marvel archibald faulkner

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Je ne la vois pas, pour être tout à fait honnête ; c'est comme si, d'une certaine manière, l'horizon semblait plongé dans une immense obscurité, un gigantesque trou noir. De quelle façon la préférerais-je ? Une morte lente, peut-être, que je puisse songer à tout ce qui se serait passé avant... ce qui aurait pu se passer après. J'aimerais pouvoir la vivre, en être pas seulement la victime, mais aussi l'acteur. Une mort silencieuse, un peu discrète, peut-être. Les bras écartés, comme pour s'envoler, des paupières ouvertes, qui verront le dernier souffle s'évaporer dans un ciel plein d'étoiles.Le début d'un voyage sur la pointe des pieds, une plainte à peine entendue. C'est comme ça qu'elle m'apparaît, la nuit, quand les yeux clos, je rêve de la fin de toute cette triste merde. Mais cette mort là est un luxe qui n'est présent que dans mon esprit, et je sais que si je venais à disparaître, le clan adverse se ferait un plaisir de ne pas réaliser ce souhait.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

Sans prétention, je sais manier un instrument plus dangereux encore que des armes. Je sais manipuler, retourner, votre cerveau d'une telle façon qu'il en est presque effrayant. J'ai une persuasion naturelle, un peu destructrice, parfois un peu triste. Si je suis piètre dans le domaine du camouflage ou de la discrétion (comment voulez vous passer inaperçu avec un physique pareil ?), j'ai une rapidité incontestée. Si je cours à vive allure, il en est de même pour ma réflexion ; j'ai une aptitude à m'adapter à toutes situations. J'ai quelques vagues connaissances dans le maniement de l'épée, une chose que mon père a su m'inculquer.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Le gagnant des jeux de 2282, le plus fort, le plus attractif, le plus robuste, le plus merveilleux. Mon père, le grand Faulkner. Il avait fait rire, parfois pleurer. Tout le monde l'adorait. Un mentor et un ancien tribut dont l'aptitude à manier l'épée semblait fasciner. Un incroyable gosse de seize ans qui , par sa gentillesse, son courage, sa persuasion, avait réussi à mettre tout le Capitol de son côté. Une forte tête, une présence qui semblait écarter toutes les autres... Une victime dont tout le monde raffole. Parce que c'était une victime. Victorieuse, certes. Mais il avait souvent marmonner qu'il aurait mieux préférer rester là-bas.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Est-ce que j'aime le visionnage des Hunger Games ? Contempler un désespoir télévisé, des larmes et du sang pixelisés ? Oui. J'adorais ça. Une sorte de fascination doublée d'une peur mordante, là, au creux de mon estomac, quand la Moisson montrait le bout de son nez. J'aimais voir le rouge sang danser sur l'écran, les couleurs criardes des arènes toutes plus splendides et dangereuses, et l'éclat provisoire de la lame d'une épée avant de transpercer le pauvre corps d'un énième tribut. J'en venais à ne plus voir les visages. Je me forçais à flouter le relief de leurs nez, et la brillance triste de leurs regards uniques. Je ne voyais que des bras s'agiter, des jambes s'activer, et n'entendait que le bruit sourd du canon.

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

J'étouffe. Plutôt court et trop concis comme bilan, mais c'est vrai. J'étouffe dans ce district pourri et inconfortable ! J'ai l'impression d'être enterré vivant, d'être en cage. Et même si c'est partout pareil, je préfère largement ma prison dorée du Capitole. Je n'aime pas les personnes qui y vivent, elles sont comme inaccessibles, ni l'ambiance toujours aussi pesante, morbide, les couleurs ternes et la poussière. Et ne parlons pas de la bouffe ! On a le sentiment de porter tout le malheur de Panem sur nos épaules, ici (et je me sens toujours un peu épié). D'un côté, c'est un peu vrai. Je préfère largement ma maison, dans le Deux. Là-bas, je peux déboucher une bouteille sans voir un oeil inquisiteur me regarder de travers.

➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?

Ca fait trois ans que je prend part à toute cette merde. La mort de mon père a en quelque sorte sonner le début de ma participation. Désormais rebelle, je n'avais pas tout de suite accepté. En fait, on comprend bien vite qu'ici, à Panem, le libre-choix est un droit dont on ne dispose pas. Nous ne sommes que des marionnettes, et le sort souvent décide si vous êtes de fabrication capitole ou rebelle. Pour le coup, je suis un peu des deux. A la fois espion et recruteur, charmeur et ambassadeur, j'ai avec moi une aussi ravissante qu'agaçante alliée pour m'aider à nourrir le camp des rebelles. On retourne la tête de riches cibles pour plus de soutien. Avec nos réputations respectives et, malgré quelques doutes naissants, on arrive à enrôler pas mal d'habitants.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

C'est une doctrine chimérique à Panem. A la limite de la légende. Est-ce qu'on est heureux ? Est-ce que ça a au moins de l'importance ? Il y a de plus grandes questions qui nécessitent une réponse. Pour l'instant, je dirais qu'on est (presque) tous dans une sorte de phase entre l'aliénation et la prise de conscience. Le bonheur n'a pas sa place, le ressenti non plus. C'est comme si la libération pour laquelle on se bat nécessitait un total oubli de soi. Est-ce que je suis heureux ? Non. Est-ce que j'y crois seulement ? Ca fait longtemps que je ne crois en plus rien.

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A aucune CHANCE D'ÊTRE TIRE AU SORT. JE N'EXERCE aucun métier ET POUR TOUT VOUS DIRE, ça me va. JE SUIS DANS LE 2ÈME DISTRICT. AYANT 26 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

Au-delà de la pénombre d'une ruelle déserte du Capitole, on croit entendre des éclats de voix venant de la chambre d'un hôtel prisé. Sans nul doute une dispute. Une femme à l'allure élégante, très certainement originaire de la capitale, se dresse en face d'un homme, tout aussi bien habillé. Il a l'air cependant désemparé, un peu perdu, mais irrévocablement heureux. Elle, semble en colère, froide, un peu distante. Tout deux ne dépassent vraisemblablement même pas la vingtaine.
« Je n'ai pas payé pour ça. » Sa voix éclate, un peu nouée, son accent ressort. Elle trahit sa frustration, son mécontentement, et semble être las de devoir se répéter. « Je n'en veux pas... je ne t'aime même pas. » puis elle rajoute, ses mains quittant son ventre sur lesquelles elles s'appuyaient. « Je suis trop jeune, pas prête. » L'homme, auparavant affalé contre un mur, se redresse. « Moi je le suis. Je t'en prie, je ne te demanderais rien de plus. » Il s'accroupit, lui prend la main, la supplie. Son regard se baisse pour le contempler ; malgré tout le maquillage et la faible lueur de la pièce, il perçoit la couleur sombre de ses yeux chocolats, qui trahissent une pitié nouvelle, soudaine. Elle râle, regarde de droite à gauche, retire sa main, fait les cent pas, secoue ses cheveux d'un blond peu naturel. Puis elle s'arrête, ses talons grinçants sur le parquet, et le dévisage. « D'accord. Mais je ne veux plus en entendre parler par la suite. »

Comme la plupart des tributs gagnants, Neven Faulkner se devait d'accomplir quelque chose. Rassasier le désir ardent des habitants du Capitole, vendre du rêve pour Panem. Réaliser les fantasmes les plus fous. Se plier à un esclavage maquillé, orchestré, se laisser attacher dans des chambres toujours plus belles, accepter sans rechigner. Menotter sa propre liberté pour laisser celle de ceux qui lui sont chers intacte.
Et puis un miracle. Un rayon de soleil dans la plus sombre des cages. Une erreur, une précipitation, mais surtout une cliente plus compatissante, plus ouverte, qui lui laissait alors sept mois plus tard ce dont il avait toujours rêvé. Un fils, une progéniture. Celui qui réchaufferait son quotidien de solitude. Marvel tendait ses petits bras vers lui, ses grands yeux ouverts, si semblables aux siens. Le seul qui, d'une certaine manière, ne fuyait pas devant lui. Lui qui avait tué sans hésitation dans l'arène, que sa propre famille n'avait même pas reconnu.
Son petit prince.

« Il est trop craquant ! On en mangerait ! » « Allez, assieds toi, p'tit prince. » Marvel s'arrête. Du haut de ses peut-être quatre, cinq ans, il se tourne pour croiser le regard amusé de son père, son héros. Ses cheveux châtains clairs sont décoiffés, son col de chemise mal arrangé, et il arbore une expression hilare, fière et maligne. Quand son père lui tend ses bras forts, il s'empresse, sur ses petites jambes, de courir vers lui pour l'étreindre.

Une scène banale, commune, si ce n'est la lumière agressive pointée vers eux, le viseur de la caméra fixé sur le canapé de velours dans lequel ils sont tous deux installés, et le millier de personnes qui soupire en même temps, ce public qui s'extasie devant un geste pourtant si simple, si naturel.
On télévise depuis le début une relation père-fils. Depuis que le Petit Prince a fait sa grande apparition. Les garçons Faulkner, tous deux à tomber par terre, auxquels la vie sourit et représente aussi un véritable mystère. Un bébé tombé du ciel, avec lequel les tabloïds s'amusent à raconter que la mère serait morte en couche, ou bien serait simplement une habitante d'un des districts les plus pauvres. On nourrit des histoires à ce sujet, et on se plaît à imaginer de nombreux scénarios. Rarement le bon, et les plus invraisemblables sont toujours ceux qui font le plus de bruit. On se complaît dans cette affaire, sans vraiment chercher à connaître une quelconque vérité. On ne songe qu'à Marvel, le Petit Prince, à sa bouille craquante et à son caractère si explosif. On ne songe qu'à Marvel, l'héritier d'un des patronymes les plus appréciés à Panem. « Dis moi Marvel, tu l'aimes comment, ton papa ? » « Mmmmh... grand comme votre chapeau tout moche ! » On éclate de rire, on glousse devant la tête dépitée du présentateur et on s'esclaffe encore quand son père donne raison à son fils. On se distrait devant la complicité de ses deux âmes. On se réjouit de leur bonheur, de cette relation si particulière. Sans même avoir déjà apprit à parler, Marvel se retrouvait sous les feux des projecteurs du Capitole. Au fur et à mesure de sa vie, il grandit, tout aussi bien physiquement que dans le coeur de Panem. Ils aiment le voir arriver dans les bras de son père, puis sur ses propres jambes hésitantes, et sur les mains parfois. Ils adorent observer sa répartie s'affirmer, son visage s'affiner, ses cheveux s'arranger. Véritable phénomène, dont toute l'enfance a été médiatisée, suivie, et discutée. Marvel est un monument. Un Petit Prince, mais surtout le fou d'un roi qui s'amuse de le voir raconter ses histoires, de l'écouter transformer une vie pourtant banale en une suite d'aventures perpétuelles, de blagues en tout genre. « T'as encore grandi, Marvel ! Il devient un homme le petit gars, hein ? » Il se redresse, et fait mine de souffler quelque chose à l'oreille du présentateur. « Ouais, je vais bientôt dépasser le vieux ! » L'autre Faulkner tourne la tête, l'air faussement fâché. « Qui est-ce que tu traites de vieux ? » La foule pleure de rire. De vrais numéros.
Sa vie est une pièce de théâtre. Une rubrique affriolante. Mais tout spectacle connaît des coulisses plus froides. Des coulisses dans lesquelles ces spectateurs si enjoués n'ont jamais mis les pieds, dans lesquelles ces deux acteurs si heureux connaissent des soirées glacées.

Chaque soir, c'était la même rengaine. Il s'installait dans le canapé, lançait la cassette, et s'enfermait dans un monde qui n'appartenait qu'à lui. Il visionnait ses prouesses, enregistrait chaque visage qu'il avait tué. Marmonnait des noms. Pleurait quelque fois. Il se noyait dans les images qu'il connaissait par coeur, se perdait dans le paysage bariolés. « P'pa... viens te coucher. » « J'arrive, fils. » Il ne détournait pas la tête, les yeux rivés sur l'écran. Comme s'il préférait revivre le cauchemar avant d'aller dormir, espérant pouvoir passer une nuit sans rêves, sans cris, sans visages. Et Marvel, comme pour le soutenir, se positionnait dans la cuisine, et regardait pour une énième fois les jeux de son père en sa compagnie. Un rituel exténuant, une habitude destructrice. Rien ne pouvait empêcher le gagnant Faulkner de visionner encore et encore cette cassette. « Stupide cassette. »
Rarement arrivait-il à regarder jusqu'à la fin. Il fut un temps pourtant, où tous deux commentaient vivement toutes les scènes de tous les jeux qu'ils pouvaient voir. « Eh, tu m'apprends à me battre ? » « Quoi, avec l'épée ? » « Non, avec le bout de bois de l'autre abruti. Bien sûr, avec ton épée ! » Une fascination pour cette télé-réalité meurtrière, jusqu'à ce que les fantômes de son père ne le rattrape. Des fantômes qui l'emmenaient toujours plus près du gouffre. Il ne parlait jamais de la mère de Marvel non plus. C'était un sujet tabou, réminiscence d'une blessure, d'une punition trop vivante encore dans sa tête, dans l'ensemble de ses entrailles. Il se mettait en boule dans un coin, se balançait et pleurait silencieusement. Il semblait vieillir plus vite. Perdre lentement la tête. Tant et si bien qu'on n'invitait plus que Marvel. « Comment va ton père ? » « Il va bien. Il m'a chargé de vous passer le bonsoir, et de vous dire, par pitié, changez de chapeau ! » Le public ricane, mais le présentateur repart à l'assaut. « On raconte que notre vieil ami n'a plus toute sa... » « J'ai dit que mon père allait très bien. » Un silence suit ses paroles, froides, catégoriques. On ne connaît pas ce Marvel protecteur, méfiant et presque coléreux. On entre-apercoit pendant une infime seconde un visage meurtri, puis Marvel redevient égal à lui-même. « C'est trop mignon que vous vous inquiétiez, mon cher ami, je suis sûr que mon père sera très touché... mais vraiment, inquiétez vous plutôt de votre styliste ! »

« Je suis rentré ! » En fermant la porte, il se rend compte à quel point la maison est plongée dans l'obscurité. Un fait bizarre, insolite, puisqu'il sait pertinemment que lui, tout comme son père, déteste la pénombre. Une sorte de peur irrationnelle, mais bien présente. Il bute contre un tabouret, qui tombe sur le carrelage du hall d'entrée. Il le ramasse à l'aveugle. Puis Marvel se relève, un peu trop rapidement, et sa tête heurte quelque chose. Ses doigts cherche l'interrupteur. La lumière emplit subitement la pièce, et éclaire le visage blanchâtre de son paternel.
Là, se balançant dans le vide, il découvre le spectre qui le hantera toute sa vie.

Il se regarde.
Il se voit avancer sur la scène, la main accueillante de Caesar tapotant le fauteuil à côté de lui. Une musique accompagne sa marche. Enjouée, entraînante, presque hypnotisante. Il voit sa main se lever, saluer une énième fois la foule, toujours aussi charmée. Ils ne se lasseront jamais de lui. Il observe ses propres expressions, ce sourire presque vrai, ce ton joyeux trop jovial. Il semble être le seul à remarquer les petites poches qui se dessinent sous ses yeux, la colère qui habitent ces derniers, et la tristesse qui fait trembler sa lèvre inférieure presque imperceptiblement. Ils ne voient que du feu, du faux. Lui ne remarque que l'ombre de lui-même, et il se demande comment ils peuvent croire à un pareil jeu. A ses oreilles, il sonne hypocrite. Il pue le mensonge, la décadence, le mépris.
Il semblerait que pour eux, l'image du petit garçon adorablement sarcastique face toujours son effet. « Nous sommes tous naturellement très tristes lorsque nous avons à nous séparer de l'un de nos très chers vainqueurs... mais au nom de tout le monde, je pense pouvoir affirmer que la disparition de ton père est l'une de nos plus douloureuses. » Un murmure approbateur traverse le public, et il se voit se dandiner inconfortablement sur son fauteuil, comme s'il avait espéré qu'on fasse abstraction de son père. Marvel ricane, et il se trouve d'une futilité déplorable. Oh non, ils n'allaient pas passer à côté du grand Marvel, détruit, pleurant son unique parent, agonisant. Et pourtant, il avait réussi à sortir une phrase toute simple, à la hauteur de son personnage. « Tout malheur a ses avantages. J'ai la grande chambre maintenant ! » Ils pouffent à peine, et leurs visages expriment une sorte de compassion qu'il déteste. Parce qu'il n'a pas su contrôler totalement sa voix. Elle est raillée, un peu rauque. Pas aussi badine qu'il l'aurait souhaité. Caesar lève son verre. « A ton père, Marvel. » Son visage se ferme.
« A mon père. » Répondit-il, le regard toujours fixé sur le téléviseur, avant de porter la bouteille déjà presque vide à sa bouche.

Il était trop occupé à être bourré pour remarquer que quelqu'un était entré dans la maison. Enfin, si on peut appeler ça une maison.
Elle avait perdu tout son charme d'antan. Les volets étaient pratiquement tous à moitié clos, et le peu de lumière qui traversait les pièces ne laissait qu'apercevoir la poussière virevoltante dans les airs, et l'ambiance lourde, pesante, presque irrespirable de l'ensemble de la baraque. Quelques mois qu'il était revenu et qu'il n'avait plus fait parler de lui, Marvel s'était exilé au district deux et n'était plus ressorti depuis. « Qu'est-ce que vous voulez ? » Il s'était redressé, un peu titubant, mais assez lucide pour pouvoir tenir une conversation.
C'est là, dans la cuisine un peu malodorante, que Marvel a été enrôlé. Il y voyait un bon moyen de reprendre du poil de la bête, et c'était une raison pour se lever le matin. Quoi de mieux que d'aider à se rebeller ? « Vous serez accompagné. » Il a pouffé, puis refusé. Il n'avait pas le choix. Il allait devoir s'y faire, à travailler en équipe.
« Qu'est-ce que vous auriez fait si j'avais dit non ? » Dans la voiture un peu pourrie, l'homme lui répond « Je vous aurai tué. » Il ricane, le visage tourné vers la vitre. « Vous allez me faire regretter. »

Bienvenue , Xavier est parfait