette phrase clairement pro-capitolienne, et il insistait bien sur les mots, espérant que Galatéa comprenne son second degré. Et le fait qu’elle devait être plus discrète.

Un couple en promenade passa à quelques mètres d’eux.

« J’ai hâte que les rebelles attaquent. Qu’on s’occupe d’eux une bonne fois pour toute. »

Regard complice.

Revenir en haut Aller en bas
 

On a pas peur du grand méchant loup, na ! [PV. Jared]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» De la peur de tous naît, sous la tyrannie, la lâcheté du plus grand nombre. [Noah]
» sois gentil, pas méchant, c'est pas gentil d'être méchant ; c'est mieux d'être gentiiil } judie.
» i can't believe this could be the end... (jared)
» born to die ( Jared )
» Loup, où es-tu ?Que fais-tu ?[Adora]
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MOCKINGAY - rpg inspiré de Hunger Games ::  :: Archives :: Volume 2 :: anciens rps-
© MOCKINGJAY-RPG.NET (2011-2017)
L'INTÉGRALITÉ DU FORUM APPARTIENT À SON ÉQUIPE ADMINISTRATIVE.
TOUTE REPRODUCTION PARTIELLE OU TOTALE DE SON CONTENU EST INTERDITE.