Silayan Nausicaa Storm

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

La mort est une chimère qui poursuit les hommes et les enfoncent dans le néant. “ Je ne pense pas à la mort. C'est un sujet non pas sensible mais qui n'a pas beaucoup d'intérêt à être discuté. ” Elle serait sans doute souriante en vous disant cela. Parce que ce n'était que trop vrai, elle ne parlait jamais de la mort. “ Je ne comprends pas cette obsession que les gens ont pour la mort. Ils semblent y penser sans cesse, comme si elle pouvait survenir à tout moment face à eux. C'est bien stupide. Après tout, ne dit-on pas que tant que nous sommes en vie la mort n'est pas là, et que dés qu'elle est là, nous sommes déjà partis ? Nous ne rencontrons pas la mort. Jamais. Sauf quand il s'agit des autres. ” Elle ne perdrait pas son sourire, comme si cela ne la touchait pas. Comme si elle parlait de la pluie et du beau temps Personne ne pourrait dire si elle croit réellement à ce qu'elle dit ou pas. Sans doute le penserait-elle vraiment. Car elle n'avait jamais craint la mort. Ses parents étaient en vie, ses amis aussi, tout comme elle. Elle ne manquait pas de nourriture, d'eau potable, ou d'air. Elle ne craignait pas la mort. “ Je pense qu'il faut craindre les autres. Car en réalité, s'il y a bien une chose qui devrait nous terrifier, ce sont les gens auxquels on s'attache... L'amour est bien plus terrifiante, en réalité, que le néant du sommeil éternel. ” Elle ne sourirait plus, au contraire. Son regard se perdrait dans le vide, et son sourire s'évanouirait. La souffrance la rendrait mélancolique. Mais elle n'en dirait pas plus, car cela ne concernait qu'elle. Et elle tenait plus que tout à son intimité.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Suite à cette question, elle aurait levé les yeux au ciel, ou aurait offert un sourire contrits à son interlocuteur. Lui n'aurait sans doute pas compris pourquoi, et après un moment de silence, et un soupir, elle aurait consenti à répondre. “ Votre question est stupide et n'a pas lieu d'être. ” Elle aurait gardé son sourire, et ses yeux pétillerait d'une lueur étrange. De l'ironie, ou de la tendresse. “ Je ne peux pas vous blâmer pour cela. Et je vais tâcher de répondre au mieux.” Elle se serait arrêté et aurait pensé à sa vie. Ses parents : son père qui était un riche créateur de bijou, et sa mère qui était mentor au district un. Sa mère qui avait gagné les jeux. Sa mère qui serait sans doute morte pour la fierté de son district. Silayan n'était pas capable de cela. Elle n'aimait pas l'idée de la mort, elle préférait l'oublier la majorité du temps. Elle n'y pensait pas. Elle penserait à tous ses voyages, aux milles beautés qu'elle aurait croisé, et elle penserait à... “ J'ai ... J'ai offert ma vie à la Beauté. A l'art. Je ... Je travaille pour les tributs du district un depuis bientôt huit ans. Je voue ma vie à la beauté. Cela ne me tuera sans doute pas. ” Elle parlerait avec des étincelles dans les yeux. Mais on entendrait quelque chose de particulier dans sa voix. Un tressaillement. “ Je ne mourrais pour personne. Les gens, contrairement aux diamants, et aux tissus, vous déçoivent. Vous ne savez pas qui ils sont. Vous n'aimez que l'image qu'ils vous offrent d'eux-même. Un collier reflète réellement la lumière du soleil. Un amour peut briller sous la flamme d'une simple bougie. Elle n'est alors qu'illusion. ” Elle dirait cela sans trop développer. Sans parler d'elle une fois encore, mais en sentant gonfler en son intérieur une rage sourde. Une profonde déception qui la rendrait folle. Mais qu'elle savait contenir. Non, définitivement, elle n'avait pas assez confiance envers les gens pour mourir pour eux.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Elle aurait sans doute fait entendre un beau rire perlé. Un de ses rires qui illuminent les âmes et fait croire que le monde peut être beau. C'est une femme d'une modestie incroyable qui aurait essayé de répondre à cette question. Elle aurait regardé son interlocuteur avec un air pensif, pendant quelques secondes, mais finalement elle aurait sourit, laissant paraitre une rangée de dents parfaitement blanches. “ Vous savez, j'ai le vertige, je ne suis pas très musclée, comme vous pouvez le constater... ” Elle aurait relevé la manche de son chemisier, et aurait tâter ses muscles bandaient, moquant ces hommes dont les muscles brillaient au soleil. Elle était plutôt mince. “ J'aime tellement les animaux que je me refuse à leur faire le moindre mal, et je hais la violence. ” Cette description d'elle-même n'était pas tout à fait fausse. Plutôt justifié. Elle n'avait jamais eu besoin de se battre. Elle était passé à travers les filets des Jeux, mais cela n'avait rien d'étonnant. Et effectivement, la seule viande qu'elle mangeait n'était pas vivante, et arrivait déjà haché et cuite dans son assiette. Elle n'aimait pas l'idée de faire du mal à un être vivant dans ce monde. La vie avait bien trop d'importance à ses yeux. Et rien n'était plus beau qu'un daim qui courait dans la forêt. Ou des lapins qui venaient grignoter les fleurs au printemps. Les oiseaux qui chantaient l'unissons avec les travailleurs. Elle jouissait de tout cela comme personne. Cependant, elle avait tout de même était élevée et avait quelques capacités. “ Cependant j'avoue avoir eu la chance d'apprendre la médecine, et la botanique. Les voyages que j'ai effectué mon appris à m'adapter rapidement à une situation difficile, ou dangereuse. Et je sais me faire très discrète lorsque c'est nécessaire, tout autant que je peux être très persuasive pour avoir ce que je désire. Cependant... Je préfère fuir plutôt que de courir à la mort. ” Elle n'était pas une battante. En tout cas pas sur le terrain des combats.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Elle aurait acquiescé et la réponse aurait jaillit dans une parole emplie d'une étrange fierté. “ Ma mère a été appelé aux jeux lorsqu'elle avait quinze ans. Elle les a gagné, sinon je ne serais pas là aujourd'hui. ” Elle aurait annoncé cela en souriant, riant quelque peu même. Le sujet lui était familier, car elle avait grandit dans l'admiration de sa mère. Seulement, elle n'avait jamais eu le courage d'espérer être comme elle. “ Vous savez, je crois vraiment que personne ne peut sortir indemne des jeux. Et ma mère a sans doute eut de la chance d'avoir mon père pour l'attendre au district. Ils ne se connaissaient pas avant les jeux, et ils ont mis longtemps à se trouver. Je crois que cette rencontre lui a redonné gout à la vie. Elle est une fierté dans le district un. Les gens la respectent, comme tous les vainqueurs que nous comptons. Je l'admire moi-même énormément. C'est une femme forte. ” Il n'y avait rien d'autre à dire. La jeune femme n'avait pas une vision négative des jeux, et depuis sa mère elle n'avait connu aucun tribut. Si bien sur elle en connaissait. Les tributs qu'elle habillait pour les présenter aux juges depuis bientôt huit ans. Mais ce n'était pas vraiment des proches. Elle avait pleuré la mort de quelques-uns, mais elle devait s'habituer à ne pas les considérer comme des proches. Ces enfants terrorisés qu'elle devait rendre beau. Elle ne le faisait pas même pour les juges, elle voulait vraiment les ravir eux. Leur offrir un rêve, une fois, une chance de pouvoir être qui ils voulaient dans des vêtements uniques et somptueux. Elle voulait les révéler. Et quelque part elle espérait aussi les rendre immortels.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Elle aurait haussé les épaules, et aurait attendu un temps pour répondre, avec un air détaché. “ Cela fait parti des traditions. Je n'ai rien contre les traditions. Mais j'avoue que c'est parfois quelque chose de vraiment sanglant. Cela fait parti du Jeu. ” Elle ne ratait pas une seule édition. Ses parents les regardaient chaque année, et depuis qu'elle travaillait au Capitole, en tant que Styliste, c'était encore pire. Elle n'avait pas le droit de parier, mais elle suivait chaque année les faits et gestes de ses protégés. Elle était parfois appelés pour rendre honneur au vainqueur et ainsi elle le suivait dans son voyage dans tous les districts. Mais cela faisait quatre ans qu'elle n'avait pas rendu honneur à un vainqueur des Jeux. Cela n'avait rien à voir avec un choix professionnel, depuis quelques années son travail était presque devenu médiocre. Pour elle, en tout cas, il l'était. Comme si vidée de son inspiration elle ne faisait plus rien de beau. Mais cela ne l'empêchait pas de suivre encore les Jeux, chaque années, et parfois même de les suivre avec délice.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Elle vous aurait regardé avec un air surpris. Elle ne voyait pas vraiment où tout cela vous menez, mais elle n'aurait pas refusé pour autant de répondre à la question. Elle n'était pas offensé, elle pensait bien qu'il pouvait y avoir des rebelles partout autour d'elle. Mais cela lui importait que peu en réalité. “ Vous savez, je n'ai que faire des rebelles. Il y a toujours des gens pour s'élever contre une autorité, c'est dans la nature humaine. Cela n'est pas nouveau et le Capitole a déjà prouvé de nombreuse fois qu'il était capable de les réprimander. ” Sa voix serait calme et assurée. Elle ne comprenait pas les mouvements des rebelles. En général il devait s'agir de personne profondément égoïstes qui essayaient de mettre à l'oeuvre une vengeance personnelle. Elle ne comprenait pas en quoi cela la concernait. Elle travaillait au Capitole, pour le Capitole, et en même temps elle voyageait beaucoup des les districts. Elle avait peu de fois eut des problèmes. Dans son esprit, Panem était un lieu profondément calme où chacun menait sa vie sans réellement se soucier de politique. Il n'y avait qu'au moment des Jeux que tout le pays était en effervescence. “ Le Capitole m'a offert un travail, une chance de devenir quelqu'un. J'ai confiance envers le Président Snow. C'est un homme sage, et brillant qui saura réprimer cette rébellion. La seule chose que je puisse faire, c'est mon travail auprès des Tributs qui reprendra l'année prochaine. Je laisse aux politiciens et aux pacificateurs le soin de se charger des rebelles. ” Elle aurait terminé avec un sourire, un clignement de l'oeil et une voix assurée.

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A aucune chance d'être tiré . J'EXERCE LE MÉTIER DE styliste ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE PremierDISTRICT. AYANT 27 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'attends la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT même si c'est pas possible (*lol*). [/size]

tell us your story.

“ Ils me disaient souvent que nous avions de la chance. Que la vie était une chose fantastique. Que je devais profiter de chaque instant qui m'était offert. Et je crois que jamais l'on ne m'a dites paroles plus sages. ”
C'est dans le district un que la jeune Silayan Nausicaa Storm vit le jour. Ses parents étaient des personnes d'influence, et pour cause, sa mère était la gagnante des 57ième Jeux de la Faim. Lou-Ann était une femme d'une grande sagesse et d'une grande modestie, qui semblait être une sorte de divinité aux yeux de sa fille. Elle élevait Silayan dans le respect de la vie et dans l'amour du Capitole. Tous les ans, la jeune fille regardait les Jeux de la Faim avec ses parents, et cela donnait lieux à de grandes réceptions dans leur maison particulière dans le quartier des gagnants du District. Ils y recevaient des gens des districts de carrières, mais également du Capitole parfois. Cela était aussi un moyen de faire connaitre leur travail, qui était fort appréciait dans la Capitale de Panem. Le père de Silayan travaillait le diamant et l'or. Il avait une bijouterie au centre du district et vendait des bijoux somptueux à de riches habitants du Capitole. C'était l'occasion parfois d'aller y passer quelques jours, durant lesquels la famille Storm faisait des achats. La jeune fille s'habillait avec les magnifiques vêtements du Capitole depuis son enfance. Elle avait toujours eu la chance d'en recevoir de la part de sa mère ou de la famille qu'elle comptait dans la Capitale de Panem. Sa passion pour la beauté vient sans nul doute de là. Elle a eut la chance de connaitre une vie prospère, de ne jamais manquer de rien, et encore plus, elle avait toujours eut plus que ce qu'elle se permettait de demander. Elle jouissait de beautés infinies. Un jour sa mère lui offrit un crayon. Ce dernier n'était pas n'importe quel crayon. Ayant reçu la technologique du Capitole, cet objet était capable de transférer sur le papier les idées de son détenteur, par le biais de la main. Très vite, les murs de la chambre de Silayan furent recouverts de dessins multiples : des croquis de tenus exubérantes, des visages souriant, des couronnes, des bijoux, des couleurs incongrus... La jeune fille grandit ainsi, dans un quotidien fantastique, sous l'amour et la bienveillance de ses parents, et des gens du district. Tous les ans, à la même date, elle mettait une de ses tenus - sa mère envoyait parfois un de ses dessins au Capitole et trois jours plus tard elle recevait une robe sublime - et partait sur la place du District où les messagers du Capitole venaient tirer deux noms. Jamais elle n'entendit le sien, cela lui semblait être une idée surréaliste. Parfois c'était ses amis qui étaient appelés, mais ils ne revenaient pas. Pas toujours. Certains revenaient couvert de gloire et l'oubliait en général, bien qu'ils soient alors voisins. Elle ne s'en plaignait pas. Puis, un jour, à l'âge de dix-huit ans, elle fit ses valises et prit la décision de se rendre au Capitole pour vivre sa vie qui ne devait plus se restreindre à un simple rêve.


“ Il m'a dit que j'avais du talent. Je ne l'ai pas cru, riant, connaissant sa réputation de Don Juan. Pourtant, il a perdu son sourire, et il m'a dit que je voyais la beauté, ce que personne d'autre ne percevait. Je l'ai remercié, et lui ai bien fait comprendre que je ne serai qu'une collègue de travail pour lui. ”
Elle se rendit au Capitole avec sa mère. Elles devaient se rendre chez une cousine germaine qui vivaient là en tant que photographe pour les Jeux de la Faim. Et plus encore. Elle était la photographe officielle du Capitole, du Président Snow. Elle supervisait en général tout ce qui avait attrait à l'apparence de la famille Snow dans les médias de Panem. C'était une femme influente. C'est elle qui faisait parvenir les dessins de Silayan aux stylistes débutants de Panem. Elle reçut Silayan chez elle, et la jeune fille la suivit dans tous ses déplacements aux Capitole durant deux ans. C'est le temps qu'il fallut à Silayan pour se faire connaitre. Jusqu'au jour où elle rencontra Owl-Inn Fishter. Ce jeune homme alors âgé de 24 ans, trouva dans le sourire de Silayan et dans ses dessins, deux raisons de s'intéresser à elle. Elle en fut pas dupe, mais se laissa gentiment courtiser par ce jeune homme influent au Capitole. Il était styliste pour les Hunger Games depuis qu'il avait dix-huit ans, et son talent était reconnu par tous les gens des District deux, trois et quatre. Il s'était occupé de tous leurs tributs. Mais, lui ce qu'il voulait, c'était les tributs du District un. Alors, un jour, alors qu'il venait voir la cousine de Silayan, il découvrit les dessins de la jeune fille. Il discuta avec elle durant des heures, pour arriver à une simple conclusion : “ Lorsque je vois quelque chose que j'aime, je .... je l'aime ! ” Cela déclencha le rire de Silayan. Elle n'était pas dupe, le jeune homme voulait autant son travail que ses bonnes grâces. Mais elle n'était pas sur de vouloir les lui accorder. Alors, elle partit sur des bases professionnels. Ce fut la première année qu'elle participa aux Jeux. Elle était une simple styliste et elle aida simplement à la conceptualisation de la tribut du district deux. Mais Owl-Inn utilisa un de ses dessins. Il ne lui fallut que cela pour être désigné comme futur Styliste du district onze. Pour commencer. Ce qui commença également ce fut sa liaison avec Owl-Inn. Mais cela ne dura que peu de temps, car deux ans plus tard, la jalousie de voir sa petite amie devenir la styliste du district un, finit par le rendre fou.


 “ Je me souviens de chaque instants, comme s'il s'agissait d'un songe, d'un rêve. Mais la chute a été si atroce et douloureuse qu'à présent je préfère simplement l'oublier, Lui et ce qu'il se passa dans le district 4. ”
Dés qu'elle trouva une place en tant que Styliste au Capitole, Silayan se décida à faire un voyage dans les différents district qu'elle eut à représenter. Elle aimait ces voyages. Elle rencontrait les habitants des districts, et elle comprenait mieux la vie à Panem. La beauté qui se trouvait dans chaque district et qui faisait sa particularité. Le noir corbeau qui recouvrait les mineur du district douze les faisaient scintiller au soleil. Les chants des oiseaux du onze l'aider à dormir quand elle y passait la nuit. Les étendues verts du district dix donnaient des balais fantastique sous la brise du matin. Elle se rendait souvent dans le huit pour les affaires, elle y trouvait des tissus particuliers et simples. Le district six était sans doute celui qu'elle appréciait le moins, et elle était ravie de n'avoir jamais eu à s'occuper des Tributs de issus de ce lieux lié principalement à la recherche. Elle y trouvait de l'espoir, mais non point de beauté réel, d'image lumineuse qui lui donnait l'occasion de rêver. Le district quatre.... était celui qu'elle préférait. Elle aimait l'océan, l'odeur iodé qui se propageait dans toutes les ruelles du District. Elle y avait passé de longues journées à simplement regarder la jonction entre la mer et le ciel. Mais en réalité, ce qu'elle avait préféré dans le district quatre, c’était sa rencontre avec ... Hunter Blackbird-Crowley. Elle se souvenait de ce jour où, perdue, elle avait demandé son chemin à cette homme qui lui semblait fort peu aimable, mais qui pouvait sans doute être enclin à l'aider. Elle cherchait alors la maison d'un de ces anciens collègues qui s'était retiré dans le district quatre pour passer des jours paisibles. Sauf qu'elle n'avait aucune idée du lieux de son habitation. Aujourd'hui, elle avait du mal à se remémorer cette rencontre, la douleur qui la saisissait la faisait défaillir. Car ce jour-là, les yeux de cet inconnu la firent sourire. Un simple regard, et son coeur se mit à battre si fort qu'elle qu'il allait déchirer sa poitrine. Hunter... Hunter... Elle lui donna sa confiance sans doute trop tôt, trop vite, prisonnière de sentiments qu'elle ne contrôlait pas. Jamais elle n'aimait ressenti de telles émotions, et cela la perdit. Elle resta des jours auprès de lui, dans un cocon de bien être. Un jour, elle se décida cependant à aller retrouver Sullivan, son collègue, et ne put s'empêcher de justifier son retard, et son sourire charmé. Elle le perdit bien vite. Lorsqu'elle prononça le nom d'Hunter à son ami, le visage de celui-ci fut défiguré par la peur. Hunter était un monstre. Elle se rendit compte de sa faute. De sa hardiesse. Elle écrivit une lettre, une nuit, après avoir profité d'une dernière étreinte avec lui. La nausée et le dégout d'elle-même et de lui la rendait folle. Ses sentiments violents finirent par avoir raison d'elle. Elle se leva alors que la lune décrivait encore son cycle. Elle posa sa lettre sur l'oreiller de disparut.


“ J'ai changé. J'ai décidé qu'il n'était plus temps de se morfondre et de pleurer. J'avance de nouveau. La vie est toujours belle, et si je dois être condamnée à la passer seule, alors soit, je n'ai rien contre la solitude, mais je n'aime pas les pleurs. ”
Cela fait quatre ans à présent qu'elle n'a pas vu Hunter. Elle entendait parlé de lui, et à chaque fois son coeur vibrait de crainte d'apprendre sa mort. Elle ne comprenait pas cela. Chaque fois il s'agissait d'éloge envers ce pacificateur qui était réputé pour ne pas faire dans la dentelle. Elle ne pouvait supporter de voir cette admiration. Pas en sachant ce qu'il était, le peu de respect qu'il avait pour la vie humaine, cette ultime beauté. Depuis quatre ans, elle avait perdu l'inspiration. Ses tenus pour les tributs du un n'étaient plus assez reconnus, et elle fut reléguer aux district deux puis sept. Cependant, elle ne pouvait plus supporter cette situation. Elle devait reprendre le contrôle de sa vie. Alors, elle prit le parti de refaire un tour des district de Panem, commençant par le douze, pour se remémorer les beautés qui avaient jadis fait briller son âme, et entrainer son crayon. Elle l'avait toujours sur elle, dans une poche. Sa tenue fut grandement apprécié cette année, et elle réussit à convaincre de son retour grandiose dans les coulisses des Jeux de la Faim. Ainsi, elle eut la chance de pouvoir de nouveau s'occuper des futurs tributs du district un.

Quand elle repense à cela, elle ne peut s'empêcher de sourire. Elle était sure que la vie lui souriait de nouveau, mais rien n'était comme avant. Elle tâchait de se persuader que cela n'avait rien à voir avec cette rencontre quatre ans auparavant. Elle n'est pas resté seule depuis, mais personne ne savait la faire vibrer comme Lui. Elle y pense parfois, avec un petit sourire. Un amour de jeunesse. Un tout formé d'un rien. Elle devait oublier cela. Se concentrer sur la beauté. Pour la première fois en quatre ans, elle eut la force de retourner fouler la terre du district quatre. Le bruit des vagues lui manquait...

Avalon R. Sweenage a écrit:

reBienvenue
Huntie va pouvoir passer sa frustration sur toi!