Frenchie & Jude
Not strong to stay away

Voilà les noms étaient tombés. Je n'ai pas vu le temps passé. Un an déjà que j'ai perdu deux anciens tributs. J'ai l'impression que c'est hier et chaque fois qu'il y a une moisson cela me rappelle que je n'ai encore ramené personne et je ne sais pas comment je vais faire, comment je vais réussir à aller de l'avant. Comment ? J'y parviens en revenant chez moi, avec mon frère.. et régulièrement le soir pour m'endormir je prend des cachets, ou de l'alcool. Je ne veux pas revoir les scènes qu'on nous forme à regarder. Celle de la mort de nos tributs. Georg m'a pourtant dis de ne pas m'attacher à eux, que c'était le seule solution pour ne pas souffrir, pour ne pas sombrer. Je n'y arrive, j'aurais tellement voulu qu'on s'attache à moi avant les jeux. Je n'aurais jamais crus revenir, j'aurais voulu un peu d'avoir avant de partir pour l'arène, de réconfort, mais je n'ai rien eu, j'étais seule livrée à moi même. Cette année va être pire.. Pourtant mon frère n'a pas été tiré au sort. Je remercie le ciel pour ça, je ne souhaite pas qu'il parte pour les arènes, il est trop fragile pour ça, il ne s'en remettrait peut-être jamais, on ne se remet jamais complètement de ce genre de chose de toutes façons. Mais elle sera d'autant plus dure car la tribut fille je la connais. Je l'ai aidé.. elle était dehors, sous la pluie trempée.. elle semblait si faible, elle avait besoin d'aide. Je souviens lui avoir tendu la main alors qu'elle attendait qu'on lui donne de l'argent pour se nourrir. Je l'ai aidé, chez moi elle s'est reposée, elle a mangé à sa faim, elle a pu se laver.. le temps qu'elle trouve où aller, ce n'était que l'affaire de quelques jours, mais je m'attache trop vite, et cette fille je me suis promise de la protéger. Voilà qu'elle est sélectionnée et personne ne veut prendre sa place. Je ferais mon possible pour lui enseigner ce qu'elle doit savoir pour essayer de gagner.

Les tributs sont rentrés. L'heure des adieux vous savez ce que c'est. Je me souviens parfaitement des miens, ils ont été si éprouvant. J'avais menti pour les rassurer, il paraît que je mens bien, j'ai gagné grâce à la manipulation, j'ai eux tous les tributs à moi toute seule ou presque. La Capitol n'a pas eu le temps de lancer le grand final qu'ils agonisaient tous pour avoir avaler des baies de sureaux mortelles. Je ne suis pas une personne de confiance. Enfin c'est le jeu, il faut le jouer à fond si on veut vivre, le district 12 n'a pas beaucoup d'intérêt pour le Capitol, il faut se faire remarquer. Ce que j'ai réussi à faire finalement.. je ne suis pas si nulle que ça, je peux lui apprendre à mentir, je sais aussi ce qu'il faut faire pour se cacher, je connais bien les plantes pour les avoir étudier.. Je peux lui apprendre des choses..

J'attends dans le hall de l'hôtel de justice. C'est la fin des adieux. Je vois les derniers proches de Frenchie sortir. Je me faufile dans la salle, j'ignore si j'ai le droit, enfin, j'ai tous les droits avec elle maintenant, elle est ma tribut ! Je referme doucement la porte dans mon dos. Je la vois, le regarde plutôt vide. Elle est assise du le canapé en velours vert. Je m'installe près d'elle, et je replace une mèche de ses cheveux blonds clairs.

- Frenchie.. c'est moi Jude, tu es prête ?

Ma voix se veut douce et rassurante, pourtant elle tremble un peu. Qu'est faible mentor je fais, à m'attacher comme ça. Je toussote pour me reprendre.

- Tu peux compter sur moi tu n'es pas toute seule !

Les jambes croisées, le coude lourdement posé sur le velours vert du canapé sur lequel j'étais assise, je jouais avec mes cheveux, les faisant rouler entre mes doigts, le regard vide, louchant avec insistance un point invisible du paysage. Lance était assis à côté de moi, le temps était compté, bientôt, il allait devoir quitter cette pièce et me laisser affronter mon destin, seule. Il fallait sans doutes que je profite de ces dernières pauvres minutes avec lui, car c'était certainement les dernières. Mais je ne savais juste pas quoi dire. Et lui non plus apparemment, puisqu'il se contentait de rester là, à ne rien dire. « Je suis contente pour toi ! » finis-je par dire, perçant l'effrayant silence qui s'était installé dans la pauvre pièce de l’hôtel de ville. « Tu es sauvé ! » enchaînais-je avec un sourire en coin en tournant ma tête vers la sienne. Lui aussi semblait heureux de cette idée, mais s'efforçait de contenir sa joie, par pur respect. « Je suis désolé de ce qui t'arrive Frenchie. » me murmura-t-il en se redressant. Je ne voulais pas me laisser abattre, je ne voulais pas passer les derniers jours de ma vie à me morfondre et à imaginer ma mort. Haussant les épaules, j'adoptais un air détaché. « Oh, t'en fais pas pour moi ! » A quoi bon sérieusement ? Autant profiter des derniers instants ! « Tu peux gagner Frenchie ! » ajouta-t-il en saisissant mes mains et en me regardant dans les yeux. « Lance, j'ai une chance sur 24 de revenir en vie. Je ne me fais pas d'illusions. » répondis-je d'une voix neutre, accompagnée d'un petit rire. « Et les autres tributs doivent penser la même chose. » Voilà ce qui pouvait me rassurer. Malheureusement, deux secondes plus tard, le pacificateur qui gardait la pièce fit irruption pour demander à Lance de la quitter. M'embrassant sur le front, je lui adressais un clin d’œil ainsi qu'un dernier sourire. Oui, un dernier sourire, car c'était sans doutes le dernier qu'il obtiendrait de moi.

« Frenchie.. c'est moi Jude, tu es prête ?  » Jude, ma mentor, celle qui allait me donner des conseils pour survivre dans l'arène, mais pas seulement. Mon amie aussi, celle qui m'avait tendue la main alors que je vivais dans la rue, et que j'étais obligée de fouiller dans les poubelles pour trouver de quoi me nourrir. Lui adressant un sourire timide et crispé, je tapota le coussin du canapé, lui ordonnant de venir s'asseoir à mes côtés. Est-ce que j'étais prête ? Est-ce que je pouvais répondre à cette question ? Pouvaient-on vraiment être prêt pour aller affronter la mort sous son pire jours ? Je haussais les épaules, ne sachant pas vraiment quoi répondre, ne sachant pas vraiment quoi penser. « Je suppose que oui ... » finis-je par répondre d'une voix timide qui se voulait tremblante. Subitement, des tremblements se mirent à contrôler mon corps, tremblements que je ne cherchais même pas à contrôler et dont j'avais à peine conscience. « Tu peux compter sur moi tu n'es pas toute seule !  »  Pourtant, j'en avais comme l'impression. Portant mon ongle à ma bouche, je tournais la tête vers Jude, ne cherchant même pas à cacher mon angoisse. Elle était là pour ça après tout non ? Me rassurer, me filer des bons tuyaux, c'était son rôle, je voulais lui faire confiance. « Je … je ne sais pas comment je vais faire là-bas. Ca me terrifie Jude. » commençais-je par dire en sentant les larmes me monter aux yeux. « Je … je ne pense pas être capable de tuer quelqu'un, je ne pense pas en avoir la force. » poursuivis-je en inspirant de grandes bouffées d'air, dans le but de calmer mes incessants tremblements. « Et si quand bien même le sort m'est favorable, et que je gagne ? Comment je vais me sentir ensuite ? » C'était tout ce qui m'important. Je me fichais pas mal de la façon dont j'allais mourir, de ma stratégie une fois dans l'arène, tout ce qui m'inquiétait, c'était de savoir comment j'allais me sentir si j'ôtais la vie d'un des tributs, de ce que j'allais éprouver ensuite. « Je … je ne suis même pas sûre de vouloir gagner ... » Faisant craquer mes phalanges, je soupirais, désespérée. Je comptais bien me battre, et je comptais bien essayer de remporter les jeux, mais est-ce que je faisais ça par envie ? Ou par lâcheté, pour ne pas devoir mourir ? La était toute la question.

Frenchie & Jude
Not strong to stay away

J'entre dans la pièce où se trouve ma nouvelle tribut. Pas seulement tribut d'ailleurs, nous sommes plus que ça, plus qu'une simple relation de mentor et tribut. Elle est mon amie, elle a besoin d'être protégée et aujourd'hui plus que n'importe quel jour. Je dois être fort pour elle, elle a tiré au sort non pas pour le jeu de la faim, mais pour le jeu de la mort. C'est comme ça qu'on devrait l'appeler, car sur 24 seulement un va en ressortir. Je lui demande si elle est prête. Je me doute que non, ou qu'elle va faire semblant de l'être, ce jeu n'est qu'une mascarade, on pense connaître les tributs mais on ne sait rien d'eux. On ne sait pas à quoi s'attendre chaque année ils sont tous différents. Je me mord la lèvre, j'essaie de contrôler mon émotion, ce sentiment de culpabilité, d'inefficacité ! Je peux l'aider certes mais j'ai peur de ne pas être à la hauteur, je ferais mon possible !

Elle me répond qu'elle suppose être prête, je me souviens avoir dis pratiquement la même chose à Georg lorsqu'il m'a fait des aux revoir avant que je ne monte dans l'hovercraft pour l'arène. Je ne sais pas à quoi ressemblera l'arène, je l'apprendrais en même temps qu'elle, et je crois que c'est un point qui me stresse énormément. Va-t-elle mourir de froid ? Car les paysage sera une montagne ? Ou tout l'inverse un paysage désertique et pour avoir de l'eau il lui faudra des sponsors ? Ou un mélange des deux. J'ai eu le droit à une forêt qui bordait une immense plage. Nous sommes tous arrivés sur le sable blanc. Je n'avais avant jamais vu ça.. Elle pourrait tomber sur n'importe quoi, c'est pour ça qu'elle doit en apprendre le maximum et c'est la que j'interviens, si elle veut faire des alliances.. je ne sais pas.. Enfin nous aurons le temps d'en parler dans le train. Je ne suis pas là en tant que mentor, juste en tant qu'ami.. conseillère.. pour la rassurer.

Je m'installe près d'elle remettant une mèche de ses cheveux blonds. Je déteste voir son visage si triste, si perdu. Moi qui me suis promis de la protéger, je ne pourrais pas faire grand chose contre des combats à la hache.. hache ou autre, je pense à elle car moi c'est ce que j'avais. J'essaie de la rassurer de lui dire qu'elle n'est pas seule, pourtant je sais ce qu'elle ressent, elle se sent seule et je la comprend, qui ne se sentirait pas seule après une telle annonce ? Elle ne peut compter vraiment que sur elle. Elle tourne son visage vers moi, elle est morte de peur, je le sais, je commence à connaître l'angoisse dans le visage de mes tributs. Elle commence un discours et je sens qu'elle retient ses larmes. Qu'elle ne les retienne pas, je l'écoute pour pouvoir lui répondre. Affectueusement je passe mon bras autour de ses épaules pour l'attirer contre moi et lui frotter le dos. Elle me demande comment elle va faire.. Comment elle peut tuer des gens alors qu'elle ne se sent pas capable de le faire, comment elle pourrait survivre si elle gagne les jeux. Elle termine ne me disant qu'elle n'est pas sûr de vouloir gagner.. Je peux comprendre..

- Hé.. retiens pas tes larmes déjà.. pleure, il n'y a pas de caméras.. profite..

Je déglutis. Je sens qu'elle tremble et je la presse doucement contre moi posant ma tête contre la sienne.

- Tu trouveras la force de tuer, je sais c'est horrible à dire comme ça, mais j'étais comme toi, tu me ressembles beaucoup, et tu verras quand dans l'arène.. l'instinct de survie prend le dessus. Pour ce qui est de ne pas gagner.. lorsque tu reviendras je serais là, tu auras une personne, je sais trop bien ce que c'est que se retrouver seule, alors je ne te laisserais pas.. et tu t'en remettras, tu deviendras plus forte.. fais moi confiance, ne baisse pas les bras..

J'embrasse ses cheveux, j'ai l'impression que j'aurais pu dire ça à mon petit frère.

- Je ne te laisserais pas ! Je te le promet !

Ma voix n'est qu'un chuchotis. De ma main libre qui n'est pas dans son dos j'attrape l'une des siennes pour la serrer et avec mon pouce je la caresse, un petit signe affectif et réconfort.. réconfort je ne sais pas en tout cas.. mais je l'espère.

C'était un sentiment que je n'arrivais même pas à expliquer avec des mots. Comment je me sentais ? Impossible à dire, impossible d'expliquer. C'était un mélange de peur, de doute. Dans quelques jours, je serais lâchée dans l'arène et je devrais tuer ou me faire tuer. Comment étais-je sensée me sentir ? Recroquevillée sur ce velours vert, ma mâchoire tremblante rongeait l'ongle coincés entre mes deux rangées de dents. Jude venait de faire irruption dans la pièce et s'était installée à mes côtés après avoir fait mes adieux à Lance. Mes pupilles devenaient humides à mesure que les secondes passaient et pourtant, je ne pouvais me résigner à les laisser sortir. Pas maintenant, c'était bien trop tôt, je devais me contenir encore un peu. « Hé.. retiens pas tes larmes déjà.. pleure, il n'y a pas de caméras.. profite..  »  Elle n'avait pas tort. Je devais me laisser aller là où personne ne pourrait me voir, il ne fallait surtout pas que je montre mes faiblesses devant les autres tributs, ce serait comme me jeter dans la gueule du loup. Tournant ma tête vers celle de ma mentor, j'hésitais quelques secondes avant de relâcher la prise que j'effectuais sur mes yeux, et les larmes se mirent à couler d'elle même, déformant mon visage en une horrible grimace effrayée. Ce n'était vraiment pas mon genre, de me montrer faible à ce point, en général, j'étais plutôt la fille qui se foutait de tout, la fille que rien ne pouvait attendre. Je n'étais pas attachée à grand-chose, mais je tenais à vivre !

Je sentis le corps de la jeune brune se coller au mien. C'est bon de savoir que quelqu'un est avec nous et nous soutient. Heureusement qu'elle était là, et heureusement qu'elle était revenue des hungers games auxquels elle avait participé, car je ne voulais pas me retrouver avec l'autre mentor, qui devait sûrement se trouver avec Iugo en ce moment même, qui ne m'inspirait pas confiance. Je me souvenais encore de sa tournée du vainqueur, j'étais encore au district 5 à cette époque, et je l'avais a peine regardé, la considérant comme une meurtrière jusqu'au jour où elle m'avait tendue la main. Jude était une bonne personne, mais il y a 5 ans, je la prenais pour un monstre pour avoir gagné les jeux. Et si les gens pensaient ça de moi si jamais je gagne. Comment me sentirais-je debout devant la population des autres district ? District des tributs morts dans l'édition que j'avais remportée ? Je ne pensais pas en être capable … « Tu trouveras la force de tuer, je sais c'est horrible à dire comme ça, mais j'étais comme toi, tu me ressembles beaucoup, et tu verras quand dans l'arène.. l'instinct de survie prend le dessus. Pour ce qui est de ne pas gagner.. lorsque tu reviendras je serais là, tu auras une personne, je sais trop bien ce que c'est que se retrouver seule, alors je ne te laisserais pas.. et tu t'en remettras, tu deviendras plus forte.. fais moi confiance, ne baisse pas les bras..  » Mon plus grand rêve en ce moment, ce serait de gagner sans avoir à tuer qui que ce soit, mais j'avais bien conscience que c'était impossible, je comptais bien survivre, et pour ça, il allait falloir que je tue. Rien que cette idée me fit frissonner. Mais Jude avait raison. Je me connaissais, je trouverais la force qui me permettrait de me relever et de gagner, car le prix en vaut le coup, car la vie en vaut le coup. « Jude, sois honnête avec moi s'il te plaît. Est-ce que tu penses que je peux gagner ? » Telle était la question. Les questions se bousculaient dans ma tête, et celle-ci revenaient souvent. Est-ce que j'avais des chances. « L'arène sera sans doutes remplie de carrières et de gens qui s'y connaissent mieux. Moi, je ne sais même pas me battre. » Mon travail dans les mines avait, certes, accru ma force, mais a quoi celle-ci pouvait bien m'être utile si seulement je ne savais pas m'en servir ? « Je ne sais manier aucune arme par exemple, et je ne suis pas des plus sportives. » Dis comme ça, j'avais perdue d’avance … Je me mis à rire, un rire nerveux qui ne me plaisait pas du tout. Un rire désespéré, un rire ironique, comme si je riais pour la dernière fois. « Je préfère même pas imaginer la note que les juges me mettront. » Vu mes capacités, j'allais sûrement frôler le O, allez, 2 si j'ai un peu de chance. « Et je pense déjà à tous les autres qui vont étaler leurs talents sous mes yeux lors de l’entraînement pendant que je resterais là à me demander ce qui pourrait bien me sauver. » Serrant les dents, j'émis un grognement agacé.

« Je ne te laisserais pas ! Je te le promet ! »  Acquiesçant gentiment la tête, je lui souriais. Ma joue désormais sèche, je soupirais, comme pour me soulager. Je l'étais, soulagée. Sans doutes parce que j'avais pleuré, ou parce que j'avais dis ce que j'avais sur le cœur. Je me sentais plus légère, prête à me battre.

Frenchie & Jude
Not strong to stay away

Est ce que le métier de mentor consiste à mentir ? Je suppose qu'il y en du mensonge. Là tout de suite, si je veux que Frenchie se batte, je ne vais pas lui avouer qu'elle a surement moins de chance que les 6 carrières qui vont entrer dans l'arène avec elle. Je ne vais pas non plus lui avouer qu'elle risque de mourir rapidement. Je crois qu'elle le sait, je le sais, mais j'y crois toujours, je me dis qu'elle peut faire comment moi. Je ne savais pas me battre, seulement monter aux arbres et encore pas très rapidement. Ce qui m'a sauvé c'était le mensonge, comme ce que je vais faire là, avec elle, et ce sera surement la meilleure carte qu'elle pourra jouer, puis elle apprendra des choses dans les 3 jours d'entrainements, il faut que pendant ses jours elle se donne à font.

Elle a peur, je le sais, j'étais comme elle, qui n'aurait pas peur à ce moment là, à quelques jours d'entrer dans la gueule de l'enfer. Elle me demande d'être honnête. Je ne sais pas si c'est une bonne chose de l'être, mon rôle de la monter pas de la descendre et il est hors de question qu'elle baisse les bras avant même d'avoir vu à quoi ressemble le Capitole. Je ne la lâche pas. J'essaie de me rappeler ce que je ressentais à ce moment. Enfaîte c'était trop confus, j'ai surtout pleuré dans les bras de ma mère, de mon père et mes frères. J'étais persuadée que j'allais mourir. Mais lorsque je suis rentrée, je me suis détestais et je me déteste toujours, comment continuer à vivre alors que les fantômes des personnes que j'ai tué me hantent toutes les nuits. Elle ne sera pas seule, elle m'a moi, je sais que je ne suis pas la personne la meilleure placée, mais je peux toujours essayer ! Elle entame une série de doutes..

- Frenchie, ne pense pas à ça ! Regarde moi, je suis aussi menue que toi et je ne savais pas me battre ! Je vais t'apprendre comment faire pour survivre le plus longtemps, ce que j'ai fais ce qu'il faut faire ! La combat n'est pas nécessaire. Souviens toi, j'ai empoisonné mes concurrents. Après tout n'est qu'instinct. Tu apprendras un minimum à apprendre le maniement des armes aux entraînements. Il est claire que tu n'aurais pas une telle note ! On trouvera tes points forts parce que tu en as forcément, on parlera de tout ça dans le train ! Je vais trouver comment te faire passer au public pour que les sponsors s'intéresse à toi ! Je parlerais avec ton styliste ! Tu ne seras pas la seule, et je te garantie que tu ne seras pas la pire, fais moi confiance.

Je ne la laisserais pas. C'est que je finis par lui dire. Elle sèche ses larmes. Je lui adresse un petit sourire qui se veut chaleureux. Je déglutis, j'ai peur pour elle quand même, mais elle ne doit pas le savoir ça, jamais. Je lui refais un bisou sur le front.

- Alors tu me promets de te battre ? Tu n'as pas le droit de baisser les bras.. il va falloir être forte, surtout lorsqu'il y aura les juges et les caméras. Le reste tu pourras pleurer, hurler.. ce que tu veux.. mais règle numéro 1, tu n'es pas faible, ce n'est parce que tu es du 12 que tu vas être la première à mourir. Frenchie, il va falloir aussi écouter mes conseils mais aussi ceux de Georg. Il n'est pas moi, mais c'est un excellent mentor crois moi ! D'accord ?