gowan heaven shark

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Celle que j'espère ou celle qui m'arrivera sûrement ? Parce que je sais qu'on me descendra, c'est certain. Je suis sûr que ma mort ne sera pas... Naturelle. J'ai quelques ennemis. Et le gouvernement me garde à l’œil parce qu'ils savent que je peux déraper depuis la mort de Aigneas, ma petite soeur. La cause rebelle me plaît mais la violence qu'ils veulent utiliser m'est insoutenable. Soit ce seront les rebelles, soit ce sera le Capitole qui me tueront. Pour des raisons politiques, pour une vengeance, pour un exemple; C'est l'avenir qui nous le dira.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour la paix. Je pourrais mourir pour la paix. Si ma mort pouvait éviter un énorme massacre, je lui ferais face. Je suis pacifiste et les conflits me sont insupportables. Les bains de sang aussi. Je pourrais mourir pour la paix, pour rétablir un équilibre dans le pays, pour laisser un monde meilleur derrière moi.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Discrétion, pêche et rapidité sont mes maîtres mots. Peut-être aussi un peu le camouflage... Dessiner et créer des vêtements et des tenues, c'est un peu la même chose, non ?

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Ma petite soeur, Aigneas, est morte durant là 73ème édition. Obligé de la regarder baigner dans son sang, j'ai énormément pleuré cet agneau, car c'est ce que voulait dire son prénom. J'étais aussi prêt à tout pour la venger. Normalement pacifiste, je rêvais de tuer ces Capitolins qui s'amusaient de ce genre de spectacle. J'étais proche de faire de très grosses bêtises, et c'est pour ça sûrement que le Capitole m'a embauché comme styliste. J'avais dessiné des tenues et avais donné les croquis à ma petite soeur pour lui remonter le moral avant qu'elle ne parte. Ils les avaient vu et à la fin des Jeux m'ont fait la proposition. Comme ça, ils pouvaient me surveiller. Mais ma petite soeur me manque toujours horriblement.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Normalement cette question est réservée aux Capitolins, mais mon cas est à part. Je peux donc dire que je ne peux tout simplement pas regarder les jeux. C'est ancré en moi, leur vue me donne envie de pleurer et de vomir. C'est trop d'horreur pour moi.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je pourrais être pour une rébellion. Je suis pour. Mais ils veulent sans aucun doute utiliser la violence. Ce que je ne cautionne pas. Une rébellion pacifiste devrait pouvoir être possible. Notre pays doit changer de main, mais pas dans le sang. Ce n'est pas digne. Ce n'est pas envisageable.

(les résidents du capitole n'ont pas à remplir le paragraphe ci-dessous, merci de le supprimer dans ce cas!) (remplissez le paragraphe en choisissant le champ qui correspond à votre personnage. il vous est bien sûr possible de changer le texte pour que cela colle mieux, mais garder la trame de départ tout de même. message à supprimer quand la fiche est postée.)

JE VIENS D'UN MILIEU où on arrivait à manger mais où la vie ne se faisait pas dans de bonnes conditions, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE était présente, mais c'était bien une des seuls choses à être à peu près là. DU COUP, MON NOM AVAIT jusqu'à 20 chances d'être tiré. J'EXERCE LE MÉTIER DE styliste au Capitole ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'apprécie même si c'est le gouvernement qui l'a voulu ainsi. J’ÉTAIS DANS LE 4ÈME DISTRICT, mais maintenant je suis au Capitole. AYANT 21 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'essaye de me préparer mentalement à une prochaine édition de sang, de barbarie et d'horreurs obligatoires au regard. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

L'anxiété est palpable. Comme chaque année. C'est la dernière fois que des petits papiers portant mon nom sont mélangés aux autres. Je cherche ma petite soeur du regard. Aigneas. Un agneau. L'innocence même, avec ses grands yeux couleur océan et ses cheveux châtains. Elle a 13 ans. C'est mon ange. Elle n'a pris qu'un tesserae. Elle n'a que trois fois son nom inscrit. Le mien l'est 20 fois. Je croise son regard et lui offre un pâle sourire. Elle est toute pâle. Tu parles, la peur nous tient tous aux tripes. L'attente est intolérable. Peut-être que les Capitolins trouvent drôle de nous faire mariner dans notre jus. Moi pas. Et puis, comme dans un rêve, son nom. Aigneas Shark. Je bats des paupières, loin d'être certain d'avoir bien entendu. Ma petite soeur. Ma petite soeur. Et tout à coup les mots se mettent à battre dans mes veines. Ma petite soeur. Je suis peut-être fou de faire ça. Je m'en balance. Ma petite soeur. Je pousse tout le monde, je courre comme un dératé. Ma petite soeur. Je saute par-dessus les barrières de fortune qui sont censées nous séparer, garçons et filles, et tombe à genoux devant elle. Ma petite soeur. Elle a l'air de ne pas avoir encore saisi ce qui se passait. Je la serre dans mes bras, comme jamais. Je suis pas loin de fondre en sanglots. Elle est ma vie, tout ce que j'ai depuis la mort de notre père en mer. Notre mère avait perdu la vie à l'accouchement d'Aigneas. Et ça fait quatre ans que je m'occupe de mon agneau, depuis que papa est mort. Les pacificateurs m'arrachent à elle. Ils me traînent derrière eux, dans la poussière de la grande place. Un autre la fait monter sur l'estrade. Je sanglote et en même temps je crie son nom comme un dément. Pas ma petite soeur. Pas elle. Il faut bien que je me rende à l'évidence. Ils m'ont emmené un peu en arrière. J'entends en sourdine qu'on donne le nom du tribut masculin. Mon cerveau est ailleurs. Une idée fuse dans ma tête et je sors ce minuscule carnet et le petit fusain artisanal que je balade tout le temps avec moi. Nerveusement, je me mets à dessiner des tenues. Chacune plus évoluée que la précédente. Aigneas. Un pacificateur vient me chercher. "Va voir ta soeur. J'ai pas envie qu'elle croit qu'on t'a massacré, ça fait pas bien. Tu as cinq minutes. Après, elle part."

Quand j'ouvre la porte, je la vois assise sur un canapé recouvert de velours. Elle n'a pas l'air d'avoir pleuré, ses yeux ne sont pas rougis. Je me dirige directement vers elle et m'agenouille devant elle. J'ai serré le petit carnet dans ma main tout du long que je courrais dans les couloirs pour la rejoindre. Je prends ses mains et le lui donne. Elle lève les yeux vers moi. J'ai la lèvre inférieure qui tremble, parce que je suis pas loin de me remettre à chialer. Je prends son visage entre mes mains. "Gagne et reviens-moi, petite soeur. Je t'aime. Je veux pas que tu meurs." Je ramène sa tête plus vers moi et dépose un baiser sur son front. Mon petit agneau. Ma chérie. Je sais qu'elle ne va pas survivre, mais je n'ose pas l'accepter. Quand mes lèvres quittent enfin son front, je plonge mon regard dans le sien. "Je t'aime, mon petit agneau."

Le coup de canon retentit. Je lève les yeux vers l'écran. Elle baigne dans son propre sang. On vient d'égorger mon petit agneau. Je n'arrive pas à parler en voyant son corps s'élever vers l'hovercraft. Je n'arrive pas à pleurer. C'est une colère sans limite qui grogne en moi. Ma petite soeur. Le silence s'est fait sur la grand place. Ils détournent leurs regards. Ils n'osent pas m'affronter. Aigneas est morte. Une main se pose sur mon épaule. Un pacificateur.

L'édition d'expiation. Je regarde la télévision et ce tribut du 11 qui se fait interviewé par Caesar. "Mes" deux tributs sont morts. Je me lève du canapé et me traîne jusqu'à la grande baie vitrée. Les stylistes sont comme les tributs durant les Jeux. Dans cette tour au-dessus du centre d'entraînement. Je passe une main sur ma nuque en scrutant ce qui se passe en bas. Encore une année de finie. Encore un massacre de terminé. Et ça va être reparti. Environ trois ans maintenant que le Capitole m'a fait venir ici pour travailler... Et me garder à l'oeil. Je retourne rarement dans mon district. Mais je leur envoie des lettres, parfois. Pour savoir comment ils vont tous, là-bas. Le gouvernement m'a surtout pris pour pouvoir me surveiller. Je vis un peu dans une cage aux barreaux dorés.

Gowan H. Shark a écrit:

Les exceptions doivent bien exister (aa). Voulant remonter le moral à sa petite soeur qui partait pour les Jeux, il lui aurait donné des croquis de tenue qu'elle pourrait avoir pour parader et les Capitolins auraient trouvé son travail incroyable et aurait proposé de le faire travailler avec eux une fois les jeuxfinis (Et comme ça, ils pourraient l'avoir à l'oeil après le massacre de sa petite soeur et être à peu près sûr qu'il ne ferait pas de grosses bêtises (aa).)