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| GHOST IN MY HEAD (ft. THE peacekeeper) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: GHOST IN MY HEAD (ft. THE peacekeeper) Mer 4 Avr - 23:24 | |
| Un bruit sourd se fit entendre alors que mon couteau se plantait rageusement dans l’écorce du vieil arbre de notre jardin. Il me servait, depuis des années, a viser. Je m’entrainais au lancé de couteau depuis que ma mère m’avait appris que sa sœur jumelle avait périt comme ça dans les Jeux, tuée par une fille du deux, dans le dos. Lâches. Les carrières le sont tous, ils chassent, car c’est vraiment ça qu’ils font, en équipe avant de s’entretuer. Pourtant il n’y a qu’un seul vainqueur et une alliance dans les Jeux ne devrait jamais voir le jour. Je me demande ce que je ferais si j’y étais jetée, dans l’arène. Est-ce que je refuserais une alliance si on me la proposait ? Est-ce que je tuerais ? Oui, je le ferais, je tuerais pour rentrer chez moi, pour ne pas abandonner Silk, Adrayan, ma mère… Je me levai, auparavant assise sur le sol, et retournai près du vieil arbre duquel je retirai mon couteau que j’avais volé au boucher. Il fallait passer a la vitesse supérieur et me procurer un meilleur couteau, celui-ci n’est pas destiné à être lancé, il est trop lourd. Il me faut une arme de Pacificateur. Je retourne a l’intérieur de la maison et m’installe près de ma mère qui ne parle pas, qui ne vit même pas. Je m’endors doucement contre elle et lorsque la nuit tombe, elle passe sa main dans mes cheveux pour me réveiller. Je lève mon regard endormi sur elle et me lève. Il reste un peu de pain que Adrayan m’a donné, j’en mange une miche et retourne dehors. Les gens dorment désormais, le travail a l’industrie est épuisant et la nourriture si peu abondante qu’ils doivent récupérer des forces comme ils le peuvent : en dormant. Un couteau dans ma botte, invisible aux yeux de tous, je me dirige vers la maison d’un Pacificateurs, me cachant dans les recoins sombres et derrières chaque bâtisse. Je ne vois pas le danger arriver, j’y fais toujours attention mais il ne m’est jamais rien arrivé alors j’ai tendance a me croire invincible. C’est lorsque je m’approche de la fenêtre d’une maison de Pacificateur que je sens l’emprise trop forte d’une main gantée sur mon épaule. |
| | | Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Re: GHOST IN MY HEAD (ft. THE peacekeeper) Jeu 5 Avr - 14:31 | |
| La nuit était tombée sur le District 8. La journée avait filé à toute allure. Adonis ne l'avait même pas vue passer. Pourtant, c'était le printemps. Le moment où le soleil met du temps à décliner. Le moment où les journées paraissent longues et où l'on observe le temps passer à travers une fenêtre, où l'on voit les arbres fleurir. Ce n'était pas un temps à tout voir défiler si vite. Pourtant, ce fut sa journée. Et pourtant, bien banale. Quelques interpellations, des discussions à n'en plus finir, des rondes et des rondes à travers tout le District. Rien de bien passionnant. Et Dieu que la journée était passée vite. Une ennuyeuse journée bien remplie.
Passé l'heure de son service, il avait salué ses collègues pour finalement rentrer chez lui. Sur le chemin du retour, il n'était plus le Pacificateur que tout le monde craignait ; juste un type comme tout le monde qui rentrait de sa journée de travail. Cela n'empêchait pas les gens de le regarder de travers. Ils n'étaient donc pas capable de mettre de côté la vie professionnelle et sociale ? Bande de crétins. Bande d'ingrats. Si vous êtes en vie, vous pourriez remercier ceux qui vous protègent. Ceux qui se soucient de vous. Ce n'était sûrement pas le District 13 et ses rebelles qui prendraient soin des pouilleux dans votre genre. Ils s'en foutaient royalement de vous. Et ce depuis plus de soixante quinze ans.
Son sac à dos sur les épaules, en tenue de civil, il rentra paisiblement chez lui. Il n'était vraiment pas d'humeur à s'exciter contre qui que ce soit ce soir. Pas après cette journée. Qu'ils le regardent avec dégout, qu'ils soient écœurés à chacun de ses pas : il en sourirait davantage.
Les Pacificateur n'étaient riches, comparé à ce que les gens des Districts pouvaient penser. Comme tout le monde, ils avaient du mal à acheter de la viande et des légumes. Comme tout le monde, ils mangeaient la plupart du temps un bout de pain et une soupe légère avant d'aller se coucher, exténués. Ils étaient des Hommes. Mais ils avaient un peu plus de confort que les autres. Lorsqu'Adonis ouvrit son frigo pour constater qu'il était vide, il le referma doucement, songeant que cette nui aussi, il irait au lit le ventre vide. Ses placards aussi étaient vides. Et il n'avait pas le temps de passer dans les commerces pour faire le plein. Parfois, il se maudissait de punir le braconnage... Quelques petits gibiers ne seraient pas de trop dans son frigo. Tant pis ; qui dort, dîne. Il s'installa finalement sur son petit canapé et se blottit contre l'un des coussins, ses bras encerclant son ventre.
Au District 2, il avait rarement connu la faim.
Qui dort, dîne. Faut-il encore trouver le sommeil. La faim lui tirailler le ventre, lui donnant la nausée. Sa tête tournait. Pourtant, il avait eu de quoi manger ce midi. Sa ration de Pacificateur. Il se tourna et se retourna sur son sofa quand un bruit dehors le fit bondir de son canapé, couteau en main. Pas tranquille pour un sous, il avait toujours une arme cachée sur lui. Toujours. On est jamais trop prudent.
Les lumières qui illuminaient sa petite maisonnette brillaient de mille feux. Aucune raison de les éteindre. Il s'éclipsa par la porte de derrière pour se faufiler dans la rue principale, là où se trouvait le pallier. Couteau bien en main et bien en avant, il s'avança vers la silhouette qui se dessinait au fur et à mesure qu'il s'approchait. C'était celle d'une fillette de moins de vingt ans. Elle semblait tellement obnubilée par ce qu'il pourrait se passer devant elle qu'elle 'en oubliait de regarder derrière. C'était comme si elle avait baisser sa garde. Il lui tapota l'épaule et au moment même où elle se retourna, il plaqua sa main sur la bouche de la jeune fille avant de la pousser en arrière contre les arbustes :
" - Hurle. Pleure. Ou mord-moi. Je te jure que je t'égorge pour violation de domicile. Qui plus est pour un officier. ".
Le Pacificateur jeta rapidement un coup d’œil alentour. Pas de voisins. Aucun bruit. Le calme de la nuit. Juste la petite espionne et lui. Sa main était toujours plaquée contre la bouche de la fille. Son corps l'écrasait contre l'arbuste pour l'empêcher de bouger.
" - Je vais retirer ma main. Je serais toi, je coopèrerais. Je n'aurais aucun scrupule à t'abattre sur le champ. Et en guise d'exemple, je mettrais ta tête sur un pique en plein sur la place publique pour éviter que d'autres comme toi ne fassent de même. ".
Sa main se détacha doucement des lèvres de la petite fille. Maintenant qu'il était proche d'elle, Adonis pouvait sentir que cette jeune fille avait bel et bien moins de vingt ans. Quinze ans, tout au plus. Elle n'avait même pas finit d'être formée physiquement.
" - Tu vas venir chez moi. Et on va parler, tous les deux. ". |
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| Sujet: Re: GHOST IN MY HEAD (ft. THE peacekeeper) Sam 7 Avr - 23:25 | |
| L’emprise est forte, je me retourne tout de même pour faire face au type qui pourrait mettre fin à mes jours, comme ça, dans la seconde si il le voulait. Je ressens un élan d’adrénaline dans l’estomac et l’envie de lui mordre la main qu’il plaque sur ma bouche me tiraille de l’intérieur. Mordre, courir le plus vite possible jusqu’aux plaines, jusqu’aux limites du district et sortir de ces limites, s’enfuir. Pendant une fraction de seconde le plan me semble réalisable. Puis je me souviens qu’il a surement une arme et là, j’abandonne. « Hurle. Pleure. Ou mord-moi. Je te jure que je t'égorge pour violation de domicile. Qui plus est pour un officier. » Merde, il a pensé a tout en plus. Je déteste la façon dont les Pacificateurs pensent nous êtres supérieurs, ils ne sont rien d’autre que des enfants du district le plus chanceux. Car même le un n’a pas de si bon traitement. Le deux est le plus proche du Capitole à cause des Pacificateurs, tout le monde le sait. Et tout le monde les déteste en secret. Je ne sais plus bouger, l’homme m’écrase totalement et toute tentative de fuite devient impossible. Je n’ai plus qu’au attendre la suite. « Je vais retirer ma main. Je serais toi, je coopèrerais. Je n'aurais aucun scrupule à t'abattre sur le champ. Et en guise d'exemple, je mettrais ta tête sur un pique en plein sur la place publique pour éviter que d'autres comme toi ne fassent de même. » Il retire alors sa main et mon visage affiche une expression de dégout. Il ne s’écarte cependant pas, je me demande ce qu’il me veut. Manifestement il ne va pas me tuer, ce qui me soulage en un sens mais je me demande si ce qui va suivre sera pire que la mort, pure et nette, ou pas. « Si tu crois que ça va les arrêter de chercher à manger ! » je n’avais pas crier mais mon ton était puissant, pourtant le volume sonore de ma voix s’apparentait plus a chuchotement. C’était comme si je criais sur mon frère quand il faisait trop de bruit a l’extérieur, pendant la nuit. Lui criant dessus en chuchotant, oui c’était exactement ça. Sauf que dans mon ton j’y avais ajouté beaucoup de mépris. « Tu vas venir chez moi. Et on va parler, tous les deux. » Ajouta le Pacificateur. Je fronçai les sourcils, pourquoi devrais-je me rendre chez lui ? Je mourrais d’envie de lui dire que je savais très bien où il habitait, que je savais très bien où se trouvait la nourriture et les armes ainsi qu’un tas d’autre objets peut être un peu plus personnel mais seize ans dans ce monde m’ont suffit pour comprendre que parfois il vaut mieux se taire. Alors je ne dis rien concernant mes passages de voleuse chez lui. Et chez les autres. « Depuis quand les Pacificateurs reçoivent-ils chez eux ? » demandais-je tout de même, suspicieuse. |
| | | Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Re: GHOST IN MY HEAD (ft. THE peacekeeper) Mer 11 Avr - 3:05 | |
| Son corps massif contre celui de la frêle gamine en face de lui, il l'empêchait de bouger. Pas moyen pour elle de se dégager. Pas moyen pour elle de fuir. Elle ne pouvait rien faire. Rien du tout. A la merci du Pacificateur, elle n'avait plus droit à l'erreur au risque de prendre cher. Ou que sa famille en pâtisse. Mais cela ne l'empêcha pas d'afficher un air de dégout en regardant Adonis. Il fronça les sourcils et plissa le nez. En plus d'être une sale petite voleuse qui fraudait en sortant après le couvre-feu, elle osait le regarder comme s'il était l'homme le plus affreux et monstrueux du monde. Il y avait bien pire qui se baladait dans les ruelles du District 8. Et il avait même réussi à trouver plus sadique et plus pervers. Adonis attendait que les enfants atteignent un certain âge avant de pouvoir profiter d'eux. Un minimum. Alors que d'autres les prenaient presque aux berceaux. Et eux, même s'ils n'étaient pas non plus bien vus, on ne leurs reprochait pas plus que ça. Alors que lui, au petit Adonis, le vilain Pacificateur, il y avait de quoi râler. Parce qu'il était le monstre en blanc qui faisait peur aux petits enfants lorsqu'on leurs annonçait qu'ils avaient l'âge requis pour participer aux Hunger Games. Parce qu'il était le monstre qui incarnait le pouvoir suprême du Capitol. Adonis s'en foutait ; il l'aimait bien, son petit Capitol, aussi sordide soit-il.
Le Pacificateur ricana, rapprochant son visage de celui de la fillette pour ne pas avoir à élever la voix et réveiller le voisinage :
" - Que les autres ou ta petite famille et toi creviez la dalle, ça me fait ni chaud ni froid ma grande. Tu n'as pas à voler. Qui plus est ; à me voler moi. Vous dites que les Pacificateurs sont des salauds mais vous ne respectez rien. Regarde-toi ; obligée de voler. Tu n'as donc aucune dignité, gamine ? Tu es du genre à aller te prostituer pour un bout de pain alors. Je pourrais te dénoncer ; violation de domicile, vol à l'étalage, cambriolage, racolage... Tu veux que je continue ?! ".
Qu'elle se la joue avec ses grands airs de pauvrettes, elle n'en restait pas moins qu'une criminelle. Une criminelle qui se devait d'être punie. Et elle avait beau froncer les sourcils, cela n'y changerait rien. Il n'avait aucune intention de laisser filtrer ça. Ce n'était pas son genre. Il prendrait plaisir à la faire chialer. Sa petite maison de Pacificateur était tout ce qu'il avait pu préserver du monde extérieur. C'était son jardin secret. Très rares avaient été les personnes qui avaient foulé le plancher de sa maisonnette. Il les choisissait avec attention. Il n'avait pas choisi la gamine, mais elle, l'ayant choisi lui, et ne voulant attirer plus que ça l'attention, il se voyait forcer à l'inviter. Il souleva le bras de l'adolescente pour l'attirer à l'intérieur :
" - C'est un privilège que je t'offre. Je t'invite à boire le thé. ".
Adonis n'avait pas besoin de forcer plus que ça pour la surélever et l'entrainer à l'intérieur. Il poussa la porte, qu'il avait entrouverte en prévision de ce moment, avec son pied et referma aussitôt derrière lui après l'avoir jetée par terre, dans l'entrée. Ses bras sur son torse, il n'avait pas du tout envie de plaisanter ni de s'amuser ce soir :
" - Ton nom et le secteur dans lequel tu vies. Ne cherche pas à t'échapper, je cours bien plus vite que toi. Et je sais être agile. Ton nom. Et vite. Je n'ai pas toute la nuit. J'ai eu une longe. Et dure. Journée. ". |
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| Sujet: Re: GHOST IN MY HEAD (ft. THE peacekeeper) Sam 14 Juil - 15:08 | |
| Que ce pacificateur continue à me menacer si il le voulait je pouvais tout à fait garder contenance face à lui, du moins pour le moment tant que je ne subissais aucune punition physique. Mais pour ça, ils sont obligés de recevoir l’accord du Chef des Pacificateurs, non ? Je ne sais même plus qui c’est, il faut dire que je me suis rarement méfier des pacificateurs, je me suis toujours crue plus maligne qu’eux et voilà que je me faisais avoir comme une bleue. J’avais honte. Surtout que celui-là semblait jubiler de m’avoir attrapé, comme ça ça lui faisait une petite victime pour la nuit ? Je sers les dents sous ses menaces, alors qu’il approche son visage du mien. Un dégout intense m’envahit, j’aimerais qu’il me lâche et j’aimerais m’enfuir, mais même si il me lâche il ne servira à rien de fuir, dans le huit il peut me retrouver quand il veut. « Je me contente de voler ce que vous avez en abondance. » Soufflais-je, alors qu’il insinuait que je pourrais aller bien plus loin pour avoir à manger. Non je ne pourrais rien faire de plus, voler était suffisant, de plus ça m’offrait l’adrénaline dont j’avais besoin pour me sentir en vie. Quelque part j’aurais été bien dans l’arène, le temps que ça aurait duré, j’aime le danger et le risque. Le Pacificateur me souleva par le bras pour me forcer à le suivre, ce que je fis sur mes jambes légèrement tremblotante, finalement j’avais peut être plus peur de lui que je voulais bien le laisser croire. Je lui demande alors depuis quand les Pacificateurs invitent les habitants, pauvres et crasseux, dans leurs maisons. Bah tiens, il m’invite à prendre le thé, je me retiens de lâcher un rire jaune, sarcastique au possible, histoire de ne pas m’en prendre une. « Quel honneur. » Je fais quand même, amère. C’est plus fort que moi, je suis insolente. Il me soulevait presque du sol, j’étais tellement maigre et sans force que je ne luttai même pas. Il ouvrit la porte, me jetai sur le sol et la refermai. Je restai un moment face contre terre avant de me relever doucement, je recule de quelques pas pour mettre de la distance entre ce monstre blanc et moi. Je ne m’échapperai pas, ça ne sert à rien. « Velvet Furbereen, je vis dans le quartier sud. » Répondis-je, docile pour une fois. Peut être que si je répondais à toutes ses questions il me laisserait partir ? |
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