amadeus nohé goldsmith

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Comment je vois ma mort ? Je ne sais pas, je ne me vois pas mourir. Et je n'essaye pas d'y penser. À quoi cela peut-il bien servir, à part se déprimer un bon coup ? Mais j'avoue, que j'espère mourir relativement vieux -comme tout le monde me direz-vous-, j'aimerais que ma mort soit sans douleur et rapide, peut-être pendant la nuit, lorsque je dormirais, emportant avec moi mes mensonges et mes secrets. Mais, on sait tous que c'est impossible que je finisse ma vie ainsi. Pas avec mon statut, et pas dans le monde actuel où nous vivons.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour personne et pour rien. Les sentiments ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, je ne m'attache que très difficilement à quelqu'un, et mon seul but, ma seule raison d'être là où j'en suis en ce moment, c'est pour la mission du district treize. Et c'est finalement, peut-être, la seule cause qui mériterait ma mort.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

▲ la pêche ; non pas mon activité favorite, mais vivant dans le district quatre depuis maintenant deux ans, je n'y ai pas échappé.
▲ discrétion ; mon grand fort depuis tout petit, être discret pour moi, c'est comme une seconde peau.
▲ persuasion ; ou l'art de mentir à tout le monde. Jusqu'ici, on peut dire que cela a toujours marché, les gens n'y voient que du feu, à tel point que même mes amis du district treize se demandent parfois si je ne leur fais pas faux bond.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Non, j'ai vécu dans le district treize avec ma famille, et on sait tous que ce district ne participe pas aux Jeux.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

(en gros, êtes-vous pour une rébellion ou contre.) J'en fais déjà parti. Ce qui signifie, par conséquent, que je suis pour cette rébellion. Je suis infiltré chez les pacifiquateurs depuis l'âge de dix-huit ans, au profit des rebelles, c'est eux qui m'ont envoyé en formation chez les pacifiquateurs. La mission du treize est mon seul objectif ces dernières années, je prend mon rôle très à coeur, tellement que je n'hésite pas à sacrifier des innocents pour garder ma crédibilité aux yeux de tous les pacifiquateurs et de mes supérieurs, histoire qu'il n'est pas de soupçon et que je puisse mener à bien ma mission d'agent double.



JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, mais j'habite au district numéro quatre depuis deux ans, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE ne manque pas, du moins ces derniers temps. J'EXERCE LE MÉTIER DE pacifiquateur ET POUR TOUT VOUS DIRE, je ne l'aime, mais je n'ai pas le choix.. JE SUIS DANS LE 4ÈME DISTRICT. AYANT vingt-ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER.

tell us your story.

Je me réveille brusquement, sentant la souffle chaud de ma soeur sur mon visage. Au début, je garde les yeux fermés, souhaitant me rendormir et profiter d'encore quelques moments de repos. Puis, je remonte le tissu légèrement épais qui recouvre mon corps jusqu'à mon cou. J'essaye de me rappeler de mon rêve, qui est peut-être la cause de mon sommeil interrompu, mais je l'ai déjà oublié. Je me rappelle juste d'avoir eu la sensation de tomber dans le vide. Oui, c'est surement ça qui m'a réveillé. Je sens que le temps commence à passer, et je n'arrive toujours pas à dormir à nouveau. J'ai pourtant l'impression de n'avoir pas beaucoup dormi, peut-être que c'est le cas. J'ouvre enfin les yeux, et je peux voir au fur et à mesure que mes yeux s'habituent à la pénombre, le visage serein de ma soeur, qui elle, a la chance de dormir encore profondément. On dirait qu'elle grelotte un peu, pourtant je n'ai pas l'impression qu'il fasse tellement froid. Je relève légèrement la tête, la plupart des lumières sont encore éteintes. Je repose ma tête sur le vieux matelas, prêtant oreille aux sons qui m'entourent. Je peux entendre la respiration lente de ma soeur. De temps en temps, elle se met à tousser, puis ça s’arrête. Elle se met soudain à bouger dans le lit, émet un faible gémissement, puis sa respiration redevient régulière et reposante. Moi, je ne dors toujours pas, et je me met à penser plein de choses à la fois, ce qui m'empêche encore plus de dormir. Je me dis que je vais finir pas m'endormir, parce que je me sens fatigué. Mais les lumières commence déjà à s'allumer, et j'ai compris qu'il est temps pour moi de me lever.

Alors je m'habille rapidement, en faite, il s'agit juste d'un uniforme gris. Tout le monde a le même, et de toute façon, l'apparence n'a aucune importance ici. Alors je m'en fiche un peu. Nous vivons comme des taupes, enfouies sous terre, et je n'ai jamais vu la lumière du jour depuis toutes ses années. Ma soeur non plus. D'ailleurs, elle aussi se dépêche de s'habiller. Nos regards se croisent, mais je détourne le mien aussitôt que ses yeux bleus se fixent sur moi. On ne s'entend pas très bien, mais c'est parce qu'elle croit que je n'ai pas de coeur. Elle, elle est sensible, elle pleurniche peut-être un peu trop. Parfois, je l'entend qui pleure lorsque tout le monde dort, et généralement ça finit par me réveiller. Mais je ne dis rien. Je ne suis pas ce genre de personne, le gentil frère qui réconforte sa soeur. Elle n'a qu'un an de moins que moi, mais elle n'est pas du tout mature. Parfois ça m'énerve un peu d'ailleurs. Mais là encore, je ne dis rien. Mais je lui ai déjà fais des réflexions, surtout quand elle divague, qu'elle rêvasse et qu'elle s'imagine des trucs impossibles. Je n'aime pas les gens comme ça, qui vivent dans leur petit monde. Mais je ne la déteste pas. Elle, au contraire, m'en veut souvent, parce que je ne montre pas mes sentiments. Quand nos parents sont morts, je n'ai rien dis. Je n'ai pas pleuré, non plus. Alors qu'elle, elle était écroulée, elle baignait dans ses propres larmes, c'était assez agaçant au bout d'un moment. Puis c'est passé. Mais elle m'en voulait, elle disait que je n'avais jamais aimé nos parents. Mais c'est faux, je les aimais bien, c'était mes parents. Ils étaient morts de la même maladie, mais on ne sait pas trop laquelle, les médecins ne nous avaient pas vraiment expliqué. Ils ne sont pas morts en même temps, seulement à quelques mois de décalage. C'était il y a quatre ans environ.

Je finis d'enfiler mes bottes, et je fais quelques pas vers la porte de notre habitation. Ma soeur, assise sur le lit, finit par dire J'espère qu'aujourd'hui sera une bonne journée. Je me tourne vers elle, et je soupire. Ses cheveux roux et ses yeux ronds me font penser à notre mère, elle avait les mêmes expressions. J'ai le sentiment que plus elle grandit, plus elle lui ressemble. Je lui répond Ambre, pourquoi aujourd'hui serait une bonne journée. Parfois, j'ai vraiment l'impression que tu le fais exprès. Ses yeux se mettent à briller, j'ai compris que je l'avais vexé, encore une fois. Je sors de chez nous, parce que je n'avais pas envie de la voir pleurer. Sur mon chemin, je croise un homme, e le reconnais, il s'agit d'un rebelle. Je les fréquente de plus en plus, il faut dire que j'adhère à leur façon de voir les choses. Il s'arrête et m'interpelle par mon prénom. Je stoppe tous mes mouvements et pose mon regard sur lui. Venez avec moi. me dit-il. J’acquiesce, et je le suis. Il m'emmène jusqu'au rassemblement des rebelles. Une fois arrivée là-bas, je remarque qu'il y a déjà une dizaine de personnes qui attendent. Je reconnais la plupart de leur visage, certains m'adressent un sourire polie. D'autres ne disent rien, et attendent toujours. Je fais comme eux, ne sachant pas pourquoi on m'a emmené à cet endroit. En faite, je me demande surtout si ma rencontre avec le rebelle n'était qu'un hasard ou s'il avait été chargé de m'amener moi particulièrement jusqu'ici. Un homme, qui se tenait assis jusqu'à maintenant, se lève, et avec l'air le plus cordial du monde, me fait signe de m’asseoir. Je m’exécute alors. Il s'assoit de nouveau, en face de moi. D'une voix autoritaire et grave, il me dit alors Amadeus Nohé Goldsmith, vous avez été choisi pour infiltrer les Pacifiquateurs. Nous vous enverrons dès demain en formation chez eux, et personne ne devra savoir que vous nous communiquerez des informations. Débrouillez-vous pour garder votre crédibilité. Après quoi, l'homme en face de moi me donne des papiers avec quelques informations dessus, notamment le nom du District où j'allais dorénavant vivre. Il s'agissait du District numéro quatre. Je me lève, je le remercie, et je sors. Je n'ai aucune idée de comment je vais me débrouiller, mais je ne peux m'empêcher de sourire face à cette nouvelle tout à fait étonnante. Moi, Nohé, simple garçon de dix-huit ans, résidant depuis toujours dans le district treize coupé du monde, je vais devenir une sorte d'agent double au service des Rebelles. Ambre avait peut-être raison, la journée ne s'annonce pas si mal, finalement.