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| Tell the truth, or someone will tell it for you ✘ [JADEN & ACIDEN] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Tell the truth, or someone will tell it for you ✘ [JADEN & ACIDEN] Lun 2 Juil - 19:30 | |
| Je ne sais plus quand ça a commencé. Déjà dans le 13 ? J'en doute. L'apparence ne suffit pas, c'est aussi une allure, une manière d'être. J'étais trop jeune pour que déjà ils s'intéressent à moi. Ces regards incessants et appuyés me gênaient au début. Et puis, on finit par s'y faire, et plus tard, ils ne peuvent que nous plaire. Et lorsqu'on y est habitués, ne plus sentir leur poids sur sa nuque crée presqu'un manque. L'admiration et le désir des hommes deviennent dépendance. Quand l'on n'est plus le centre de l'attention, le point de mire des regards, c'est comme si l'on avait perdu une part de soi, comme si l'aura que l'on peut dégager avait disparu. Je ne vais pas dire que je plais à tous les hommes, malheureusement non, mais j'attire sans la moindre difficulté les boulets et ceux qui ont le double de mon âge. Dieu merci, ce ne sont pas les seuls sur qui je peux exercer une attraction, sinon je ne serai pas bien fière de l'aura dont j'ai parlé précédemment. Ne suis-je pas un peu prétentieuse ? Je pense bien que si. Quoique comparée au reste des Capitoliennes, je dois sans conteste être un frappant exemple de modestie. Les deux hommes installés sur une table à ma gauche, des quadragénaires qui compensent le fait de n'être plus tout jeunes par leur pouvoir et leur compte en banque, ne me lâchent pas du regard. Je hausse un sourcil et leur adresse un sourire plein de sous-entendus. Si Jaden ne se pointe pas d'ici dix minutes, non, cinq, je saurai où passer ma soirée.
Je m'écroule contre la banquette capitonnée, ce qui n'est je vous l'accorde que très peu glamour. Disons que ça me donne un petit air désinvolte. Sérieusement, je suis arrivée presqu'une demi-heure en retard et il a trouvé le moyen de ne pas être là avant moi. C'est pour tout dire... vexant. L'idée qu'il soit parti en ne me voyant pas arriver m'a traversé l'esprit, mais après vérification auprès du barman, aucun mentor n'est venu se désaltérer dans ce bar. Je porte mon cocktail à mes lèvres et avale cul-sec ce qui en restait. Je meurs de soif, et des boissons colorées ne suffiront pas à étancher mon mal. J'ai soif d'attention, soif d'intérêt. Soif d'action. Je m'ennuie à mourir. Jaden. Je me demande comment je me serais comportée avec lui si j'avais su qui il était, lui l'ancien gagnant du deux. La manière dont on s'est rencontrés serait presque digne de figurer dans l'un des scénarios des feuilletons de la onzième chaîne. Vous savez bien, ces histoires à l'eau de rose, à propos d'amour, de gloire, et de beauté. Bon, en général les héroïnes ne sont pas des stripteaseuses, mais ce serait une innovation intéressante. Je ne me rappelle que vaguement de cette soirée. Après tout, en général, après minuit, un certain nombre de substances nocives parcourt mon sang. Mais comme d'habitude, après avoir quitté la scène et m'être changée, je m'étais faite abordée à plusieurs reprises à la sortie du Rosenbach. Il était tard, ou pour être exact tôt, l'aube n'allait pas tarder à entamer son délicat ballet de couleurs, et l'idée de commencer la journée dans le lit d'un inconnu ne m'enchantait pas plus que ça. J'avais donc décliné les propositions, la remettant même à une prochaine fois pour le plus agréable d'entre eux, les autres me considérant comme une traînée et rien de plus. Et puis, il y avait eu ce gars. Un connard, le mot lui correspond décidément très bien. Il était largement plus défoncé que je ne l'étais, c'est pour dire, et de telles vulgarités franchissaient ses lèvres que même Il Padrino aurait été offusqué de l'emploi de pareil vocabulaire. Je m'étais montrée plus ferme, avait à plusieurs reprises élevé le doigt le plus charmant de ma main gauche, et était rentrée à pied sans plus m'intéresser à lui. Mais il avait commencé à me suivre. A se rapprocher, de plus en plus près. Je m'étais retournée, bien décidée à lâcher mes nerfs sur cet imbécile fini, mais avant d'avoir pu ouvrir la bouche il me claquait contre le mur le plus proche. Pour la première fois de ma vie, j'ai eu peur de ce qu'un homme pouvait me faire. Et puis, Jaden est arrivé. Le personnage idéal, l'incarnation suprême de l'idéal féminin. Enfin, en apparence, je ne le connais pas personnellement. Beau, fort, courageux. Un homme, un vrai, venu défendre la jolie jeune fille dans le besoin. Pour tout vous dire, je ne pense pas que son aide m'aurait été indispensable. Je suis capable de devenir une vraie furie quand je veux. Mais je dois avouer que ne pas avoir à utiliser à utiliser mes dents ou mes ongles m'a plutôt arrangé.
Il nous a débarrassé du mec en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Si mes souvenirs sont bons, je ne l'ai même pas remercié. J'ai haussé un sourcil interrogateur, lui ai adressé mon sourire le plus éclatant et ai indiqué d'un geste de la main la rue que je me devais d'emprunter. « C'est par là que j'habite. Tu m'accompagnes ? » Je ne me souviens plus de qui ou de quoi nous avons parlé, mais ces quelques minutes passées à ses côtés m'ont paru tellement... simples. Délicieusement simples. Hormis Kyle, il n'y a qu'avec très peu d'hommes que je pouvais avoir une conversation normale, sans sous-entendus et clins d'oeil dragueurs. Kyle. Le coeur serré, je demande un autre verre au serveur. J'ai mal. Il est mort. Il a voulu mourir. Je n'ai pas du être assez présente pour lui, je n'ai pas été à ses côtés, alors qu'il avait tant besoin de quelqu'un. C'est à cause d'Alix, mais pas seulement. Elle l'a tant fait souffrir. Son frère me fait souffrir. Leur père, lui, fait souffrir des milliers et des milliers de personnes. Les Snow, le fléau de Panem comme de nos petits coeurs de Capitoliens. Je soupire. Toujours aucune trace de Jaden. J'hésite à me lever et à faire une petite visite à mes amis les quadra. Allez, je compte jusqu'à trois. Un. Les portes coulissantes s'entrouvent, laissant entrer une blondasse aux traits tirés et son double en version brune. Deux. Je bois d'un trait le cocktail fruité que vient de m'apporter le serveur. Trois. Les portes se referment, je me lève, tire sur ma robe plissée vert émeraude pour éviter que la table de derrière admire ma sublime petite culotte de dentelle dorée, quoique je n'en aurai pas honte, et m'apprête à quitter la table. Les panneaux de verre qui bloquent l'entrée du bar libèrent de nouveau le passage. Il est là. Avec un peu de chance, il croira que je l'ai vu arriver et me suis levée pour l'accueillir, polie comme je suis. Je lui offre le même sourire éclatant que celui auquel il a eu droit le jour de notre rencontre, alors qu'il se dirige vers ma table. Deux bises sonores plus tard, je me rassieds et déclare tranquillement : « J'espère bien que tu vas m'offrir ma consommation pour te faire pardonner. On aurait pu attendre du prince charmant des Capitoliennes un peu plus de ponctualité ! » Les bras croisés, le tout accompagné d'une moue boudeuse. J'espère bien que le reste de la soirée s'avérera plus fameux que ce début retardé, mais je ne doute pas de Jaden. Je n'ai jamais eu l'occasion de bavarder avec un gagnant auparavant. Cette première fois ne peut certainement pas être désagréable.
- Spoiler:
C'est nuuuuuuuuuuuuul Et j'ai même pas fait le flashback comme on avait dit, je savais pas trop comment introduire ça C'est vraiment minable, je savais pas quoi dire, désolée désolée désolée Je ferai mieux la prochaine fois
Dernière édition par Aciden Polinster-Rosebury le Dim 5 Aoû - 20:00, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Tell the truth, or someone will tell it for you ✘ [JADEN & ACIDEN] Dim 29 Juil - 22:15 | |
| Je fixe la flamme qui danse et dont l'orangé se reflète sur les murs. Mes yeux brûlent. Les Jeux ont commencé, les jeunes ont été lâchés. Des dizaines de souvenirs me reviennent, et ça fait mal. Gladys putain. Depuis combien de temps je refoule ces putains de sentiments. Depuis quand je traîne ce fardeau de la victoire. Je suis le gagnant le plus pathétique des Jeux. Un des seuls à n'avoir jamais tué. Je me suis contenté de garder le camp putain. Je n'ai jamais rien fait d'autre. Je les ai laissés nettoyer l'arène, ils ont fait tout le boulot pour moi. Je n'ai jamais mérité de gagner. J'aurai du crever avec les autres, la sauver elle au lieux de laisser les Juges l'emporter. Tout ce sang putain. Son sang... Le rouge, tout ce rouge autour de moi, mélangé à l'eau, inondant ma bouche, ma gorge, mes poumons. Les bouts de son corps s'éparpillant à milles endroits, telle la cendre dans le vent. Son cri. Ses cris. Ce hurlement terrible, glaçant. Je les entends encore. Chaque nuits. Ils retentissent dans ma tête, décuplant de force, d'intensité croissante. Je prend ma tête entre mes mains. Mes doigts s'enfoncent douloureusement dans mes tempes, et je cris. J'expulse tout l'air de mes poumons. J'écoute. Je m'écoute. Le sang bat mes tempes. Je sens une goutte de transpiration couler sur mon front. J'ouvre les yeux. La bougie brille, à quelques centimètres de mon visage. C'est chaud. Brûlant. Étincelant. Je n'arrive pas à détourner le regard de la flamme. Elle me fascine et un instant j'oublie tout. Je l'attrape, et fait couler la cire sur la table. Des millions d'idées me viennent à l'esprit. La secte. Je revois ces sacrifices, les sacrifiés convulsant sur la table. Le sang dégoulinant de leurs plaies béantes, visqueux. L'ambiance tamisée, les lanternes et les bougies. Les capes pourpres et les visages pâles. J'inclinais souvent ces bougies au dessus des corps encore chauds. Je regardais le liquide blanchâtre et collant couler le long de leur peau, s'infiltrer dans leurs bouches, leurs nez et leurs yeux, satinant leur épiderme, les réduisant à l'état de poupées.
Je secoue la tête, et laisse tomber l'objet. Il glisse tête la première dans mon verre et le whisky s'enflamme. Je ris. Un rire terrible. Un rire fou. Je fixe le minuscule incendie et me lève. Je sors ce soir. J'ai rendez vous. Je marche vers la douche et me laisse aller. Une eau tiède à l'odeur agréable m'enveloppe, et les jets réglés à diverses intensités me massent doucement le dos. Les paupières closes, j'essaie d'apprécier ce moment. Je respire profondément. Les gouttelettes glissent sur mon nez, l'odeur me prend à la gorge. Je tousse. Je frappe la cabine de mon poing. Quelque chose explose, et du sang dégouline sur le mur. Je sors, me sèche, m'habille. Je me laisse tomber sur mon lit, je ferme les yeux. Je suis large niveau temps. Large. ... Lar...ge...
Merde. J'ai plus de trente minutes de retard. Quel con. Bordel. Mon coeur bat si vite que j'ai peur qu'il n'explose. Je me suis réveillé en sursaut, d'un coup, comme ça. J'ai froissé mon costume. Je m'active un peu, et disparaît dans les couloirs. Je mets dix minutes à arriver au point de rendez vous. Je passe la porte d'un pas pressant, et la cherche du regard. Grande, blonde, une robe vert émeraude. Inratable, éblouissante. Je m'avance en souriant. Les soucis de tout à l'heure semblent bien loin. Je l'embrasse sur les deux joues, et m'assois à ses côtés. J'arbore un air confiant, sûr de moi. Contrastant tellement avec mon état intérieur que ça me donne envie de rire.
« J'espère bien que tu vas m'offrir ma consommation pour te faire pardonner. On aurait pu attendre du prince charmant des Capitoliennes un peu plus de ponctualité ! »
Je souris face à sa mine faussement boudeuse et incroyablement sexy. Aciden est bel et bien ce que l'on peut appeler une femme séduisante et au courant de ses atouts, dont elle joue effrontément. J'appelle le serveur, et l'écoute dicter sa commande.
"Amenez nous aussi la meilleurs de vos bouteilles de champagne." lance-je en croisant les bras.
Quoi que vous puissiez imaginer, Aciden ne s'est jamais retrouvée dans mon lit. Ou pas à ma connaissance. Je l'ai tirée d'affaire un jour, cassant la gueule à un client un peu trop entreprenant. Aciden est strip teaseuse. Je me suis retrouvé chez elle, et à force de boire des coups, ma vie s'est dévoilée petit à petit à elle. Je lui ai tout raconté j'imagine.
"Navré, j'ai eut quelque problème avec ma chambre d'hôtel. T'es là depuis longtemps ?"
Le serveur revient bientôt, et dépose nos boissons sur la table. Je nous sers une coupe de champagne à tout les deux.
"And may the odd be ever in our favors." je lance avant de la vider d'un trait.
Les bulles éclatent délicieusement contre mon palais. C'est en tournant la tête que je remarque les deux hommes derrière nous, les yeux rivés sur Aciden. Un sourire narquois se dessine sur mes lèvres.
"Tu as beaucoup de succès on dirait." |
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| Sujet: Re: Tell the truth, or someone will tell it for you ✘ [JADEN & ACIDEN] Dim 5 Aoû - 21:24 | |
| J'aime son sourire. Il a un de ces sourires touchants, sourires de gosses, sourires sincères, capables de faire fondre les coeurs aussi bien que de réveiller les morts. Enfin, je ne sais pas vraiment si l'expression est adaptée à ce que je veux vous faire comprendre, car je ne connais pas grand monde qui offre un de ces sourires-là à un cadavre, mais... vous m'avez comprise, non ? Le fait que l'on m'offre ce genre de sourires est toujours agréable. Hormis Drake, il me serait bien difficile de vous citer grand monde ne se contentant pas d'esquisser un demi-sourire de dragueur ou d'étirer les lèvres de manière hypocrite. Je passe en revue mes principales connaissances mentalement, comparant le degré de brillance de leurs dents, et l'émotion que provoque en moi l'illumination de leurs visages. Sachant que l'émotion que peut entraîner un sourire varie sur une échelle allant de un à dix. Le un n'étant à l'origine d'aucune manifestation physique ou réaction mentale particulière et le dix à une légère hausse de l'humeur et à un sourire en retour. Alors que mes conjectures tout à fait mathématiques se développent et s'enrichissent, le serveur s'approche à la demande de Jaden, et attend que nous passions commande. Je hausse les sourcils, ouvre le menu sans grand entrain, et opte pour le premier plat à partager qui croise mon regard alors que mon compagnon exige le meilleur de leurs champagnes. J'esquisse un sourire, qui je suppose ne doit pas atteindre le niveau deux de mon échelle, me demandant s'il cherche à m'impressionner ou a simplement du goût.
« Navré, j'ai eu quelques problèmes avec ma chambre d'hôtel. T'es là depuis longtemps ? » Je hausse les épaules, et réponds tranquillement : « Pas trop. Mais pour te dire c'est un peu... étrange d'arriver en première à un rendez-vous. » Je fronce les sourcils, toujours souriante, puis reprends : « Et les problèmes en question n'auraient-ils pas les cheveux longs et la robe courte ? Peut-être une de ces bonnes femmes qui comptent compenser la perte de désir dans leur couple avec un petit jeune comme toi ? Ou une femme de chambre qui aurait aimé te montrer la douceur des nouveaux draps en s'y glissant avec toi ? » A ce moment de l'histoire, je suis supposée tirer une bouffée de ma clope, lui adresser une oeillade pleine de sous-entendus, et lui me dire qu'il préfère inaugurer les linges de son lit d'hôtel avec moi. Sauf que voilà, je n'ai pas de cigarette à me mettre sous la dent, enfin, entre les lèvres, et je ne pense pas que Jaden soit particulièrement attiré par moi. Enfin, je veux dire, je n'exclue pas la possibilité de finir ma nuit avec lui, je ne l'exclue jamais, mais ce n'est pas dans mes projets originels, et je ne pense pas que ce soit dans les siens. Quoique, il reste un mec, donc je suppose que cette idée ne lui déplaît pas. Le serveur revient avec la bouteille commandée par Jaden et deux flûtes à champagne. Alors qu'il me tend l'une d'elles désormais pleine, il déclare d'un air qui me semble moqueur : « And may the odds be ever in our favor. » La formule rituelle des Hunger Games. Il est vrai que mon interlocuteur est mentor, et donc entièrement concerné par ces Jeux. Entre ma meilleure amie styliste, mon frère juge, et les 95% de mes connaissances obsédées par les Jeux, j'ai presque le sentiment d'être... étouffée. Dieu merci, je doute fort que Jaden compte occuper l'essentiel de notre conversation avec un debrief poussé de chacun des tributs, et des siens en particulier.
Le voilà qui change déjà de sujet après avoir aperçu les deux hommes sur qui je comptais jeter mon dévolu avant son arrivée. Il ne cache pas son sourire railleur. « Tu as beaucoup de succès on dirait.» Je ne peux retenir un petit rire en parfait accord avec le sarcasme de son sourire. « Je t'en prie Jaden. Toi comme moi savons très bien lequel de nous deux ils regardent. » Oh, impressionnant. Toi, moi, nous, ils, j'ai presque utilisé toutes les personnes dans cette phrase. Je serais bien tentée de compléter le tout par une petite remarque sur la collègue de notre serveur attitré, qui semble hésiter entre mon ami et un jeune homme accoudé au bar pour terminer sa soirée de travail en beauté, mais c'est un peu ridicule. Je digresse trop facilement, revenons sur le droit chemin. J'expose ma théorie. « Ils préfèrent simplement me garder dans leur ligne de mire car l'un comme l'autre craint que son compagnon de débauche ne vienne à douter de ses penchants sexuels. » Je m'offre une nouvelle gorgée de champagne. A ce rythme-là, je ne serai même pas bourrée avant la fermeture. Ce serait une première. Mais je n'aime pas les premières de ce genre-là. J'étouffe un bâillement. Nous n'avons pas choisi le meilleur endroit pour ce rendez-vous. « Ça te tente une tournée des bars, plutôt que rester ici ? L'ambiance est un peu... inexistante.» Je lui offre un sourire en coin, et finit ma flûte de champagne en parcourant du regard le reste de la salle. J'ai envie, non, j'ai besoin, de m'amuser. Là, maintenant. Tout de suite. Si possible, évidemment, je ne suis pas une fille exigeante, je vous assure.
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| Sujet: Re: Tell the truth, or someone will tell it for you ✘ [JADEN & ACIDEN] | |
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