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 Dans la nuit sombre de l'hiver || Donovan & Constance

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Dans la nuit sombre de l'hiver || Donovan & Constance  Vide
MessageSujet: Dans la nuit sombre de l'hiver || Donovan & Constance    Dans la nuit sombre de l'hiver || Donovan & Constance  Icon_minitimeMar 27 Déc - 13:01

Dans la nuit sombre de l'hiver || Donovan & Constance  Tumblr_lq3ydf3s9k1qafd40
“ Rentre tes crocs, j'ai pas peur de toi ” Constance et Donovan. 23.12.2310

Tu cours. L'horizon se découpe devant toi, la lumière du soleil jailli par delà les montagnes, et réchauffe tes larmes. Cours, Constance, avant qu'il ne brûle. Tu sens la douceur des rayons sur ton corps, et ca t'a manqué, n'est-ce pas ? Tu aimerai pouvoir voir le soleil de nouveau, et le sentir prêt de ton coeur. Avoir l'impression que la vie vaut la peine d'être vécu. Tu as peur, petite fille, de la mort. Il n'y a pas de raison à cela. N'as-tu pas déjà vaincu la mort une fois. Elle voulait te voir dormir pour l'éternité à ses côtés, toi, douce petite poupée de cire, et ta beauté naturelle et aveuglante. Tu as rendu la mort jalouse, elle te hait, tout comme le soleil. Seule la lune peut se vanter de n'être pas moins belle que toi. C'est pour cela que tu es enfermée dans les ténèbres. Ce n'est pas l'aube, Constance, qui s'éveille doucement à l'horizon. C'est les dernières du jour qui t'enferme dans cette course effrénée. Pleure, petite fille, bientôt le jour achèvera sa course, et tu seras à jamais enfermée dans les ténèbres. Tu as peur ? Tu as raison d'avoir peur, n'y a-t-il rien de pire que les ténèbres.

Pourquoi tu arrêtes de courir ? Un bruit derrière toi te fais sursauter. Pauvre ange. Tu n'aurais pas dû t'arrêter. Ils vont t'attraper. Ils vont te torturer, et sans doute te tuer. Dommage toi qui étais si belle, une mort si atroce. C'est une enfant qui te suit, son regard emplie de rage. Tu as voulu tuer le frère de cette enfant, te souviens-tu Constance, lors des jeux de la Faim. Il était seul alors, au bord d'un ruisseau, désirant rester au calme un instant. Pourquoi as-tu couru vers lui en hurlant de rage ? Pourquoi as-tu eu le désir si cuisant de le tuer ? Es-tu un monstre ? Oui, tu l'es. Comme les autres. Tu as voulu tuer Constance. La vie n'a plus d'importance à tes yeux n'est-ce pas. Je me souviens d'un temps où tu tenais à la vie plus qu'à tout. Tu sais que rien n'est plus intense et précieux. Comment as-tu pu l'oublier ? tu n'aurais pas dû. Il a suffit d'une seule seconde et ton corps était transpercé par le souffle glacé du meurtre. Tu es morte, ordure. Souffre à présent pour l'éternité du fait de ne plus être en vie.

Tu te souviens, de son visage enfantin. De son regard glacé mais souriant. Elle ne souriait qu'à toi, Constance. Elle devait sans doute t'aimer. Mais tu pensais l'aimer plus encore, et c'est pour cela que tu es morte ? Morte n'est pas même le bon mot. C'est pour cela que tu as voulu mettre fin à tes jours. Partir aux jeux à la place de cette femme que tu disais aimer était sans doute le meilleur moyen de la tuer elle aussi. Égoïste. Tu mérite mille fois la mort absurde qui ôta ta vie, pour avoir fait souffrir Delilah de mensonges honteux. Comment as-tu pu la trahir de la sorte ? Constance, ne regrettes-tu pas d'avoir été aussi injuste envers elle ? Toi qui aurais voulu la voir heureuse, à jamais. Le conte de fée se termine mal cette fois. Je vais te dire un secret petite fille : les contes de fée n'existent que dans ta tête. Autour de toi c'est le chaos, l'enfer. Le vrai.
Tu as laissé Delilah toute seule, dans ce district immonde dans lequel vous êtes nées toutes deux. Que crois-tu qu'elle y fasse ? Elle est sans doute morte à présent. Son corps athlétique, sa peau basanée devenu blanche et froid. Son regard envahi le vide qui l'entoure. Son rire ne te touchera plus. Son amour est mort avec elle, et personne ne se souviendra jamais de votre histoire.

“ NON ! Delilah !? ” Le rêve n'est que pure réalité. Et quant bien même tu es réveillée à présent, cela ne change rien. Tu as le souffle court, le regard d'un enfant affolée. La sueur fait trembler ton corps. Qu'attends-tu pour la rejoindre ? Ne te manque-t-elle pas cette femme dont tu rêves toutes les nuits ? Il suffit, cela doit prendre fin. Tu n'es pas morte. Ce monde ne sera jamais meilleur sans toi prêt d'elle. Tu le sais. Alors lève toi, ma douce, et va la rejoindre à présent. Le temps est passé, châtiant ta beauté. Tes boucles blondes, ton regard bleu, ton sourire, ta lumière, tout est éteint à présent. Souffres-tu ? Il fait nuit dehors. Il fait toujours nuit. Le silence t’entoure et t'effraie. Lève toi, habille toi du mieux que tu pourras et sors. Va chercher de l'aide et va rejoindre ta bien-aimée, tu as assez attendu. Tu devrais attacher tes cheveux, cela laissera ton visage dégagé. Comme ca... Parfait. Tu serais presque belle, si la dureté de ton visage était adouci par des rêves plus appréciable.

Ne fais pas de bruit. Où vas-tu ? Le sais-tu ? Oui, évidemment, tu le sais. Tu n'as confiance en personne ici. Sauf une personne. Cours, Constance, rejoins-le, supplies le de t'aider à la rejoindre. Demande-lui de te sauver enfin. C'est sa chambre, là, arrêtes toi. Frappes, deux coups, secs. Tu l'entends qui se lève, et grommèle. Tu l'as réveillé, vilaine fille. Ca te fait sourire. Sadique que tu es. Quand il ouvrira tu devras t'excuser. Le voici, il approche. Sourit, Constance, cela cachera peut être ton inquiétude et la peur qui a envahit ton visage. “ Donovan. Excuse-moi je..... il faut absolument que tu m'aide. Je dois partir d'ici. ” Tu le supplies ? Tu es si faible que cela ce soir... Pauvre enfant, qui pleure une vie qui l'a abandonnée.
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Dans la nuit sombre de l'hiver || Donovan & Constance  Vide
MessageSujet: Re: Dans la nuit sombre de l'hiver || Donovan & Constance    Dans la nuit sombre de l'hiver || Donovan & Constance  Icon_minitimeMar 3 Jan - 12:19



constance&donovan
❝ LIKE A PUNCHINGBALL ❞
Les rayons du soleil m'éblouissent dès lors que ma tête sort des sous-terrains. Mes yeux se ferment rapidement comme si un coup violent m'avait percuté le visage. Mes iris fragilisés par tant de jours sous terre ne sont pas habitués à une lumière si vive et pure. Ma main droite vient les protéger en formant une visière sur mon front, tandis que l'autre est occupée à tenir quelqu'un. Mes doigts tiennent un bras. Je jette un coup d'oeil inquiet et empli de douceur vers la personne encore plongée dans le noir. J'ai l'impression de la connaitre depuis toujours. Je sais que j'ai de la compassion pour elle, car mon coeur bat lentement. J'essaye de la tirer de toutes mes forces. Je m'y prends même de mes deux mains. Et je tire, je tire. Je veux la sortir du trou noir. Mais elle est comme aspirée par les ténèbres. Ma cage thoracique commence à se soulever de plus en plus vite. La sueur froide coule sur mon front et ma peau devient lisse et glissante comme de l'eau. Je panique. Je ne veux pas qu'elle tombe. Non! Je ne me le pardonnerai jamais! Je suis accroché à elle. Mon esprit entend ses supplications étouffée par la peur. Elle a peur. Je suis comme lié à elle. Je sens chacune de ses émotions. Alors j'essaye de tirer encore plus. Mais mes mains glissent sur sa peau. Par pitié, non! Je la rattrape au niveau de l'avant-bras afin d'avoir un meilleur appui. Je ne dois pas la lâcher. Je ne peux pas. Et si je le fais, je tomberai avec elle. Parce que sans elle, je ne peux pas vivre. Ce bras fait parti de moi tout comme ce corps invisible qui se déchaîne dans l'ombre. Je me sens faible. Faible d'être incapable de la sortir. Pourtant ma vie dépend d'elle. Réfléchis Don', réfléchis. Les vêtements. Je dois les attraper pour pouvoir la hisser et la mettre hors de danger. Mes yeux ne voient toujours rien. Je tends une main vers les ténèbres. Je cherche. Vite. Ça y est! Je touche un pan d'un tissu. Je m'accroche à celui-ci avec force. Tous mes muscles sont en ébullition. Ils se contractent violemment. Mon visage est concentré. Ma prise est solide. Je tire une dernière fois avec toute la fougue et l'énergie qui m'est possible de libérer.

Soudain, je suis éjecté comme un pantin dans les airs. La chute me parait interminable, mais j'attends. J'attends patiemment, car je sais qu'elle est sortie elle aussi. Je ne la regarde pas puisque je sens l'espoir et un sentiment de liberté naître en elle. Elle est saine et sauf. Je ne remercie aucun dieu, je n'en ai pas. Je ne crois qu'au destin et à moi-même. L'homme ne choisit pas sa destinée, le destin oui. L'homme ne fait que l'arranger pour qu'elle lui soit favorable, pour que sa vie soit la plus parfaite. Une vie qu'il croit parfaite. Le temps est si long que je me suis mis à philosopher. L'impact est... insupportable ? Je ne saurais le dire. Les ombres m'enlacent. Je ne ressens plus rien. Je crois que je suis mort. Fallait-il que je meurs pour qu'elle puisse vivre ? Était-ce indéniable ? Apparemment oui et, bizarrement, aucun remord ne vient troubler mon esprit. Je suis même emporté par une grande joie et un grand bonheur. Je suis aussi fier. Que d'émotions en si peu de seconde! Elles s'amplifient et j'ai l'impression d'éclater.

TOK TOK TOK. Je me réveillai non pas en hurlant ou quoique ce soit dans ce genre. Je me réveillai comme si je m'enfonçais dans le vide avec une sensation étrange le long de la colonne vertébrale. Je mis du temps à me rendre compte que j'étais dans mon dortoir. Des images du District 13 me revenaient doucement en tête. Puis, des images de Juliet, de Constance, d'Alexander et même d'Amy. Oui, j'étais toujours vivant. Je tâtonnais à l'aveugle mes draps, puis le matelas qui me permettait de m'endormir confortablement. Je m'assis, l'esprit toujours embrumé par le rêve. Je me demandais qui était l'inconnue que j'avais aidé. Sûrement Juliet. Je pourrais mourir pour elle seule. Je portais à ma figure mes mains et me frottais les yeux pour mieux m'éveiller. Je baillais tout en soupirant de fatigue.

TOK TOK TOK. Je n'avais aucune idée de qui il pouvait s'agir. Néanmoins, tout mon corps répondit à cet appel. J'étais le seul réveillé pour l'instant. Il était inutile que mes congénères soient troublés dans leur sommeil. Si une personne était levé, autant qu'elle s'active pour ouvrir. Je me glissais vivement de mon lit et me précipitais à la porte. Mes yeux n'étaient pas encore habitués à l'obscurité. Il me fallut plusieurs secondes afin de remettre mon sens en marche. Ceci fait, j'ouvrai la porte et me faufilais derrière elle. Je ne voulais pas que mes camarades soient dérangés, alors j'entrepris de la fermer. Je me tournais vers notre enquiquineur. Qui pouvait bien nous déranger à cette heure ? Juliet ? Un instant, je crus que ma soeur avait des problèmes. Mais non, c'était... Constance. J'eus un moment d'hésitation. En la voyant, j'ai crus que j'allais retourner me coucher et lui fermer la porte au nez. Je la connaissait et je savais qu'on aimait bien s'amuser, se taquiner tout les deux. Là, elle avait marqué un point.
- Constance, t'es pas un peu...
Je ne pus même pas terminer ma phrase que la blonde m'assaillit.
- Donovan. Excuse-moi je..... il faut absolument que tu m'aide. Je dois partir d'ici.
Mon visage devait vraiment être horrible à regarder, car j'avais du mal à me focaliser sur celui de Constance. Tout était brouillé. Je me frottais encore les yeux, puis le front. Je décidai de respirer calmement tout en clignant des yeux. La vue me revint et je pus enfin fixer ma chère amie... qui semblait horrifier, peiner et désemparer. Cette vue me pinça le coeur et ma réaction fut naturellement rapide. Je mis mes main sur ses épaules et je plongeai mon regard dans le sien comme pour la rassurer, lui dire que j'étais là pour elle.
- Qu'est-ce qu'il y a Constance ? Que se passe-t-il ?
J'entrepris de passer un bras autours d'elle. Je pouvais être très rassurant. Il suffisait juste de me connaitre et vous voyiez disparaître de votre tête l'image d'un homme froid et calculateur. J'avais rencontré Constance depuis plusieurs années et une amitié forte et fraternelle avait naquit.
- Pourquoi partir ? Que... Attends. Viens.
Je l'emmenai loin des dortoirs, dans un lieu où l'on n'est nullement dérangé la nuit. Nous arrivions dans la salle des douches. Là, nous serons tranquilles. Je me retournais vers elle, une moue d'inquiétude et de soucis à la bouche. Je n'aimais pas voir mes proches dans un pareil état.
- Tu peux tout me dire Constance.
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MessageSujet: Re: Dans la nuit sombre de l'hiver || Donovan & Constance    Dans la nuit sombre de l'hiver || Donovan & Constance  Icon_minitimeSam 7 Jan - 18:49

Elle n'avait pas même réfléchit au fait qu'elle pouvait réveiller les colocataires de Donovan. Elle n'y pensait jamais, ce qui la confortait dans l'idée qu'elle était devenue égocentrique, aveugle à ce qui l'entourait. Depuis qu'elle se trouvait dans le district treize, Constance avait changé, irrémédiablement. Elle était dans l'incapacité la plus totale de s'ouvrir au monde autour d'elle. Elle se sentait devenir folle dans ces galeries. Cela faisait des mois qu'elle y était, y marchait tel un automate. Elle n'arrivait pas à parler aux autres, elle restait prostrée dans sa douleur et sa solitude. Comme dans un rêve, un brouillard cuisant où elle se perdait un peu plus chaque jour. Elle ne connaissait personne ici, parce qu'elle avait le sentiment que tout le monde se moquait bien de la voir parmi eux ou ailleurs. La majorité des personnes qui l'entouraient étaient de puissants rebelles, qui s'entrainaient durement pour pouvoir un jour anéantir le Capitole. Elle n'y pensait même pas. Elle avait grandi dans une famille riche du district deux, et souvent elle se disait qu'elle n'avait pas sa place dans ce monde. Elle n'aimait pas le Capitole, loin de là. Il lui avait pris son premier amour, Dorian, et il l'avait tuée, elle aussi. Mais ses parents aimaient Snow, et elle se disait souvent que cela n'était pas pour rien. Ses parents ne lui apparaissaient pas comme de sombres abrutis. Ils lui avaient donné une éducation rigoureuse, et ils avaient fait en sorte qu'elle devienne quelqu'un de bien. Alors comment pouvait-elle comprendre leur vénération pour le Président Snow. Elle se souvenait de ce tableau qui se trouvait dans son salon : le Président Snow et sa famille. Durant sa jeunesse, elle avait mangé sous le regard du jeune Nox Snow.

Elle n'était pas violente. Lors des Jeux cela lui avait sans doute couter la vie. Elle avait la chance de n'avoir tué personne. Certes dans ce monde en guerre cela était plutôt mauvais pour son avenir, mais elle n'en avait cure. Grâce à ses parents, à son origine et aux entrainements des jeux, elle avait appris beaucoup. Elle savait tiré aux couteaux, car c'était un jeu auquel s'adonnait souvent les enfants De Messari. Elle savait à peu prêt tenir un arc. Mais là où elle était la meilleur c'était dans le mensonge. Elle avait reçu de nombreux sponsors lors des jeux, parce qu'elle avait réussi à paraitre forte et sure d'elle. Elle était morte lors du deuxième jours dans l'arène. Cette année là, les jeux c'étaient déroulés dans un lieux presque abandonnée, dans des marais où le brouillard était épais. Elle était morte prêt d'un marécage où l'eau était plus clair qu'ailleurs. Elle n'avait que peu de doute sur le fait que l'eau avait dû être coloré par son sang. Elle se demandait parfois si cela avait poussé les autres tributs à mourir de soif, ou à boire une eau non-potable et empoisonnée ? Elle s'en voulait presque d'avoir été prise d'une telle frénésie. Te demandes-tu parfois ce que Delilah avait dû en penser ? Elle t'a vu courir vers la mort. Constance ravala ses larmes, l'émotion était sur le point de la submerger et elle devait garder les idées claires. Mais son cauchemar l'avait mise dans un état de panique extrême. Elle suffoquait. Elle avait besoin de prendre l'air. Mieux encore, elle avait besoin de vivre à nouveau. Elle ne pouvait pas rester plus longtemps prostrée dans le silence.

Elle sentait que quelque chose était sur le point d'arriver. Elle faisait confiance en son instinct. Elle se sentait lié à Delilah, et elle avait peur pour elle. Constance avait constamment peur qu'il arrive quelque chose à sa chère Delilah, mais son rêve l'avait perturbée. Elle avait l'impression qu'elle était en train de la perdre. Elle avait besoin de retourner au district deux. Elle devait revoir Delilah, s'assurer qu'elle allait bien. Elle devait la sauver. Car il s'agissait bien de cela. Elle réouvrait les yeux. C'était une évidence aveuglante qui la blessait : Delilah souffrait d'une solitude injuste. Elle n'était pas morte, de quel droit restait-elle loin de cette femme qu'elle aimait tant ? Constance devait arrêter de pleurer de peur et d'angoisse. Elle devait vivre, et elle ne le pouvait que pour Delilah, à ses côtés, et pour longtemps. Alors, la jeune femme, au milieu de la nuit, se trouvait devant la porte de son seul ami dans le district treize, et taper sur sa porte comme si sa vie en dépendait. C'était sans doute le cas, mais cet acte avait quelque chose d'irrationnel. Comme s'il était trop tard. Comme si cela ne pouvait pas attendre le matin. Elle devait partir, et maintenant. Ainsi, elle fut grandement soulagée de voir Donovan ouvrir la porte. L'idée que cela aurait pu être un autre des habitants de la chambre ne lui avait pas traversé l'esprit. Elle était aveuglée par l'angoisse. Elle était stupide.

Il était épuisé, et il avait sans doute eu le droit à d'abominables cauchemars. Il avait une sale gueule, mais Constance se gardait bien de le lui faire remarquer. Il était en réalité un très bel homme, et si elle n'avait pas appartenu corps et âme à sa douce amie du district deux, elle n'aurait pas été aussi insensible aux avances que Donovan avaient proféré envers elle. Ils étaient amis, il n'avait le droit qu'à cela de sa part. Mais un très bon ami. En réalité, il était sans doute le meilleur ami qu'elle eut dans cette seconde vie, le seul envers qui elle avait entièrement confiance. Ainsi, dés qu'il lui apparu, elle laissa les mots sortir dans sa bouche très rapidement. Il lui semblait entendre quelqu'un d'autre, elle ne pouvait pas paraitre aussi terrorisée. Donovan mit un moment à réagir, il la regarda avait un air qui mis la demoiselle mal à l'aise. Elle douta un instant du fait qu'il allait l'aider. Il semblait désireux de retourner se coucher. Mais il finit par poser ses mains sur les épaules de la jeune fille, et cette dernière poussa un soupir. Elle avait encore un espoir de s'en sortir. Elle sourit presque. Ce contact la calma, et elle se rendit compte qu'elle tremblait jusqu'à présent. Ses jambes semblaient sur le point de se briser sous son poids.

    “- Qu'est-ce qu'il y a Constance ? Que se passe-t-il ?”


La demoiselle leva les yeux vers son ami, et inspira profondément. Elle avait oublié de reprendre son souffle, et le besoin d'air la fit suffoquer. Elle était sur les nerfs, en pleine crise d'angoisse. Elle s'agitait. Cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Il lui semblait que son corps se réveillait soudainement, bien que son esprit soit encore embrumé par ses années de silence et de pleurs. Elle reprenait vie, mais bien trop vite, et cela la rendait folle. Ainsi, elle répondit aux questions de son ami, mais ce fut des paroles désincarnée. Les paroles d'une folle qui lui échappèrent.

    “- Je dois partir d'ici... Je dois partir... d'ici. Aide moi à partir d'ici...”


Elle ne parlait même pas. Elle répétait inlassablement la même phrase, dans un chuchotement qu'elle ne maitrisait pas. Donovan l'entoura de ses bras, et elle s'y lova avec joie. L'odeur suave du jeune homme l'aidait à se calmer. Cela lui rappelait Dorian.... Elle sentit les larmes couler sur ses joues. Elle était incapable de les contenir. Sa poitrine était douloureuse, ses poumons lacérés, et son coeur en morceaux. Elle avait du mal à reprendre ses esprits.

    “- Pourquoi partir ? Que... Attends. Viens.”


La jeune fille se laissa faire docilement. Elle ne prenait pas même conscience de ce qu'il se passait. Elle suivait Donovan en répétant encore et encore la même phrase. Elle n'arrivait pas à reprendre pied. Elle avait peur. Elle avait le désir de partir du district treize en courant. Espérant ne pas tomber sur un quelconque pacificateur, ou un membre du Capitole sur sa route vers le district deux. Son corps entier la poussait à partir loin, et le plus vite possible. Mais à la place, elle suivait Donovan. La chaleur de son corps la réconfortait, mais cela ne l'aidait pas à penser rationnellement. Elle comprit qu'il l'emmenait vers les douches, et elle se demandait pourquoi. Mais une fois qu'ils y arrivèrent, alors qu'il se tourna vers elle, le visage marqué par l'inquiétude, la demoiselle se dégagea de son contact.

    “- Tu peux tout me dire Constance. ”


Elle reçut ses mots dans une sorte de brouillard. Elle se dirigea vers les douches, et dans un geste soudain, violent, elle déclencha le jet qui ne dura que quelque seconde, mais la trempa. Elle poussa un cris de surprise lorsque l'eau atteint son corps tremblant, mais celui-ci resta figé. L'eau surprit les mouvements hiératiques de son corps et elle resta figée sous le jet glacé. Il était toujours glacé. Il dura sans nul doute trois secondes, et elle resta là, durant un temps. Elle était calmée. Elle se tourna vers Donovan, et se mit soudainement à pleurer. Entourant son corps, elle se laissa tomber au sol, dans la flaque d'eau qui l'entourait, et tenta de reprendre son souffle.

    “ Je suis désolée.... je... Il faut que je retourne au district deux. C'est.... je sens que je suis en train de la perdre. Quelque chose va arriver, et je risque de la perdre. Il n'est plus question pour moi de rester ici, alors que je ne supporte pas d'être enfermée dans le silence. Il faut que je vive.... Donovan, je ne peux vivre qu'auprès d'elle. Je l'aime et elle est en danger. Il faut que tu m'aides ! ”


Les larmes rendaient sa voix chevrotante. Elle le suppliait de la ramener auprès de Delilah. Mais elle ne lui en avait jamais parlé, ou alors sans réellement entrer dans les détails. Tout cela la faisait souffrir, mais il était temps que cette souffrance prenne fin. Elle devait sortir à l'air libre et vivre de nouveau. Mais avant , elle devait enfin parler de son passé à Donovan. Elle devait être honnête, et accepter la souffrance. L'exorciser pour pouvoir avancer...
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