Meredith Beth Stevens

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Quelle question, il fut un temps, notamment pendant ma participation aux jeux de la faim pendant lequel je m’imaginais plutôt bien mourir après m’être vaillamment battue. J’ai très vite changé de point de vue, mon instinct de survie est sans doute plus important que prévu. A présent je me vois bien mourir d’une manière rapide, je ne désire pas être emportée par une longue maladie qui me rendrait un peu plus faible chaque jour. Je désir mourir lorsque je serais au meilleur de ma forme, pas avant la trentaine. Dans une bonne vingtaine d’années j’aurai suffisamment vécu, j’aurai peut-être réalisé mes rêves, ce sera le bon moment. Mais qui sait, lorsque j’aurai fondé une famille, mon point de vue se modifiera peut-être une nouvelle fois.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Il y a beaucoup de choses pour lesquelles je suis prête à mourir, je pense néanmoins que la principale cause qui me tient énormément à cœur, c’est peut-être la liberté. Notamment dans le district numéro un. J’en vois déjà beaucoup dire que nous avons tout, que nous sommes fous, mais ce n’est pas totalement vrai. J’ai envie de venir en aide aux plus jeunes, ceux qui, chaque année se proposent aux jeux de la faim, pas forcément par envie. Mais, comme dans mon cas pour faire plaisir à sa famille, qui, pendant toute ton enfance t’a entrainée à ça. Tout le monde devrait être libre de faire ses propres choix. Ensuite, je me battrai peut-être contre les jeux de la faim. Tuer des jeunes de son âge n’est pas une chose facile. Je sais de quoi je parle, j’ai tué un certain nombre de participants de mon année.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Depuis ma plus tendre enfance j’ai été entrainée pour les jeux de la faim, j’ai développé pas mal d’aptitudes qui m’ont été très utiles lorsque j’ai décidé de participer aux soixante-quatrième jeux de la faim. La première, peut-être la plus importante est mon agilité. Je suis très endurante et forte lorsqu’il faut sauter, grimer ou éviter des objets. La seconde, celle qui m’a été très utile lorsque j’ai été obligée d’assassiner quelques uns de mes concurrents, le lancer de couteau. C’est une capacité que j’ai toujours développée, comme certains sont capables de jongler à la perfection. Je ne rate jamais ma cible, même quand elle est mouvante. La dernière, ma rapidité. Cette aptitude a surement été renforcée par mon impulsivité, je n’ai pas peur, je ne réfléchis pas. Je fonce dans le tas quitte à me prendre un mauvais coup. Je pense que, même si ces capacités sont plutôt « standards » c’est en parti grâce à elles que j’ai vaincu tous mes autres concurrents.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Je ne connais personne qui a participé aux jeux de la faim, il parait que ma grand-mère aurait été sélectionnée aux premiers jeux de la faim, elle n’avait que quinze ans. Elle a survécue, elle est devenue très importante et elle aurait même été très amie avec le capitol par la suite. M’enfin bref, je ne connais personne d’autre, sauf peut-être… Moi. J’ai en effet eu la malchance d’être choisie, de mon plein gré pour les soixante-quatrièmes jeux de la faim. Je ne désirais pas y aller, mais je le devais, mes parents m’aillant mis la pression quelques mois à l’avance. Aujourd’hui je suis encore en vie, et ces jeux, m’ont apporté une chose essentielle. Je ne me laisserai plus jamais dicter ma conduite par mes parents.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

(en gros, êtes-vous pour une rébellion ou contre.) Depuis que j’ai été sacrée grande gagnante des jeux de la faim, je n’ai qu’une envie. Me venger du système qui nous impose de tels actes pendant les jeux. Si j’ai toujours été persuadée que le district treize était encore actif, ce n’est que lorsque Coin a fait cette annonce que je me suis dit qu’il était peut-être l’heure pour moi de rejoindre leur groupe. Depuis j’y réfléchis sans cesse, prête à faire un choix qui changera ma vie pour toujours. Ce choix n’en est encore qu’a l’état de réflexion, suis-je réellement prête à faire ça aux membres de ma famille ? Serais-je suffisamment forte ? Ma motivation première concerne ma petite sœur, j’ai obtenu sa garde il y a quelques années, refusant qu’elle subisse le même sort que moi. Elle risque d’être sélectionnée aux jeux de la faim à partir de cette année et je refuse qu’elle vive la même chose que moi.



JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM N'A plus aucune chance d'être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER DE professeur de piano, de guitare et de chant ET POUR TOUT VOUS DIRE, J''aime ce métier. JE SUIS DANS LE Second DISTRICT. AYANT Vingt et un ans J'AI déjà PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je redoute la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Douze années, environ quatre-mille trois-cent quatre-vingt six jours de vie sur cette terre. J’étais encore bien jeune et pourtant… Je m’apprêtais à gagner en maturité d’une manière impensable. Avachie sur le canapé, perdue dans mes pensées, j’en ressortais lorsque mes parents, claquant la porte de l’entrée m’appelaient pour que l’on parle on ne peut plus sérieusement de quelque chose de précis. « Meredith… Dépêches toi ! » Descendant les escaliers tranquillement, simplement vêtue d’un t-shirt blanc et d’un jean slim, je me retrouvais dans le salon. Ma mère, comme mon père d’ailleurs, semblaient être en train de patienter d’une manière joyeuse. « Qu’est-ce qu’il y a ? » Mon père se levait, tournoyant, il semblait très excité comme si nous avions remporté je ne sais quel gain. « J’ai une formidable nouvelle pour toi. » M’asseyant dans l’un des fauteuils j’attendais qu’il m’en dise un peu plus. Je m’imaginais beaucoup de choses, un voyage ? Un autre cadeau ? « Demain tu vas te proposer pour les jeux de la faim. C’est une bonne nouvelle non ? » Mon sourire s’assombrissait, heureusement que j’étais assise. « Mais papa… Je ne veux pas être volontaire pour les jeux de la faim, je… Je suis trop jeune. » Ma mère se levait également, son visage, jusqu’à maintenant illuminé comme si elle venait de voir la vierge s’assombrissait également. « Ecoute chérie, tu n’as pas le choix… Tu n’aimerais quand même pas qu’on te laisse vivre dans la rue ? Rends-nous fiers de toi. » Je n’étais pas prête à participer aux jeux de la faim, dans l’incompréhension totale je cherchais du soutien quelque part, hélas aucun d’entre eux ne me viendrait en aide. « Ah… Alors c’est la rue ou la mort c’est ça ? » « C’est pour ton bien, tu t’es préparée toute ta vie pour cette occasion, il est temps maintenant. » Mon monde s’écroulait, j’étais envoyée à la morgue et ils ne comprenaient pas que je n’étais pas prête pour cette épreuve, qu’avaient-ils devant les yeux ?

le lendemain

Demain était bien vite arrivé, j’avais passé ma nuit à penser à ce moment. Celui où nous serions tous dans la rue, attendant le tirage au sort pour connaitre le nom des deux tributs de notre district. Ici le tirage au sort était rare, beaucoup d’enfants étaient éduqués dans le but de combattre aux jeux de la faim. Cette année, c’était moi qui devrais exiger d’être prise parmi les vingt-quatre tributs de cette édition. Nous y étions enfin, la jeune fille qui était jusqu'à maintenant censée représenter notre district cette année avait été tirée au sort, il était temps que je conteste cette décision. Prenant une grande inspiration j’hurlais pour que les organisateurs puissent bien m’entendre. « Je souhaite participer aux jeux de la faim ! » Mes parents étaient les plus heureux du monde, me serrant dans leurs bras s’était peut-être la première fois que j’étais autant déçue, à mes yeux ils étaient morts… Ils ne méritaient même plus mon amour.

quelques temps après

« Mesdames et messieurs… La grande gagnante de cette soixante-quatrième édition des jeux de la faim… Meredith Stevens. » Des bleus un peu partout sur le visage et sur le corps en général, un sourire se dessinait quand même sur mon visage. J’étais encore en vie, et ce n’était pas rien. « Chérie tu as réussie… » Mes parents, je n’étais plus capable de les supporter. Ce que j’avais enduré m’avait beaucoup fait réfléchir. « Ne me touche pas maman… Tu es morte à mes yeux lorsque je suis entrée dans cette arène ! »