KIERAN ADRIAN WHITAER

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Hum... J'ai bien faillis la voir il y a une dizaine d'années mais je ne me voyais pas perdre dans l'arène. Ce n'est pas de l'égocentrisme, juste ma volonté qui fut plus forte que ma peur. Je n'avais pas envie de mourir ! En revanche, j'espère que je mourrais vieux, entouré de gamins qui ne seront pas des tributs. Je souhaite voir la chute de notre Gouvernement autant que les autres et même si je n'y prend pas spécialement part comme certaines personnes de mon entourage, j'aimerais voir si le District 13 peut renverser la balance. Alors une fois que cela sera fait, je veux bien mourir de toutes les manières que vous voulez, j'ai déjà eu tellement de scénarios dans la tête que ça ne me fait pas peur. Ou presque.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Il est des plus évidant que je pourrais mourir pour la femme de ma vie. Ah je ne vous ai pas dit que j'aimais Roseann, ma styliste du Capitole ? Oups ! Et bien oui, cette jeune femme est la personne la plus importante pour moi. Elle a toujours su m'épauler, depuis des années si on considère que la nuit avant les jeux, elle était avec moi pour parler, me rassurer. Sa façon de me traiter m'a de suite mis en confiance et notre amitié, puis notre amour, n'a fait que grandir de jour en jour dans l'obscurité et même si l'on se cache encore, aujourd'hui je suis prêt à affirmer que je pourrais mourir pour elle. Bien sûr, je donnerais aussi tout pour ma famille, mes soeurs surtout, que je ne veux pas voir en danger inutilement. Mais ce n'est pas le même genre d'amour où l'on peut et veut tout sacrifier pour l'autre. Moi, c'est Rose un point c'est tout, peu importe le reste !

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Mes capacités ? Bien que n'ayant pas eu les meilleurs notes aux entraînement, je savais me débrouiller quand même. La plupart des gamins étaient plus musclés que moi qui faisait brindille à côté. Mais le roseau se pli et ne casse pas dit-on. Ce fut le cas pour moi. Ma discrétion fut le départ de tout. J'avais toujours était du genre à m'amuser et rire de tout quand j'étais plus jeune, mais j'ai vite appris qu'on ne plaisantait pas dans les Hunger Games. J'ai très vite développé mon instinct de survie. Je n'avais pas envie de me faire éliminer car cela signifiait une trop grande perte... J'ai sût me faire oublier durant un temps, parvenant à passer sous le feu des armes bien des fois pour ensuite mieux tuer ceux qui étaient à ma portée. Une ou deux fois j'ai un peu joué au con et me suis retrouvé blessé. Survie oui, mais ce jour là je n'ai pas regardé de tous les côtés et me suis pris une flèche de plein fouet qui est venu de loger entre mon épaule et mon coeur. J'ai eu la peur de ma vie et me suis vite tiré de là. Je courrais vite, habitude quand on a tendance à faire l'idiot avec les copains, ça durci les cuisses ! Et m'a sauvé ! Nul en médecine mais au moins, avec ce que j'ai réussi à trafiquer, je suis toujours en vie, une belle cicatrice et un titre de vainqueur.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Plus proche on fait pas, puisque j'ai participé aux jeux moi-même. Les 69th Hunger Games... J'étais jeune et n'y connaissais pas grand chose. Tout ce jeu de massacre était très dur et si je n'avais pas fait en sorte de rester un temps soit peu calme et penser à mes parents, je ne sais pas si j'aurais eu la force de tout donner comme je l'ai fait... Cette expérience à changé le petit gamin souriant, poli et insouciant que j'étais pour laisser place à un être plus endurci et conscient des réalités. On ne peut pas savoir ce que vous font les jeux tant qu'on a pas été appelé comme tribut. C'est affreux comme expérience pour des enfants.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

On ne va pas dire que j'aime les regarder, mais en tant que mentor, je me dois de le faire avec attention pour surveiller l'évolution du parcours des jeunes que nous entraînons. Leurs sponsors dépendant de notre aptitude à les former, alors si une faiblesse survient dans notre méthode, cela se répercutera immédiatement sur les tributs et je n'aime pas voir mes tributs se faire massacre, bien que ce soit arrivé trop souvent... Tout comme on doit s'investir avec délicatesse, ne pas être trop distant mais pas trop proche, l'entraînement est rigoureux mais nécessaire et j'ai envie qu'ils gagnent alors je les observent mais n'y prend pas spécialement plaisir contrairement au Président que ça fait marrer.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? 

(en gros, êtes-vous pour une rébellion ou contre.) Concernant cette histoire sur le District13, je me doutais bien qu'un jour une rébellion éclaterait, mais qu'elle vienne d'un district sensé ne plus exister.. Je ne pensais pas qu'ils étaient si nombreux à se cacher mais ça ne m'étonne pas. En revanche, ils ne sont pas suffisamment nombreux pour s'opposer au Capitole et n'ont certainement pas les mêmes ressources. Je ne porte pas le Président Snow dans mon coeur, ça c'est certain ! Mais je ne pense pas plus que ça à le renverser en prenant part à la révolte. Un jour peut-être, allez savoir, mais pour le moment, j'observe dans l'ombre en tentant de protéger ma soeur qui elle est entièrement contre le Gouvernement et désire faire partie intégrante de la résistance. Cherche-t-elle à se faire tuer ? Je ne le permettrais pas et soyez assuré que je me sens d'avantage concerné par le sort de mes proches que celui d'un vieux brigand comme Snow. Je ne suis pas comme ma cadette, loin de là, mais si quelqu'un la touche, je la défendrais toujours, en bon frère que je suis, même si cela doit me faire choisir un des deux camps.


JE VIENS D'UN MILIEU plutôt favorisé, mon père est maire de notre District, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE ne manque pas trop sur la table, on a de la chance encore. J'EXERCE LE MÉTIER DE Mentor des jeux pour le District 3 ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime à moitié ça. Les former me plaît beaucoup, leur apporter mon expérience. Les voir se faire laminer me plaît déjà moins, je pense aux familles qui ne reverrons jamais leurs enfants, ce qui est arrivé durant mes Jeux, c'est très dur.. JE SUIS DANS LE Troisième District, dans le village des vainqueurs. AYANT 23 ans et demi JE pense que je n'ai plus l'âge de PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET comme j'y suis déjà allé, une fois ça me suffit amplement ! ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT. [/size]

reality is here.

tell us your story.

It's like a fairytail, you appeared in my dream to steel my heart and now I'm inlove with you, as long as life exists.

« Arrête c'est pas drôle ! » m'ordonnait cette petite voix d'enfant apeurée des suites de mon ricanement. L'orage ne me faisait pas peur. Je savais qu'elle ne parlait pas vraiment de cela, mais ne préférais pas y penser. En effet, ce qui n'était pas drôle, c'était cette effervescence devant la mort. Demain, je devrai quitter cette chambre confortable pour rejoindre l'arène. Les Jeux avaient frappés et j'étais un participant sans n'avoir jamais pensé que ce jour arriverait. La nervosité était telle que je ne pouvais pas en dormir cette nuit là. Je n'étais pas le seul, je savais que beaucoup de mes camarades devaient avoir peur. Mais celle qui passa la porte de ma chambre n'était pas une tribut. Roseann était la fille d'une styliste du Capitole que j'avais rencontré grâce à cette femme. Douce et câline, elle était venu se blottir contre moi, sa peur transpirant autant que la mienne sans que l'on ne puisse voir le visage de l'autre dans l'obscurité de la nuit. Nous n'en avions pas réellement besoin, tout se ressentait par l'aura dégagée. Bien que je tentais de dissimuler ce que je ressentais, j'étais terrorisé à l'idée de devoir affronter d'autres enfants de Panem dans un combat à mort d'où un seul sortirait vivant. « Je peux tout oublier... mais pas toi, Kieran. » Je ne l'oublierais jamais non plus... Kieran.. Sa façon de prononcer mon prénom était si douce que la mélodie de sa voix me parvient toutes les nuits. Savez-vous ce que signifie mon prénom ? Kieran est un prénom d'origine Gaélique qui peut se traduire par « homme aux cheveux sombres » ou bien « prince des ténèbres ». vous ne trouvez pas que cela me sied à merveille ? Des gens s'accorderaient à le dire. Mais comment un prince des ténèbres pouvait trouver dans une « fleur de rose » une âme sœur. La dualité des mondes se prouvait encore ici, rien que par nos noms, mais nous nous en fichions, prince ou rose, ténèbres ou lumière, nous étions encore des gosses qui avions peur. Peut de nos sentiments, peur des regards et peur de la mort imminente qui pouvait m'attendre au tournant.
Avant d'entrer dans l'arène, j'avais vraiment une trouille de tous les diables ! Je n'étais pas capable de penser à autre chose que la façon dont je pourrais mourir. Prit au piège dans un filet à me faire tirer dessus, abattu dans le dos par un revolver rustique, poignardé dans mon sommeil... Toutes ces images m'empêchait de dormir encore maintenant, des années après en être sortit. Ma cicatrice m'en faisait mal parfois, mais ce devait être un effet psychosomatique puisqu'elle était refermée depuis bien longtemps. Rose. Voilà tout ce qui comptait. La belle petite Rose qui avait passé la nuit à mes côtés, sans rien dire vraiment. Sa présence suffisait à m'imaginer vivant. A ce moment là, je ne savais pas encore l'ampleur des conséquences de cette nuit sur nos vies, notre vie. Nous n'avions rien en commun et pourtant l'amour nous attirait. Tout comme Romeo et Juliette, nous étions nés sous des astres défavorables et nos classes sociales se rencontraient sans cesse dans quelques ricks vaines. Comme le disait si bien le bellâtre de la pièce de Shakespeare que j'affectionnais, « Pourquoi cet amour querelleur, cette haine amoureuse, ce tout créer d'un rien, cette pesante légèreté, cette vanité sérieuse, cet innommable chaos des plus aimables formes ». traduction, pourquoi faire la guerre à l'amour quand une passion naît dans le cœur des amants, pourquoi vouloir à tout prit détruire cela ? Nous pouvions nous entendre même dans deux mondes différents.

Ce fut plus ou moins entendu que nos destins étaient liés. Je ne l'avais pas perçu les premières fois, mais quand j'ai reçus les honneurs, je n'ai pensé qu'à Rose. En moi, mon cœur brûlait de lui dire « Je m'en suis sortis, tu n'as plus à avoir peur ». je n'ai pas pu le faire à cause de la cohue mais ai prié le ciel pour qu'elle entende le cri de mon cœur. Elle ne pouvait m'oublier, et moi je ne cessais de penser à elle, sachant que nous trouverions le chemin de l'amour un jour prochain. Ma détermination était telle que je m'étais convaincu que Rose m'aimait aussi sans jamais l'avoir revu en plus de six mois. Six mois que je passais à me demander si elle pensait à moi entre deux discussions avec mon père. Mes sœurs étaient soulagées de me savoir enfin à la maison, tout le monde était heureux et me traiter en héros. Un héros qui doit planter un couteau dans le cœur d'une enfant d'à peine treize ans, je n'en connais pas beaucoup... C'était elle ou moi, ,je le sais bien, mais revoir son visage et la vie déclinée de ses yeux hantait mes nuits. La tournée de la Victoire fut salutaire à bien des égares pour le jeune homme meurtrit que j'étais. Rencontrer ces gens et leur parler de ma victoire alors qu'il y avait des parents de ces enfants présents était une difficulté que je tâchais d'oublier au mieux. J'ai tenu à m'excuser auprès de ce père inconsolable qui avait perdu sa fille. Me voir alors que je l'avais tuer presque comme de sang froid devait le faire me haïr. Il avait raison quelque part, mais je n'avais pas eu le choix. Mon envie de vivre avait été plus forte que la sienne. C'est ce genre de salades que les mentors devaient servir à leurs poulains, les mêmes que je servais à présents. Quelle connerie...

Dans ce chaos pourtant, la lumière apparut un après-midi de Mars. J'attendais ma styliste pour une retouche avant un départ et ce fut Roseann qui entra dans la pièce. Moi qui n'avait pas eu une étincelle de joie dans le regard depuis des mois, je venais de revivre soudain. Je la vrillais du regard, ne sachant que dire. Elle ne m'avait pas oublié non plus à en croire l'expression de son visage. Sautant sur l'occasion d'être seuls tous les deux, je ne pus résister plus longtemps à l'envie de la serrer contre moi, de l'embrasser, de lui dire... « Rose. Je n'ai pas arrêté de penser à toi depuis le matin des Jeux ! Sans toi je n'aurais pas tenu... Rose... Je t'aime. » avais-je soudain lâché avant que le courage ne s'envole de mon cœur. Moi qui n'avait jamais trouvé la force de prononcer ces mots, je venais de les dire, comprenant réellement le sens du mot « amour » comme on le décrit dans les plus beaux ouvrages sur le sujet. Notre relation commença là, je suppose. Comment être vraiment sûr du début d'une relation ? Peut-être que dans cette chambres, six mois auparavant, notre amour avait prit forme et nous avait lié sans le voir. Mais disons que ce baiser a scellé le tout pour notre plus grand plaisir.
Nous avons vécu les « premières » fois d'un couple uni. Premier rendez-vous, premier baiser, première relation sexuelle, premier je t'aime, tout ceci dans un ordre un peu différent de la moyenne mais tout était là. Mis à part un léger détail, tout collait. Ce détail ? Ah ! Vous voulez savoir. Et bien il s'agit du fait que nos mondes étaient opposés malgré ma victoire et ma notoriété au Capitole, j'étais toujours vu comme un trophée du District 3 que l'on exhibait et utilisait pour les représentations et entraînements divers. Rose était une styliste très réputée et avait toujours vécu au Capitole semble-t-il, ce qui rendait les choses compliquées. Plus compliqué encore, l'arrivée de Drake dans nos vies. Je le connaissais comme ça, juste de nom et de visage, mais rien de plus. Et la nouvelle tomba alors que nous filions le parfait amour dans notre bulle secrète : Roseann devait épouser Drake. « Quoi ? » avais-je dit en m'étranglant de surprise. La femme que je chérissais et dont je partageais l'amour allait devoir fréquenter un autre homme ? Si j'avais été du genre à douter de ma copine, je peux vous assurer que ce pingouin du Capitole serait déjà six pieds sous terre. Mais j'ai une chose qu'il ne possédera jamais : le cœur de Rose. Alors pourquoi s'en faire ? Elle doit vivre avec lui et parader à son bras pour que ses parents soient heureux ? Ok, pas de soucis ! La pauvre n'a pas le choix et moi, pauvre habitant rejeté que j'étais, je n'avais pas mon mot à dire. Tant que Drake prenait soin d'elle, ça m'allait. Bien entendu, j'avais ma petite idée derrière la tête oui... Celle-ci se trouve être un plan qui nous permettrait, à Rose et moi, de quitter ce pays et ses règles injuste envers la société, de partir loin pour vivre notre vie sans nous cacher, peu importe les obstacles et le temps que cela prendra, mais je suis déterminé à vivre aux côtés de ma belle et rien ne me fait peur. J'ai vaincu la mort en la regardant droit dans les yeux, je pense qu'un type d'une vingtaine d'années en costume cravate est moins dangereux qu'un gamin de quinze ans avec une arbalète !

Un jour, tu seras mienne, car je ne cesserais jamais de te le dire : « Rose, je t'aime ».