Je claque la porte et tombe ensuite sur le miteux matelas du salon, poser à même le sol, en fermant les yeux. Je suis épuisée. Complètement mort. Mon bras me fait mal à un point, je sors de ma poche une sorte de tissu et je l'enroule autour de mon bras pour atténuer la douleur même si je sais que ça ne sert à rien. Qui crut qu'un putain de poisson était capable de faire des morsures dans le genre, bon je vous l'accorde dans l'immédiat je ne vais pas en crever mais ça fait du tout même un mal de chien. Pour dire vrai dans l'histoire cette stupide morsure m'importer peu, ce qui m'agaçait réellement dans le fond c'était le fait que j'étais rentré bredouille à la maison alors que ma mère comptait sur moi pour nourrir le peu de famille qu'il me restait. Il fallait dire qu'elle diminuait à vue d’œil entre mon père qui s'était tué au travail et mon frère qui était mort lors de sa participation aux jeux que tout le monde maudit : les hungers games. À présent, il restait seulement ma mère, ma petite sœur et moi. Comme vous l'aurez compris, je suis rapidement devenu l'homme de la maison enfaite je n'avais même encore atteint mes dix ans que je devais déjà subvertir aux besoins de ma famille en travaillant dans les champs de céréales ou parfois en allant vendre ce que je pouvais au marché noir soit comme aujourd'hui en participant à des parties de pêches ou le gagnant remportait tous les poissons pêché par les participants mais malheureusement à cause de ma morsure j'avais perdu donc on allait encore avoir pour seul repas des fruits secs, d'ailleurs le simple fait d'y penser me gonfler au plus au point et d'un coup mon poing s'enfonça dans le mur. " Loukas, combien de fois je vais devoir te le dire, arrête avec le mur, regarde ce que tu as encore fait ! " Je jette un coup d’œil rapide vers le mur, effectivement, j'ai encore fait un trou au plus grand désarroi de ma mère, mais c'était plus fort que moi, voir ma mère et ma sœur mourir à petit feu sans que je puisse rien n'y faire m'insupportais. " Pardon maman, j'arrangerais ça demain. " J’eus à peine le temps de rétorquer ces mots que quelques tapotements venant de la porte se fit entendre alors prestement ma mère s'approche de la porte et l'ouvre d'un geste vive. " Euh, voilà... bonjour, j’espère que je vous dérange pas, enfaite, je suis simplement venue vous apporter des herbes broyées pour votre fils que j'ai aperçu un peu mal point. " A ces mots précipitamment et sans réfléchir, mes paupières se ferme et je fais mine de dormir, je ne savais pas vraiment qui était la personne qui se tenait dernière la porte, mais j'étais sûr d'une chose, je ne voulais pas de son aide ni celle de personne d'ailleurs, je pouvais très bien me débrouiller tout seul. " Alexiane, c'est ça ? Merci, c'est vraiment gentil de ta part, aller reste pas là, entre, voyons ! " Toujours les yeux fermés, j'entendis quelques pas sur le plancher venant en ma direction puis soudain plus rien et je fus secouer, ma mère venait de m'attraper le bras." C'est bizarre il avait les yeux grands ouverts à l'instant. " Merde, ma mère n'arrangeait pas la situation, je n'avais pas d'autre choix donc j'ouvre les yeux avec une mine de désagrément et sans même jeter un regard à la jeune fille qui avait prit le temps de m'apporter quelques herbes, je lâche : " Je dors là et non merci, je veux pas de ces herbes ! " Ma mère n'eut pas l'air d’apprécier puisque je n’eus même pas le temps réagir que je m'étais déjà prit une galoche en pleine face de sa part, je souffle un simple aoutch pour signer mon mécontentement. " Loukas, cesse de faire ton malpolie ! " Je me redresse avec l'aide de mes bras ce qui provoque une douleur à l'endroit de ma morsure mais je fis comme si de rien n'était et je continue mon geste. A la vu de la petite blondinette qui se trouver être notre voisine à vrai dire j'avais eu l'occasion de la croiser à plusieurs reprises, mais sans plus ce qui provoqua un léger moment de surprise à la voir planter sur une chaise dans notre salon, mais je me ressaisi bien vite et lui offre un faux sourire. " Merci, mais fallait pas maintenant tu peux partir ! " La jeune fille n'eut pas l'air de porter attention à ce que je venais de lui dire contrairement à ma mère qui m'avait lancer un regard noir. La petite blonde, elle, s'était contenter de se rapprocher de moi avec un sourire plein de malice, tenant fermement en main un bocal qui laisser transparaître les fameuses herbes. Sans que je lui donne la permission, elle se plante sur le matelas et attrape mon bras d'un geste assuré pour ensuite commencer à détacher le bandage que je m'étais fabriquer il y quelques minutes et comme pour l’empêcher je tire mon bras. " Hey tu fais quoi ? " Ma mère me réprime une nouvelle fois de sa chambre. " Loukas, cette fois ça suffit ! " Je souffle, mais pour faire plaisir à ma mère je mets ma fierté de cote et je me laisse faire par la jeune fille." Laisse toi faire, je vais pas te manger. " Sur ces paroles, elle saisit une nouvelle fois mon bras, l’espèce de tissu tombe et sans prendre le temps de le ramasser, la blondinette ouvre le gros bocal, au vu de la morsure qui avait bien gonfler, la jeune fille affiche une petite grimace et m'applique les herbes broyés ce qui avait réussie à calmer ma douleur, mais je m'étais bien retenu de lui montrer, finalement elle referme le tout avec le tissu. Une fois qu'elle eut terminer, elle était rester là sans rien dire, attendant certainement un merci, mais au lieu de ça je lui avait simplement lancer un regard interrogative. " Un merci serait pas de refus. " Je lève les yeux au ciel face à sa phrase, non mais franchement c'est quoi son délire, c'est elle qui avait voulu m'aider, pas moi. " A la base, c'est toi qui à débarquer chez moi, moi j'ai rien demander donc honnêtement, je vois pas pourquoi je te dirais merci ! " D'un coup, ma mère déboule de la pièce voisine, elle se fige face à moi avec la ferme attention de ne pas bouger tant que je n'aurais pas remercier la demoiselle pour son geste mais rien à faire je ne dis rien. " Laissez tomber, madame Carvalho, c'est pas grave. " La blondinette s'était résigner pour les remerciements, elle ouvre la porte prête à partir mais face à la pression de ma mère je fini par lâcher un faible : " Merci, alexiane. "

*

Cela fait tellement longtemps que je suis planquer dernière ces buissons que j'ai bien du mal à savoir depuis combien de temps je suis ici. En faite, j'avais espéré que Alexiane vienne dans les environs plus tôt mais apparemment j'avais mal calculer mon coup. Oui, Alexiane c'était bien le nom de la voisine qui m'avait gentiment apporter des herbes pour soigner ma petite morsure de poisson alors que moi j'avais était la plus détestable des personnes. Maintenant au moins deux semaines était passer depuis cette événement, mais je n'avais pas eu l'occasion de la recroiser et pour dire vrai j'avais horreur d’être redevable à quelqu'un c'était en partie la raison pour lequel je me trouve dans cette forêt à cette heure avancer de l'après midi guettant son apparition. C'est au moment ou je commençais à désespérer de l'a voir débarquer qu'elle fit irruption pile dans le piège que j'avais préparer pour sa petite personne dans le but de la détacher et pour qu'en retour je ne lui soit plus redevable, avouer pas con l'idée hein. Finalement je n'avait pas immédiatement accourue à son secours d'abord parce que ça aurait était un peu trop louche puis il faut dire que ça m’amusais bien de l'a voir percher sur un arbre tête à l'envers entrain de se débattre. Sourire au lèvres, je sors de ma cachette et je me rapproche d'elle en laissant échapper un éclat de rire. " Au lieu de rire, ça te dirais pas de m'aider, non ? " Je secoue la tête négativement ce qui réussi à lui décrocher une mimique d'énervement après quelques minutes a l'observer se battre avec le piège, je me décide à la secourir. " Il était temps ! " Avait-elle dit avant que je la dépose au sol. " J'allais tout même pas te planter là, c'était juste pour te taquiner ! "






Je viens de pousser la belle Alexianne dans le lac près de la forêt, elle avait bien grandi depuis notre rencontre d'ailleurs elle était devenue une merveilleuse jeune femme avec qui j'adorais passer la majorité de mon temps. Toute tremper, elle était en train de me courir après bien décider à se venger de mon geste. " Loukas, je te jure que si..." Soudain, son sourire disparut, un bruit strident vint la couper dans son élan, pour être plus précis c'était l'alarme qui annoncer que le jour des moissons était arriver et que tout les habitants du district devait se réunir pour le tirage des noms. " Bon, on se voit là bas ! " L'air serin, je m’arrête et je lui lance un petit sourire, je m'approche d'elle afin de lui donner un léger coup poing sur le bras histoire de détendre un peu l’atmosphère puis je continue mon chemin et une fois assez loin je lui crie. " N'aie pas peur alex, tu es sublime ! " Ces simples mots lui avait décrocher un jolie sourire ce qui m'avait ampli d'un sentiment de joie. Oui, son simple sourire réussissait toujours à illuminer ma journée, elle est ce petit rayon de soleil, cet éclat dans ma vie qui fait que je suis toujours là. Finalement elle finit par tourner les talons avant que je fasse de même direction la maison pour rejoindre ma mère qui devait déjà être morte d'inquiétude, c'était toujours comme ça à la proche de cette satané période qu'est les moissons. Ma mère rentrait dans une sorte de dépression tellement elle avait peur de voir mon nom apparaitre lors du tirage au sort. Elle avait la crainte de perde à nouveau un fils à cause de ses stupides jeux. J'avais à présent atteint mes quinze ans, il me restait encore trois ans d'éligibilité, je savais qu'aujourd'hui j'avais la possibilité d’être sélectionner mais j'essayais de rester serin en me disant que j'allais encore pouvoir échapper au tirage. J'avais peut être tord d’être aussi naïf, mais je me devais de relativiser les choses pour ma mère. Je marche d'un pas lent et au loin je peux apercevoir ma mère et ma petite sœur munie de leur manteau sur le pas de la porte m'attendant certainement." Dépêche toi un peu ! " Ma mère venait de me lancer tout en avançant dans ma direction, une fois à mon hauteur, elle saisit mon bras. " C'est bon, maman, calme toi, on a le temps. " En même temps, je m'étais légèrement reculer pour finalement la serrer fort dans mes bras. " Pardon... Ça va aller, maman. " Sur ces mots, je prit ma mère et ma petite sœur dans chacune de mes mains en les serrant fermement tout en commençant à marcher et tout au long du chemin j'avais essayer de les rassurer. Pas sur que ça avait marcher mais c'était de toute façon trop tard, on était déjà arriver à la grande place habituelle où avait lieu ce stupide tirage. Une alarme retentit, ça y est, cela signifie que le tirage des noms va commencer, ma mère me serre encore plus fort, elle m'écrabouille presque la main. Soudainement, une jeune blonde habillait de façon bizarre apparait sur la grande estrade qui avait spécialement était installer pour l'occasion. Tous les habitants du district onze guettaient le moindre de ces faits et gestes, elle ouvre la première boule en verre puis elle tourne les bouts de papier qui contienne les noms de tous les enfants du district onze en age de participer aux hungers games. Elle mit au moins trente secondes ce qui est assez court dis comme ça, mais dans ces circonstances même deux secondes pouvaient paraître une éternité, avant de tirer le premier nom. C'était une jeune fille qui était complétement apeuré qui fut arracher à ses pauvres parents, cela me fessait de la peine mais c'était la dur loi des hungers games et personne ne pouvait changer cela et il faut dire que j'étais rassurer de savoir que Alex avait échapper au hunger games encore cette année. La jeune femme blonde ouvrit la deuxième boule celle qui contenait cette fois-ci le nom des garçons. " Loukas Carvalho. " La jeune hôtesse venait de citer mon nom dans le micro, sur le coup, je n'arrivais pas à réaliser ce qui venait de se passer. C'était comme si mon monde venait de s'écrouler comme si quelqu'un jetait des pierres sur mon âme. Je ne comprends toujours pas, j'entends ma mère hurler, pleurer, supplier de toute ces forces, mais j'arrive pas à réaliser pourtant c'était bien mon nom qui avait était choisit. C'était certainement ma putain de malchance qui me poursuivait. J'étais rester là figer tel une statue mais bien rapidement des pacificateurs viennent à ma rencontre ce qui eut le don de me remettre les idées en place. J'expire un bon coup puis je m'adresse aux pacificateurs : " C'est bon, j'arrive, laissez moi le temps de faire mes adieux... " Je serre une dernière fois de toute mes forces ma mère et ma sœur dans mes bras, face à la détresse de ma mère des larmes commencent à monter mais je me dois de rester fort donc je ne laisse rien paraitre et je garde la tête haut. Je me détache de leur emprise et je mets à chercher du regard Alex celle qui était devenue ma meilleure amie mais je ne la vois pas, je panique, je ne pouvais pas partir droit dans le chemin qui me mènerais surement à la mort sans lui avoir fait mes adieux. " Aller gamin ! " Un des pacificateur m'avait dit en m'attrapant le bras, mais je ne fait pas vraiment attention à ces propos, la seule chose qui me préoccupe pour l'instant, c'est Alexiane. J'essaie de la distinguer dans la foule mais rien à faire quand soudain je sens des mains fraiches se poser sur mon visage, à la vu d'alex, je plonge mes yeux dans les siens, je suis comme subjuguer, je ne vois qu'elle et n’entend que sa douce voix. " Il faut que tu me promettes de te battre jusqu'à ton dernier souffle. D'être le dernier. " Je ne savais pas si je pouvais lui promette de me battre jusqu’à la fin, rien n'était moins sur, bientôt j'allais entrer dans l’arène dans un seul but survivre, mais je ne savais pas si j'allais pouvoir être le dernier comme elle le souhaitait. Voyant que je ne lui répond pas, elle tente un sourire favorable pour me rassurer, pour me prouver que je pouvais y arriver, mais je vois bien une pointe d’inquiétude dans ces yeux alors elle renchérit : " Je crois en toi, Loukas. Je sais que tu as une chance. Tu es fort. Tu y arriveras. " Une chance sur vingt six, à moi cela ne me paraissait pas aussi évident, je voyais plus ça comme la fin de ma vie, mais je ne voulais pas la jouer défaitiste devant elle donc je me reprend et affiche un sourire. " Je ferais de mon mieux, je te le promets. " C'était les seules mots qui m'était venue à l'esprit, je ne pouvais pas lui promettre une chose comme gagner alors que j'étais loin de le penser. " Bonne chance. " Je lui saute littéralement au cou afin de la serrer fort dans mes bras c'était ma façon à moi de lui dire adieu car franchement je me voyais pas revenir vainqueur même si elle m'assurait le contraire. Je ne voulais plus la lâcher, j'avais envie de la garder pour toujours dans mes bras, mais Alex finit par se détacher de mon emprise puis elle s'approche de plus en plus de moi à un moment je crus qu'elle allait atteindre mes lèvres mais je me fessais des films tout seul puisque elle m'avait déposer un doux baiser sur la joue. Toujours la même alarme ce fit de nouveau entendre, il était temps pour moi de partir pour les hungers games. Je lui jette un dernier regard puis je tourne les talons, le cœur gros, c'était surement la dernière fois que je voyais le doux visage de ma meilleure amie mais je n'avais pas le choix et finalement je me mets à suivre le chemin que m'indique les pacificateurs.






Nous étions plus que cinq et j'arrivais juste pas à croire que j'étais encore là, je commençais à me dire qu'Alexianne n'avait peut être pas tord et que finalement j'avais surement une chance de gagner, mais je préférais ne pas me faire de faux espoirs surtout que j'avais entendu dire que les derniers moments du jeu étaient les plus difficiles. Quand j'entendis la voix de Claudius Templesmith retentir dans l’arène, le commentateur des hungers games, j'avais comme un pressentiment, j'étais en train de me dire que quelque chose de gros était en train de se préparer et j'avais bien raison de m'en faire car le moment du festin était arriver. Je savais que cette épreuve serait surement la plus dur de toute le jeu, je me devais d'être prêt et surtout je devais vivre jusqu’à la fin, voilà c'était le but. Le problème c'était qu'à ce court du jeu, j'avais des adversaires encore plus motiver que moi à gagner, il fallait dire que les quatre tributs restant venait des districts de carrières et je savais pertinemment que j'avais très peu de chance de survivre face à eux, pourtant j'avais ce petit espoir grâce à Alex. Avant de partir direction la corne d'abondance, j'avais rassembler toute mes armes pour la plupart je les avait fabriqué de mes propres mains, j'étais bien décider à me battre jusqu'au bout quitte à mourir au moins on pourra pas me le reprocher, j'aurais mener le combat jusqu'à la fin. Une fois apprêté et après avoir planquer mes armes partout sur moi, je commence à marcher, j'étais bien loin de la corne et j'avais une sacré trotte à faire, mais bon ce n'était pas comme ci il y avait d'autres choix qui s'offrait à moi. Marcher, c'était la seule chose que je fessais et pourtant je n'avais toujours pas fait mon apparition à la corne d'abondance d'ailleurs la nuit allait bientôt tomber et je commençais sérieusement à me demander si par hasard je m'étais pas perdu, mais à la vu de deux tributs entrain de se battre prés de la table du festin, l'idée que je m'étais mise en tête s'envola bien rapidement puisque j'avais à peine eu le temps de faire un pas qu'une sorte de corde s'enroula autour de ma gorge. Je détestais qu'on me fasse des coups par dernière ce genre de chose m'horripilais au plus au point, le simple fait de m'attraper par surprise réussissait à coup sur à me faire entrer dans une rage incontrôlable. Je commençais légèrement à manquer d'air alors pour me détacher de l'emprise de la personne qui se trouver dernière moi, j'attrape mon petit couteau que j'avais glisser dans mon pantalon et sans réfléchir j'enfonce mon couteau dans la main de mon adversaire surement sous le coup de la douleur il finit par lâcher le tout. Précipitamment, je me retourne pour ne pas lui laisser reprendre le dessus, j'aperçois mon adversaire, qui se trouver être une petite brunette, en train d'essayer de retirer l'arme que je lui avait planter précédemment, surement dans le but de s'en servir contre moi, alors, vite je cours vers elle, je lui retire d'un geste vive et lui enfonce un nouveau coup dans le ventre qui lui fut fatale puis un autre puis encore un autre et encore un nouveau coup et un dernier. Je regarde son corps inanimé qui jonche le sol et mon regard se pose sur mes mains pleins de sang, ce n'était pas la première fois que j'avais du tuer quelqu'un au cours du jeu, mais je me sentais toujours coupable de retirer une vie puis il faut dire qu'au fil du temps mes meurtres devenait de plus en plus sanglant, mais c'était moi ou eux et franchement je préférais légèrement sauver ma peau. Je me ressaisit bien vite, je devais pas me laisser prendre par les sentiments sinon j'allais pas en ressortir vivant c'était clair et net. Sur ces pensés, je continue mon chemin en guettant le moindre bruit suspect, il était hors de question de me faire avoir une nouvelle fois, je passe à cote d'un autre corps sans vie, à présent, nous étions plus que trois. Je m'attendais au pire de la part des deux derniers tributs restant, j'en devenait presque paranoïaque en me fessant toute sorte de films, j'étais tellement loin dans mon esprit que je n'avais même vu le jeune homme apparaitre devant moi. Je réalise seulement quand mon adversaire se met à courir à vive allure en ma direction donc pour l'esquiver je lui fait un sort de croche pied ce qui provoque sa chute sur le tas de feuille morte, mais j'eus juste le temps de reculer que le voilà de nouveau sur pied prêt à m’écorcher vive si il le fallait. Sans me retourner, je cours, je sens sa présence dernière moi, j'ai beau courir de plus en plus vite je le sens se rapprocher puis sans crier gare je reçois une sorte de fléchette dans l'épaule je pus m’empêcher de laisser échapper un crie strident emplie de douleur, je tombe par terre. Je savais que je devais réagir si je voulais rester jusqu’à la fin donc je réfléchis pas et je me jette dans le lac face à moi, tout un coup, une vague de froid m'entoure. Je venais de passer à l'eau. Je sens mon cœur battre fort, l'adrénaline, la peur, l'affolement, tout ces sentiments venaient de m'envahir d'un seul coup. Je sens un picotement s'emparer dans mon épaule qui se transforme rapidement en brûlure, je peine à avancer, mais je fais de mon mieux pour échapper à mon bourreau qui m'a suivit dans le lac. Finalement, il me rattrape et nous commençons à nous battre dans l'eau, il m'attire sous les bas fond du lac, j'essaie de remonter à la surface par tout les moyens, j'agite mes bras et mes jambes, mais rien n'y fait. Je manque de plus en plus d'air, j'ai l'impression que l'extérieur est à des années lumières de moi. J'ouvre la bouche et je crie, laissant le peu d'air qu'il me restait se perdre silencieusement dans le fond, c'était la fin pour moi.






Cela fait maintenant des heures que je me suis réveillé dans cette pièce, je ne comprends pas, je m'était noyer et voilà que je me retrouvait étendue sur un lit, d'ailleurs c'est le seul truc qui occuper la pièce, j'ai le teint blafard et d’énormes poches foncées apparaissant sous mes yeux en dirait que j'ai pas dormir depuis des lustres. Je souffle un bon coup avant de jeter un coup d’œil par la fenêtre munie de barreaux qui ne dégageait aucune lumière, un mur l'empêcher de passer, des centaines de questions s'entrechoquait dans ma tête mais j'avais toujours aucune réponse. Finalement, le sommeil finit par me gagnait, je laisse échapper un bâillement, mes yeux commencent à me piquer, j'essaye tant bien que mal de garder les yeux ouverts puis rien, un néant, mes paupières tombent. " Il dort encore ? " Une voix féminine se fait entendre à travers la porte, j’en suis surpris, je sursaute, mes paupières se lèvent automatiquement, mes yeux me piquent de nouveau et pourtant malgré la difficulté, cette fois je reste éveiller. La porte de ma chambre s'ouvre sur une jeune rousse, immédiatement, je me lève d'un bond avant de lui affliger un coup de poing en pleine face mais elle n'avait pas bouger, elle n'avait quasiment pas réagit face à mon geste ce qui me surprit d'avantage. " C'est quoi votre délire, pourquoi je suis là ? " Je lui avait dit en gardant mes distances et un air de méfiance pouvait facilement se lire sur mon visage. " Calme toi, nous... " Je lui coupa immédiatement la parole avant de lancer : " Comment ça, vous ? " Face à ma remarque, la rouquine laissa échapper un éclat de rire, je lui jette un regard noir alors elle se reprend. " Pardon, mais en même temps si tu me laisser le temps de terminer aussi... Alors voilà d'abord, sache qu'on te veux aucun mal, tu te trouve actuellement dans les sous terrains du district treize, nous sommes des rebelles qui résiste au Capitol et nous t'avons sauver la vie dans l'optique que tu nous rejoigne, Loukas ! " Rebelle, district treize, résister au capitol, nous rejoindre, voilà les seules mots que j'avais retenue de son blabla, j'avais bien du mal à situer tout ça pour le moment, je m'était contenter de lui dire : " Minute, comment tu connais mon prénom ? " La jeune femme leva les yeux au ciel et souffle à ma remarque. " Tu sais, grâce à la télé enfin bref je te laisse réfléchir à tout ça. " Elle se détourne de moi voyant qu'elle se dirige vers la porte, je saute sur le lit et me précipite vers elle afin de bloquer la sortie. " T'es pas sérieuse, tu comptes me laisser enfermer là dedans ? Moi je te dis si je sors pas tu sortira pas non plus ! " Elle m'avait lancer un sourire hautain suivit d'un clin d’œil comme pour me dire 'tu rêves mon coco', mais moi j'étais genre très sérieux j'avais même croiser le bras bien décider à pas bouger quand soudain elle s'approche de moi et elle sors une seringue qu'elle m'enfonce dans le bras ce qui avait réussie à me faire repartir dans le pays de Morphée.

*

Capuche sur la tête, écouteur dans les oreilles avec une barbe d'une semaine, j'entame mon troisième tour de terrain. Envie de rien. Besoin de rien. Aujourd’hui était un jour d'entrainement et comme toujours depuis que j'avais intégrer à part entière les rebelles, je ne pensait plus à rien, une seule chose compte pour moi : la vengeance. J'avais tout perdu à cause du Capitol, ma famille, mes amies, ma vie entière était partie en fumée, en faite, je n'ai plus rien à perde, tout le monde me croit mort, pour eux je suis un des nombreux enfants morts lors des hungers games, je ne suis rien à leur yeux. Je me fichais de tout, j'avais qu'une envie les détruire comme ils l'avaient fait avec moi.





Cela fait un moment que je les suit, c'était ma première véritable mission, je revoyais l'extérieur depuis bien longtemps. Ils avaient d’abord fait une halte dans le Capitol, ce qui, à mes yeux, était la preuve irréfutable de leur situation. Mais pour mes supérieurs, ce n'était pas suffisant, il fallait de véritables preuves, et ce n’étaient pas quelques photos floues qui feraient l’affaire. Il fallait donc les suivre encore, jusqu’à ce qu’ils fassent quelque chose sortant de l’ordinaire, qu’ils dévoilent la vérité, d’un geste, d’une parole. Et voilà qu’ils s’enfonçaient dans la forêt. De loin, j'avançais à leur rythme, ne les perdant pas de vue un seul instant, restant bien à l’abri de leurs soupçons. Les hommes que je suivais ne semblaient pas se rendre compte qu’ils étaient surveillés. Ils marchaient d’un air décontracté, bien que silencieux, graves, sans échanger le moindre mot, le moindre regard. L’un deux portait quelque chose d’important dans la poche intérieure de sa veste. Du moins c’est ce que je pensais en remarquant la bosse que la veste formait à l’endroit du cœur. Qui plus est, l’homme en question était au centre du petit comité, la position privilégiée du trésor, de celui qu’on cherche à protéger. J'étais tellement obnubilée par mon objectif, étudiant attentivement chaque déplacement des hommes, cherchant la moindre faille dans leur manigance imperceptible, que je ne remarque pas tout de suite cette sensation étrange, cette alarme sensorielle qui nous met en garde. J'étais observée. Ce n’était pas qu’une impression, c’était un fait, pas de doute sur la question. Pourtant je continue à avancer comme si je n’avait rien remarqué. Je compte mentalement jusqu’à 3 et brutalement, je plaque contre un tronc d’arbre celui qui me poursuivait, le menaçant de mon revolver pointé entre les deux yeux puis sans même le laisser en placer une, je tire. En fessant ça, je venais de ruiner ma première mission car le bruit avait affoler les hommes que je suivais. A mon retour au district treize, je fus sévèrement réprimander sur le fait qu'on ne tue pas les gens pour rien si je voulais pas me faire repérer. " Mais, je vous jure, je suis pas un sérial killer, pas la peine de me garder ici ! " Ils étaient sur que j'avais réussie à surmonter mes crises de folies, mais rien n'était moins sur, la preuve que le capitol m'avait complétement anéanti, j'en était même venue au point de devoir promette que je n'était pas un tueur sanguinaire c'est d'ailleurs pour ça qu'ils prirent la décision de me garder encore quelques temps dans les sous terrains avant de réellement m'envoyer sur le terrain pour recruter de nouvelles recrus pour la rébellion qui se prépare. " Désolé louka, mais pour le moment tu n'es pas encore en état pour faire ce genre de chose ! "