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fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
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| FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. Jeu 14 Juin - 10:37 | |
| Reed Moorhead❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Je m’appelle Reed Moorhead, et je suis mort il y a quatre ans. J’avais 15 ans à l’époque. J’ai eu le droit à une seconde chance néanmoins, aujourd’hui j’ai 19 ans. Les quinze premières années de ma vie, j’appartenais au district 11, mais après la soixante-douzième édition des Hunger Games, j’ai été récupéré par le secret district 13 jusqu’alors considéré comme éteint à jamais. Là-bas, j’y suis soldat de la rébellion, Soldat Moorhead, depuis près de trois ans déjà. Le garçon du Onze est bien différent de celui du Treize. A la limite de la schizophrénie, je vois mon caractère changer sans cesse, passant du charisme bienveillant au sarcasme ravageur. Comme il est loin le temps où je me montrais drôle et loyal, mon âme d’enfant semble être restée à jamais prisonnière de l’arène des jeux maudits. Aujourd’hui, je sais me montrer aussi irrésistible qu’implacable. Mes plaisanteries se métamorphosent en paroles cyniques et mes sourires d’enfant n’ont désormais rien d’innocent et ne sont qu’une stratégie supplémentaire à mon rôle de rebelle. Mais mon pire vice demeure ces excès de colère incontrôlables qui m’avalent comme une vague déferlante sans même que je ne m’en rende compte. La moindre petite injustice me révolte et alors, je serais capable d’allumer la mèche qui ferait sauter le continent dans son intégralité. Pourtant, ma gueule d’ange en aura fait plonger plus d’un. Ma chevelure de blé et mes yeux émeraude n’en finissent plus de faire sourire les gens. J’ai bien changé depuis les Jeux, je ne suis plus le petit garçon gringalet qu’ils ont tous connu, là bas, au Capitole. Mon corps s’est fantastiquement développé, et mes traits se sont affinés, laissant derrière eux les rondeurs de l’enfance. En bon soldat, je m’entraîne quotidiennement, et c’est à cela que je dois ce changement transformateur de ma carrure désormais athlétique. Je ne suis cependant pas le bon petit soldat de plomb qui obéit toujours aux ordres. Bien au contraire, je me ris des règlements si je n’en connais pas l’usage. Je me bats pour la bonne cause, mais pour cela je tiens à être informé de la dite-cause. Je lutte désormais depuis trois ans contre le Capitole et sa dictature sans merci. Je me qualifie volontiers de rebelle, et me battrais jusqu’au bout afin de toucher du doigt ce bonheur quasi inaccessible que nous fait miroiter le Capitole sans jamais nous en laisser une part. Je me bats pour un pays juste, et crois fermement en un soulèvement possible, mais pour cela, les treize districts se doivent de s’allier contre l’adversité. En dehors de cela, du combat, de la hargne et du dégoût pour ce monde qui nous achève, j’aime pêcher dans le calme environnant, où seuls les cris d’oiseaux et le bourdonnement d’insecte me tiennent compagnie. Je n’en ai plus vraiment l’occasion, au Treize, nous passons l’essentiel de notre temps sous terre, pourtant, je me surprends parfois à rêver du grand air et de l’eau fraîche d’un lac contre ma peau encore cicatrisante.
about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Ma mort je l’ai vu de près. Pour ne pas dire de très près. Je fais sans doute partie des rares personnes à être revenues de l’au-delà. Après mon échec aux Hunger Games, le Treize a récupéré mon corps et m’a fait revenir à la vie grâce à des petits miracles de la technologie. Je ne me souviens plus de ce que j’ai ressentis, je sais juste qu’à mon réveil, la douleur était intarissable. La question serait : comment je vois ma seconde mort. Je la vois sanglante, mais pour la cause. Peut être une mine qui explose ou bien une flèche en plein cœur. Je ne crois pas que je puisse mourir vieux. Je ne me projette jamais très loin dans le futur, et une part de moi-même me certifie que la trentaine sera l’ultime âge que j’arriverai à atteindre. Peut être que je me trompe et que cette seconde chance ne sera pas si vite gaspillée.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Je mourrais pour la juste cause, celle qui offrira un monde meilleur, un monde dans le quel le Capitole n’aurait plus aucun pouvoir, et encore moins celui d’envoyer de jeunes enfants à une mort certaine et cruelle. Un monde dans le quel on ne mourrait pas de faim, ni de froid lors des hivers glaciaux. Je suis près à tout pour que la cause rebelle l’emporte, et si cela consiste à donner ma vie, alors je suis prêt. Le Treize m’a offert une nouvelle vie, et il n’est que plus juste de la mettre à leur service. Quant au reste … il n’y que pour une seule et unique personne que je pourrais donner ma vie. Son visage me hante depuis des années, et sans doute aurais-je donné ma vie pour la remplacer quand la fatalité s’est abattue sur son nom pour d’autres Jeux de la Faim que les miens. Elle l’a emporté, mais à présent, je sais ce qu’elle va vivre, et sans doute donnerais-je corps et âme pour lui éviter pareille souffrance que l’après-Hunger Games.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? La pêche et la persuasion sans doute. On loue mon charisme et mes talents d'orateur.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Participer moi-même aux Hunger Games n’était pas suffisant. Que l’on me vole ma vie, mon âme et mon corps n’était pas assez, il a fallut qu’on me vole l’être le plus cher. J’ai crus mourir le jour de la Moisson dernière quand le nom tiré ne fut autre que celui d’Alexiane. Elle était si belle, ce jour là, la lumière du jour semblait bien pâle à côté de l’aura qui émanait d’elle. Depuis combien de temps ne l’avais-je pas vu ? Trois ans, trois longues années, et enfin je la revoyais à travers un écran de télévision, prenant le long chemin jusqu’à la mort. Je suis entré dans une rage folle, j’étais haineux envers ce système, comment pouvait-on lui arracher la vie ? La vie d’un ange … Le sort ne m’a décidément jamais été favorable.
➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ? A l’étroit, sans doute. En sécurité certainement. Comme un tigre en cage, vraiment. Je suis reconnaissant au Treize de cette seconde chance qui m’a été donnée, mais je supporte difficilement cette vie souterraine. Au Onze, le district de l’agriculture, nous vivions en permanence dehors, au milieu des arbres fruitiers et des champs labourés… Le changement a été radical. Une année entière j’ai été enfermé dans l’hôpital du Treize, bien trop malade et dépressif. Mais à présent, j’arrive parfois à m’évader une heure ou deux, avec l’autorisation de mes supérieurs. Certains entraînements se déroulent à l’extérieur et ce sont sans doute les cours que je préfère. Je ne peux me résoudre à haïr le Treize pour sa rigidité néanmoins, car où en serais-je s’ils n’étaient pas intervenus ? Le Onze me manque, mais je me contente d’en rêver chaque nuit, pour mieux subir la pression du Treize.
Je viens d’un milieu défavorisé, comme la plus part des gens du Onze. Pour moi, la nourriture est une légende, et j’ai du acheter de nombreux tesserae pour pouvoir faire vivre mes deux parents, mon jeune frère et moi. Quand mon nom a été tiré au sort, le jour de mes 15 ans, il apparaissait déjà vingt six fois. A présent, je suis soldat, et je suis fier de faire parti de la rébellion. Je suis dans le Treize à présent. J’ai 19 ans et pour de nombreuses raisons je suis certain que mon nom ne sera plus jamais tiré lors de la Moisson. En effet, seuls les jeunes de douze à dix-huit ans le peuvent, de plus, je suis désormais dans le Treize, unique district exempté de Moisson, et tout le monde me croit mort, suite au soixante-douzième Hunger Games, édition dans la quelle j’ai péri aux yeux du monde. Ainsi, je n’atteste pas d’être tiré au sort et d’être livré à la barbarie des Jeux, parce que vraiment, le sort ne peut pas être aussi injuste.
tell us your story.
Le soleil, à son zénith, était d’une chaleur accablante. La foule s’était réunie sur la Grand Place du district Onze pour assister à l’annuelle Moisson durant la quelle deux noms de deux jeunes gens du district seraient tirés au sort. Les enfants entre douze et dix-huit ans avaient toutes les chances d’être moissonnés, quant aux parents, on voyait déjà briller des larmes salées dans leurs yeux chagrinés. Du haut de mes seize ans, je sens déjà le feu de révolte brûler en moi : comment peut-on laisser faire cela ? Moissonner des enfants comme des animaux et les mener à l’abattoir, en prenant soin à ce qu’ils s’entretuent avant, à la vue de tous. La chaleur brûlante de cette fin de printemps rendait cette réunion plus difficile encore : chacun n’aspirait qu’à se mettre à l’ombre et s’abreuver d’un peu d’eau, si rare ces derniers temps. Impossible cependant, car chacun était sommé d’assister à l’évènement. Les pacificateurs nous mirent en rang, par âge et par sexe, dans le silence de mort environnant. Soudain, sur l’estrade montée le matin même, le maire fit son entrée, suivit de près par notre hôtesse du Onze, une poupée tout droit venue du Capitole pour tirer de sa main fataliste le nom des malheureux qui devront participer aux Hunger Games. Elle était pimpante et souriante, dans sa robe à paillettes roses, avec ses longs cils verts et son rouge à lèvres mauves. Cette journée semblait l’amuser plus que de raison, et j’entendis plusieurs fois son rire cristallin résonner dans la place muette. Enfin, elle s’approcha des deux grandes sphères de verre qui renfermaient les petits bouts de papiers, et d’une voix chantante elle déclara « Les dames d’abord. ». Ses doigts oblongs terminés par d’immenses ongles dorés s’enfoncèrent dans la masse de papiers repliés et s’arrêtèrent sur l’un d’entre eux qu’elle retira avec lenteur et délicatesse, un sourire malicieux aux lèvres : la pauvre folle tentait vainement de faire durer le suspense. Elle déplia le morceau de papier, s’éclaircit la gorge et annonça d’une voix claire : « Alexiane R. Hawthorne ». Mon cœur loupa un battement, et je sentis mes poumons se compresser, comme si l’air n’était plus respirable. Non, pas Alexiane, c’était impossible. Il y avait des centaines d’autres papiers dans ce bocal, pourquoi était-ce le nom de ma plus chère amie qui en était extirpé ? Quelqu’un hurla dans la foule, et je mis plusieurs seconde à réaliser qu’il s’agissait de moi.
« NOOOOON. Prenez-moi à sa place ! »
L’hôtesse me regarda à travers ses longs cils avec un sourire confus. Je m’avançai vers elle d’un pas décidé, le corps animé d’une rage sans pareille. Il me semblait que je savais ce qui attendait Alexiane, comme si j’avais moi-même vécu l’atrocité qui allait suivre. Ce n’était pas le cas pourtant … Notre hôtesse m’arrêta d’un signe de la main et déclara à voix haute « Ton acte est très noble, jeune homme, mais pour prendre sa place il te faudrait être une jeune fille. Je suis navrée. » Puis elle se tourna vers la foule et attendit qu’Alexiane s’avance enfin. Ce qui suivit me paru flou, des pacificateurs m’empoignèrent chacun d’un côté et m’entraînèrent loin de la foule, tandis que le nom du garçon était tiré. Enfin, après de longues minutes, on me relâcha enfin et m’emmena en direction de l’hôtel de justice où auraient lieux les derniers à dieu. Devant la porte qui me séparait d’Alexiane, je restai un moment immobile, cherchant une solution, un moyen de la sortir de là. Finalement, c’est elle qui vint ouvrir la porte et se jeta dans mes bras. Je l’enlaçai d’une étreinte puissante et chaude, laissant quelques secondes nos cœurs battre à l’unisson. Finalement, je rompis l’étreinte et passai une main dans ses cheveux de soie. « Ecoute moi, Lexie, je vais te faire sortir de là. » Elle ne répondit rien, et je compris alors qu’elle ne dirait sans doute rien de tout l’entretient, pour mieux empêcher ses mots de me faire défaillir. Malgré tout, je décidai de continuer sur ma lancée. « Je ne te laisserai pas aller te faire tuer dans cette fosse aux lions. Pas comme ta sœur… » En effet, la sœur de Lexie avait elle-même succombé quelques années plutôt à la folie des Hunger Games et s’était faite attaquer sauvagement avant de mourir d’une agonie longue et douloureuse. Le Capitole nous avait forcés à regarder cela, et j’avais tenu la main d’Alexiane tout le long de cette descente en enfer. « Je vais venir avec toi au Capitole, je ne sais pas encore comment, mais je trouverai. La veille de l’entrée dans l’arène, je viendrai t’enlever, Lexie, je ne te laisserai pas te tuer … Je ne les laisserai pas t’arracher à moi. » Ma voix se brisa quand je vis le regard de ma meilleure amie. Elle ne voulait pas que je brise les règles pour elle, son regard de reproche en témoignait. L’horreur me figea sur place quand je compris que je ne pouvais rien faire pour l’aider si elle refusait elle-même d’y échapper. Mes mains se posèrent sur son épaule et je la secouai doucement.
« Ne m’abandonne pas, Lexie. Bats-toi. Pour ta mère… Pour ta sœur… ma gorge se noua Pour moi. »
Ma main glissa sur sa joue fraîche et je vins déposer un baiser sur son front à la peau si douce. Comment pouvais-je me résoudre à la laisser partir sans rien dire ? C’était impossible. Nous nous connaissions depuis notre plus tendre enfance, et dès lorsqu’une amitié solide s’était tissée entre nous, je n’imaginais pas une vie sans son rire cristallin et ses œillades de défit. Ma main s’attarda sur sa joue, et je la serrai encore une fois dans mes bras, jusqu’à ce que des Pacificateurs viennent me l’arracher de force. Je tentai désespérément de me battre, de la retenir un peu plus entre mes bras protecteurs, en vain, je fus assommé par l’un des deux gardes et traîné dehors. « ALEXIAAAANE » hurlai-je en tambourinant à la porte, mais personne ne vint m’ouvrir, au lieux de cela, j’entendis des voix s’élever derrière moi. « Il divague encore, injectez-lui un peu plus de morphine. Juste assez pour le calmer, ne l’assommez pas ! » Soudain, une vague sensation d’allégresse vint soulever mon être. Une main fraîche vint se poser sur mon front. « Lexie… j’ai cru que tu étais partie. » La main se retira vivement, et je sentis d’autres mains se poser sur mon cou, à l’endroit où palpitait mon pouls. Je tournai la tête et posai les yeux sur une jeune femme habillée en blanc, les cheveux remontés en un chignon serré à l’arrière de la tête. Ce n’était pas Alexiane. « Reed, vous m’entendez ? » Je détournai la tête, je ne voulais pas l’entendre, je voulais repartir loin d’ici, de cette hôpital, de ce district, de ce pays. Je voulais rejoindre Alexiane où qu’elle soit et l’enlever loin de ce monde barbare. On m’en empêchait cependant, et d’énormes sangles de cuire retenaient mes mains et mes pieds fermement contre le lit. « Je veux voir Alexiane » La femme resta un instant silencieuse et vint finalement s’asseoir sur le rebord de mon lit. « Vous savez que ce n’est pas possible, Reed. Nous en avons déjà parlé. Pour le reste des districts vous êtes morts lors des Hunger Games. Est-ce que vous vous en souvenez ? » Un goût amer vint hanter ma bouche, tandis que je détournai encore une fois le regard, pour éviter les pupilles soucieuse de mon interlocutrice. « Elle est en vie ? » « Rien n’indique le contraire. » Je décidai que j’avais assez parlé pour la semaine, et me murai une nouvelle fois dans mon mutisme, sans adresser à qui que ce soit la parole.
Trois ans plus tard… Les années avaient passé, et je m’étais adaptée à la vie souterraine du Treize. Je m’étais fait à l’idée d’être mort aux yeux du monde entier, et je m’étais fait une nouvelle vie, dans le district Treize. J’avais recouvert ma stabilité mentale et avais pu après une année à l’hôpital en sortir et devenir un soldat de l’armée de la présidente Coin. Je jouissais d’une petite notoriété : j’étais l’un des rares tributs à avoir été sauvé par le Treize, et nombreux étaient ceux qui me questionnaient sur ma vie d’avant. Au début, l’idée d’en parler me rebutait, c’était mon ancienne vie et je voulais l’oublié, mais j’avais vite compris que leurs questions n’étaient pas malsaines, juste pleine de curiosité. La plus part des gens du Treize n’avaient jamais connu autre chose que les souterrains, et nombreux étaient ceux qui s’interrogeaient sur l’extérieur. Malgré les cauchemars persistants et mes frayeurs nocturnes, j’avais retrouvé une vie saine, ponctuée par quelques visites chez le psychologue de l’hôpital. Chaque année cependant, je regardai à la télévision la Moisson qui continuait à avoir lieu dans les autres districts. Je craignais pour la vie de ma meilleure amie. Jusque là, le sort lui avait été favorable. Mais ce jour là, tout avait basculé. Nous étions tous à table lorsqu’un écran géant avait retransmis la Moisson. Ce n’était pas pour nous assommer de propagande du Capitole, mais bien au contraire pour nous démontrer combien le gouvernement était injuste et cruel. Bientôt, la moisson du Onze fut retransmise, et j’entendis avec horreur le nom d’Alexiane être cité par la même hôtesse que celle qui avait tiré mon nom quatre ans plutôt. J’entrai dans une colère sans nom, jetant mon plateau par terre, frappant quiconque tentait de me rassurer. Jamais telle douleur n’avait transpercé mon cœur, pas même la lance qui avait eut raison de moi lors des Hunger Games. Soudain, je sentis une aiguille s’enfoncer dans la cuisse, et je compris qu’un infirmier m’avait injecté un tranquillisant. Tout s’écroula autour de moi, et encore une fois, je me vis hanter par mes propres démons. Je restai dans une léthargie passive durant de nombreux jours, aussi longtemps que durèrent les Hunger Games. On m’avait interdit de les regarder, mon psychologue empêchait quiconque de m’en parler. Les nombreuses heures où j’étais seul, j’espérai avec désespoir qu’elle se fasse tuer, et qu’alors, le Treize la récupère et la fasse revivre. Mais ce jour n’arriva pas. Je ne savais pas si elle était morte et qu’ils n’avaient pas pu ou voulu la sauver ou bien si elle était encore en vie et se battait vaillamment pour sauver sa peau. Et un jour, le médecin entra dans ma chambre, un sourire aux lèvres.
« Elle s’en est sortie. Alexiane est la grande gagnante des Hunger Games de cette année. »
Je regardai d’un air blessé le médecin qui ne comprit pas ma réaction. A présent qu’elle avait réussit, Alexiane allait subir le contre coup : elle allait devoir vivre avec les cauchemars, les frayeurs nocturnes, la mort des autres sur sa conscience, et la haine contre ces jeux de l’horreur. Comment allait-elle vivre tout cela sans que je ne sois à ses côtés pour mieux la consoler et la calmer au milieu de la nuit ? Malgré tout le chagrin que j’éprouvais, je finis par me convaincre qu’il la valait mieux vivante et dépressive que morte et enterrée. Je décidai de reprendre les rennes de ma vie, et de faire mon possible pour achever le Capitole. Les mois passèrent et je devins sans doute l’un des meilleurs atouts du Treize : j’avais connu l’horreur des jeux, je connaissais la vie dans les districts, la vie de famine et dur labeur, je connaissais aussi le Capitole. Finalement, après un dur entraînement, je décidai enfin de me présenter à Coin. « Je suis prêt, Madame. Je veux aller sur le terrain. Dans le Onze. Je veux me battre pour ce monde libre dont vous nous parlez depuis des années. » « J’attendais ce jour avec impatience, Soldat Moorhead. Soit, puisse le sort vous être favorable. » J’allais enfin entrer sur le terrain et me battre pour cette cause qui me tenait tant à cœur, mais surtout, j’allais revoir Alexiane, et pour cela, j’aurais bien prononcé tous les mensonges du monde. Même celui qui affirmait que, vraiment, je ne faisais plus aucun cauchemars…
reality is here.
Bonjour, je suis quelqu'un :D Mais on peut m'appeler Ana. J'ai 19 ans bien tassés, et j'ai lu les trois bouquins en ... trois jours, le week end dernier. Je crois que cette trilogie restera l'une de mes favorites, ce livre m'a fait frissonner. Le forum est magnifique et j'ai hâte de le découvrir en tant que membre.
FEATURING Garrette Hedlund © COPYRIGHT Tumblr
Dernière édition par Reed Moorheard le Jeu 14 Juin - 17:20, édité 11 fois |
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| Sujet: Re: FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. Jeu 14 Juin - 10:41 | |
| Bienvenue ♥♥ j'aime ce choix d'avatar réserve moi un lien ♥ |
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| Sujet: Re: FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. Jeu 14 Juin - 11:10 | |
| Je sens qu'Alex va te sauter dessus Bienvenue, Sieur Reed |
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| Sujet: Re: FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. Jeu 14 Juin - 11:15 | |
| Merci à vous deux Richard ... Je rêve ou tu as les paroles de Mulan dans ta sign ? Quels goûts de luxe Taylor : avec plaisir pour le lien
Dernière édition par Reed Archdeacon le Jeu 14 Juin - 11:16, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. Jeu 14 Juin - 11:15 | |
| Alex va être contente Bienvenue parmi nous (On a le même nom ) |
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| Sujet: Re: FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. Jeu 14 Juin - 11:16 | |
| Oh god j'avais pas vu que quelqu'un avait déjà ce nom ! Je change immédiatement Merci en tout cas |
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| Sujet: Re: FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. Jeu 14 Juin - 11:17 | |
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| Sujet: Re: FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. Jeu 14 Juin - 11:19 | |
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| Sujet: Re: FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. Jeu 14 Juin - 11:46 | |
| J'aimerai pas que quelqu'un ait le même nom (sans lien de parenté), donc j'préfère te le laisser parce que t'étais là la preum's Mais rien n'empêchera de se trouver un lien T'es sexy aussi rawr Merci Callie |
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| Sujet: Re: FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. Jeu 14 Juin - 12:08 | |
| Ouais, Mulan |
| | | Moonshine I. Park △ correspondances : 2260 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 30/05/2012 △ humeur : ۞ idéaliste △ âge du personnage : ۞ vingt-quatre ans △ occupation : ۞ vendeuse de bijoux
| Sujet: Re: FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. Jeu 14 Juin - 12:48 | |
| Seksy, hey Bienvenue sur mj, ta future drogue |
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| Sujet: Re: FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. Jeu 14 Juin - 12:51 | |
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| Sujet: Re: FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. Jeu 14 Juin - 13:08 | |
| Bienvenue sur MJ |
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| Sujet: Re: FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. Jeu 14 Juin - 13:25 | |
| Alex va être trop contente !!! Reed, welcome ! super choix de scéna ! tu vas te plaire ici alors bienvenue ! |
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| Sujet: Re: FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. Jeu 14 Juin - 13:41 | |
| J'espère qu'elle sera contente et surtout que ma fiche sera à la hauteur Merci à vous deux ! Quel accueil ! |
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| Sujet: Re: FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. | |
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| | | | FINIS - REED ♣ Et moi, j’aurais tant aimé te revoir à minuit à l’arbre du pendu. | |
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