| Sujet: Bloody Sunday — Jaden A. Gottingen Ven 8 Juin - 22:00 | |
| jaden aleksander gottingen❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ "Quand Jaden s'est fait piger pour les jeux, j'ai eut peur. Il n'avait rien à voir avec les tributs du Deux qui y vont en général. Il était trop mince, malgré la quantité hallucinante de nourriture qu'il ingurgitait chaque jours, et ses yeux...ses magnifiques yeux bleus, lui donnaient un air de gamin. Il ressemblait à un ange. Blond, un sourire plaqué sur le visage, en toute circonstance. Même là, sur l'estrade, avec la quasi certitude de sa mort imminente, il souriait. Et de toute ses dents ! Putain. Mais le pire dans tout ça, je crois, c'est qu'il a réussit à les gagner, ces foutus jeux. Il en est sorti vainqueur. Pour être tout à fait sincère, je n'y croyais pas du tout. Il m'est arrivé de rêver, là nuit, qu'il se faisait tuer. Et je me réveillais en sueur, persuadé qu'il était mort. Mais non. Jaden est vivant. Jaden est rentré. Jaden est avec moi. Les premiers mois il allait mal, il culpabilisait à mort, restait tout seul dans sa chambre durant des heures. Et puis brusquement, il a changé. Ca doit être à cause de ce type, Phales. Il est sorti de nul part, je ne sais même pas comment ils se sont connus. Il passait des journées entières à la maison, à lui parler. Tout le temps, de tout, de rien. J'écoutais de temps à en temps, je collais mon oreille contre la porte. Par le trou de la serrure, parfois, je les regardais. Jaden était allongé sur le lit, les yeux fermés, je crois, l'homme se tenait à ses côtés, et sa voix résonnait comme une douce mélodie. Un mois après, il était dehors. "Il m'a sauvé la vie" me disait-il souvent. Quelque fois, Phales revenait. Ils disparaissaient tout les deux, et on ne les revoyait que plusieurs jours après." Neo, demi-frère de Jaden.
"Lorsqu'il est rentré des Jeux, Jaden était étrange, il parlait pas, il restait que dans sa chambre. On la récupéré complètement traumatisé, il avait peur de l'eau, c'était un calvaire pour lui faire prendre sa douche, il hurlait comme un fou. Il me faisait peur, il ressemblait plus au Jaden d'avant, celui que j'avais élevé et aimé. C'était un étranger. On a eut du dur avec Neo, on mangeait seul, l'ambiance était terrible, sans son rire. Et puis je ne sais plus quel jour, un type est arrivé et s'est occupé de lui. Je sais pas ce qu'il lui a fait, mais il me l'a transformé mon Jaden, il s'en est occupé. Et il me l'a prit. C'était un pauvre garçon de seize ans, un peu perdu, trop influençable sûrement, et il en a fait un monstre. Un jour je l'ai vu rentrer, après deux jours d'absence, les vêtements pleins de sang. J'ai tout d'suite su que c'était la faute de ce type. " Mère adoptive de Jaden.
Jaden a grandit, plusieurs années se sont écoulées depuis son retour des Jeux. Il a traversé des épreuves, s'est noyé dans la folie, s'est perdu de vue, et s'en est sorti. Le gamin influençable et déboussolé a évolué, et a tiré un trait sur son passé. Il a décidé d'oublier la secte, ce groupe qui l'avait rendu fou à coup de sacrifices et de prières. D'éloigner de son esprit le souvenir de Gladys et le traumatisme des Jeux. Du haut de ses 33 ans, il vit dans sa maison dans le district des vainqueurs, avec son frère, Neo. Leur mère est morte, il a plusieurs années maintenant, leur laissant toute les tâches ménagères et un vide énorme. Mais ils tiennent bon, car tout le monde sait qu'à deux on est plus fort.
about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? La mort je l'ai déjà frôlée, de très très très près. Je ne m'en souviens que trop bien. ( soupir ) Mes doigts qui glissaient sur la rambarde, ma jambe ouverte, brûlante, le sel contre la peau et mes blessures, le vent fouettant mon visage et sensation terrible, cette peur sans nom qui tordait mes entrailles. On dit souvent que face à la mort, on voit sa vie défiler devant ses yeux, ça n'a pas été le cas pour moi. Tout allait beaucoup trop vite, mes pensées restaient incompréhensibles et floues. ( pause ) Pour ce qui est de ma mort, je n'arrive pas à l'imaginer. De vieillesse peut être ? Sûrement pas de faim en tout cas. ( rire )
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Je n'aime pas ce genre de questions, c'est trop difficile d'y répondre en restant objectif, car soyons sérieux, c'est plus facile de dire "je pourrais mourir pour machin" que de le faire, n'est ce pas ? ( sourire ) Même avec la meilleure volonté du monde c'est difficile de se sacrifier pour quelqu'un. Enfin, de se sacrifier tout court. Accepter de mourir pour ses convictions, ses idéaux, tout ça, c'est du blabla. Combien le ferai vraiment ? Sincèrement, je ne suis pas sûr d'être assez courageux pour ça.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? Je pense être un assez bon lanceur de couteau, je l'ai prouvé pendant les Jeux. Après, écoutez, je suis né dans le district Deux, j'ai été élevé par une femme accroc aux énigmes et aux jeux qui m'a apprit à réfléchir avant d'agir, à envisager toute les possibilités. De plus, comme à peut près tout les garçons, j'ai passé mon enfance à courir partout et à me battre avec mon frère. ( sourire ) Enfin, étant le gagnant de la 59ème édition des Hunger Games, je pense pouvoir dire que je suis résistant, et que je m'accroche à la vie. ( rire )
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Chaque années ou presque je voyais des connaissances monter sur l'estrade. Des volontaires, des tirés au sort, des désespérés, des motivés. Et puis il y a eut moi. Quinze ans et des poussières, appelé par l’hôtesse. Je ne suis pas sûr d'un jour me débarrasser de ces souvenirs, ces images, ces choses horribles dont j'ai été témoin. Mais bon, c'est la vie. C'est le jeu. Si d'autres arrivent à vivre avec, je devrais m'en sortir moi aussi.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? Je ne suis pas certain d'y croire. Après tout, n'importe qui aurait pu faire ça, le Capitole en premier ! Mais bon, après tout je n'en sais rien, c'est peut être vrai, peut être que le Treize existe toujours, et qu'une rébellion se met en place ? Si c'est le cas, nous allons à l'encontre de jours bien sombres. Un tel gouvernement ne peux être renversé que par une force égale. Et ça, je ne suis pas sûr que ce soit possible.
JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A aucune chance. J'EXERCE LE MÉTIER DE mentor ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE 2ÈME DISTRICT. AYANT 33 J' ai déjà PARTICIPÉ AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT. [/size]
tell us your story. J'ai toujours considéré la vie comme un jeux. Quand j'étais gamin, ma mère m'a abandonné, elle m'a déposé devant la porte de la maison de sa sœur, et elle a disparu. Pouf, comme ça. Trop jeune pour m'élever, trop tout. Je n'sais pas quel âge j'avais à l'époque. Trois, quatre ans ? Aucune idée en fait, c'est un souvenir flou, mainte fois ressassé, imaginé et rêvé. C'est donc ma tante qui s'est occupée de moi. Une grande femme blonde, avec des yeux énormes et bleus, elle avait un fils elle aussi, presque mon âge, légèrement plus grand. Même tignasse couleur d'or, même visage, même tout. On se ressemblait beaucoup d'ailleurs, ça se voyait qu'on avait le même sang tout les deux. Neo, Neo Gottingen. La vie avec eux, c'était constamment une quête, une sorte de chasse au trésor. Elle planquait nos petits déjeuné le matin, déposait de jolis indices sous nos oreillers. Elle nous éduquait à sa manière, nous laissait nous battre, toucher à tout. Les jours de moisson, elle nous habillait bien, et avant de nous laisser nous ranger pour attendre le verdict, nous soufflait d'un air malicieux à l'oreille "Ce n'est qu'un jeux, et vous n'avez pas l'intention de perdre, n'est ce pas ?" et on acquiesçait. Elle avait raison. Tout ça, ce n'était qu'un jeux, un vieux jeux pourrit certes, mais un jeux quand même. Et à quinze ans quand on a crié mon nom, c'est dans cet esprit là que je suis parti.
Je n'étais pas le plus fort, le plus intelligent, ni même le plus résistant, mais malgré tout, je n'avais pas peur. Je crois que je ne réalisais pas vraiment qu'une fois à l'intérieur de l'arène personne ne pourrait plus rien pour moi. Que ma survie ne tiendrait qu'à ma capacité à tuer les autres. Les vingt-trois autres tributs, dont Gladys. Je ne lui avais jamais adressé la parole avant notre entrée dans le train. Elle s'était portée volontaire, n'adressant même pas un adieu à sa famille, sûre et certaine de rentrer en vie. Je l'écoutais distraitement me raconter combien elle était douée, comment elle était capable d’immobiliser quelqu'un sans même avoir recours à une arme. Elle était marrante, à secouer ses minces bras de droite à gauche, ses yeux pétillaient en évoquant ses entraînements. Je la regardais en souriant, et elle se jetait sur moi, frappant mon torse de ses petits poings. Les Jeux semblaient encore loin, nous étions des gamins, pas ennemies pour un sous. Nous avions plusieurs jours encore, un peu de répit pour jouer, pour sourire, encore.
Je n'avais jusqu'ici jamais connu l'amour. La romance m'était étrangère. Lointaine. Gladys riait, nos sourires illuminaient les pièces, et nos voix résonnaient partout où on allait. Les heures défilaient, sans réussir à nous séparer. Les autres tributs nous regardaient, éberlués. Nous étions des carrières étranges, elle sautait sur ce garçon du Un, souriait à d'autre. Je la suivais, ivre de joie. Rien n'était sérieux, tout était sujet au jeux. J'imitais notre moniteur tout en lançant un couteau sur une cible, et elle grimaçait en faisant des nœuds. Nous n'étions pas exceptionnels, les plus forts ou les plus intelligents, mais nous étions un nous. Ce fut je crois les plus belles journées de ma vie. Nos escapades nocturnes, nos montées sur les toits. Elle approchait ses lèvres des miennes, et j'attrapais ses mains. Nous jouions au chat en criant, et finissions la nuit serrés l'un contre l'autre. J'ai échangé mon premier baiser, mes premières étreintes, mes premières caresses. Son désir de vaincre semblait devenir flou, dissimulé derrière l’euphorie ambiante.
10, 9, 8, 7. Le sang bat mes tempes. Je contemple l'arène, les flots d'eau autour de moi, les îlots ensablés, les ponts, et cette grande forêt vierge, derrière la corne d'abondance. 6, 5, 4. Sous mes pieds quelques poissons nagent, je vois leurs écailles luire au soleil. La mer est d'un bleu profond, et le blanc du sable me brûle les yeux. 3. Une explosion retenti près de moi, un tribut a sauté trop tôt. Je frémis, une mare de sang se forme sur l'eau, un rideau rougeâtre. 2, 1. DONG. Le sol s'écroule sous mes pieds, et je me sens tomber, je panique. Mon corps s'enfonce dans l'eau fraîche dans un million de bulles blanches. Je gesticule, bât des pieds pour remonter à la surface. Mes poumons explosent, le manque d'air me fait mal. Je me laisse flotter, et agite les jambes, plusieurs mètres me séparent de la rive, et je vois entre deux vagues les tributs du Quatre se dresser sur le sable, courir vers la corne. Autour de moi des cris résonnent, un coup retentit, je nage tant bien que mal, pédalant des pieds, poussant l'eau avec mes mains. Lorsque j'arrive enfin à sortir, je cherche brièvement Gladys des yeux. Je ne la vois pas. Ma mâchoire se serre, et je profite du presque calme pour ramasser quelques affaires sur le sable. Les autres tributs commencent à arriver, aussi, le garçon du 1 attrape une petite fille et lui brise la nuque d'un coup de poignet. J'attrape un couteau planté dans le sol, et il me fait signe. La scène semble se dérouler au ralentit, certains fuient vers la forêt, d'autre se battent. Du sang gicle, et des coups de canons résonnent. Je cours vers le carrière, bientôt rejoint par sa co-tribut. Aucune trace de Gladys. La blonde du 1 abat une grande maigre au regard hagard d'un coup de hache, et bientôt, le calme revient. Sept morts, neuf tout au plus. Les survivants ont disparu. Nous ramassons en silence tout ce qui semble pouvoir être utile, et au moment où je m'y attends le moins, une voix se fait entendre. Nous tournons tous la tête et c'est une Gladys trempée que je vois apparaître. Se mêlent à sa chevelure de vertes algues, et le sable macule ses jambes. Je me rend compte que je ne l'ai pas entendu depuis hier, lorsqu'elle m'a plantée devant sa porte en m'ignorant royalement.
Les jours passent, les tributs meurent un à un, je n'ai tué personne, pas encore. Typhon, du 1 est mort il y a trois jours déjà, tué par un garçon massif, à la chevelure flamboyante. Il ne reste que que quatre tributs, je crois. La blonde du 1, Gladys, le type aux cheveux rouges feu, et... et moi. Elle ne m'a toujours pas adressé la parole. Son silence me pèse. La solitude me pèse. Ce jeux me pèse. Je rêve de fermer les yeux et de me réveiller chez moi, avec Neo. Retrouver ma vie.
C'est le final, le grand final. Je le sens. Je cours avec Gladys depuis plusieurs minutes, suivi de près par ce type là, Soldad. Il nous a prit par surprise ce matin, égorgeant devant nous notre alliée du 1. Son sang macule mes vêtements, et quelques gouttes ont giclé sur le visage de Gladys. Je ne sais pas d'où il vient, mais il me fait peur. Il est immense. Ses yeux sont d'un vert vif, cerclés de rouge. Sans réfléchir j'ai attrapé la main de la jeune fille, et j'ai prit la fuite. Il nous talonne et brandit son épée. Je tiens dans mes doigts ma dague, et me dirige vers un des ponts. Les planches grincent sous nos pas, menacent de lâcher.
Soudain, une gerbe d'eau glacée me submerge, le vide se fait sous mes pieds, trois hurlements se mêlent au fracas de l'eau contre la terre ferme. Ma main s'accroche à la rambarde du pont, je sens mon muscle se déchirer. Gladys s’agrippe à moi, et je lis la terreur dans ses yeux. Et là, quelque chose sors de la mer. Je cligne plusieurs fois des yeux, aveuglé par l'eau salée, et je sens une douleur atroce dans ma jambe. Je regarde, du sang dégouline sur ma peau, je hurle, j'ai mal, mal au bras, mal partout. Gladys cri, elle aussi, ses doigts glissent. Un coup de canon résonne.
"JADEN ! QU'EST CE QUI SE PASSE ?"
Je secoue la tête, gémissant de douleur. Je n'y vois pas à deux mètres, nous sommes comme prit dans une tornades de gouttelettes, les embruns fouettent douloureusement mon visage. Je regarde à mes pieds, de nombreuses créatures ondulent en transparence. Immenses formes sombres. Mes doigts me brûlent, je grimace, je peine à rester accrocher à la rambarde du pont. Le ressac de la mer est assourdissant. Le vent se lève, et c'est une vraie tempête qui commence. Une des bêtes sautent, son corps énorme sors de l'eau. C'est noir, noir et blanc, sa gueule s'ouvre, bordée de canines acérées. J'entends la voix de Gladys. Elle serre ma main si fort que je sens des petits picotements parcourir mes doigts. Putain, qu'est ce que j'ai mal. J'essaie de me hisser sur la plate forme, mais mon bras se tord et s'y refuse, trop faible pour soutenir notre poids. Soudain, une force me tire vers en bas. Je baisse les yeux. Gladys. Les dents de l'animal se referment sur sa taille. Un cri déchirant s'échappe sa bouche, et elle lâche ma main.
"GLADYS !"
Sous le choc, je la regarde tomber. Son corps est sectionné en deux. Un flot de sang se déverse dans l'eau, et elle coule, disparaît petit à petit. Quelques secondes passent. Longues, terrifiantes. DONG. Je fixe l'étendue bleue. Le ciel se dégage, le vent se calme, les ombres s'éloignent. Je me laisse tomber. Je m'enfonce dans l'eau. Le sel me brûle les yeux, et j'arrive à voir à quelques mètres le cadavre de Gladys. Je nage jusqu'à elle et l'attrape avant de remonter à la surface. Je nous traîne jusqu'au sable, à bout de souffle. Lorsque j'arrive enfin sur le sable, je comprends que tout est fini. Je vais pouvoir rentrer chez moi.
reality is here.
FEATURING Leonardo Di Caprio © COPYRIGHT tumblr
Dernière édition par Jaden A. Gottingen le Mer 13 Juin - 12:57, édité 9 fois |
|