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| (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. Dim 29 Juil - 19:44 | |
| Eden Bradsburry❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Je crois que j'ai un problème, dans ma tête, à l'intérieur de ce qui est censé me permettre de réfléchir ; un vrai problème, je vous jure. Je sais que je m'appelle Eden, et que les deuxièmes prénoms, de toute façon ça m'intéresse pas, parce qu'honnêtement, ça sert à rien. Le nom qui se transmet de génération en génération dans ma famille, c'est Bradsburry, et vous voyez, ça montre qu'on est pas n'importe qui (enfin, juste depuis 27 ans, mais c'est pareil). Mon père me répète que j'ai 17 ans, mais je suis certaine que c'est pas vrai, une blague que tout le monde me fait ; même ma mère est dans le coup, imaginez. Parce que moi, je suis sûre que j'ai 14 ans, parce que je suis jeune (et que je suis pure, s'il vous plaît). Pourtant c'est bizarre, des fois, des amis me disent que j'ai fais des choses pas très biens, ou presque répréhensibles, mais je jure sur le toit de notre maison dans le village des vainqueurs que je ne m'en souviens pas. Apparemment, je suis tombée sur la tête, dans les bois. Mais qu'est-ce que je foutais dans les bois, qu'on me le dise ! Atlas me raconte souvent qu'on était en train de balader pour chercher je ne sais quoi, je ne sais où. Tout ça me conforte vraiment dans l'idée que c'est une blague. Parce que moi, je m'aventure pas dans le monde dangereux de l'extérieur pour une broutille, je m'extasie pas devant devant la beauté de la nature et des animaux. Les arbres c'est marron, et j'aime pas le marron, les fleurs ça fait éternuer et les insectes ça pique. Et c'est dangereux, parce qu'il y a des animaux, et que je me suis jamais vraiment sentir une vocation de steack-haché. Et puis, j'ai pas vraiment un corps très développé, je suis plutôt fine, vous voyez, assez plate même, parce que je suis encore jeune, je maintiens. Ça prouve encore une fois que je suis pas bien vieille, et encore moins assez folle pour sortir des limites du district ou même me rendre dans les bois. Je suis dans la fleur de l'âge, l'épanouissement du corps, et tout ces trucs philosophiques dont je me contente d'observer les effets, parce que réfléchir c'est trop ennuyeux, avouez. Non pas que je sois bête - sans vouloir me surestimer, je dirais même que je suis plutôt maligne - mais je préfère me baser sur les faits, parce que c'est plus concret et qu'au moins, je suis sûre que ce n'est pas une blague qu'on me fait. Je m'inquiète pas trop des conséquences de mes actes, et ma mère dit souvent que je suis irréfléchie voire même un peu inconsciente parfois, mais j'ai décidé que je voulais profiter de la belle vie qui m'était offerte pour tenter plein d'expériences, parce que, blague ou pas, je suis vraiment passée pas loin de la mort, et j'ai une belle cicatrice dans le crâne qui me rappelle ça. Mais à côté de ça, je suis très gentille et j'aime bien résoudre les problèmes de mes amis, que je suis tout le temps prête à aider. Mon occupation favorite, c'est de rire et de glousser, parce qu'il faut bien avouer que ce monde est très amusant et original parfois (jamais il ne faudra dire à Atlas qu'il y est pour beaucoup).
Je vous ai dit que même si je faisais partie des habitants des districts, mon nom n'était pas inconnu ? Je le répète, c'est pas grave, de toute façon j'aime bien parler. Parce que quand même, c'est pas rien : ma mère, c'est la gagnante des 49th Hunger Games, alors je pense que je mérite un peu de considération pour faire partie de sa famille. Vu que j'ai hérité de ses gênes gagnants, c'est certain. En vérité, j'ai jamais vraiment su comment elle avait pu gagner, parce qu'avec moi, elle est super douce et je l'imagine pas vraiment planter un poignard dans le cœur de quelqu'un, mais il paraît qu'elle est assez distante avec tous ceux qui ne sont pas partie de son entourage. Un manque de confiance en l'humanité, une méfiance constante, que mon père dit, et apparemment, il pense pareil qu'elle (d'un côté, il l'a épousée, ça veut dire ce que ça veut dire). Je trouve que c'est dommage, parce que moi j'adore les gens, les câlins, parler tout le temps et rigoler bêtement comme une poulette. J'ai jamais vu de poulette vivante, mais c'est pas grave, parce que je sais ce que je dis. Je me sens super proche des gens, parce qu'on est tous pareils, et que si tout le monde est comme moi, on ne peut être que dans un monde parfait. Mais y en a certains qui veulent se faire remarquer, les rebelles, et je trouve qu'ils cassent vraiment la dynamique de notre société. Qu'ils rentrent chez eux, je leur enverrais un peu de ma nourriture, si c'est que ça le problème. J'avoue que j'adore le Capitole, parce que c'est beau, que ça sent bon, qu'ils sont tous gentils et, surtout, surtout, parce que ça brille. Des paillettes, des diamants, partout. Tous les trucs qui étincellent, ça me fascine. Les Jeux sont une manière comme une autre de garder le contrôle de la population, et je trouve que ça pourrait être bien pire. Une fois, lorsqu'elle a été mentor, ma mère a réussi à m'amener au Capitole avec elle, et je crois que ça a été un des plus beaux jours de ma vie. D'ailleurs, les Jeux se déroulent en ce moment, et je la tanne encore pour que l'on aille les voir de plus près, avec tous si gens si biens habillés en autant de couleurs chatoyantes. Même si, d'accord, notre maison dans le village des vainqueurs est pas mal du tout, et que l'écran plat est au top de la technologie. Mais le monde des paillettes, c'est pas encore pour moi, parce qu'il paraît que je ne suis qu'étudiante, même si je n'aurais pas vraiment besoin d'exercer un métier avec le train de vie de notre famille à présent. Il paraît, mais dans ma tête, je suis encore à l'école, pas à l'université. C'est pour les vieux ça, et moi je suis jeune (j'ai déjà dit que j'étais pure aussi ?). Mais bientôt, je vais gagner les Hunger Games, alors je pourrais enfin me mêler à ces gens si distingués du Capitole. J'ai décidé que ça allait enfin être à mon tour de briller, parce qu'il y en a marre de laisser toute la gloire à ceux qui ne le méritent pas ! Même si ma mère adule le Capitole, elle me dit qu'il n'est pas question que je participe aux Jeux. Est-ce qu'elle aurait peur que je sois meilleure qu'elle ? C'est à approfondir. De toute façon, je m'en fiche, parce que j'ai décidé que c'était une expérience à tenter, et que je ne craignais rien parce que 1) une personne comme moi ne peut être atteinte par des paysans, ils n'oseraient pas 2) je sais que le Capitole ressuscitent les tributs chaque année, mais qu'on ne le sait pas, parce qu'ils nous font une blague. Faut pas se laisser berner par les apparences, y a plus de secrets qu'on le croit. Et les hommes sont très forts pour faire des blagues, je vous le dis.
about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Quoi ? Que est en charge du système de questions ici ? Moi aussi j'ai le droit de lui demander comment il voit sa mort ? C'est débile, je veux pas répondre. Je suis obligée ? On m'offre des bonbons si je réponds ? Bon. Le problème c'est que je l'imagine pas ma mort, parce que je suis immortelle. Même en n'étant plus là physiquement, je rôderais toujours pour vous surveiller et hanter votre conscience ; ça doit être super sympa de faire ça, je suis sûre que je m'ennuierais pas. Alors ma mort... un arbre sur la tête, une charrue dans le ventre, une plante carnivore, comme vous voulez. Même si j'ai une petite préférence pour la plante, parce que c'est exotique.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Même si je suis certaine qu'il y a quelque chose après la mort, et je ne pourrais jamais disparaître de la surface du globe, pouf, comme ça, j'avoue que j'aimerais bien rester vivante encore un moment. Parce que je n'ai pas encore reçu beaucoup de témoignages, mais je crois que lorsqu'on est là-haut, on a pas l'occasion d'avoir beaucoup de livraisons de bonbons. Mais si jamais Atlas avait besoin d'aide pour se sortir d'une situation difficile - admettons, parce que ça n'existe pas, ici tout le monde est gentil et il n'y a aucun raison d'avoir des problèmes - je n'hésiterais pas à l'aider, parce que c'est lui, et qu'il est irremplaçable.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? Je dois avouer que je ne suis pas vraiment le stéréotype de la combattante chevronnée, mais ma petite taille me permettre d'être assez discrète, et mes fines jambes me procurent une rapidité insoupçonnable. Il paraît que je suis assez agile, mais seulement lorsque je me prépare, parce que je reste tétanisée lorsque quelque chose m'apparaît devant les yeux sans prévenir, et je ne sais jamais comment agir. Mais comme j'ai bien l'intention de participer aux Jeux, j'ai décidé d'adopter la technique de ma mère, à savoir : survivre. Même si j'aime pas vraiment les plantes, les arbre, la nature, je commence à m'y habituer, et il paraît même, à en croire Atlas, qu'avant de tomber sur la tête, j'appréciais vraiment de me balader dans la forêt. En tout cas, je m'entraîne à me camoufler, à me nourrir avec des baies et à repérer les plantes médicinales, et aussi au lancer de couteau. Les rares fois où m'a mère a fait une allusion aux Jeux, elle m'a dit qu'il valait mieux que je sois capable d'éviter mes ennemis et de les achever de loin. Je suis plutôt d'accord, au moins ça m'évite de me salir en touchant je ne sais quel paysan.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Quelle question, bien sûr. Ma mère, la gagnante de la quarante-neuvième édition. Elle ne s'est pas laissée piéger par les autres - parce qu'apparemment y en a certains qui n'ont vraiment pas des intentions honorables à l'intérieur de l'arène - et elle a triomphé grâce à sa capacité de survie. Il me semble qu'elle a du tuer deux tributs, mais je suis sûre qu'il était vieux et moches, alors c'est pas si grave. Elle ne m'a jamais vraiment parlé de son expérience à l'intérieur, et j'avoue qu'il faudrait que je lui pose des questions un de ces jours ; mais apparemment, elle ne garde pas vraiment ça comme un bon souvenir. Je trouve ça dommage, parce qu'elle est vivante, riche, et elle m'a, moi. Que désirer de plus ?
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? Tant qu'on me laisse mon écran plat, mes bonbons et Atlas, je fais pas grand chose. Déjà parce que je ne cherche pas à risquer ma vie, et puis que je ne trouve pas ça particulièrement intéressant, vu que les deux camps se battent par messages interposés. Je veux de la vraie lutte, de l'aventure, pas de l'espionnage dans une attente infinie. De toute façon, je serais toujours du côté du Capitole, parce que c'est grâce à lui que l'on est riche, et qu'il maintient un semblant d'équilibre entre les districts - je me suis un peu renseignée, s'il vous plaît. L'aventure, j'aime bien, l'anarchie, un peu moins.
JE VIENS D'UN MILIEU peu favorisé à la base, mais qui l'est devenu, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est à présent très abondante. DU COUP, MON NOM A 7 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER D'étudiante ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime ça. JE SUIS DANS LE 7ÈME DISTRICT. AYANT 17 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me suis déjà entraînée et j'attends la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.
(dc de Seven) FEATURING brynja jónbjarnardóttir © COPYRIGHT kindofwallflowertumblr
Dernière édition par Eden Bradsburry le Mer 26 Sep - 17:58, édité 14 fois |
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| Sujet: Re: (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. Dim 29 Juil - 19:45 | |
| tell us your story.
I, say my name, and every colour illuminates, we are shining, and we'll never be afraid again « Tu crois que t'es en train de faire quoi là ? » lançais-je brusquement à la blondasse qui semblait trouver drôle de se moquer d'Atlas devant toutes ses amies.
On ne touche pas à Atlas sans s'en prendre à moi dans le même temps. Atlas et moi, on est des pôles cosmiques. Des êtres liés, des esprits qui ne forment qu'une seule entité. Au premier coup d'oeil, on voit que nous sommes faits l'un pour l'autre, parce que le destin lui-même l'a décidé. L'un ne peut survivre sans l'autre. Atlas, c'est ma raison de me lever le matin, de sortir de chez moi, de faire, ou tout simplement d'être. Je ne sais pas encore comment nous finirons plus tard, mais même s'il est clair qu'il n'y aura jamais rien de charnel entre nous, je suis confiante dans le fait que l'on sera toujours liés par cette magie cosmique. Lui et moi, on se ressemble, et même si on a à peine passé la douzaine d'années, je sais que l'on sera ensemble pour toujours. Aucun de nous deux ne sera sélectionné pour les Jeux, parce que cela va à l'encontre du destin tout tracé pour nous. On ne risque rien, tant que l'on est tous les deux. Je l'ai rencontré il y a une infinité de temps, et il me semble si proche de moi que j'ai vraiment l'impression de le connaître depuis toujours. Ce qui est presque vrai, parce qu'avant cinq ou six ans, peu de souvenirs subsistent, et j'ai dû le voir pour la première fois à cette époque. Il fait partie de mes premiers souvenirs depuis ma naissance, avec mes parents. C'est un peu comme le frère que je n'ai jamais eu, mélangé au meilleur ami que j'ai toujours rêvé d'avoir. Le jour où je l'ai vu pour la première fois, je suis sûre qu'il était en train de faire quelque chose d'assez bizarre pour avoir réussi à attirer mon attention ; du genre, jouer avec un bout de papier comme s'il s'agissait d'un objet extraordinaire. C'est bien son genre, s'extasier devant tout et s'imaginer ses propres histoires. Quoi qu'il en soit, quand je l'ai vu, j'ai aussitôt compris que lui et moi, ça ne pouvait faire que... BOUM. Et je crois que le boum a plutôt bien marché, jusque là.
J'avais pas prévu de parler à Athos et de me prendre un arbre sur la tête, jusque là.II, i will ride, i will fly chase the wind and touch the sky i will fly chase the wind and touch the sky La porte tourna silencieusement sur ses gonds avant qu'un des triplés n'apparaisse devant Eden. Eelle sourit en découvrant Athos, qu'elle n'avait aucun mal à différencier d'Atlas, qu'elle connaissait par cœur. Rien que par sa posture, sa manière de tenir sa tête, ses intonations, elle savait qu'il ne s'agissait pas de son meilleur ami. Cela ne lui posa aucun problème, parce qu'elle n'avait pas forcément envie de ne voir que ce dernier. « Salut... Atlas n'est pas là. Mais il ne va pas tarder. » Son salut timide n'eut que pour effet d'agrandir son sourire sincère qui étira ses lèvres, tandis qu'il lui ouvrait la porte. Elle ne s'en préoccupa même pas, parce que depuis le temps, elle avait l'habitude qu'il soit en retard une fois sur deux, lorsqu'il trouvait au dernier moment une chose merveilleuse sur laquelle porter son attention, qui lui faisait oublier le reste du monde. Elle s'avança dans le salon alors qu'Athos refermait la porte derrière elle. « Tu peux l'attendre ici si tu veux. » Ses yeux quittèrent bien vite les meubles qui n'avaient pas changé de place depuis les quelques jours où elle n'était pas entrée ici, pour venir se poser sur le jeune homme en face d'elle. Il était clair qu'il y avait un monde entre lui et son jumeau, qui lui ressemblait pourtant tellement au premier regard. Athos avait l'air gêné, même si elle ne se serait risquée à l'affirmer, ne le connaissant pas suffisamment. Elle savait toutefois que le mépris voire l'indifférence qui caractérisaient leur relation seulement quelques années, voire quelques mois plus tôt, n'était plus de mise, mais qu'il ne semblait vraiment pas s'en rendre compte. Il se parlaient souvent, se croisant à l'université, sans qu'Atlas ne soit présent, ce qui aurait dû suffire à lui faire comprendre qu'elle n'était pas uniquement focalisée sur son frère. Et elle ne se gêna pas pour lui faire remarquer. « Qu'est-ce qui te fait dire que je viens pour lui ? » Ce n'était pas dans ses habitudes de laisser planer une gêne ou un blanc dans une conversation, et elle ne s'arrêta donc pas là. Elle se rapprocha même de lui, bien qu'elle fut encore à un bon mètre. « Il n'est pas le seul que j'apprécie ici. » Sans manifester la moindre gêne, puisqu'elle ne faisait ici qu'être honnête, elle ne baissa pas son regard et continua à le fixer, souriante.
Le rire crispé qui s'échappa des lèvres du jeune homme n'eut pas pour effet de repousser Eden. Même si elle avait bien compris qu'il était troublé par ce qu'elle venait de dire, elle n'avait pas l'intention de reculer et de laisser tomber une conversation qu'elle aurait pu juger intéressante, si elle ne s'était pas tant approchée du monologue. Quelque part, cela l'agaçait, qu'il se montre aussi timide, alors qu'elle avait compris depuis plusieurs semaines qu'il ne l'était pas autant, lorsqu'on le connaissait mieux. Tout cela parce qu'ils se trouvaient chez lui, et que dans son esprit, Eden était sans doute ramenée à Atlas. Son manque de confiance en lui donnait envie à la jeune fille de le secouer par les épaules et de lui crier dessus pour le faire réagir et prendre conscience de la différence entre la réalité et ce qu'il imaginait. Mais elle ne le ferait jamais, de peur qu'il la prenne à nouveau pour la folle qu'il avait toujours vu en elle avant de la connaître réellement. En fait, elle avait peut-être une idée pour le pousser à réagir. Quelque chose auquel elle pensait depuis quelques temps, mais qu'elle n'avait jamais osé faire, parce qu'elle n'était pas sûre que de son côté, lui... Le retard d'Atlas et le silence qui commençait à s'installer jouaient en sa faveur, et semblaient la pousser à se lancer. Indécise, comme cela lui arrivait rarement, elle fuit un instant Athos du regard, avant de le fixer à nouveau tout en s'avançant vers lui, se trouvant à présent à seulement une vingtaine de centimètres de lui. Attentive à ne déceler aucun bruit provenant des pièces alentours qui pourrait annoncer l'arrivée de quelqu'un, elle posa une main sur le torse d'Athos tout en plissant ses yeux, qui se baladèrent sur les lèvres de son ami, avant de remonter par la courbe de son menton, et d'atteindre à nouveau son propre regard. « T'es sûr que t'as rien à dire ? » lâcha-t-elle en murmurant. Avant qu'elle n'ait eu le temps de s'approcher davantage, Athos la surprit en s'avançant de lui-même. Interdite, elle vit ses mains entourer ses joues, et ses lèvres se joindre aux siennes dans la foulée. Emportée par un tourbillon d'émotion, elle oublia tout, de l'endroit où elle se trouvait jusqu'à ce qu'elle prévoyait de faire pour pousser Athos à réagir. Sa seconde main vint se plaquer fermement contre le torse du jeune homme, jouant avec son t-shirt. Sa respiration devint saccadée, alors qu'elle ne prenait même pas le temps de respirer, ne voulant pas lâcher les lèvres d'Athos. Elle ne le repoussa pas lorsqu'il la plaqua contre le mur et que ses bras l'entourèrent, mais elle en profita pour passer ses mains sur le coup du jeune homme, faire jouer ses doigts dans ses cheveux, avant de venir frôler son visage. Elle ne réfléchissait plus, ne pouvait plus penser, mais se contentait de se laisser transporter par l'instant. « Si tu savais depuis combien de temps je rêve de ce moment. » Elle ne répondit même pas, ce qui valait pour elle tous les assentiments du monde, alors qu'elle ne détachait pas son corps de celui d'Athos. Puis un bruit soudain rompit le charme et ils s'écartèrent brusquement l'un de l'autre. Eden sentait comme un gout de regret sur ses lèvres, mêlé à un soupçon d'expectative. Elle sourit timidement à Athos, avant de voir apparaître Atlas et de comporter comme elle le faisait toujours. Mais un observateur plus attentif aurait remarqué son sourire si particulier tant il transpirait l'épanouissement intérieur.III, but don't you remember ? don't you remember ? the reason you loved me before baby, please remember me once more when was the last time you thought of me ? or have you completely erased me from your memory ? i often think about where i would roam more i do, the less i know Cela faisait plusieurs jours qu'Eden s'endormait l'esprit torturé par une éternelle question, et se réveillait sans que celle-ci ne se soit dissipée. Une brume épaisse entourait ses pensées, et cela se faiait ressentir dans ses gestes plus maladroits qu'habituellement, ses paroles parfois incohérentes, ne lui laissant pas une seconde de répit, tandis qu'elle culpabilisait toujours davantage en tournant et retournant les faits dans sa tête. Jamais elle n'aurait cru qu'elle en arriverait là, au pied du mur, contrainte de s'avouer qu'elle ne pouvait plus continuer à mentir. Elle détestait les faux semblants, les apparences trompeuses, et jouer un jeu constant pour cacher sa relation avec Athos commençait à la peser. Peut-être avait-elle tenu pendant six mois parce qu'elle savait que c'était l'unique solution pour ne pas soulever de débat, et parce qu'elle avait le sentiment profond que cette relation le méritait. Mais à présent, elle comprenait qu'elle n'était plus capable de mentir impunément à son meilleur ami et qu'il faudrait bien qu'un jour ou l'autre, la situation soit exposée au grand jour. Une sensation désagréable naissait au creu de son ventre, puisqu'elle saisissait bien à quel point sa révélation pouvait être à double tranchant, et tout détruire : aussi bien son amitié avec Atlas que sa relation avec Athos. Mais dans l'optimisme quelque peu éperdu qui la caractérisait, elle refusait de songer au pire et essayait au contraire de se convaincre que cela ne les affecterait pas, parce qu'ils étaient assez unis pour digérer la nouvelle si longtemps gardée secrète. Elle essayait de s'en convaincre, vraiment. Mais elle savait que cela ne se passerait pas aussi facilement. D'un geste brusque, elle souleva ses draps et sortit de son lit en se frottant les yeux, exténuée. Il faut dire que son inquiétude sur ce qu'elle prévoyait de faire n'arrangeait pas son incapacité à dormir plus de quelques heures d'affilée. Trop plongée dans ses pensées pour vraiment se soucier de ce qu'elle faisait, elle traversa un long couloir avant de déboucher sur la cuisine spacieuse et aérée où elle se servit un bol de lait et avala une tranche de pain sans réel appétit. Puis elle se posa sur une chaise un instant, le temps de regarder les nouvelles des Hunger Games qui défilaient sur l'écran plat géant installé en face de la cuisine, au milieu de l'immense salon. Elle n'avait jamais réellement porté attention à cette boucherie, parce qu'elle ne trouvait pas cela particulièrement agréable ni intéressant à regarder, et que si sa mère refusait de parler de sa propre expérience, il devait bien y avoir une raison à ça. Mais ce matin, en voyant les flocons de neige tourbillonner dans l'arène et la vent rafler la coque glacée des arbres rachitiques, elle ne put s'empêcher de frissonner, ne sachant pas vraiment si c'était un signe de compassion ou bien quelque chose de lié à toute autre chose. Toutefois, ne s'attarda pas bien longtemps à sa place et retourna bien vite dans sa chambre pour se changer et enfiler une tenue simple mais confortable. Si elle n'avait jamais réellement porté attention aux vêtements et basait uniquement ses actions pour juger quelqu'un depuis qu'elle avait enfin mûri, c'était encore moins le cas ce matin. Elle n'était vraiment pas comme d'habitude.
Après avoir fermé doucement la porte, ne sachant pas trop si ses parents dormaient encore à l'intérieur de la maison, elle se dirigea à pas lents vers la maison du maire, vers la leur, située sur la place centrale du district. A tous les deux. A tous les trois, même, mais elle doutait qu'Artémis puisse être un obstacle supplémentaire dans ce cas-là. Eden comptait ses pas dont le nombre défilait, les yeux rivés au sol, incapable de ralentir les pulsations affolées de son cœur qui n'avait de cesse d'accélérer sous l'afflux du stress. Enfin arrivée devant la porte des Keesler, elle toqua avec détermination, essayant d'évacuer un peu de son anxiété à travers ce geste qui se voulait sûr de lui. De tout cœur, elle espérait alors alors, pour une fois, que ce fut Atlas qui vienne lui ouvrir, pour qu'elle ne perde ainsi pas de temps à lui avouer ce qu'elle lui cachait depuis des mois. Elle ne faisait pas vraiment cela dans le dos d'Athos, puisqu'elle avait déjà évoqué cette possibilité plusieurs fois, mais le fait qu'il la refuse à chaque fois ne lui laissait plus le choix d'agir sans son accord. C'était donc pour cela qu'elle espérait que ce ne serait pas lui qui ouvrirait l'énorme porte qui se trouvait devant ses yeux, et découvrirait alors sa gêne qu'elle n'arrivait plus à camoufler à ce stade. Mais le sort ne semblait pas lui être favorable, et elle ne put s'empêcher d’interpréter cela comme un mauvais signe. Si seulement elle savait. Lorsqu'elle se retrouva nez à nez avec Athos, elle eut au moins l'excuse de ne pas lui sauter au cou parce qu'ils ne pouvaient prendre le risque d'être vus par Atlas. Mais elle eut de la peine à n'articuler qu'un salut intelligible et mordit la lèvre en le regardant, ne doutant pas qu'il ait bien compris que quelque chose n'allait pas. Elle n'osait proférer le moindre son, elle qui était pourtant toujours la plus loquace et parlait souvent pour ne rien dire. Il y aurait pourtant eu bon nombre de choses à dire à cet instant, mais sa nature lui jouait un tour en se retournant contre elle. Pour une fois, elle ne pouvait plus se montrer insouciante et se ficher des conséquences de ses actes. Elle grandissait. Et ça lui faisait quelque peu mal de se l'avouer, elle qui aurait voulu vivre dans un monde dépourvu de contraintes et de responsabilités durant toute sa vie. Prenant une grande inspiration, elle avait décidé d'expliquer simplement à Athos ce qu'elle comptait dire à son frère, quoi que le premier puisse en dire. L'enfance était terminée.
Soudain, un courant d'air la happa et elle se sentie entraînée par une main surgi de nulle part, tandis qu'elle regardait avec des yeux ronds Atlas, qui venait d'apparaître derrière Athos, l'éloigner vers l'extérieur. Elle en venait, et elle ne voulait pas repartir avant d'avoir dit ce qu'elle avait à dire ! Mais malgré son concert de protestations envers le boulet de canon qui semblait sourd à ses remarques et lui criait quelque chose en rapport avec les mots "forêts" et "incroyable", rien n'y fit. Elle n'eut même pas l'occasion de jeter un coup d’œil à l'expression que pouvait afficher Athos, mais espérait qu'il n'essaierait pas de les rattraper pour comprendre leur deux comportements qui, dissociés et opposés, paraissaient étranges. Sur le coup, elle se détesta pour n'avoir pas fait davantage d'exercice physique et être capable d'attraper à son tour le bras de son meilleur ami pour l'attirer à elle et l'arrêter. Au lieu de cela, elle envisagea de crier, pour attirer un tant soit peu l'attention, mais se ravisa bien vite. Elle ne voulait pas le dire comme ça ! Mais ce qu'elle voulait ne comptait plus à ce moment-là, tandis qu'elle s'enfonçait toujours plus loin dans les ruelles du district, entraînée par une force supérieure à la sienne, et que la lisière des bois apparaissait à présent devant eux. Elle voulait, elle voulait... Elle n'aurait plus l'occasion de dire ce qu'elle voulait, après ça.IV, looking up from underneath fractured moonlight light on the sea, reflections still look the same to me, as before i went under Un jour, sans que je n'ai la moindre idée du pourquoi du comment, je me suis réveillée à l'hôpital du district sept. Ma première pensée a été pour l'état des chambres, dont la propreté laissait vraiment à désirer. Autour de moi, on me chuchotait dans l'oreille, on me disait de rien dire, de me reposer ou je ne sais quoi encore, comme si je déblatérais intérieurement de choses futiles. La propreté, tout de même. Je vis dans le luxe et la classe, ils auraient pu faire un minimum d'effort étant donné ma situation. Il n'empêche que je me suis intéressée aux autres, ensuite, parce que je ne suis pas du genre à me concentrer uniquement sur moi-même et mes petits besoins, pas du tout. Ils tiraient vraiment des têtes étranges, je vous le dis. Comme s'ils venaient de voir quelque chose de miraculeux se passer, je faisais l'objet de toutes leurs attentions. Hormis le fait que je ne comprenais pas bien pourquoi et que je trouvais cela un peu déplacé de me reluquer comme ça, ça ne m'a pas déplu d'être observée, en fait. Parce qu'entre nous, je ne suis pas désagréable à regarder, avouons. J'ai même eu l'impression que ma poitrine était plus importante que la veille au soir, et que mes jambes s'étiraient plus loin qu'auparavant. Je ne m'en suis pas plains, parce que de toutes les manières, je reste dans des proportions plus qu'acceptables, mais cela m'a toutefois paru étrange.
Puis j'ai vraiment compris qu'il y avait un problème quand j'ai vu la manière dont me regardait Athos. Athos ? C'était bien lui, pas Atlas. Enfin, bien sûr qu'Atlas se trouvait aussi là, mais ses yeux ne reflétaient pas les mêmes sentiments. Athos, lui, avait vraiment une lueur de tendresse, de bonheur ou d'autre chose dans le regard. Depuis quand est-ce qu'il se préoccupait de ma santé ? Pire, depuis quand est-ce qu'il faisait semblant d'être heureux en me voyant ? Je ne connaissais toujours pas la raison de ma présence dans cette chambre, habillée toute de gris – quel manque de goût affreux – et dépourvue de toute chose à part une sorte de longue robe sans forme, mais je ne suis pas gênée pour me focaliser sur Athos. Nous n'avons jamais été amis, parce qu'il ne semblait pas me porter d'attention, et que je le trouvais bien trop renfermé et silencieux par rapport à Atlas. Sa manière de me regarder de haut comme s'il me prenait pour une petite idiote m'a toujours insupportée. Alors... pourquoi ? Je ne me suis pas gênée pour le lui faire remarquer. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Je ne l'avais pas dit particulièrement froidement, pourtant, mon ton indifférent permettait aisément de comprendre que cette question n'était pas teintée de bons sentiments, et mes sourcils relevés sceptiquement parlaient pour eux-mêmes. Je dois avouer que j'ai été réellement surprise en voyant son regard perdre de son éclat, ses épaules s'affaisser, tandis que la tristesse semblait disputer la place à la surprise. Alors comme ça, lui aussi était surpris ? Pourtant, il ne répondit rien. J'avais besoin de comprendre, à présent, parce que tout devenait vraiment, vraiment trop étrange.
Cinq. Nous étions cinq dans la chambre. Mes parents, Atlas, Athos et moi. Je me suis alors tournée vers mon père, à moitié assis sur le lit de camp devant moi, sa main dans la mienne. Jamais mes mots n'avaient été aussi hésitants qu'à cet instant. Parce que je savais que quoi que mon père me dise, ce serait la vérité. Il était mon point d'ancrage à cet instant. Et si jamais la confiance que je plaçais en lui me mettait en face de quelque chose de bien trop important pour moi ? Intérieurement, j'essayais de me résonner en me disant que de toute évidence, j'étais celle dans la mauvaise position, sur le lit, et que pour quelqu'un dans la mauvaise position, je me portais tout de même relativement bien. « Papa ? » Mon regard était implorant, et mon père n'avait même pas besoin d'en entendre plus pour savoir que j'étais perdue. « Tout va bien, ne t'inquiète pas. Tu vas bien, bien mieux que nous l'espérions tous. » J'eus l'impression qu'Athos venait de bouger imperceptiblement, comme s'il était gêné. En effet, il faisait bien de l'être, parce qu'il n'avait rien à faire ici. A peine déconcentrée, je continuais à boire les paroles de mon père. « Est-ce que tu te souviens de l'accident ? N'importe quoi qui ait un rapport avec l'accident ? » Il semblait accorder beaucoup d'importance à ma réponse. Malheureusement, je ne pouvais que le décevoir. « L'accident ? » Un soupir s'échappa de ses lèvres. « Tu es sûre que tu ne te souviens de rien ? » Je secouais la tête avec tant de conviction qu'un nerf se mit à me lancer des décharges lancinantes dans le coup. « Tu es tombée sur la tête, il y a trois semaines. Tu étais dans la forêt avec Atlas, pour des raisons qui restent assez obscures... » Il se tourna vers d'Atlas, d'une façon qui aurait pu être plus sympathique. Mon père appréciait beaucoup Atlas, que pouvait-il bien lui reprocher maintenant, dont je ne sois pas au courant ? « Et il semblerait qu'une branche soit tombée d'un arbre, avant de venir de percuter au niveau du crâne. Lorsqu'Atlas t'a ramenée, tu étais inconsciente et... » Je jetais un coup d’œil effaré à Atlas, ne me souvenant de rien de si grave. Et puis, comment est-ce que lui, aussi gringalet qu'il avait tout été, avait bien pu me porter ? « Nous t'avons tout de suite amenée ici. je me suis personnellement occupé de tes soins, pour qu'ils soient les meilleurs possibles. Ma mère et moi n'avons jamais cessé de penser que tu allais te réveiller, mais les jours passaient si vite sans aucun signe de ta part... et te voilà soudain éveillée ! Te revoir en bonne santé est la plus belle chose que je pouvais espérer. » Sans aucun signe avant-coureur, il me prit soudain dans ses bras, geste d'affection qui était tout de même rare de sa part. Ma mère, quant à elle, avait posé une main sur une des épaules de mon père et me souriait plus sincèrement que jamais. Un épanchement d'émotions comme cela de la part de mes parents relevait de l'impossible. Mes yeux écarquillés reflétaient tout ce que ressentais à ce moment. Un mélange d'émotions diverses et une incompréhension qui faisait de mon esprit un ensemble confus. Comment avais-je pu oublier tout ça ? Restait qu'au-delà de cet oubli, certaines choses ne concordaient pas avec ce que je connaissais. Depuis quand est-ce que j'acceptais de me balader dans les bois ? c'était dangereux, et les bêtes qui les peuplaient m'avaient toujours fait peur. Les sensations de mon corps se mouvant me paraissaient aussi quelques peu étrangères, comme si mes repères avaient changé. Et puis Athos, toujours lui. Cela semblait si improbable qu'il soit là.
Puis soudain, quelque chose de terriblement futile au vu de la situation frappa ma mémoire, et je ne puis le contenir. « Mince ! J'ai oublié de rendre le devoir sur les techniques agricoles ! » Cette fois-ci, ce fut au tour de mon père d'être surpris. « L'exposé que tu as fais il y a trois ans ? » « 3 ans ? De quoi tu parles ? » Je ne pus m'empêcher de lâcher un petit rire. Comment aurait-il pu s'en souvenir si le devoir datait de vraiment de tant de temps. « Tu en avais parlé pendant des semaines et des semaines, comme s'il s'agissait du devoir de ta vie ! Je peux te dire que cela ne valait pas vraiment le coup, pour ce que c'était à l'époque. » De quel droit osait-il critiquer ce sur quoi je passais tant d'heures... Mais mon agacement passa soudainement au second plan. A l'époque ? 3 ans ? Je détestais ne pas comprendre à ce point et être la seule à avoir visiblement l'impression d'être perdue. Si l'on se fichait de moi, ce n'était décidément pas drôle, et tout le monde avait intérêt à arrêter très vite. « Papa ! Arrête de te ficher de moi comme ça ! » Il semblait sincèrement ne pas comprendre de quoi je parlais. « Ce devoir date de la semaine dernière ! Enfin, il y a un mois, si j'ai tout compris. Comment est-ce que j'aurais pu rédiger un truc pareil à onze ans ! » Une de ses mains compressa soudainement les miennes, alors qu'une lueur de méfiance s'allumait dans les yeux de ma mère. « Quel âge as-tu Eden ? » Que ce cauchemar où le monde ne tourne pas rond s'arrête, s'il vous plaît ! Maintenant ! « C'est une blague ? Tu sais très bien que j'ai quatorze ans ! » Atterée, voilà comment j'aurais pu me décrire à cet instant. « Oh ! C'est bientôt mon anniversaire ! » Une lueur d'espoir se profila devant moi. Je n'avais pas perdu le nord, en fin de compte. « Eden. » Son ton trop sérieux pour être neutre ne m'inspirait aucune confiance, tout d'un coup. « Tu as dix-sept ans Eden, j'espère que tu en as conscience. » « Eh ! Je suis pas encore si vieille, essaie pas de me faire croire un truc pareil ! » Alors que la situation semblait s'inverser, et que je paraissais la moins surprise de tous, Athos sortit s'en prévenir de la chambre, sans même me jeter un regard. J'aurais presque lancé un "bon débarras !" mais je me fichais un peu de ce qu'il faisait, en réalité. Tout ce que je voyais, c'est que mon père ne semblait pas savoir s'il fallait me croire, et qu'il regardait ma mère avec un air meurtri. Plus personne n'a tenté de contester mes paroles ce jour-là.
Mais une fois sortie de l'hôpital, on m'a clairement fait comprendre que j'étais atteinte d'une sortie d'amnésie. Trois ans oubliés, aussi facilement que ça. En ce qui me concerne, je n'en suis pas clairement convaincue, parce que je reste persuadée qu'il est impossible de n'avoir aucun souvenir d'une aussi longue période. J'espère chaque jour en me réveillant que l'on va enfin m'annoncer que tout ça n'est qu'une immense blague. Mais inconsciemment, je sais que personne ne reviendra jamais sur ses dires... Comment faire pour paraître sûr de soi quand vos amis parlent de quelque chose dont vous ne vous souvenez pas ?
Et ces bribes de souvenirs effilochés ? Ces flashs qui surgissent sans prévenir ? Ces situations auxquelles je ne me souviens pas avoir participé ? Je ne pensais pas avoir autant changé en trois ans. J'aurais aimé rester une enfant plus longtemps...
Dernière édition par Eden Bradsburry le Jeu 23 Aoû - 10:55, édité 34 fois |
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| Sujet: Re: (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. Dim 29 Juil - 19:49 | |
| District 7 il nous faudra un lien bonne chance pour ta nouvelle fiche ! |
| | | Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Re: (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. Dim 29 Juil - 20:04 | |
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| Sujet: Re: (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. Dim 29 Juil - 20:04 | |
| Totalement Merci beaucoup |
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| Sujet: Re: (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. Dim 29 Juil - 20:08 | |
| re bienvenue cet ava d'la mort qui tue |
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| Sujet: Re: (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. Dim 29 Juil - 20:18 | |
| MY LOVE j'a hâte de rp avec toi ça va être funny funny fun fun |
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| Sujet: Re: (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. Dim 29 Juil - 20:22 | |
| L'ava avec une fille qui a un nom à coucher dehors je l'ai même pas mis dans le profil, ça fait si peur TROOOP |
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| Sujet: Re: (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. Dim 29 Juil - 20:41 | |
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| Sujet: Re: (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. Dim 29 Juil - 21:00 | |
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| | | Miléna E. Andréis-Wheeler △ correspondances : 5888 △ points : 1 △ multicomptes : (l. c. meery) △ à Panem depuis le : 04/09/2011 △ humeur : cruellement arrachée à sa famille △ âge du personnage : vingt sept ans pour toujours
| Sujet: Re: (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. Dim 29 Juil - 22:22 | |
| Rebienvenue parmi nous Et bon courage pour ta fiche |
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| Sujet: Re: (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. Dim 29 Juil - 22:32 | |
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| | | Swain Hawkins △ correspondances : 5710 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 18/06/2012 △ humeur : I'm a fucking monster. △ âge du personnage : 38 y.o.
| Sujet: Re: (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. Lun 30 Juil - 0:17 | |
| Re-bienvenue du côté sombre du DC |
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| Sujet: Re: (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. Lun 30 Juil - 7:38 | |
| Bienvenue sur MJ ! Tu verras, y a plein de gateaux et de cookies dans le coin ! |
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| Sujet: Re: (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. Lun 30 Juil - 8:23 | |
| Rebienvenue :D
Han j'adore le vava |
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| Sujet: Re: (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. | |
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| | | | (EDEN) FORGOTTEN MEMORIES. | |
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